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La Tunisie occupe la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations des Chinois

La Tunisie occupe la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations des Chinois

La Tunisie a occupé la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations pour les touristes chinois en termes de produits de « choix sûrs », pendant les vacances mi-automne (du 1er au 8 octobre 2025), selon le classement des destinations touristiques les plus sûres au monde publié par “Tongcheng Travel” une plateforme de […]

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Sur la route de la soie touristique, la Tunisie devient une escale de confiance

La Tunisie s’impose désormais comme une escale de confiance sur la nouvelle route de la soie touristique. Selon un rapport publié par la plateforme chinoise Tong Cheng Travel, l’une des plus grandes agences de voyages en ligne du pays, la Tunisie a été classée première destination mondiale la plus sûre et la plus attrayante pour les touristes chinois durant les congés de la Fête de la mi-automne (1ᵉʳ–8 octobre 2025), rapporte l’Agence TAP.

Ce classement place Tunis devant des poids lourds du tourisme international comme le Japon, l’Espagne, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande. Un symbole fort, dans un contexte mondial où la sécurité et la qualité du séjour sont redevenues des critères décisifs pour les voyageurs.

L’étude de Tong Cheng Travel met en lumière une tendance claire : les touristes chinois se tournent de plus en plus vers des voyages lointains, haut de gamme et sécurisés. Durant cette période, les réservations de produits touristiques dits Safe Choice ont augmenté de 30 % par rapport à la fête du Travail, tandis que les séjours de plus de deux nuits ont progressé de 52 %.

Ce glissement traduit une mutation culturelle : les touristes chinois recherchent moins la consommation de masse que l’expérience authentique et la fiabilité du service. C’est dans cette niche qualitative que la Tunisie s’est distinguée, en offrant un équilibre entre patrimoine, hospitalité et stabilité.

Diplomatie et stratégie gagnante

Derrière cette réussite se dessine une stratégie de reconquête du marché asiatique, amorcée depuis plusieurs années par les autorités tunisiennes et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT). Participation aux salons spécialisés, campagnes ciblées sur les réseaux chinois et partenariats avec des agences locales : tout concourt à inscrire la Tunisie dans le radar du voyageur chinois moderne.

Dans un Moyen-Orient et une Afrique en pleine reconfiguration touristique, la Tunisie apparaît comme une alternative sûre et élégante, loin des zones de tension, mais proche des imaginaires méditerranéens.

Cette distinction dépasse le seul cadre touristique. Elle renforce la crédibilité internationale d’un pays qui cherche à conjuguer ouverture et sécurité, tradition et modernité.
Sur la route de la soie du XXIᵉ siècle, la Tunisie ne se contente plus d’être un carrefour géographique : elle devient un carrefour de confiance, où la culture, la stabilité et la qualité de vie attirent désormais les regards venus d’Orient.

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Xi contre Trump : la guerre commerciale redémarre, le monde retient son souffle

La guerre commerciale entre Pékin et Washington vient de franchir un nouveau palier.

Après six mois de négociations infructueuses, Xi Jinping a décidé de passer à l’offensive en interdisant l’exportation de terres rares vers les États-Unis, un coup porté au cœur de l’industrie américaine. En riposte, Donald Trump a doublé la mise avec une surtaxe de 100 % sur les produits chinois, déclenchant une tempête sur les marchés : plus de 1,6 trillion de dollars se sont évaporés en quelques heures.

Derrière cet affrontement frontal, se joue bien plus qu’un simple différend commercial — c’est un test de puissance entre deux modèles économiques et deux visions du monde.

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Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine

Donald Trump lance une nouvelle attaque contre la Chine, annonçant que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 100% sur les importations mais aussi des contrôles sur les exportations de tous les logiciels critiques fabriqués aux États-Unis, et ce, à partir du 1er novembre.

Plus précisément, dans une déclaration publiée sur Truth Social vendredi 10 octobre, le président américain a déclaré que « à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute action ou changement ultérieur pris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient déjà ».

