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Plages de Monastir : un projet de 155 millions de dinars pour stopper l’érosion

Le projet de protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion, est actuellement en phase d’appel d’offres.

Ce projet, dont le coût est estimé à environ 155 millions de dinars, a été au centre d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.

Il repose sur plusieurs composantes, notamment l’alimentation des plages avec de grandes quantités de sable marin, et l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui provoquent l’érosion maritime.

Les travaux seront réalisés en trois tranches, à partir des plages s’étendant de l’Oued Hamdoun (frontières entre les gouvernorats Monastir et Sousse) en passant par la plage de Skanes jusqu’à la plage de Kraiya.

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Jemmel redonne vie à sa vieille ville : un chantier à 350 000 dinars déjà terminé

La municipalité de Jemmel, dans le gouvernorat de Monastir, a achevé la première tranche du projet d’aménagement de la vieille ville, pour un coût total d’environ 350 000 dinars. Ce projet ambitieux vise à valoriser le patrimoine historique et culturel de la ville et à renforcer son attractivité touristique. Selon Moez Ben Amara, secrétaire général …

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Golfe de Monastir : une mer en agonie sous les rejets industriels et domestiques

Des eaux stagnantes d’un noir épais, des odeurs suffocantes, des plages désertées et des barques de pêche abandonnées…

Tel est le triste décor qu’offre aujourd’hui le golfe de Monastir, jadis havre de vie marine et de loisirs pour les habitants de la région.

Depuis plus de vingt ans, ce site emblématique vit sous la menace d’une pollution chronique, transformé peu à peu en une « zone morte » où la nature agonise sous le poids des rejets domestiques et industriels.

S’étendant sur 1 700 hectares et 31 kilomètres de côtes de Ras Monastir à Ras Dimass, le golfe abrite sept villes : Monastir, Khniss, Ksibet el-Médiouni, Lamta, Sayada, Teboulba et Bekalta.

Une zone autrefois riche d’une biodiversité exceptionnelle, où prospéraient poissons, algues et crustacés.

Mais cet équilibre écologique a volé en éclats sous l’effet d’une gestion défaillante et de politiques publiques jugées « inadaptées ».

Une mer sacrifiée à l’industrialisation

« Le golfe de Monastir est le miroir d’un modèle de développement prédateur », dénonce Mounir Hsine, président du Forum économique et social (FES) local. « Depuis les années 1990, les rejets des industries textiles et le déversement d’eaux usées non traitées ont provoqué une catastrophe écologique sans précédent. »

Constat corroboré par l’ONAS (Office national de l’assainissement). La station d’épuration de Lamta-Sayada-Bouhjar, construite en 1993, a largement dépassé sa capacité initiale.

Prévue pour 1 660 m³ d’eaux usées par jour, elle en reçoit désormais plus de 6 000.

Conçue pour trois villes, elle en dessert aujourd’hui six. « Nous fonctionnons à plus de 400 % de la capacité normale », reconnaît Rachida Cherada, responsable de l’analyse des rejets industriels à l’ONAS.

Les conséquences sont désastreuses : les eaux de ruissellement et les effluents domestiques se déversent directement dans le golfe, créant une nappe noire visible depuis les hauteurs de Monastir.

Pour les riverains, la situation est devenue insupportable. Les habitants de Ksibet el-Médiouni ou de Sayada racontent qu’ils se baignaient jadis dans des eaux claires où foisonnaient les poissons.

Aujourd’hui, ils vivent dans la crainte des maladies et de la dépréciation de leur environnement.

« Nous ne pouvons plus ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs. Nos enfants souffrent d’allergies et de problèmes respiratoires », témoigne un pêcheur de Lamta, contraint d’abandonner son activité.

Des études locales ont mis en évidence une augmentation des maladies dermatologiques et respiratoires parmi les habitants et les travailleurs de la mer.

Face à cette dégradation, plusieurs associations ont réclamé de décréter l’état d’urgence environnemental et la mise en œuvre d’un plan d’action à court et long terme pour sauver le golfe.

Des responsabilités partagées

Le président de l’Union régionale de l’industrie et du commerce, Mustapha Ben Tekia, reconnaît que « la faiblesse du contrôle » contribue à la pollution.

« Les inspections ne concernent que les entreprises légales, alors que des centaines d’ateliers et de stations de lavage opèrent sans autorisation », précise-t-il.

