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Le Conseil des régions et des districts dénonce le projet de loi américain visant la Tunisie

Le Conseil national des régions et des districts a réagi avec fermeté, lundi 8 septembre 2025, aux informations relayées sur l’examen par le Congrès américain d’un projet de loi proposant d’imposer des sanctions à la Tunisie pour ce qui a été présenté comme un « recul démocratique ».

Dans un communiqué officiel, l’institution a dénoncé une initiative portée par deux élus américains — l’un républicain et l’autre démocrate — connus, selon le texte, pour leur « allégeance aux lobbys sionistes ». Le Conseil estime que cette démarche illustre une volonté persistante de certaines sphères d’influence à Washington « d’imposer des politiques de domination aux peuples », tout en fermant les yeux sur des violations commises « au nom des droits humains et de la démocratie ».

Le communiqué établit également un lien entre cette offensive politique et la campagne menée à l’échelle internationale contre la Tunisie, dans laquelle interviendraient, selon le Conseil, des « parties internes » qui auraient perdu leurs privilèges après les changements enclenchés par le 25 juillet 2021.

Réaffirmant que « la souveraineté, l’indépendance de décision et la dignité du peuple tunisien sont des constantes intangibles », le Conseil rappelle que les choix politiques engagés par le président de la République, Kaïs Saïed, traduisent « l’expression sincère de la volonté populaire de s’émanciper de toute tutelle étrangère ».

Le texte souligne par ailleurs que la Tunisie reste attachée au principe de non-ingérence dans les affaires des autres États et entend développer des partenariats diversifiés, sur la base du respect mutuel et de l’intérêt partagé, à l’exception du « l’occupation sioniste », qualifiée de « menace pour l’humanité ».

Enfin, le Conseil appelle les Tunisiens à « resserrer les rangs » et à faire preuve de vigilance face à ce qu’il considère comme une attaque directe contre la souveraineté nationale. Il conclut en saluant la capacité du peuple à « se dresser une nouvelle fois en rempart de la liberté et de la dignité nationale ».

Lire aussi : Tout savoir sur le projet sur la démocratie tunisienne au Congrès américain

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Tout savoir sur le projet sur la démocratie tunisienne au Congrès américain

La démocratie tunisienne est de plus en plus observée à l’international. Au Congrès américain, plusieurs initiatives législatives ont vu le jour depuis 2023, traduisant l’inquiétude de Washington face à ce qu’elle appelle reculs démocratiques constatés en Tunisie. Le texte le plus emblématique est le Safeguarding Tunisian Democracy Act (S.2006), introduit au Sénat en juin 2023.

Son objectif eest de conditionner une partie de l’aide américaine à des progrès démocratiques concrets en Tunisie, tout en soutenant la société civile et en créant un fonds dédié au renforcement des institutions.

De quoi s’agit-il exactement ?

Le projet de loi S.2006 prévoit deux volets majeurs :

  • Un volet restrictif : réduction de 25 % de l’aide américaine gérée par le Département d’État destinée à la Tunisie (y compris une partie de l’assistance sécuritaire), tant que certaines conditions ne sont pas remplies.
  • Un volet incitatif : création d’un fonds annuel de 100 millions de dollars (2024–2025) pour soutenir la démocratie tunisienne, notamment le parlement, la justice indépendante, les médias libres et les ONG.

Pour que ces fonds soient débloqués, le Secrétaire d’État américain doit certifier que la Tunisie a accompli des progrès crédibles en matière de libertés, d’État de droit et de gouvernance.

Une chronologie des initiatives au Congrès

  • 15 juin 2023 : dépôt du projet S.2006 par les sénateurs Jim Risch et Bob Menendez.
  • 25 juillet 2023 : adoption en commission sénatoriale et inscription au calendrier législatif.
  • Juillet 2023 : la Chambre des représentants adopte une résolution (H.Res.613) exprimant un soutien symbolique aux valeurs démocratiques en Tunisie, tout en soulignant les inquiétudes liées à l’arrestation d’opposants et à la restriction des libertés.
  • 26 juin 2025 : une nouvelle résolution (S.Res.310) est introduite au Sénat, confirmant la vigilance américaine vis-à-vis de la situation en Tunisie.

Quelles implications pour la Tunisie ?

Ce projet n’est pas anodin. Trois implications majeures peuvent être dégagées :

  1. Un signal politique fort : le Congrès place la Tunisie dans la catégorie des pays sous surveillance démocratique. Cela fragilise l’image internationale d’un pays longtemps présenté comme l’exception démocratique du monde arabe.
  2. Un impact financier potentiel : si les conditions ne sont pas respectées, Tunis risque de perdre une partie de l’aide américaine, notamment en matière de sécurité et de développement.
  3. Une opportunité de réformes : la création d’un fonds dédié pourrait au contraire encourager le renforcement des institutions démocratiques, à condition que les autorités tunisiennes saisissent cette chance.

Lire aussi : La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines

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Tunisie : Lancement des travaux du tronçon principal du nouveau pont de Bizerte

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a donné ce vendredi 18 juillet 2025 à Bizerte le coup d’envoi des travaux de fondation profonde du deuxième tronçon du pont principal reliant l’autoroute A4 à la ville. Ce projet stratégique vise à désenclaver la région et à booster son attractivité économique.

Lors d’une visite de terrain effectuée ce vendredi 18 juillet 2025 dans le gouvernorat de Bizerte, le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a donné le signal de départ des travaux de fondation profonde du tronçon principal du projet de liaison permanente entre l’autoroute A4 et la ville de Bizerte.