Le message intégral de Trump publié sur Truth Social

« On vient de savoir que la Chine a adopté une position extrêmement agressive sur le commerce, en envoyant une lettre extrêmement hostile au monde, dans laquelle elle déclare qu’à partir du 1er novembre 2025, elle imposera des contrôles à l’exportation à grande échelle sur presque tous les produits qu’elle fabrique, ainsi que sur certains qu’elle ne fabrique pas elle-même.

Cela affecte TOUS les pays, sans exception, et il s’agit clairement d’un plan fomenté par la Chine il y a des années. C’est totalement inédit dans le commerce international et une honte morale dans les relations avec les autres pays.

Étant donné que la Chine a adopté cette position sans précédent, et en parlant uniquement des États-Unis et non d’autres pays qui ont été menacés de la même manière, à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute autre action ou changement entrepris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient aujourd’hui.

De plus, à compter du 1er novembre, nous imposerons des contrôles à l’exportation sur tous les types de logiciels critiques.

Il est incroyable que la Chine ait pris une telle mesure, mais elle l’a fait, et la suite appartient à l’histoire. Merci de votre attention ! ».

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Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises

Le président Donald Trump a déclaré hier que les États-Unis allaient imposer de nouveaux droits de douane de 100% sur les importations en provenance de Chine, en plus de tout tarif que celle-ci paie actuellement. Il a ajouté que les États-Unis mettraient en place des contrôles à l’exportation sur tous les logiciels critiques.

Cette annonce est intervenue en représailles aux nouveaux contrôles que la Chine a imposés sur l’exportation de terres rares provenant de son territoire. Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’à partir du 1er décembre 2025, les entités étrangères devront disposer d’une licence pour exporter des produits contenant plus de 0,1% de terres rares provenant de Chine, ou fabriqués à l’aide de technologies chinoises d’extraction, de raffinage, de fabrication d’aimants ou de recyclage.

Environ 70% de l’approvisionnement mondial en terres rares provient du géant asiatique. Ces minéraux sont essentiels aux industries de haute technologie, y compris l’automobile, la défense et les semi-conducteurs. Trump est allé plus loin, en laissant entendre qu’il annulerait une rencontre prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud, en raison des nouveaux contrôles mis en place.

Les marchés devraient s’inquiéter de nouveau à l’ouverture lundi matin, et plus tôt pour les places financières asiatiques. Les indices américains ont clôturé hier en berne. Concrètement, les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine viennent de s’envoler. De même, le prix du pétrole brut américain a chuté, les investisseurs craignant que l’augmentation des tarifs ne pèse sur la demande mondiale. À suivre.

 

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Mondiaux de Taekwondo 2025 : 12 athlètes tunisiens en stage en Chine

La délégation tunisienne de taekwondo est actuellement en Chine pour un stage de préparation avant les Championnats du monde, prévus du 24 au 30 octobre à Wuxi. Douze athlètes, six hommes et six femmes, représenteront la Tunisie lors de cette compétition internationale majeure.

Partie mercredi matin, l’équipe nationale tunisienne de taekwondo a entamé son ultime phase de préparation à la République populaire de Chine. Ce stage s’inscrit dans la continuité du travail de fond mené depuis plusieurs mois pour affûter la condition physique et la concentration des athlètes avant l’un des plus grands rendez-vous mondiaux de la discipline.

Les Championnats du monde se tiendront au Centre international des expositions Taihu à Wuxi, une ville connue pour accueillir régulièrement des événements d’envergure internationale.

La Tunisie alignera une sélection équilibrée composée de douze taekwondoïstes :

  • Hommes : Mohamed Amine Zoghlami (54 kg), Noureddine Triki (58 kg), Mohamed Khalil Jendoubi (63 kg), Fares Boujemai (68 kg), Firas Kattoussi (-80 kg) et Moataz Ifaoui (+87 kg).
  • Femmes : Aïcha Zoghbi (46 kg), Ikram Dhahri (49 kg), Ouhoud Ben Aoun (53 kg), Chaïma Toumi (57 kg), et Wafa Masghouni (62 kg).

