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La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes

La Tunisie devrait recevoir progressivement le reste des remorqueurs maritimes neufs d’ici la fin janvier 2026, dans le cadre d’un contrat portant sur six unités destinées à soutenir les capacités des ports commerciaux et à renforcer leur préparation logistique et sécuritaire.

Le vendredi 26 septembre 2025, à destination du port de La Goulette, l’Office de la marine commerciale et des ports a réceptionné le premier remorqueur nommé « Bullarigia », première tranche de ce lot dont le coût total est estimé à environ 168 millions de dinars.

Selon le ministère des Transports, cet investissement vise à renouveler la flotte de remorqueurs, à assurer les opérations d’entrée et de sortie des navires tout en garantissant les normes de sécurité les plus élevées au sein des infrastructures portuaires, ainsi qu’à renforcer la préparation pour les interventions d’urgence dans les domaines de l’assistance, du remorquage, de la recherche et du sauvetage.

Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement de la transition énergétique et écologique, de la croissance rapide de la taille des navires commerciaux internationaux, ainsi que du soutien au système national de protection des côtes tunisiennes et de la rationalisation des coûts d’exploitation.

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La forte baisse des réserves en eau dans les barrages tunisiens inquiète l’OTE

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est établi à 27,4 % au 10 octobre 2025. Les réserves globales d’eau retenues dans les barrages sont de l’ordre de 649,328 millions de m³ d’eau, d’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Par région, le taux de remplissage a atteint 32,1% pour les barrages du nord, 9,5% pour les barrages du centre et 17,3% pour les barrages du Cap Bon.

Réagissant aux données de l’ONAGRI, l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a fait état, sur sa page sur les réseaux sociaux, d’une baisse significative des réserves en eau dans les barrages tunisiens par rapport aux mois précédents, en raison de l’augmentation du rythme des prélèvements, qui a atteint 1,450 million de m³ le 9 octobre 2025 ainsi que de l’évaporation d’environ 0,311 million de m³ d’eau le même jour.

Cette baisse reflète la pression continue exercée sur les ressources en eau, a encore fait remarquer l’Observatoire tunisien de l’eau.

Il est à noter que le taux de remplissage des barrages tunisiens était d’environ 28% au 3 octobre 2025, soit 661,695 millions de m³, contre 21,6 % (507,392 millions de m³) au cours de la même période en 2024.

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Forte dégradation de la rentabilité de la STIP en 2024

La Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) a clôturé l’exercice 2024 sur une forte détérioration de ses indicateurs financiers. C’est ce qui ressort de ses états consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.

Si le chiffre d’affaires a légèrement progressé, la rentabilité du groupe s’est fortement dégradée.

Le résultat net consolidé de la STIP affiche un déficit d’environ 10 millions de dinars (MDT) en 2024, contre une perte d’environ 1,6 MDT en 2023. Cette aggravation de plus de huit millions de dinars traduit un recul significatif de la performance financière du groupe.

Le total du bilan consolidé est passé d’environ 228 MDT en 2023 à 205 MDT en 2024, soit une diminution de près de 23 MDT en un an.

Les capitaux propres ont suivi la même tendance, chutant à 5,2 MDT contre 15,1 MDT un an plus tôt.

Sur le plan opérationnel, les produits d’exploitation ont légèrement progressé, atteignant 143,2 MDT en 2024 contre 139,2 MDT l’année précédente. Cette hausse résulte principalement d’une augmentation des ventes sur le marché local, estimée à 9,7 MDT, tandis que les exportations ont reculé d’environ 5,2 MDT.

Malgré cette croissance modérée du chiffre d’affaires, la rentabilité d’exploitation s’est nettement détériorée. Le résultat d’exploitation s’établit à 173 000 dinars, contre 9,4 MDT en 2023. Dans le même temps, les charges financières nettes ont augmenté pour atteindre 12,8 MDT, soit 1,8 MDT de plus qu’en 2023.

Face à une accumulation de stocks évalués à environ 50 MDT, la direction générale de la STIP a décidé, le 16 avril 2024, de suspendre temporairement la production dans ses deux usines pour une durée de deux mois. La reprise progressive des activités s’est effectuée entre fin avril et fin mai 2024, tandis que la commercialisation des produits est restée active pendant cette période.

Après la clôture de l’exercice, le groupe a également fait face à un mouvement social. Une grève syndicale, survenue du 13 mars au 2 avril 2025, a perturbé la production, les ventes et les opérations d’importation. L’impact financier de ce mouvement sur les résultats de 2025 n’a pas encore été chiffré.

