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Colère à Gabès : routes coupées et pneus en feu pour dénoncer la pollution

Colère à Gabès : routes coupées et pneus en feu pour dénoncer la pollution

Des mouvements de protestation ont éclaté de nouveau dans plusieurs zones du gouvernorat de Gabès, dans la nuit du samedi 11 octobre 2025, notamment à Chott Essalem, au carrefour d’Aïn Essalem et dans le quartier Mohamed Ali. Les manifestants ont allumé des pneus et bloqué certaines routes, exprimant leur colère face à la persistance de […]

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Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

Les manifestations menées par les jeunes à travers le Maroc ont déjà fait trois morts et plus de 350 blessés, selon les médias officiels, illustrant l’intensité croissante d’un mouvement né de la frustration face aux choix gouvernementaux.

Le Premier ministre Aziz Ajanuch a confirmé ces décès jeudi. La police a précisé que deux des victimes ont été tuées lorsque les forces de l’ordre ont utilisé la force pour contenir des manifestants tentant de s’emparer d’armes dans un bâtiment policier près d’Agadir. Les circonstances entourant la mort de la troisième personne n’ont pas été détaillées par les autorités.

Des manifestations contre des priorités jugées injustes

Ces incidents surviennent dans un contexte de contestation générale contre la décision du gouvernement de prioriser la construction de stades pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030 plutôt que d’améliorer les services publics et de répondre à la crise économique persistante.

Les slogans des manifestants reflètent clairement leur mécontentement : « Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité » et « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? » sont scandés dans les rues, traduisant la colère d’une génération consciente des inégalités et de la fragilité des infrastructures de santé.

Les manifestants scandent :
« Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité »
« Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? »

Organisées via des plateformes numériques comme Discord, TikTok et Instagram, ces mobilisations ont rassemblé des jeunes dans plusieurs villes, dont Casablanca, Rabat, Salé et Agadir, où des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.

Le collectif de jeunes à l’origine de ces manifestations, Génération, appelle à une réorientation des priorités nationales et à des réformes structurelles dans les secteurs de la santé et de l’éducation. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que le gouvernement marocain tente de contenir la colère populaire tout en maintenant ses projets sportifs.

La série de décès et de blessures marque un tournant dans cette mobilisation, qui semble désormais prête à intensifier ses actions pour obtenir des réponses concrètes à ses revendications.

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Maroc : Deux jeunes morts, la colère prend un autre tournant

Le 1er octobre 2025, deux jeunes ont été tués lors d’une tentative d’assaut contre un poste de la Gendarmerie royale à Laqliaa, près d’Agadir. Selon les autorités locales, les jeunes assaillants tentaient de s’emparer d’armes et de munitions, et les forces de l’ordre ont riposté en légitime défense. Un véhicule et une partie du bâtiment ont été incendiés lors de l’attaque.

Une intensification visible dès le lendemain

Malgré des violences sporadiques observées la veille, c’est le 2 octobre que les manifestations, initialement concentrées sur des revendications sociales et éducatives portées par le mouvement GenZ212, ont pris une tournure plus violente et plus large. Des affrontements ont été signalés dans plusieurs villes, dont Salé, Casablanca, Tanger et Oujda. Des commerces et véhicules ont été incendiés, et des vitrines brisées. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 263 membres des forces de sécurité et 23 civils avaient été blessés depuis le début des manifestations, et plus de 400 arrestations avaient été effectuées.

La mort des deux jeunes à Laqliaa constitue un tournant concret dans la contestation : elle a provoqué une intensification des mobilisations et un élargissement des violences, transformant les manifestations d’un mouvement dispersé et principalement virtuel en une contestation plus visible dans la rue.

Le collectif GenZ212, qui revendique une meilleure justice sociale et davantage de transparence gouvernementale, continue de mobiliser une partie importante de la jeunesse marocaine, exprimant son mécontentement face au chômage élevé, aux inégalités et aux investissements publics jugés disproportionnés.

Réactions officielles

Les autorités marocaines ont rappelé leur volonté de maintenir l’ordre tout en respectant le droit de manifester. Le gouvernement s’efforce de contenir la colère et d’éviter que les violences ne s’étendent davantage, tandis que la situation reste hautement sensible après la mort des deux jeunes.

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Maroc : Affrontements dans plusieurs villes, plus de 400 interpellations et 300 blessés

Plusieurs villes marocaines ont été le théâtre, durant quatre soirées consécutives, de manifestations non autorisées. Réclamant des réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, les protestataires se sont heurtés mardi soir aux forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur fait état de 409 interpellations et de près de 300 blessés.

À Oujda, Inzegane et dans d’autres villes, les manifestations ont dégénéré en affrontements. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, certains protestataires ont eu recours à des armes blanches, cocktails Molotov et jets de pierres.