Ces athlètes auront pour mission de confirmer la progression du taekwondo tunisien sur la scène internationale et, pourquoi pas, de décrocher des médailles face aux meilleurs combattants du monde.

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Vers la reprise des vols directs entre l’Inde et la Chine 

Les autorités indiennes ont annoncé que l’Inde et la Chine prévoyaient de reprendre les vols directs entre certaines de leurs villes; et ce, après une suspension de cinq ans. Sachant que les relations entre les deux pays commencent à se réchauffer.

Les vols directs Inde-Chine ont été suspendus pendant la pandémie de COVID-19 en 2020. Et ils n’avaient pas repris depuis, en raison des tensions frontalières entre Pékin et New Delhi.

L’ambassade de l’Inde en Chine a déclaré dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux WeChat que les vols entre certaines villes reprendront d’ici fin octobre. Sous réserve des décisions des compagnies aériennes commerciales, selon l’Associated Press (AP).

Cette reprise des vols Inde-Chine intervient après que le Premier ministre indien Narendra Modi s’est rendu en Chine le mois dernier pour la première fois en sept ans. Il y avait assisté à un forum sur la sécurité régionale, qui faisait partie des efforts des deux pays pour normaliser leurs relations.

A cet égard, notons que les relations entre la Chine et l’Inde se sont détériorées en 2020. Et ce, après des affrontements entre les forces de sécurité le long d’une frontière contestée dans l’Himalaya. Quatre soldats chinois et 20 soldats indiens y avaient été tués, entraînant un gel des échanges politiques de haut niveau.

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La dette extérieure de la Chine s’élevait à 2 440 milliards de dollars à fin juin

La dette extérieure de la Chine s’élevait à environ 2 440 milliards de dollars (environ 2 080 milliards d’euros) à la fin du mois de juin. C’est ce qu’indiquent les données publiées le 2 octobre par l’Administration d’État des changes (SAFE).

La dette extérieure de la Chine a diminué de 0,6 % depuis son précédent record, établi fin mars, selon Li Bin, directeur adjoint de SAFE.

Dans le même temps, la structure du taux de change de la dette extérieure de la Chine est restée globalement stable, la période de maturité des obligations financières s’améliorant, a ajouté M. Li.

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Chine-OMC: un tournant stratégique pour le commerce mondial

La Chine a récemment pris la décision de renoncer au traitement spécial et différencié qui lui était accordé en tant que pays en développement au sein de l’OMC. Ce choix marque un tournant important dans son rôle d’acteur économique mondial. En abandonnant ses privilèges, la Chine affirme son statut d’économie avancée et se soumet désormais aux mêmes règles que les grandes puissances économiques. Cette décision soulève des questions sur la pertinence des classifications traditionnelles dans le commerce international, notamment l’incapacité du système actuel à refléter les nouvelles réalités économiques, telles que l’ascension des grandes économies émergentes comme la Chine.

Cette renonciation aura un impact direct sur les négociations commerciales. En adoptant des normes similaires à celles des pays développés, Pékin pourrait renforcer sa crédibilité sur la scène internationale et modifier les dynamiques des discussions commerciales bilatérales et multilatérales. Elle met également en évidence la nécessité de repenser les critères de classification des pays à l’OMC et d’adapter les règles commerciales mondiales aux enjeux contemporains.

En renonçant à ses avantages historiques, la Chine s’engage à respecter des normes plus strictes, ce qui pourrait améliorer ses relations économiques internationales. Ce choix renforce son image d’acteur clé du commerce global, capable de se conformer aux exigences des grandes économies développées et d’influencer les réformes nécessaires à l’échelle mondiale. Cette décision pourrait inaugurer une nouvelle ère de négociations commerciales plus adaptées à la réalité des puissances économiques actuelles.

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Étudier en Chine : L’ambassade alerte sur les dérives des intermédiaires

La Chine s’impose progressivement comme une destination académique pour la jeunesse tunisienne. En 2017, environ 346 étudiants tunisiens y poursuivaient déjà un cursus universitaire. Selon des données de mars 2024, la communauté tunisienne en Chine — étudiants et jeunes professionnels confondus — dépasse désormais les 650 personnes. Chaque année, entre 60 et 70 nouveaux inscrits rejoignent les universités chinoises, reflétant un intérêt croissant pour un système d’enseignement perçu comme ouvert et compétitif.