Il cite le cas de 400 stations de lavage de voitures non agréées dont les rejets polluent davantage que vingt entreprises industrielles réunies.

Même les sociétés conformes sont parfois contraintes de rejeter leurs eaux sans traitement, faute de capacité suffisante des stations. Pour répondre à la crise, plusieurs projets ont été étudiés.

L’ONAS prévoit une nouvelle station modulaire à Lamta (1 000 m³/jour) et deux stations industrielles à Moknine et au pôle technologique de Monastir. Mais faute de financement, ces projets restent bloqués.

« Une étude lancée en 2002 et achevée en 2009 estimait le coût à 35 millions de dinars.

Aujourd’hui, il dépasse 125 millions », explique Cherada. Les dossiers techniques sont prêts et figurent parmi les projets prioritaires inscrits pour 2025, mais les fonds manquent encore.

L’État promet d’apporter des solutions

La question a pris une tournure nationale depuis la visite surprise du président de la République le 10 juillet 2025.

Se rendant sur les lieux, il avait dénoncé un « crime environnemental » et appelé à des mesures urgentes.

Il a rappelé que le droit à un environnement sain est garanti par la Constitution et que l’État a l’obligation de le préserver.

Le ministre de l’Environnement, qui a présidé un conseil régional sur le golfe, a confirmé l’avancement des études pour les stations de Lamta-Sayada-Bouhjar et du pôle technologique, assurant que les démarches de financement sont en cours.

Selon les autorités régionales, le coût total des projets dépasse 190 millions de dinars. Des réunions sont prévues pour débloquer les fonds et lancer enfin les travaux.

Mais pour les habitants du littoral, l’urgence est déjà là. Chaque jour de retard accentue la détresse d’un écosystème qui s’asphyxie.

Et au large de Monastir, la mer, jadis bleue et vivante, continue de noircir dans l’indifférence.

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Smart Lab Monastir : Un laboratoire innovant alliant médecine et intelligence artificielle

Le “Smart Lab”, laboratoire relevant de l’unité de la recherche à la Faculté de Médecine de Monastir, a connu des améliorations technologiques notables,  une année après son inauguration.

Il s’agit du premier laboratoire national réunissant sous un même toit médecins, chercheurs et ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle et en technologie.

Selon le directeur du Smart Lab, Dr. Hichem Massek, ce laboratoire a été équipé d’appareils de pointe en réponse aux besoins identifiés après une année de fonctionnement effectif.

Parmi les ajouts majeurs figure un ordinateur dédié à l’intelligence artificielle, acquis spécialement pour le stockage et le traitement des données médicales, compte tenu de la sensibilité de ce domaine.

Cet équipement sera mis à la disposition des étudiants-chercheurs afin d’utiliser l’intelligence artificielle dans divers champs d’application, tels que l’analyse et la gestion de données scientifiques.

Il a précisé que le Smart Lab est devenu un espace privilégié pour les porteurs d’idées innovantes, qu’ils soient étudiants en médecine, enseignants ou ingénieurs.

À cet effet, le laboratoire dispose d’une salle de collaboration interdisciplinaire favorisant la synergie entre les chercheurs des facultés de médecine et d’ingénier.

Objectif:  concevoir des produits validés médicalement et commercialisables sur les marchés national et international.

Le chercheur spécialisé en intelligence artificielle, Wahbi Saied, qui travaille sur un dispositif destiné aux patientes atteintes de cancer du sein, visant à réduire les effets secondaires à long terme de la chimiothérapie, a décrit cette expérience comme “une initiative pionnière entre deux disciplines”.

D’après lui, “l’équipe travaille dans un esprit de complémentarité : l’ingénieur conçoit un prototype en réponse à une idée proposée par un étudiant, qui est ensuite discutée, ou bien il développe un appareil médical nécessitant l’avis du médecin pour le perfectionner, afin qu’il puisse être validé et commercialisé”.

De son côté, le doyen de la Faculté de Médecine de Monastir, Dr Charfeddine Amri, a indiqué que dix étudiants ont obtenu leur diplôme au cours de la première année du laboratoire, après avoir présenté des projets conçus à l’aide de technologies avancées.

Cependant, il a reconnu que la faculté fait face à plusieurs difficultés entravant le développement du laboratoire.