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Saudi Airlines lance le premier vol direct entre Riyad et Moscou

Le premier vol direct de passagers entre Riyad et Moscou, opéré par Saudi Arabian Airlines (SAA), a atterri vendredi 10 octobre dans la capitale russe, Moscou, dans un contexte de réchauffement des relations entre les deux pays producteurs de pétrole.

Saudi Arabian Airlines, la compagnie aérienne nationale du royaume, a annoncé son intention d’opérer trois vols aller-retour directs par semaine vers l’aéroport Sheremetyevo de Moscou, une mesure susceptible d’encourager les déplacements des visiteurs, des hommes d’affaires…

D’ailleurs, la Russie a déjà constaté une augmentation du nombre de touristes en provenance du royaume, la compagnie aérienne à bas prix saoudienne Flynas ayant lancé trois vols directs par semaine entre Riyad et l’aéroport Vnukovo de Moscou en août, selon Reuters.

Flynas prévoit également de lancer une ligne directe entre Djeddah et Moscou en décembre.

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Campagne 2025-2026 : forte hausse des quantités de semences sélectionnées

Les quantités de semences sélectionnées collectées au titre  de la saison 2025-2026, ont enregistré une hausse remarquable par rapport à la saison précédente, pour atteindre environ 702 000 quintaux, selon un rapport sur l’évaluation de la campagne céréalière 2024-2025 et les préparatifs pour la campagne 2025-2026, publié par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

 Cette augmentation reflète les efforts déployés par tous les intervenants dans le système de production locale de semences de haute qualité, ajoute Onagri.

La production des semences pures est  estimée à 515 mille quintaux, contre 261 mille quintaux, au cours de la campagne précédente, soit une augmentation de 97,3 %.

En contrepartie, les besoins en semences pure s’élèvent à 573 000 quintaux et les besoins en orge à 127 000 quintaux.

Dans le cadre des préparatifs pour la campagne céréalière 2025-2026, et en tenant compte de la récurrence des saisons de sécheresse, des mesures importantes ont été prises afin de permettre aux agriculteurs d’acquérir les équipements de production.

Les prix des engrais chimiques de base ont été maintenus, conformément à ce qui a été décidé lors du conseil ministériel restreint du 20 mai 2025.

 Pour les superficies programmées pour la campagne céréalière 2025-2026, elles sont estimées à environ 1,145 million d’hectares. Ces superficies sont reparties entre les gouvernorats du nord-ouest avec 853 mille hectares et les gouvernorats du Centre et du Sud avec 291 mille hectares.

Les superficies consacrées  aux céréales programmées pour la saison 2025-2026, sont estimées à 77 mille hectares contre 80 mille hectares, au cours de la campagne précédente.

Pour le programme d’engrais pour la saison 2025-2026, il comporte une quantité totale de 289 mille tonnes d’engrais chimiques de base.

Le Groupe Chimique Tunisien s’est engagé à produire 150 000 tonnes d’ammonitrate à l’usine de Gabès, pendant la saison de distribution des engrais, et une quantité d’au moins 70 mille tonnes d’ammonitrate sera importée.

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Ooredoo certifié ISO 22301:2019, une première en Tunisie!

Ooredoo est le premier opérateur en Tunisie à recevoir cette reconnaissance internationale en continuité d’activité. Décidément toujours le premier cet opérateur !

Ooredoo Tunisie est fière d’annoncer l’obtention de la certification ISO 22301:2019, la norme internationale de référence en matière de système de management de la continuité d’activité (SMCA).

Avec cette distinction, Ooredoo devient le premier opérateur télécom en Tunisie à obtenir cette reconnaissance internationale, confirmant son engagement envers la résilience opérationnelle, la gestion proactive des risques et la garantie d’un service de qualité ininterrompu pour ses clients.

 

La norme ISO 22301:2019 établit les exigences permettant aux organisations de planifier, mettre en œuvre, surveiller et améliorer un SMCA.

 

La norme ISO 22301:2019 établit les exigences permettant aux organisations de planifier, mettre en œuvre, surveiller et améliorer un SMCA. Elle aide à anticiper et gérer efficacement les perturbations majeures tout en assurant la continuité des activités critiques.

Cette certification s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue et vient consolider les engagements de Ooredoo en matière de gouvernance, sécurité et fiabilité. Elle illustre la capacité de l’entreprise à protéger ses infrastructures essentielles et à maintenir la disponibilité de ses services même en période de crise.