Le revers d’une tendance positive

Cet engouement, salué par l’Ambassade de Chine à Tunis, suscite aussi des dérives. La représentation diplomatique a jugé nécessaire d’émettre un avertissement public contre les pratiques de certains intermédiaires qui exploitent la demande croissante. Ces structures proposent, moyennant paiement, des « services de conseil » pour l’inscription ou la demande de bourses, alors que ces procédures sont officiellement gratuites.

La position claire de l’Ambassade

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, l’Ambassade précise :

« L’Ambassade de Chine à Tunis ne facture aucun frais pour les services consultatifs liés aux études ou aux demandes de bourses, et n’autorise aucune entité externe à offrir de tels services payants. »

Ce rappel met en lumière un phénomène bien connu dans d’autres destinations académiques : la prolifération de faux intermédiaires profitant de la méconnaissance des procédures par les étudiants et leurs familles.

Les canaux officiels à privilégier

Deux sources font foi :

  • Le portail Campus China (campuschina.org), administré par le Conseil des bourses de Chine (CSC).
  • Le site du Ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (mes.tn), qui relaie les programmes d’échanges tuniso-chinois.

L’essor du flux académique vers la Chine illustre la densification des relations bilatérales. Mais il révèle aussi un vide d’accompagnement, que certains exploitent. Derrière les chiffres positifs d’intégration se cache donc une question : comment protéger les étudiants tunisiens contre les pratiques frauduleuses, tout en valorisant la coopération éducative ?

Lire aussi: Tunisie–Chine : Un partenariat stratégique au service des étudiants et de l’économie nationale

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Avec le visa «K», la Chine cherche à attirer une immigration de qualité

Contrairement aux Etats-Unis qui ferme de plus en plus ses frontières aux immigrés, la Chine vient de lancer un nouveau visa, connu sous le nom de «K», qui vise à attirer les jeunes étrangers titulaires de diplômes dans les domaines de la technologie, des sciences, de l’ingénierie et des mathématiques.

Ce nouveau visa, qui sera lancé le 1er octobre 2025, permettra d’entrer en Chine, d’y obtenir un titre de séjour et d’y travailler sans avoir besoin d’une offre d’emploi préalable.

Cependant, ledit visa n’est pas aussi accessible qu’on le dit, puisque les conditions liées à l’âge, au parcours universitaire et à l’expérience professionnelle mentionnées par le gouvernement chinois restent vagues. De même, aucun détail n’est donné concernant d’éventuelles incitations financières, facilitations d’emploi, de résidence permanente ou le regroupement familial.

La Chine, se trouve dans une concurrence intense avec les États-Unis pour la domination technologique, économique et géopolitique, cherche, via ce nouveau type de visa, à attirer les compétences scientifiques de haut niveau dont elle a besoin pour ses différents programmes.

Comparativement, l’administration Trump a annoncé qu’elle demanderait aux entreprises de payer 100 000 $ par an pour les visas de travail H-1B, largement utilisés par les sociétés technologiques pour recruter des travailleurs étrangers qualifiés.

«Les États-Unis se tirent clairement une balle dans le pied avec les H-1B, et le timing est exquis pour le visa K chinois», estime Michael Feller, stratège en chef chez Geopolitical Strategy.

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En Chine, la corruption peut mener des ministres à la peine capitale…

En Chine, être ministre corrompu peut littéralement coûter la vie. L’ancien ministre de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine capitale avec sursis le 28 septembre 2025 pour avoir détourné des dizaines de millions de yuans. Cette condamnation n’est pas une première : depuis 2012, la campagne anti-corruption menée par Xi Jinping a frappé de nombreux hauts responsables, certains écopant de la peine de mort avec sursis, d’autres de la prison à vie. Chaque procès médiatisé devient un avertissement clair : personne n’est au-dessus de la loi… ou du Parti. Ici, la morale publique n’est pas une option, c’est un instrument de pouvoir.