Les projets de fin d’études s’arrêtent souvent à la conception sans déboucher sur une mise sur le marché.

A cela s’ajoute,  le manque d’encadrement dans des domaines extérieurs à la médecine, tels que la robotique ou l’accompagnement post-diplôme.

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Santé et éducation: Un centre innovant ouvre ses portes à la Faculté de Monastir

Santé et éducation: Un centre innovant ouvre ses portes à la Faculté de Monastir

Dans une première nationale et régionale, la Faculté de médecine de Monastir s’apprête à inaugurer un Centre de santé physique et mentale, un espace innovant dédié à la formation, à la recherche et au bien-être des futurs médecins. Ce projet pionnier ambitionne d’offrir une prise en charge intégrée et moderne aux étudiants en médecine et […]

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Sousse | Des manifestants coupent la route à Sidi Bou Ali

Des dizaines de citoyens et d’élèves ont manifesté ce matin, lundi 6 octobre 2025, devant la station de bus de la délégation de Sidi Bou Ali, dans le gouvernorat de Sousse, pour protester contre le manque de transports publics, notamment de bus de la Société de transport du Sahel, dont le réseau des lignes couvre les gouvernorats de Sousse, Monastir et Mahdia.

Les manifestants se sont plaints de la mauvaise qualité des services, de la perturbation de leurs activités et du retard que mettent les élèves à arriver aux établissements éducatifs, en raison des longues distances qu’ils sont obligés de parcourir à pied, selon des manifestants cités par le correspondant de Diwan FM.

Les manifestants ont mis le feu à des pneus qu’ils ont placés sur la route principale et érigé une barrière en morceaux de bois sur la voie ferrée au niveau de l’intersection.

Après l’intervention de plusieurs responsables locaux pour calmer la situation, la route a été rouverte après que la STS a été informée des revendications des citoyens et de la dégradation des services à la rentrée scolaire due à la dégradation du parc de bus.

I. B.

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La Tunisie face à l’urgence de l’addiction : l’État renforce son réseau de soins

La Tunisie fait face à une augmentation alarmante des addictions, notamment chez les jeunes. Selon les observations récentes, la tranche d’âge la plus touchée se situe entre 12 et 35 ans, et les substances les plus consommées sont le cannabis, l’ecstasy et la cocaïne. L’âge moyen de début du tabagisme est tombé à 10 ans, tandis que l’alcool et certaines substances psychotropes connaissent également une progression notable.

Le Centre Amal de Djebel Oust : un point de référence

Le Centre Amal d’éducation, de prévention et de traitement des addictions, situé à Djebel Oust (Zaghouan), constitue le principal centre public de désintoxication en Tunisie. Réouvert en juin 2019 après huit ans de fermeture, il accueille environ 1 300 patients par an et propose une approche combinant soins médicaux, suivi psychologique et programmes de réinsertion sociale.

Il est important de distinguer ces centres de désintoxication des services hospitaliers en psychiatrie : les premiers offrent des programmes résidentiels spécialisés, tandis que les seconds apportent un suivi médical et psychologique intégré au système hospitalier.

Nouvelles ouvertures : Sfax et Monastir

Lors de son intervention sur Mosaique FM le 15 août 2025, le Dr Nabil Ben Salah, responsable du dossier de l’addiction au ministère de la Santé, a annoncé l’ouverture de deux nouveaux centres de désintoxication :

  • Sfax : un centre en centre-ville, déjà opérationnel.
  • Monastir : un centre qui ouvrira prochainement.

Ces structures combinent traitement médical, soutien psychologique et formation professionnelle, en collaboration avec les centres de formation professionnelle, afin de préparer les patients à une réinsertion sociale durable.

Dr Ben Salah a également révélé que des projets sont en cours pour ouvrir de nouveaux centres dans le Sahel, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, inspirés du modèle du Centre Amal. L’objectif est de multiplier le nombre de structures spécialisées pour répondre à la demande croissante et réduire les effets de l’addiction sur la société.

Analyse : une approche globale et urgente

Le renforcement du réseau de désintoxication s’accompagne d’une stratégie préventive. La prévention passe par le rôle crucial des familles et des écoles, notamment pour détecter précocement les signes d’addiction chez les adolescents : baisse des résultats scolaires, changements de comportement, et exposition aux substances.

