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“Brises Andalouses” : une semaine dédiée à la musique arabo-andalouse au CACL Ksar Saïd

A l’occasion de l’Octobre musical 2025, le Centre des arts, de la culture et des lettres (CACL), Ksar Saïd, au Bardo, abritera, du 16 au 22 octobre prochain, une manifestation baptisée “Brises Andalouses”.

Des experts en musique andalouse prendront part à cet évènement qui sera ouvert par un séminaire intellectuel autour de l’influence de la musique Andalouse en Tunisie et une exposition documentaire sur les archives du festival du Malouf de Testour.

Présidées par Zoheir Ben Yousef et FethiGasmi, les deux séances scientifiques au programme verront la participation de Mokhtar Mestissar, Fethi Zghonda, Mourad Zebidi et Zoheir Ben Youssef. Les intervenants aborderont les thématiques suivantes : la naissance de la Rachidia, la musique classique pendant la Dynastie Husseinite, le mystique soufi et érudit Abou al-Hasan al-Shuchtari et la contribution du chanteur tunisien Mnaouar Zarrouk dans la musique andalouse.

La clôture de la manifestation verra une soirée musicale avec la Troupe du Malouf de Testour conduite par Cheikh Badreddine Jebiss.

La musique andalouse ou arabo-andalouse est le résultat d’un métissage entre la musique arabe venue de l’Orient, la musique afro-berbère du Maghreb et la musique pratiquée dans la Péninsule Ibérique avant l’année 711.

Née dans le raffinement des palais d’al-Andalus, la musique andalouse est le témoignage vivant d’une civilisation cosmopolite, où se mêlaient les cultures arabes, berbères, juives et chrétiennes dans une alchimie savante et sensible.

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Anna Castiglia et Daly Triki célèbrent la langue italienne en musique à Tunis

Le Théâtre El Hamra abritera le mardi 14 octobre 2025 à 19h un concert où se rencontreront la chanteuse-compositrice italienne Anna Castiglia, l’une des voix les plus prometteuses de la nouvelle scène musicale italienne d’auteurs, et le musicien tunisien Daly Triki, artiste éclectique mêlant tradition et expérimentation dans une recherche sonore personnelle et innovante.

“Cette rencontre en musique, entre mots et sons” vise  à “célébrer l’italien comme langue vivante, créative et ouverte sur le monde”, indique l’Institut culturel italien à Tunis.

L’événement s’inscrit également dans le programme de Shluq, un cycle qui promeut les échanges artistiques entre la Méditerranée et la contemporanéité, et constitue le moment phare de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde, conclut la même source.

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Jazzmean revient au Club Tahar Haddad avec Omar Elouer, Wassim Ben Rahouma et Fawzi Chekili

Le Club culturel Tahar Haddad organise du 24 au 27 octobre 2025 la 2ème édition du festival de Jazzmean, dans le cadre de l’ouverture de la saison culturelle 2025-2026 sous le patronage de la Délégation régionale des affaires culturelles de Tunis, en concoctant des masterclass et des concerts, indiquent les organisateurs.

Voici le programme du festival Jazzmean :

Vendredi 24 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Omar Elouer
19h00 : Concert Musk Trio d’Omar Elouer
Samedi 25 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Wassim Ben Rahouma
19h00 : Concert du groupe Wassim Ben Rahouma
Dimanche 26 octobre 2025 :
19h00 : Concert Bop Elation de Ahmed Ajabi Sextet

Lundi 27 octobre 2025 :
19h00: Concert Taqasim Revival Sextet de Fawzi Chekili

 

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Tunisie-JMC : Appel à Candidature pour le poste de Directeur Artistique

L’Établissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques annonce, dans le cadre de la préparation de la 11ème édition du Festival des Journées Musicales de Carthage (JMC), l’ouverture d’un appel à candidature pour le poste de Directeur Artistique afin de garantir la qualité de la programmation artistique et de développer l’identité du festival.

Les conditions de candidature, selon un communiqué de l’Etablissement, sont l’expérience dans le domaine musical ou culturel, “allier” expertise artistique, culturelle et expérience en management de festivals, avoir une connaissance approfondie de la scène musicale nationale, régionale et internationale, avoir la capacité à concevoir une programmation artistique diversifiée et innovante, avoir des compétences en gestion des équipes artistiques et en coordination avec les structures organisationnelles. Avoir occupé un poste de direction ou ayant été membre d’un comité d’organisation d’un festival ou d’une manifestation internationale ainsi que la maîtrise des langues (arabe et français/anglais) constituent également un atout, selon la même source.

Les missions principales pour ce poste sont l’élaboration de la conception générale de la programmation artistique du festival, la définition du programme de l’édition en veillant à sa mise en œuvre avec professionnalisme et rigueur. Il s’agit également d’œuvrer pour le rayonnement de la manifestation au niveau national et international, définir le plan de communication de l’événement, de superviser sa mise en œuvre, de programmer les spectacles et de prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet en coordination avec l’Établissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques.