En Tunisie, le contraste est saisissant. La campagne anti-corruption touche des spéculateurs, des grossistes et quelques anciens ministres, mais les peines se limitent à la prison, aux amendes et à la confiscation d’avoirs. Pas de peine de mort, pas de procès spectaculaires sur grand écran. Ici, la justice frappe, mais sans spectacle ni excès. Et franchement, on peut s’en estimer heureux : nos ministres dorment encore tranquilles.

Et pourtant, la comparaison ne se limite pas aux tribunaux. La Chine investit en Tunisie à grande échelle : entreprises, projets d’infrastructure, technologies. Leur présence économique influence les décisions politiques, inspire des partenariats publics-privés et même des méthodes de gouvernance. Une pression subtile, mais bien réelle, qui transforme le paysage économique et politique du pays, sans que la population n’ait toujours conscience de l’ampleur de l’influence chinoise. C’est un peu comme importer un modèle économique et diplomatique, mais pas ses tribunaux… heureusement pour nos ministres.

Le contraste entre Pékin et Tunis est donc double : l’un frappe à coups de peine capitale avec sursis et de tribunaux spectaculaires, l’autre avance à pas mesurés, jonglant entre justice, droits humains et pragmatisme économique. La Tunisie pourrait-elle apprendre quelque chose de la Chine ? Certainement. Mais il ne s’agit pas d’adopter la peine de mort ni de transformer les ministres en exemples publics. Il s’agit de renforcer la crédibilité judiciaire, assurer la transparence, et construire un système où la corruption ne peut prospérer… même sous l’œil discret du géant chinois.

Ici, la corruption n’est pas une affaire de vie ou de mort, mais une affaire de justice. Et dans ce choix réfléchi, mesuré, mais déterminé, la Tunisie trace sa route. Avec ses forces, ses limites, et un soupçon de chance que nos ministres continuent à dormir tranquilles.

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États-Unis – Chine: vers un apaisement des tensions commerciales

Après une longue période de tensions, un retour à la paix et une relance des relations économiques entre les États-Unis et la Chine semblent se dessiner. L’une des principales nouveautés est la visite d’une délégation bipartisane de la Chambre des représentants américaine en Chine. Cette visite a abouti à une rencontre avec le Premier ministre chinois, qui a exprimé la volonté de Pékin de collaborer sur la base du respect mutuel et de l’harmonie sociale.

Concernant le dossier de TikTok, un progrès majeur a été réalisé: un compromis a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant la gestion de l’application. Les États-Unis ont exigé que six des sept membres du conseil d’administration de TikTok soient américains, tandis qu’Oracle prendra désormais en charge la gestion des données et de l’algorithme. Cette solution permet d’éviter l’interdiction de l’application, une mesure qui avait intensifié les tensions entre les deux pays.

En outre, un autre point crucial de la crise commerciale concerne les tarifs douaniers. Après plusieurs mois de hausse des taxes, notamment en raison du fentanyl, les deux pays sont parvenus à un accord en août, réduisant les tarifs de 145  à 30%. Ce geste marque une volonté claire de désamorcer les tensions commerciales et pourrait signaler un rétablissement progressif des relations bilatérales

Ces récentes évolutions témoignent d’une volonté de dénouer les tensions économiques et d’ouvrir la voie à une coopération plus constructive entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales.

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La Tunisie cible le marché chinois pour doper ses recettes touristiques

La Tunisie multiplie sa présence dans les grands salons touristiques en Chine pour séduire un marché en pleine croissance. Avec l’appui du ministère du Tourisme et de son bureau à Pékin, l’objectif est clair : attirer un touriste à fort pouvoir d’achat et diversifier les flux entrants au-delà des marchés traditionnels.

En septembre, la Tunisie a pris part à trois événements majeurs : le Salon CITIE à Guangzhou, le Forum du WTCF et le CIFTIS 2025. À travers ces rendez-vous, la Tunisie a cherché à renforcer son image de destination culturelle, naturelle et durable, tout en nouant des partenariats stratégiques avec tour-opérateurs et compagnies aériennes chinoises.