En parallèle, l’accent est mis sur l’approche globale : combiner soins médicaux, soutien psychologique et programmes de réinsertion pour réduire les rechutes et accompagner les patients vers une vie normale.

En complément des centres de désintoxication, plusieurs cliniques et services hospitaliers en Tunisie offrent des premiers soins et un accompagnement initial aux personnes souffrant d’addictions. Parmi eux, le Service de psychiatrie de l’Hôpital Razi à La Manouba, ainsi que les services hospitalo-universitaires de psychiatrie de Tunis, Sousse, Mahdia, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa, assurent une prise en charge médicale et psychologique immédiate. Ces structures permettent d’évaluer l’état du patient, de stabiliser les symptômes liés à l’addiction et de préparer son orientation vers un centre de désintoxication adapté, comme le Centre Amal à Djebel Oust ou les nouveaux centres de Sfax et Monastir.

Les centres privés : une alternative spécialisée pour le traitement des addictions

En complément des structures publiques, plusieurs centres privés en Tunisie offrent des programmes spécialisés dans le traitement des addictions, alliant confidentialité, confort et approches thérapeutiques personnalisées.

Parmi les plus reconnus figurent Villa Paradiso Tunisia, proposant des programmes résidentiels incluant désintoxication, thérapies comportementales et suivi post-cure ; Medespoir, offrant une prise en charge médicale et psychologique complète ; et la Clinique Les Oliviers à Sousse, disposant d’un centre de rééducation fonctionnelle pour les patients en sevrage. Ces centres complètent le dispositif public en proposant des programmes sur mesure, adaptés aux profils des patients, et en facilitant l’accès rapide aux soins pour ceux qui en ont besoin. Ils constituent ainsi un maillon essentiel du réseau national de lutte contre l’addiction, aux côtés des centres publics et hospitaliers.

Lire aussi: Djebel Oust : Le centre de désintoxication fera peau neuve

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Critique d’un touriste français : une influenceuse tunisienne lui répond cash

Un touriste français a récemment publié sur TikTok une vidéo très critique de son séjour dans un hôtel 3 étoiles en Tunisie, suscitant de vives réactions. Le site Visa-algerie.com a rapporté cette information aujourd’hui, ainsi que la réponse d’une influenceuse tunisienne à la polémique.

Le touriste, qui a payé 1 200 € pour une semaine en formule tout inclus pour deux adultes et deux enfants à Monastir, a rapidement partagé sa déception. Il a filmé sa chambre, décrivant une mauvaise odeur persistante et des sanitaires qu’il a qualifiés de « dégueulasses », avec un robinet plein de calcaire et un rideau de douche « plein de taches suspectes ». Il a également critiqué la nourriture de l’hôtel, la jugeant « immangeable », et a ironisé sur la vue de sa chambre qui donnait sur « un jardin abandonné » au lieu du Wi-Fi promis.

La réponse de l’influenceuse Yasmine

Face à ces critiques, une influenceuse tunisienne nommée Yasmine a publié une vidéo en guise de réponse. Elle a tenu à replacer les faits dans leur contexte, soulignant le rapport qualité-prix de l’offre.

« D’abord, il faut remettre les choses dans leur contexte, » a-t-elle commencé. « Ils sont quatre pour 1 200 euros. Donc, quand on calcule, ça fait 40 euros la nuitée. » Elle a ensuite ajouté, de manière plus directe : « Avec 1 200 euros pour quatre personnes, tout compris, avec la mer à côté, je ne sais pas ce que tu veux ou ce que tu cherches de plus. »

La réponse de Yasmine met en lumière un débat récurrent sur les attentes des touristes et la réalité des prix pratiqués, particulièrement pour les formules tout inclus en haute saison.

@samultimarque

j’ai payé 1200€ pour passer une semaine dans un hôtel pourri à mounastir c l’hôtel houda je vous déconseille fortement je vous laisse regarder la vidéo pour voir vous même #lyonnais #lyon #algeria #paris #فرنسا🇨🇵_بلجيكا🇧🇪_المانيا🇩🇪_اسبانيا🇪🇸 #hotelhouda

♬ Shake It To The Max (FLY) (Remix) – MOLIY & Skillibeng & Shenseea

Lire aussi: Tunisie : Face aux doutes, l’ONTT confirme +9,8% de touristes en 2025

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Festival de Monastir : Deux musiciens blessés par la chute de projecteurs

Samedi soir, au Ribat de Monastir, le spectacle « Le Ribat chante 2 » s’est achevé sur un incident. Des projecteurs sont tombés sur scène à cause de fortes rafales de vent, blessant deux musiciens. Le comité du festival assure que leur état n’est pas préoccupant.