Un projet national stratégique

Il était accompagné du gouverneur de la région, Salem Ben Yaakoub, de députés, de représentants du Conseil des régions et des districts ainsi que des cadres techniques et des responsables de l’entreprise chargée de la réalisation du projet.

Le ministre a souligné que ce chantier s’inscrit dans le cadre des projets d’infrastructure stratégiques à l’échelle nationale, visant à renforcer l’attractivité de Bizerte, améliorer sa compétitivité économique et faciliter son intégration dans le tissu productif national.

La composante actuellement lancée concerne les fondations profondes du deuxième tronçon, une phase-clé du projet. Ces fondations atteignent une profondeur de 60 mètres, avec un diamètre supérieur à 2,5 mètres, et s’élèveront à 65 mètres au-dessus du niveau de la mer, soulignant l’envergure technique du projet.

Un pont aux multiples bénéfices

  • Ce nouveau pont de Bizerte vise à résoudre plusieurs problématiques :
  • Fluidifier la circulation routière entre l’autoroute et la ville, en supprimant les perturbations causées par les ouvertures du pont mobile existant.
  • Renforcer la navigation maritime en permettant le passage fluide des navires sous l’ouvrage.
  • Faciliter le passage des véhicules lourds et légers, en améliorant l’accès logistique à la ville.
  • Stimuler l’économie locale en simplifiant les flux commerciaux et industriels, notamment dans les zones portuaires.

Le nouveau pont opérationnel en 2027

Le nouveau pont de Bizerte sera prêt deux ans. Il s’étendra sur 2,07 km de longueur dont 900 mètres sur le canal. L’ensemble du projet prendra au total 1140 jours et sera achevé en septembre 2027.

Le projet aura un coût total de 1040 millions de dinars. Le financement proviendra du budget de l’État, de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement.

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La Kasbah veut accélérer le projet du port d’Enfidha

La cheffe du gouvernement Sarah Zafrani Zanzari, a présidé ce mardi 15 juillet 2025 au Palais de la Kasbah la cinquième réunion périodique du Comité des grands projets. Cette rencontre a été consacrée au suivi de l’avancement de plusieurs projets publics stratégiques prioritaires dans les domaines de la santé, du transport, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Lors de son intervention, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité de respecter les délais d’exécution des projets publics afin de garantir le développement régional, promouvoir la justice sociale et stimuler la croissance économique. Elle a rappelé que ces objectifs s’inscrivent dans la vision de l’État et dans les orientations du président de la République, Kaïs Saïed.

Le gouvernement accélère les chantiers

La réunion a permis d’examiner l’état d’avancement des projets en cours, d’identifier les difficultés rencontrées et de proposer des solutions concrètes pour leur dépassement. Une attention particulière a été portée à certains projets emblématiques jugés prioritaires par le gouvernement.

Relance confirmée pour trois projets prioritaires

Trois projets ont été au cœur des discussions : la reprise des travaux de l’hôpital régional de classe « B » à Sbeitla (gouvernorat de Kasserine), l’achèvement de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, ainsi que le lancement des procédures de réalisation du port en eaux profondes et de la zone logistique d’Enfidha, conformément aux standards internationaux.

Enfin, la cheffe du gouvernement a rappelé que toutes les institutions de l’État – à l’échelle locale, régionale et centrale – sont mobilisées au service du citoyen. Elle a insisté sur la responsabilité collective des administrations pour surmonter les obstacles, garantir l’équité territoriale et faire des projets publics un levier d’investissement et de création d’emplois durables.

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La Badira: son nouveau projet à Aïn Draham

La région de Aïn Draham va voir s’implanter un nouvel hôtel arborant le brand La Badira. Détails du projet.

La Badira étend sa toile: après Hammamet, un nouvel établissement portant la même appellation est en cours de construction à Aïn Draham.

Il s’agit de l’ancien hôtel Les Chênes, propriété de la CTAMA qui a confié sa réalisation à Mouna Ben Halima, propriétaire de La Badira à Hammamet, qui l’exploitera lors de son ouverture en gestion pour compte sous l’appellation Les Chênes by La Badira.

Le site de l’ancien établissement a totalement été rasé; il est actuellement en pleine reconstruction pour en faire un hôtel de charme de 28 chambres avec 11 suites familiales de 4 lits et 4 autres très grandes suites de prestige notamment avec jacuzzi privatif, cheminées, etc.

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L’avancement du chantier du futur Badira à Aïn Draham (juin 2025).

Le projet devrait accueillir ses premiers clients au premier trimestre 2026. Sa gestionnaire souhaite préserver la mémoire de l’établissement d’origine et recherche dans cette optique notamment des photos d’époque.

La renaissance de l’hôtel Les Chênes – qui est situé à 704 mètres d’altitude et dont l’origine remonte à l’année 1907- s’inscrit dans la foulée de la remise en exploitation d’un autre hôtel tout aussi mythique de la région, à savoir La Forêt qui a officiellement rouvert ses portes récemment après rénovation complète.

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L’hôtel aura une capacité de 28 clés.

A Aïn Draham, ce renouveau hôtelier intervient dans le cadre d’une dynamique qui s’accélère dans le périmètre de cette zone forestière dont l’offre est complétée par un certain nombre de maisons d’hôtes de qualité (Dar Monia, les Chaumières de Aïn Draham…) qui participent à permettre à la région de renouer avec un caractère touristique qui était le sien il y a plusieurs décennies, à savoir une destination nature et immersive tout au long de l’année.

D.T

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