Diplomatie économique et culturelle

Les responsables tunisiens insistent sur la nécessité de cibler un tourisme « premium ». Les campagnes promotionnelles mettent en avant des expériences uniques : patrimoine saharien, festivals culturels, tourisme écologique et innovation numérique. Le festival international des montgolfières de Tozeur, prévu du 24 octobre au 1er novembre 2025, a été présenté comme vitrine de cette nouvelle stratégie.

Au-delà de la promotion touristique, ces participations s’inscrivent dans une logique de diplomatie économique. Le marché chinois est perçu comme un levier pour diversifier les recettes en devises et réduire la dépendance vis-à-vis des marchés européens. La coopération vise aussi à renforcer l’image de la Tunisie comme hub méditerranéen ouvert à l’Asie.

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Exportations tunisiennes : Cadre juridique et défis douaniers pour accéder à la Chine

M. Mohamed Ben Ayed, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, a rencontré, jeudi 11 septembre, S.E.M. Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie. La discussion a porté sur le renforcement du cadre juridique et institutionnel pour faciliter l’accès des produits tunisiens au marché chinois, en tenant compte des obstacles du côté chinois et des limitations internes tunisiennes.

État des exportations tunisiennes

Malgré une croissance globale des échanges, les exportations tunisiennes restent modestes :

  • 2023 : environ 80 millions de dinars
  • 2024 : échanges bilatéraux de 9,2 milliards de dinars, dont seulement 2% d’exportations tunisiennes, illustrant un déséquilibre commercial
  • 2025 : tendance à la hausse, mais la part tunisienne demeure faible

Obstacles bilatéraux principaux

  • Côté chinois : normes sanitaires et phytosanitaires strictes, procédures douanières complexes
  • Côté tunisien : infrastructures portuaires limitées, préparation insuffisante des entreprises, difficultés à se conformer aux standards internationaux

Exemple : l’huile d’olive

L’huile d’olive tunisienne, produit phare à forte demande en Chine, se heurte à des freins majeurs : unités de mise en bouteille limitées, conformité aux normes chinoises et accès au financement restreint. Ces contraintes limitent sa compétitivité et sa présence sur le marché chinois, selon Reuters.

Perspectives et enjeux

  • Pour la Tunisie : sécuriser et accroître les exportations, améliorer la conformité aux normes et renforcer la compétitivité des produits
  • Pour la Chine : bénéficier d’un environnement commercial stable et prévisible
  • Objectif partagé : transformer le partenariat diplomatique en coopération économique durable, avec un cadre juridique solide pour réduire les obstacles bilatéraux et soutenir les exportateurs tunisiens.

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Tunisie–Chine : un partenariat stratégique au service des étudiants et de l’économie nationale

Dans un entretien avec Anis Touati, diplomate à l’ambassade de Tunisie à Pékin, rapporté par l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) le 29 août 2025, il souligne comment le partenariat stratégique Tunisie–Chine profite directement aux citoyens tunisiens et à l’économie du pays.

Étudiants tunisiens : un accès inédit à l’excellence

  • « La Tunisie bénéficie de programmes académiques et de recherche qui ouvrent de nouvelles perspectives pour nos étudiants », précise Touati.
  • La Société tunisienne à Pékin accompagne les étudiants sur le plan administratif, juridique et académique, garantissant des conditions d’études optimales.
  • Des initiatives comme Seeds for the Future et Huawei ICT Academy ont permis aux étudiants tunisiens de remporter médailles internationales, reflétant le rayonnement des compétences tunisiennes.
  • La récente convention scientifique et technologique renforce la coopération et crée un environnement propice à l’innovation pour les étudiants tunisiens.