Vive émotion

A la fin du spectacle « Le Ribat chante 2 », présenté le samedi 26 juillet 2025 dans le cadre de la 52e édition du Festival international de Monastir, des projecteurs d’éclairage se sont effondrés sur la scène en plein Ribat. Deux musiciens ont été blessés par la chute du matériel.

L’incident, survenu alors que le spectacle touchait à sa fin, a provoqué une vive émotion parmi les artistes et le public. Selon les premières constatations, c’est la violence soudaine du vent qui a entraîné la chute des équipements.

Dans un communiqué publié dimanche 27 juillet, le comité d’organisation du festival a tenu à rassurer les spectateurs et les familles des artistes : les deux musiciens blessés ont été immédiatement transférés à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir. Placés sous surveillance médicale, ils ont pu regagner leur domicile quelques heures plus tard, sans séquelles.

Conditions climatiques imprévisibles

La direction du festival insiste sur le fait que l’accident n’est pas dû à un défaut d’installation ou à une négligence technique, mais bien à des conditions climatiques imprévisibles.

Le Festival international de Monastir, qui fête cette année sa 52e édition, se tient dans un cadre prestigieux : l’historique Ribat de Monastir. Organisé en plein air, il reste exposé aux aléas météorologiques, comme l’ont déjà montré certaines éditions précédentes où des spectacles avaient été reportés pour cause de vent ou de pluie.

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Pollution du littoral : Kaïs Saïed sur le terrain à Monastir, Kélibia et Menzel Temime

Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite inopinée sur plusieurs zones du littoral tunisien confrontées à une pollution marine alarmante. De Monastir à Kélibia et Menzel Temime, le chef de l’État s’est déplacé pour constater l’ampleur des dégâts et promettre des poursuites contre les responsables.

Entre 22h et 1h du matin, Kaïs Saïed s’est rendu sur plusieurs sites touchés par cette pollution, à commencer par la plage de Ksibet El Mediouni, où les eaux sont envahies par des déchets organiques et industriels. Sur place, le président a échangé avec des citoyens venus lui faire part de leur exaspération, dénonçant la dégradation continue de leur environnement, l’inaction des autorités locales et les menaces sanitaires pesant sur les habitants.

« Tous ceux qui ont contribué à cette situation, directement ou indirectement, devront en répondre devant la justice. Il n’y aura ni immunité ni impunité », a déclaré le président, dans une vidéo publiée par Radio Monastir.

Inspection de la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar

Poursuivant sa tournée, Kaïs Saïed a visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, située à Lamta, dont le rôle est central dans le traitement des eaux usées de la région. La station a fait l’objet de nombreuses critiques de la part de la société civile, qui l’accuse de déverser des eaux insuffisamment traitées dans la mer.

Selon Radio Nationale, Mounir Hussein, militant actif dans la région, a qualifié ce qui est arrivé au golfe de Monastir d’« agression sauvage commise par les stations d’épuration et les industriels ». Il a appelé à une solution radicale, notamment par l’interdiction stricte du déversement des eaux usées dans le golfe, afin de sauver ce qui peut encore l’être.

Un littoral sacrifié, une économie locale menacée

La pollution qui touche le golfe de Monastir affecte directement les activités économiques locales, notamment la pêche et le tourisme. À Sayada, autre localité visitée par le président, les plages sont désertées et les pêcheurs tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps, alertant sur la baisse des prises et la contamination de leurs outils de travail.

Kélibia et Menzel Temime, points sensibles de la pollution

À l’aube, la tournée présidentielle s’est poursuivie dans les localités côtières de Kélibia et Menzel Temime. Le président a inspecté plusieurs plages ainsi que des zones fortement impactées par les rejets d’eaux usées, notamment Oued Lahjar et Aïn Grenz. Ces zones sont particulièrement touchées par la pollution marine et représentent des enjeux majeurs pour la protection du littoral et les activités économiques locales.

Une promesse d’action, sous surveillance citoyenne

Le président Kaïs Saïed a multiplié les messages fermes sur l’application de la loi et la nécessité de mettre fin à l’impunité environnementale. Mais sur le terrain, beaucoup attendent des mesures concrètes : audits techniques, sanctions effectives, investissements dans l’assainissement et transparence des données environnementales.