LE poste demande également d’identifier les besoins matériels et humains nécessaires au succès de l’édition, sélectionner les partenaires impliqués dans l’organisation, en concertation avec l’Établissement, conformément aux procédures en vigueur et présenter un budget prévisionnel pour la réalisation de la manifestation, tout en veillant au respect du budget alloué.

Le dossier de candidature doit comprendre une demande de candidature signée, un curriculum vitae détaillé accompagné des justificatifs, une proposition conceptuelle succincte pour la programmation du festival (2 à 3 pages).

Les dossiers doivent être envoyés à l’adresse suivante : candidature@jmc.tn sachant que la date limite de dépôt des candidatures est 15 octobre 2025.

Le festival indique que tout dossier reçu après cette date ou incomplet sera considéré comme nul, ajoute la même source.

Un comité, désigné à cet effet, sera chargé d’étudier les dossiers et de faire des entretiens avec les candidats présélectionnés, avant d’annoncer ultérieurement le nom du directeur artistique de la prochaine édition.

Le comité se réserve le droit de rejeter tout dossier ne répondant pas aux conditions requises, ou de rouvrir l’appel à candidatures si nécessaire conclut le communiqué.

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Le CMAM accueille le concert de Mohsen Rais à Ennejma Ezzahra

Le chanteur Mohsen Rais se produira, ce vendredi 10 octobre, à partir de 20h30, au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (CMAM), Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Said.

Organisé par le ministère des Affaires Culturelles, ce spectacle rend hommage à cette grande icône de la chanson tunisienne dans les années 70 et 80.

Ce nouveau spectacle s’inscrit dans le cadre de la volonté du ministère à célébrer la chanson tunisienne authentique à travers une série de spectacles pour des artistes assez célèbres sur la scène nationale.

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Le rappeur P. Diddy condamné à plus de quatre ans de prison pour violences sexuelles

Le rappeur P. Diddy condamné à plus de quatre ans de prison pour violences sexuelles

Le célèbre rappeur américain Sean Combs, connu sous le nom de P. Diddy, a été condamné à quatre ans et deux mois de prison par un tribunal de New York à l’issue d’un procès retentissant pour crimes de violence sexuelle. Le juge Arun Subramanian, qui a présidé l’audience, a qualifié les faits de « graves […]

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Fadhel Chaker se rend aux autorités libanaises après 13 ans de cavale

Fadhel Chaker se rend aux autorités libanaises après 13 ans de cavale

Selon plusieurs médias libanais, le chanteur Fadhel Chaker se serait livré ce samedi 4 octobre 2025 aux autorités libanaises. Une unité du renseignement de l’armée aurait pris en charge l’artiste à l’intérieur du camp d’Aïn el-Hilweh, près de Saïda, après qu’il a accepté de se rendre. Bien que la nouvelle ait été largement relayée par […]

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Ziad Rahbani (1956–2025) : la voix rebelle d’un Liban en musique


Il aura passé sa vie à dire tout haut ce que d’autres murmuraient, et à faire entendre sur scène et au piano une colère douce, lucide, ironique, mais toujours désespérément humaine. Ziad Rahbani s’est éteint ce samedi 26 juillet 2025, à l’âge de 69 ans, laissant orphelines des générations entières pour qui ses mots, ses mélodies et ses silences faisaient partie d’une mémoire collective, douloureuse et belle à la fois.

Héritier d’une famille mythique — il était le fils de la grande Fairuz et du compositeur Assi Rahbani, membre du légendaire duo des frères Rahbani — Ziad a tracé une voie singulière dès ses débuts. Et s’il a grandi à l’ombre d’un arbre immense, il n’a jamais voulu s’y abriter. Très tôt, il se pose en contrepoint. À 17 ans, il compose sa première œuvre pour la comédie musicale Al Mahatta, interprétée par sa mère. Mais c’est en 1974 que le public libanais découvre vraiment sa voix, avec Nazl el-Sourour, pièce satirique, drôle et désespérée, où il joue un personnage désabusé dans un pays déjà au bord du gouffre. L’année suivante, la guerre civile éclate. Elle durera quinze ans.

C’est dans ce Liban en lambeaux que l’œuvre de Ziad Rahbani prend toute sa force. Bennesbeh Labokra Chou? (Qu’en est-il de demain ?) est sans doute l’une de ses pièces les plus marquantes. Elle met en scène des laissés-pour-compte, dans un bar, à Beyrouth. Des personnages simples, unis par la solitude, la peur, l’alcool et l’humour noir. Le tout ponctué par la musique de Ziad, mélancolique, jazzy, toujours à la lisière de l’implosion. C’est un théâtre populaire, mais profond. Engagé, mais jamais didactique. Un théâtre qui ne donne pas de leçon, mais tend un miroir, cruel et tendre à la fois.