Des retombées concrètes pour l’économie tunisienne

  • Le partenariat ouvre des opportunités dans des secteurs stratégiques : digital, intelligence artificielle, énergie renouvelable, infrastructures et santé.
  • La Tunisie se positionne comme hub régional : accès aux marchés africains et méditerranéens, intégration dans la Belt & Road depuis 2018, et renforcement de sa compétitivité pour attirer des investissements.
  • Lors du Salon Chine–Pays arabes (28–31 août 2025), la Tunisie a présenté ses projets innovants et identifié de nouvelles opportunités d’investissement, démontrant le potentiel économique tangible du partenariat pour le pays.

Une diplomatie tunisienne tournée vers l’efficacité

  • « Le partenariat renforce les capacités de nos étudiants et stimule nos secteurs stratégiques », souligne Touati.
  • L’accent reste sur les bénéfices pour la Tunisie, combinant développement humain et économique, et consolidant sa place sur la scène régionale et internationale.

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Hausse du nombre de touristes chinois en Tunisie : A quand une liaison aérienne directe avec Pékin ?

Entre janvier et juillet 2025, la Tunisie a accueilli environ 27 700 touristes chinois, soit une hausse de 15,3 % par rapport à la même période de 2024. Si ce chiffre témoigne de l’attractivité croissante de la destination tunisienne, l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin insiste sur la nécessité de vols directs pour dynamiser davantage le secteur.

Une forte progression malgré les obstacles

Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le représentant de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin, Anouar Chetoui. a souligné l’importance de mettre en place des liaisons aériennes directes afin de dynamiser davantage le secteur.

« Le nombre de touristes en provenance de Chine vers la Tunisie a enregistré, durant le mois de juillet 2025, une hausse de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, et ce malgré les difficultés de déplacement, liées à l’absence de liaison aérienne directe. »

Les touristes chinois doivent actuellement transiter par le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte pour rejoindre la Tunisie, ce qui complique les déplacements et limite le potentiel de croissance.

Les destinations et préférences des touristes chinois

Le profil type du touriste chinois combine séjours prolongés, découverte culturelle et activités de loisir, avec des attentes personnalisées. Selon Chetoui :

« Les Chinois apprécient particulièrement Carthage, Hammamet pour ses plages, Kairouan et Sidi Bou Saïd, ainsi que les circuits dans le désert, balades à dos de chameau, gastronomie locale, détente et artisanat tunisien. »

Ces visiteurs valorisent également les produits traditionnels tunisiens, tels que céramiques, tapis, cuirs, bijoux, ainsi que l’huile d’olive et les dattes.

Lignes aériennes directes : un levier stratégique

Pour Chetoui, la mise en place d’une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin serait déterminante :

« En l’absence de vol direct, les touristes chinois doivent passer par plusieurs destinations intermédiaires. La mise en place de vols directs permettrait de promouvoir efficacement le tourisme tunisien vers cette destination. »

Une relation bilatérale en pleine croissance

2025 marque le 61e anniversaire des relations diplomatiques tuniso-chinoises, établies en 1964. La visite du président Kaïs Saïed en Chine en mai-juin 2024 a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, notamment dans le secteur touristique.

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Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

La Chine multiplie les projets en Tunisie, à un rythme jamais vu auparavant. Infrastructures, industrie, tourisme, santé : les domaines d’intervention se diversifient, à mesure que Tunis et Pékin raffermissent leurs liens. Si certains y voient une aubaine, d’autres s’interrogent sur les véritables retombées de cette présence chinoise. Décryptage d’une dynamique en pleine expansion.

Depuis la visite du président tunisien en Chine à la fin du mois de mai 2024, la coopération bilatérale a franchi un cap. Ce déplacement a permis de formaliser un partenariat stratégique global, ouvrant la voie à une intensification des échanges économiques et politiques.

Sur le terrain, les projets se concrétisent rapidement. Parmi les plus emblématiques, le nouveau pont de Bizerte, long de 2,1 kilomètres, est en cours de construction par le groupe chinois Sichuan Road and Bridge Group. Ce projet vise à moderniser l’accès au nord du pays et à fluidifier le transport maritime.

Dans le domaine du sport, la réhabilitation du stade olympique d’El Menzah bénéficie d’un financement chinois. En parallèle, des entreprises chinoises s’intéressent au secteur automobile, avec des projets d’implantation d’usines de fabrication de pièces détachées en Tunisie.