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Tunisie : Kaïs Saïed en visite surprise à Monastir

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le président de la République s’est rendu, lors d’une visite inopinée, dans plusieurs localités du gouvernorat de Monastir pour constater l’ampleur de la pollution dans le golfe de Monastir.

Dans une démarche inattendue, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite inopinée à minuit dans le gouvernorat de Monastir, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025. Cette visite nocturne visait à s’enquérir de la situation environnementale alarmante dans le golfe de Monastir, récemment frappé par une catastrophe écologique.

Le chef de l’État s’est rendu sur la plage de Ksibet El Mediouni, fortement impactée par cette dégradation environnementale. Sur place, il a échangé avec des habitants visiblement affectés, qui ont exprimé leur colère et leur inquiétude face à une situation jugée intenable.

Poursuivant sa tournée, Kaïs Saïed a visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, située dans la ville de Lamta, puis s’est dirigé vers la localité de Sayada, également concernée par la pollution du littoral.

Aucune déclaration officielle n’a été faite à ce stade, mais cette visite présidentielle nocturne illustre l’urgence de la crise environnementale qui touche cette zone côtière.

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Helvetic Airways entame sa ligne saisonnière Berne-Monastir

L’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir a accueilli hier le tout premier vol direct de la compagnie suisse Helvetic Airways, en provenance de Berne.

Helvetic Airways entame ses vols saisonniers sur Monastir. La compagnie aérienne suisse a lancé sa nouvelle liaison hebdomadaire au départ de Berne à raison d’une fréquence par semaine.

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Jusqu’au 10 octobre 2025, opérée chaque vendredi, la ligne sera assurée par un Embraer 190 d’une capacité de 110 sièges affrété conjointement par les voyagistes TUI et Hotelplan.

«Ce premier vol de Helvetic Airways vers Monastir s’inscrit pleinement dans notre stratégie de développement de nouvelles routes aériennes et de diversification des marchés émetteurs. Nos équipes collaborent activement avec nos partenaires internationaux pour renforcer l’accessibilité de la Tunisie et mieux connecter nos régions touristiques», a déclaré Mélanie Lefebvre, directrice générale de TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport de Monastir, en marge de l’arrivée du vol inaugural.

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«Tous les 100.000 passagers, on crée à peu près 400 emplois directs et indirects », déclare la DG des aéroports d’Enfidha et Monastir

Aller chercher le manque à gagner en termes de touristes et de voyageurs au profit de l’économie tunisienne grâce au potentiel qu’offrent Enfidha et Monastir. C’est en substance le message que la directrice générale de la société gestionnaire de ces aéroports veut lancer.

Quand elle parle de tourisme et de voyages en Tunisie, Mélanie Lefebvre est résolument optimiste. La directrice générale de TAV Tunisie/ADP, en poste depuis fin 2023 dans le pays, est de toute évidence entrée de plain-pied dans le moule tunisien. Cette adaptation ne se limite pas aux simples conventions puisqu’elle s’est mise à l’arabe, et plus précisément à des cours de dialecte tunisien qui lui ont permis de commencer à se familiariser avec certains mots d’usage et expressions du quotidien.

Mais au-delà de cet apprentissage, c’est aussi et surtout sur le front du transport aérien et du tourisme qu’elle s’est engagée pour faire bouger les lignes tant elle estime -avec conviction et sans prise de position opposée- que le potentiel de la Tunisie est de toute évidence sujet à une croissance soutenue malgré le risque que fait peser la concurrence des destinations régionales.

Relations avec les autorités

Mélanie Lefebvre croit dur comme fer dans un partenariat durable entre les différentes parties intervenantes dans cette longue boucle que constitue le secteur touristique : hôtels, mais aussi aéroports et autorités. «Nous sommes dans un moment historique où le ministre du Transport, le PDG de l’OACA, le DG de l’Aviation civile sont tous venus voir à l’aéroport la dynamique qui s’opère depuis un an et comment cela évolue positivement. Ils nous soutiennent dans le développement du trafic et nous poussent à développer de nouvelles lignes nous disant que toute demande qui serait déposée serait vue d’un très bon œil, voire difficilement refusable», annonce-t-elle non sans fierté et faisant montre d’une résilience indéniable. Car depuis 15 ans, l’entreprise n’a enregistré aucune remontée de dividendes.

