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Comment le commerce mondial a-t-il progressé de 2,5 % au premier semestre 2025 ?

Le commerce mondial a progressé d’environ 500 milliards de dollars au premier semestre 2025, selon le dernier rapport de l’ONU Commerce et Développement (CNUCED). Cette croissance intervient malgré la volatilité des marchés, les tensions géopolitiques et les changements politiques persistants.

Croissance soutenue des biens et des services

Le Global Trade Update de la CNUCED indique que la dynamique commerciale est restée forte au troisième trimestre, bien que les modèles de croissance aient varié selon les régions et les secteurs. La croissance du commerce des biens a légèrement augmenté, passant de 2 % à 2,5 % d’un trimestre à l’autre. Le commerce des services, après s’être contracté au premier trimestre, a rebondi et affiche une progression estimée à +4 % au troisième trimestre. Sur une base annuelle glissante, la croissance atteint 5 % pour les biens et 6 % pour les services.

La hausse des volumes a été le principal moteur de la croissance au premier semestre, tandis que la progression des prix devrait également contribuer au second semestre. Selon la CNUCED, « sauf choc majeur d’ici décembre, le commerce mondial devrait dépasser son record historique de 2024 ».

L’industrie, moteur de la reprise

Le secteur manufacturier reste la colonne vertébrale de la reprise commerciale. L’électronique et l’automobile ont particulièrement tiré la croissance. La forte demande mondiale en véhicules hybrides et électriques soutient les exportations et confirme le rôle central de l’industrie dans l’économie mondiale.

La croissance a été tirée principalement par les économies en développement, portées par l’essor du commerce Sud-Sud. En revanche, les échanges américains ont montré une performance plus faible, impactant la moyenne globale.

Déséquilibres et risques persistants

La CNUCED note un resserrement des déséquilibres commerciaux mondiaux au deuxième trimestre, grâce notamment à la politique commerciale américaine. Cependant, des déficits persistent au Japon, en Inde et au Royaume-Uni, tandis que les excédents de la Chine et de l’Union européenne se sont contractés.

L’organisation onusienne met en garde contre l’instabilité géopolitique, soulignant que les conflits prolongés et les tensions commerciales demeurent des facteurs de risque majeurs. La volatilité des politiques américaines, ainsi que les incertitudes liées à la sécurité alimentaire et énergétique, pourraient freiner la dynamique mondiale.

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L’Afrique, champion du commerce mondial

10 % de croissance commerciale sur un an. 8 % de hausse du commerce intra-régional au premier semestre 2025. Ce sont là des chiffres révélés par la CNUCED, qui contrastent bien évidemment avec « la stagnation des économies développées et confirment le rôle moteur des échanges Sud-Sud ».

Pour la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), l’Afrique « démontre ainsi sa capacité à transformer l’intégration régionale en levier de prospérité; malgré les turbulences du commerce international », comme le rapporte afrik.com.

Dans son rapport publié ce mois-ci, la CNUCED place le continent africain parmi les champions du commerce international en 2025. Loin du commerce mondial qui fait face à l’incertitude politique et aux tensions géopolitiques, « l’Afrique émerge comme l’un des pôles de croissance les plus dynamiques », lit-on dans le rapport.

Plus précisément, le continent montre des « performances commerciales exceptionnelles pour les six premiers mois de l’année 2025, avec une croissance trimestrielle d’environ 6 % et une croissance en glissement annuel sur quatre trimestres de près de 10 %. Ce qui fait de l’Afrique « la région la plus performante au monde en termes de dynamique commerciale ».

Le commerce intra-africain n’est pas en reste

Toujours selon la CNUCED, un autre aspect très encourageant de cette performance réside dans la vigueur du commerce intra-africain. En effet, au deuxième trimestre 2025, les échanges intra-régionaux africains ont progressé de 9 % en glissement trimestriel et de 8 % sur une base annuelle. L’organisme onusien attribue ces progressions au fait que les initiatives d’intégration régionale, en particulier la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), commencent à porter leurs fruits.

En revanche, « cette dynamique intra-africaine contraste avec la performance des échanges avec l’extérieur », parce que les importations africaines ont augmenté de 8 % au deuxième trimestre; alors que les exportations sont restées stables à 0%. Mais il faut considérer ce mal pour bien, en ce sens que les zones économiques sont connues pour le développement important de leurs échanges commerciaux.

Pour sa part, « la performance africaine s’inscrit dans une tendance plus large qui voit les économies en développement soutenir la croissance du commerce mondial au deuxième trimestre 2025, appuyées par le commerce Sud-Sud. L’Afrique bénéficie ainsi de liens commerciaux renforcés avec d’autres régions en développement, notamment l’Asie de l’Est qui affiche également une croissance robuste », se félicite la CNUCED.