À mesure que les années passent, Ziad Rahbani continue à écrire, composer, jouer. Il invente un langage musical hybride, à la croisée du jazz, du funk, du classique occidental et des modes arabes. Il ne cherche pas à plaire, il cherche à dire. Il refuse la facilité, se méfie du succès. Il compose pour Fairuz des chansons bouleversantes — Ouverture 83, Kifak Inta, Bala Wala Chi — qui tranchent avec les grandes fresques lyriques des frères Rahbani. C’est un virage plus intime, plus âpre, parfois même rugueux. Fairuz, habituellement éthérée, y devient une femme blessée, inquiète, questionnante. Une chanteuse plus humaine encore.

Et pourtant, malgré cette collaboration puissante, leur relation mère-fils a connu des zones d’ombre. Pendant plusieurs années, ils ne se sont plus exprimés publiquement l’un sur l’autre, et leur présence commune sur scène s’est raréfiée. Leurs désaccords personnels, leurs choix de vie très différents, ont nourri des tensions — parfois exposées, parfois simplement devinées. Mais jamais ces silences privés n’ont altéré la profondeur de leur lien artistique.

Entre eux deux, il n’y eut jamais de rupture artistique. Malgré les silences, les fuites, les tensions, leur lien musical est resté intact, souterrain, indéfectible. Fairuz l’a porté enfant, il l’a portée en retour sur scène. Il connaissait ses moindres silences, ses respirations, ses angoisses. Elle fut son premier monde, il fut pour elle une nouvelle voix. Leur dialogue, à travers la musique, a continué bien après que les mots se sont faits rares. Il composait pour elle non pas ce qu’elle voulait entendre, mais ce qu’il savait qu’elle pouvait porter – avec cette grâce blessée, presque douloureuse, que seule Fairuz pouvait offrir au public arabe.

Fairuz et son fils Ziad Rahbani

Ziad Rahbani n’a jamais rejeté la musique orientale. Il l’a bousculée, interrogée, déplacée. À ceux qui voyaient dans son amour du jazz ou du funk une trahison des traditions, il répondait par l’écriture. Dans ses compositions, l’oud cohabite avec le piano électrique, la derbouka se glisse entre deux lignes de basse syncopées, et les improvisations orientales trouvent un écho dans les envolées du saxophone. Il se situait dans une filiation, mais sans nostalgie. Il reconnaissait la dette envers Sayyed Darwich, Mohamed Abdelwahab ou les maqâms traditionnels, tout en leur ouvrant d’autres chemins. En réalité, il faisait de la musique arabe ce qu’elle a toujours été : un art vivant, ouvert, en conversation avec le monde.

Ziad Rahbani ne s’est jamais limité à la scène ou au studio. Homme de radio, il provoque, ironise, déconstruit. Communiste assumé, athée revendiqué, il se tient à l’écart des institutions politiques comme des puissances religieuses. Il incarne une forme de contre-culture, rare dans le monde arabe. Il parle la langue du peuple, avec ses aspérités, ses failles, son humour cru. Il est moqué, critiqué, censuré parfois, mais aimé. Immensément.

Son engagement politique ne se traduit pas par des slogans, mais par une vision. Celle d’un Liban qui aurait pu être. Un Liban laïc, progressiste, égalitaire. Ce Liban n’a jamais existé que dans ses pièces, ses disques, ses illusions. Mais il l’a rêvé si fort qu’il est devenu réel, au moins le temps d’un spectacle, d’une chanson, d’un accord.

L’annonce de sa mort a provoqué une vague d’émotion dans tout le monde arabe. Le président libanais Joseph Aoun lui a rendu hommage, saluant un « phénomène culturel », « une voix rebelle contre l’injustice », « une conscience lucide ». Les réseaux sociaux, eux, se sont remplis de souvenirs personnels, de phrases de ses pièces devenues proverbiales, de chansons fredonnées à voix basse, comme des prières laïques pour ne pas sombrer.

Mais Ziad Rahbani n’aurait sans doute pas aimé qu’on le sacralise. Lui qui, toute sa vie, a lutté contre les icônes figées, les statues poussiéreuses, les mythes étouffants. Il préférait l’ironie à la révérence, le doute à la certitude. Dans Bennesbeh Labokra Chou?, son personnage lançait : « Ils disent que demain sera mieux… mais aujourd’hui, qui s’en occupe ? » Cette phrase, amère et lucide, résume peut-être toute son œuvre.

Ziad Rahbani laisse derrière lui une œuvre monumentale, mais surtout un esprit. Celui d’un homme libre, douloureusement libre, qui a préféré la vérité à la gloire, la complexité à la simplification, la musique à la propagande. Il ne cherchait pas à plaire. Il cherchait à comprendre, à ressentir, à dénoncer, à exister. À travers ses mots, ses notes, ses silences.

Aujourd’hui, le Liban pleure un artiste. Mais plus encore, il pleure une conscience. Une voix qui, même quand elle se taisait, disait quelque chose d’essentiel. Et dont l’écho, longtemps encore, résonnera entre les murs fissurés d’un pays qu’il a tant aimé — à sa façon.

Neïla Driss

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