Le bilan fait état de 263 blessés dans les rangs des forces de l’ordre et 23 parmi les manifestants, dont une personne hospitalisée à Oujda. Plus de 140 véhicules de police et 20 voitures privées ont été incendiés. Des bâtiments administratifs, agences bancaires et commerces ont également été pris pour cible, notamment à Inzegane et Oujda.

Les autorités ont annoncé le placement en garde à vue de 409 personnes. Parmi elles, 37 doivent comparaître à partir du 7 octobre. Les poursuites sont engagées pour des faits de violence, destruction de biens et pillages.

Une mobilisation inédite portée par GenZ 212

Les appels à manifester émanent du collectif GenZ 212, récemment apparu sur la plateforme Discord. Ses initiateurs, encore anonymes, affirment vouloir créer un espace de débat sur la santé, l’éducation et la lutte contre la corruption.

Le groupement a exprimé son « regret » face aux violences, tout en maintenant son appel à poursuivre la mobilisation.

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Maroc | Des dizaines d’arrestations suites à des manifestations

Des dizaines de jeunes ont été interpellés dimanche 28 septembre 2025 au Maroc, lors de manifestations pour le deuxième jour consécutif réclamant «une réforme du système éducatif et des services de santé publique».

À Rabat, les forces de l’ordre ont empêché des groupes de jeunes de se rassembler en plusieurs points du centre-ville, où des dizaines de personnes ont été interpellées.

Ces rassemblements, à l’appel d’un collectif appelé «GenZ 212» – dont les fondateurs sont inconnus –, avaient déjà été marqués samedi par des dizaines d’interpellations. 

Hakim Sikouk, président de la section de Rabat de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a fait état dimanche de «plus de 100 interpellations à Rabat et de dizaines d’autres à Casablanca, Marrakech, Agadir et Souk Sebt»

Selon Sikouk, les «plus de 70» jeunes arrêtés la veille à Rabat ont été «tous relâchés» après vérification de leur identité vérifiée. Les autorités, quant à elles, n’ont encore fait aucun commentaire.

Ces interpellations inhabituelles ont été condamnées par l’AMDH, ainsi que par deux formations de l’opposition, le Parti justice et développement (islamiste) et la Fédération de la gauche démocratique.

Le groupe GenZ 212 avait lancé son appel sur la plateforme Discord il y a quelques jours, se présentant comme «un espace de discussion» autour de «questions comme la santé, l’éducation et la lutte contre la corruption», clamant «son amour pour la patrie».

Au Maroc, les inégalités sociales restent un problème majeur qui touche principalement les jeunes et les femmes. Ces protestations interviennent dans un contexte tendu après le décès récent dans un hôpital public d’Agadir de huit femmes enceintes admises pour des césariennes, selon les médias. 

Le directeur de l’hôpital et plusieurs responsables locaux ont été limogés, une enquête interne a été diligentée et des investissements annoncés.

Le 14 septembre, des heurts ont opposé des policiers et des manifestants dénonçant des conditions précaires dans cet établissement (manque d’équipements et de médicaments), selon des vidéos sur les réseaux sociaux. 

Une semaine plus tard, deux sit-ins à Tiznit, au sud d’Agadir, et à Essaouira ont été interdits et une douzaine de personnes, dont des membres de l’AMDH ont été interpellés puis relâchés.

Tout en rappelant son respect de la Constitution marocaine et des conventions internationales protégeant le droit de manifester et la liberté d’expression, le collectif «GenZ212» a affirmé dans un communiqué publié dimanche que ces arrestations ne feront qu’accroître la détermination de la jeunesse à poursuivre son engagement.

Le mouvement a également souligné l’unité des jeunes à travers tout le pays autour des revendications sociales, appelant les citoyens à la solidarité et à la participation lors des prochaines mobilisations. «Ce n’est qu’un début, le mouvement ira en s’amplifiant», prévient le communiqué.

I .B. (avec AFP).

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25 juillet : Nous ne sommes pas concernés par les appels à manifester, rappelle l’UGTT

Alors que plusieurs organisations et partis politiques, dont le Front du Salut national, ont récemment appelé à des manifestations pour dénoncer la situation politique et économique du pays, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a tenu à se désolidariser de ces mobilisations, notamment celles prévues depuis la place emblématique de Mohamed Ali Hammi à Tunis.

Tout en réitérant son attachement au droit de manifester et de protester pacifiquement, le syndicat a souligné son engagement à poursuivre la coordination avec les composantes de la société civile autour de causes communes, sur la base de principes partagés avec les organisations et associations concernées.

L’UGTT a par ailleurs lancé un appel au respect de la symbolique de la place Mohamed Ali, haut lieu de l’histoire syndicale tunisienne, exhortant à ne pas instrumentaliser cet espace ni outrepasser les structures syndicales, ou chercher à les mettre en difficulté ou à perturber leur action.

Enfin, la centrale syndicale a vivement dénoncé ce qu’elle qualifie de « campagnes de diffamation et d’incitation » menées par certains partisans du pouvoir et autres acteurs hostiles, à l’encontre de l’organisation syndicale, selon les termes du communiqué.

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