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L’aéroport Enfidha-Hammamet a enregistré 1,3 million de passagers en 2024.

Au niveau du trafic aérien sur les deux aéroports que sont Enfidha et Monastir, les résultats sont encore loin des espérances, sinon des objectifs initiaux qui avaient été fixés notamment lors de leur entrée en exploitation sous la bannière de l’entreprise turque TAV Airports, passée depuis sous contrôle français avec ADP (devenu actionnaire majoritaire en 2017 avec plus de 46% du capital).

De ce fait, TAV Tunisie espère pouvoir renégocier le contrat qui la lie avec les autorités tunisiennes, notamment concernant les années Covid «pour maintenir une sérénité contractuelle». Egalement sur la table, la question des droits de trafic pour «permettre un développement pragmatique qui nécessite de la bienveillance sur les demandes qui vont être apportées sur les deux aéroports.»

Un secteur créateur de valeur

«Si l’on remplissait la capacité de nos aéroports actuels qui n’est pas utilisée (on ne parle pas d’extension), on créerait des centaines, voire des milliers d’emplois», soutient mordicus la responsable qui estime que pour tous les 100.000 passagers, à peu près 400 emplois directs et indirects sont créés.

Outre la création d’emploi, ce sont aussi d’importants dividendes reversés à l’Etat tunisien qu’elle rappelle. «Quand on fait une règle de 3, remplir notre capacité de 8 millions de passagers sur nos deux aéroports, c’est 7 milliards de dinars réinjectés dans l’économie tunisienne. Et je peux vous assurer que ce n’est pas ADP qui en prend la majeure partie.»

Marchés traditionnels et nouveaux

Dans sa vision prospective du secteur dans sa globalité, Mélanie Lefebvre considère que plusieurs marchés de l’Europe de l’Ouest et de l’Est disposent encore d’un fort potentiel que la Tunisie peut exploiter. Elle cite à ce propos l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la République tchèque mais aussi le marché polonais qu’elle juge insuffisamment exploité, sans parler de la Russie.

«Il y a ensuite l’Eldorado sur lequel on commence à mettre de petites graines: le marché chinois et le marché qatari qui a besoin de s’étendre.» Une délégation chinoise a été à cet effet invitée début décembre à visiter les installations dans une démarche de prospection.

Un aéroport à décloisonner

Et quand elle parle d’Enfidha, sa directrice générale ne tarit pas d’éloges sur son emplacement stratégique. Elle regrette à ce titre qu’il soit perçu comme un aéroport en retrait. «Il y a de la connectivité à mettre en place, taxis, bus, on se bat tous les jours pour arrêter de voir cet aéroport comme un aéroport isolé, non connecté, alors qu’il est idéalement placé», regrette-t-elle après les difficultés rencontrées pour mettre en place des liaisons régulières par bus ou pour réguler le trafic des taxis. Elle se dit toutefois attachée à résoudre la problématique du transport terrestre qui compte désormais parmi ses priorités de développement.

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L’aéroport Habib Bourguiba de Monastir géré par TAV. La part de marché de l’opérateur a été 23,26% en termes de passagers en 2024.

Quant à l’aéroport de Monastir, celui-ci fait l’objet d’importants investissements destinés à sa rénovation à plusieurs niveaux, tant intérieurs qu’extérieurs. «On ne laissera pas Monastir mourir de sa belle mort pour faire le focus sur Enfidha et on ne fera aucune concession sur la sécurité, sur le maintien des infrastructures et le développement des standards de qualité», assure-t-elle.

Pour ou contre l’Open Sky

Pour Mélanie Lefebvre, la question est tranchée: «il faut jouer avec le setup qui existe, c’est à dire les accords bilatéraux, les particularités des aéroports (ceux qui ne sont pas saturés)», précisant qu’elle n’utilise plus du tout le mot Open Sky «qui fait peur et qui tue complètement le marché». Elle préconise au contraire de développer le trafic sur des marchés ciblés et maîtrisés.

«Les différents intervenants comme les hôtels et les aéroports doivent se réunir pour discuter mais pas s’arrêter sur les facteurs limitants. Oui il y a les accords bilatéraux, mais quand on voit le bien pour la Tunisie, on peut s’arranger, on peut le faire de manière pragmatique.»