Quels sont les secteurs qui tirent la croissance africaine ?

L’analyse sectorielle détaillée du rapport de la CNUCED se concentre essentiellement sur les grandes économies. Mais des tendances mondiales peuvent offrir des opportunités pour le continent africain.

En premier lieu, il y a l’agriculture. Selon les données du rapport, le commerce agricole africain a progressé de 2 % au deuxième trimestre, tiré par les échanges de café (hausse de 15 %), thé et épices, considérés comme des produits dans lesquels plusieurs pays africains sont compétitifs.

Ensuite, les ressources naturelles. En dépit d’un repli de 2% au deuxième trimestre, dû notamment à la chute des prix des combustibles fossiles, ce secteur reste crucial pour de nombreuses économies africaines.

Enfin, le secteur manufacturier, qui a enregistré une croissance de 3% au deuxième trimestre et de 9 % sur l’année.

Nonobstant ces performances, très encourageantes du reste, l’Afrique fait face à plusieurs défis structurels. En effet, le rapport de la CNUCED souligne « des facteurs négatifs qui pèsent sur le commerce mondial et qui touchent également l’Afrique ». Et parmi ces facteurs dits négatifs, on cite l’incertitude persistante de la politique commerciale du président américain Donald Trump. Mais aussi les tensions géopolitiques continues et les conflits en cours, sans oublier la résurgence de politiques restrictives en réponse aux surcapacités mondiales.

Mais le rapport de la CNUCED dresse des perspectives positives pour le continent africain, à savoir : une croissance économique plus forte et un soutien monétaire accru; des retombées négatives limitées des politiques commerciales restrictives; la croissance du commerce des services; la résilience du système commercial multilatéral; et l’augmentation de la coopération commerciale, notamment entre économies en développement.

In fine, la CNUCED souligne que « la forte performance commerciale de l’Afrique au premier semestre 2025 représente une opportunité historique ». Le rapport invite toutefois les pays africains à « poursuivre leurs efforts d’intégration régionale, diversifier leurs économies au-delà des matières premières et renforcer leurs infrastructures commerciales ».

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Le commerce mondial piégé par les tensions tarifaires

La croissance du commerce mondial de marchandises devrait ralentir fortement en 2026, après sa résilience au premier semestre 2025, reflétant l’impact (retardé) des tarifs douaniers de Trump. C’est ce que craint l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Le volume des échanges de marchandises devrait croître de 2,4 % en 2024, selon un rapport de l’OMC publié mardi 7 octobre. Soit un rythme bien plus rapide que la hausse de 0,9 % prévue en août. Cependant, l’organisme onusien a revu à la baisse ses prévisions pour 2026 : il table désormais sur une croissance de 0,5 %, contre 1,8 % initialement.

« Ces perspectives divergentes suggèrent que le plein effet des tarifs douaniers de Trump sur les importations américaines par pays et par secteur pourrait être retardé jusqu’à l’année prochaine », note l’OMC.

« Avec des droits de douane plus élevés et une politique commerciale encore très incertaine, la concentration des marchés en amont devrait diminuer avec une baisse des stocks et un ralentissement de la croissance du PIB », indique encore le rapport. « Des signes potentiels de faiblesse du commerce et de la production manufacturière dans les économies avancées ont été observés. Avec notamment une baisse de la confiance des entreprises et des consommateurs et un ralentissement de la croissance de l’emploi et des revenus », précise-t-il.

Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, a souligné lors d’une conférence de presse que la résilience enregistrée face aux mesures « unilatérales » démontre qu’il existe un groupe « central » d’économies qui continue d’assurer la stabilité du système commercial mondial.

Toutefois, en 2026, un ralentissement des échanges commerciaux est attendu. « Car le plein impact des droits de douane plus élevés se fera sentir pendant une année entière », selon l’OMC.

La contribution de l’intelligence artificielle

Selon l’OMC, les principaux moteurs de la forte croissance de l’activité mondiale au premier semestre 2025 ont été les expéditions de biens liés à l’intelligence artificielle. Les échanges dans cette catégorie ayant augmenté de plus de 20 % par rapport à 2024.

En revanche, la croissance du commerce des biens non liés à l’IA s’est élevée à moins de 4 %. L’OMC a souligné que même si les produits liés à l’IA représentaient moins d’un dixième du commerce mondial de marchandises au cours du premier semestre de l’année, ils « ont contribué à près de la moitié de la croissance totale du commerce au cours de cette période ».

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