Sur le plan industriel, outre les gisements de sels qui vont etre explorés par les Chinois, un groupe chinois est sur le point d’acquérir une cimenterie tunisienne pour plus de 100 millions de dollars. C’est l’un des plus gros investissements directs chinois récents dans le pays.

Le secteur du tourisme n’est pas en reste : la Tunisie ambitionne d’attirer 30 000 touristes chinois en 2025, contre 20 000 l’année précédente. Pékin soutient également la création de centres culturels et éducatifs, à l’image de l’Institut Confucius de Sousse ou de projets d’hôpitaux universitaires, notamment à Sfax.

Une comparaison avec d’autres pays africains

La Tunisie n’est pas un cas isolé. Depuis une décennie, la Chine est devenue l’un des principaux investisseurs sur le continent africain. Des projets colossaux ont vu le jour dans plusieurs pays :

  • Au Kenya, la Chine a financé la ligne ferroviaire Nairobi–Mombasa, une infrastructure majeure pour le pays.
  • En Éthiopie, les Chinois ont investi dans les chemins de fer, les routes et les barrages hydroélectriques.
  • En Guinée, en Ouganda et au Gabon, des barrages, ports et autoroutes sont sortis de terre grâce à des crédits chinois.

Ces investissements ont permis de combler le déficit en infrastructures, de créer des emplois et de stimuler la croissance. Toutefois, plusieurs pays africains ont également connu des effets secondaires préoccupants : endettement élevé, projets peu rentables, manque de transfert technologique, et conditions de travail parfois discutables.

Quels impacts ?

En Tunisie, les investissements chinois ont déjà permis la création de milliers d’emplois, notamment dans le bâtiment et l’industrie. Les projets en cours s’attaquent à des secteurs structurels délaissés depuis des années : transports, énergie, infrastructures sportives ou encore santé.

Mais certains économistes appellent à la vigilance. La dépendance à un seul partenaire économique peut fragiliser la souveraineté du pays. En outre, la transparence autour des appels d’offres et des clauses contractuelles reste floue. Il est aussi essentiel de veiller à ce que les emplois créés bénéficient aux Tunisiens et que les entreprises locales soient intégrées dans les chaînes de valeur.

Derrière les investissements visibles dans les ponts, les stades ou les usines, la Chine poursuit en Tunisie une stratégie plus large, mêlant avantages économiques et rayonnement culturel. Ce que Pékin recherche, ce n’est pas uniquement un marché, mais un partenaire stratégique dans la région méditerranéenne, à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient.

Que veut la Chine de la Tunisie ?

Sur le plan économique, la Tunisie constitue un point d’entrée potentiel vers les marchés européens, grâce à ses accords préférentiels avec l’UE. Sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures portuaires – comme le futur port en eaux profondes d’Enfidha – intéressent particulièrement les groupes chinois qui souhaitent délocaliser ou exporter plus rapidement vers l’Ouest.

Mais au-delà de l’économie, Pékin déploie un véritable soft power en Tunisie, dans une logique d’influence culturelle. L’ouverture d’un Institut Confucius à Sousse, la multiplication des bourses d’études pour étudiants tunisiens, ou encore la diffusion croissante de programmes audiovisuels chinois en langue arabe sont autant d’exemples de cette stratégie d’enracinement culturel.

Plus récemment, des programmes de visites encadrées pour journalistes tunisiens en Chine se sont multipliés, souvent financés par le gouvernement chinois ou des agences liées au Parti communiste. Ces voyages visent à façonner une image favorable de la Chine et à tisser des liens avec les acteurs clés de l’opinion publique. Pour Pékin, la Tunisie n’est pas seulement un chantier, c’est aussi un média, un relai et potentiellement un allié diplomatique dans les enceintes internationales.

Dans cette optique, la Chine soigne sa communication, insiste sur le respect de la souveraineté tunisienne, et se présente comme une alternative bienveillante face aux anciennes puissances coloniales ou aux conditionnalités des institutions occidentales.

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