Sur le plan positionnement commercial, les aéroports de TAV revendiquent leur ADN touristique et ne peuvent donc pas se poser en concurrent de Tunis-Carthage lequel se positionne comme City Airport.

En termes de trafic, la part des vols charters sur les aéroports gérés par TAV est aujourd’hui de 70%. L’idéal pour la direction de la société serait d’équilibrer avec les vols réguliers en parts égales de 50% pour chaque catégorie, et ce afin justement de stimuler le trafic.

«Nous ne sommes pas dangereux insiste-t-elle encore, je dis à mes équipes: ne perdez pas de temps à répondre aux attaques (des réseaux sociaux ndlr). La meilleure démonstration, c’est que l’on arrive à avoir du trafic passager malgré les dernières années de crise, qu’on le traite sur le modèle de l’excellence ADP, et que l’on se rende compte que l’on peut développer l’économie tunisienne.»

En dépit de la non rentabilité jusqu’à présent des deux aéroports, il n’y aura aucune renonciation et TAV/ADP ira au bout de sa concession jusqu’en 2047, insiste Mélanie Lefebvre, qui annonce 40 millions de dinars d’investissements rien qu’en 2025 dont la plus grande majorité de l’enveloppe sera consacrée à l’aéroport de Monastir.

Hédi HAMDI

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Aéroport de Monastir: le gestionnaire TAV dément les rumeurs

TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport international de Monastir-Habib Bourguiba, a publié un communiqué pour démentir les informations qui circulent à son égard.

Communiqué intégral de TAV Tunisie : « Suite aux rumeurs malintentionnées publiées sur les réseaux sociaux, dont particulièrement un site de la région de Monastir, sous le titre « Violations graves à l’aéroport International de Monastir Habib Bourguiba », la société TAV Tunisie tient à apporter un démenti formel et annonce qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice leurs auteurs.

Etant donné que ces posts diffamatoires non fondés et complètement illégaux prétendent que ces manquements présumés pourraient avoir des conséquences négatives et affecter la sécurité des utilisateurs de l’aéroport, TAV Tunisie précise que toutes les procédures liées à la gestion de l’aéroport International de Monastir sont effectuées conformément aux spécifications et normes nationales et internationales stipulées par la Direction Générale de l’Aviation Civile ainsi que l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale.

TAV Tunisie tient également à souligner que la sécurité des passagers, en particulier, et de tous les usagers de l’aéroport, en général, est une priorité absolue dans toutes ses activités. Elle rappelle qu’elle est soucieuse de maintenir, de développer et d’améliorer les stratégies de sécurité à tous les niveaux de gestion et garantit que toutes les parties impliquées dans l’aéroport assurent la mise en œuvre des normes de sécurité dans tous les domaines de leur travail.

La société œuvre également à poursuivre le développement de l’aéroport international de Monastir Habib Bourguiba et à améliorer ses installations et services pour répondre à la demande croissante du marché touristique mondial et améliorer l’infrastructure aéroportuaire existante pour offrir une expérience de voyage sûre et confortable aux passagers.

Elle rappelle que lors l’année écoulée, les investissements ont été nombreux et que leur impact positif a été reconnu et salué par les différents acteurs de l’aéroport. Ces investissements ont concerné, à titre d’exemple, l’amélioration des process passagers pour améliorer la fluidité, les travaux de sécurisation et de rénovation des bâtiments, la rénovation des toilettes, la rénovation de l’ensemble des zones passagers en termes de sols ainsi que de nombreux travaux de peinture.

La société ajoute qu’elle travaille d’arrache-pied à la planification pour faire face à toute augmentation du trafic aérien, en plus d’améliorer les équipements, de gérer le flux de passagers et de développer des infrastructures complémentaires, telles que des parkings et des services de transport public, ce qui garantit des services de haute qualité.

Parallèlement, l’aéroport œuvre à élargir sa connectivité aérienne en ajoutant de nouvelles lignes vers de nouvelles destinations à travers le monde dans le but de permettre à un grand nombre de passagers et de touristes de visiter la Tunisie, conformément aux objectifs nationaux visant à promouvoir un tourisme responsable et durable et développer le trafic aérien dans la région du Sahel.

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Entretien avec Mélanie Lefebvre, directrice générale de TAV Tunisie

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