 

Mansoor Rashid Al-Khater : « L’obtention de la certification ISO 22301:2019 est une étape majeure qui reflète notre détermination à rester à la pointe de l’excellence opérationnelle et de la gestion des risques… »

 

À cette occasion, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « L’obtention de la certification ISO 22301:2019 est une étape majeure qui reflète notre détermination à rester à la pointe de l’excellence opérationnelle et de la gestion des risques. Elle confirme notre rôle de leader technologique et réaffirme notre responsabilité envers nos clients, nos partenaires et l’ensemble de l’écosystème numérique tunisien. Chez Ooredoo, nous nous engageons à garantir une connectivité fiable et sécurisée, quelles que soient les circonstances ».

Cette reconnaissance internationale vient renforcer les nombreuses initiatives stratégiques de Ooredoo visant à consolider sa position de leader sur le marché tunisien et régional, tout en adoptant les meilleures pratiques mondiales en matière de sécurité, qualité et résilience.

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Tunisie : 7 millions de dollars pour relancer l’investissement agricole responsable

La Tunisie a lancé, ce vendredi 10 octobre 2025, un projet de coopération de 7 millions de dollars visant à stimuler l’investissement responsable dans le secteur agricole, à favoriser l’emploi des jeunes et à renforcer le développement durable. Le programme, baptisé « Projet de coopération pour l’investissement responsable, l’emploi des jeunes et le développement durable », est mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture à travers l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

S’étalant jusqu’en 2028, ce projet ambitionne de créer 1 600 emplois pour les jeunes des gouvernorats de Bizerte, Zaghouan, Nabeul, Siliana, Sfax et Médenine, à travers la mise en place de projets agricoles durables et la promotion de l’entrepreneuriat rural.

Lors du lancement officiel, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a souligné que cette initiative traduit « la vision stratégique du ministère pour transformer l’agriculture en moteur économique, social et environnemental ». Selon lui, « l’agriculture durable et responsable est la clé de la sécurité alimentaire du pays, de la prospérité des zones rurales et de la stabilité nationale ».

Le ministre a rappelé que le secteur agricole représente environ 14% des emplois en Tunisie et constitue « un pilier essentiel de la croissance, du développement rural et de la préservation de l’environnement ». Il a ajouté que plus de 58 000 jeunes ont déjà bénéficié de terres agricoles appartenant à l’État, mises à leur disposition dans le cadre des programmes publics d’inclusion économique.

Tout en saluant les avancées réalisées, Ezzeddine Ben Cheikh a reconnu que le financement reste la principale barrière pour les jeunes entrepreneurs agricoles malgré les efforts consentis par le gouvernement.

De son côté, Inji Doggui Hanini, directrice générale de l’APIA, a précisé dans une déclaration à Mosaïque FM que le projet permettra non seulement de générer de nouveaux emplois, mais aussi de renforcer la résilience du secteur agricole face aux défis climatiques et économiques. Elle a souligné que cette initiative s’inscrit dans une approche intégrée visant à soutenir les jeunes porteurs de projets à travers la formation, l’accompagnement technique et l’accès aux financements.

Ce programme, fruit d’un partenariat international, place la Tunisie parmi les pays de la région engagés dans la promotion d’une agriculture durable, inclusive et créatrice d’emplois, au service du développement équitable des territoires ruraux.

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Création d’une conseil d’affaires tuniso-norvégien

Une délégation de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), conduite par son président, Samir Majoul, a participé, jeudi 9 octobre à Oslo (Norvège), à la cérémonie de signature d’un protocole d’accord portant création du Conseil d’affaires tuniso-norvégien, en présence du directeur général de la Confédération des entreprises norvégiennes (NHO), Ole Erik Almid.

Samir Majoul pense que la création de ce Conseil d’affaires permettra d’impulser les relations économiques, ainsi que de renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux, entre les deux pays, lit-on dans un communiqué de presse de la centrale patronale.

Ce conseil servira de plateforme permanente pour la promotion des affaires, l’échange d’expertise et le lancement de projets communs entre les deux pays, a-t-il déclaré.

 

 

Il rappellera que les relations solides entre les deux organisations patronales, l’UTICA et la NHO, sont fondées sur la confiance, le dialogue, l’échange d’expériences, et les contributions conjointes au renforcement des capacités, au soutien de l’entrepreneuriat et à la promotion de la gouvernance et de la durabilité.

De son côté, Ole Erik Almid a affirmé que la coopération entre les deux organisations, qui date de l’année 2016, a favorisé l’amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie, rappelant que le programme « Female Future » de la NHO, lancé en Tunisie en 2019, a réussi à former plus de 100 femmes aux compétences en leadership et à la bonne gouvernance.

Il convient de noter que des rencontres d’affaires ont été organisées, en marge de la visite de la délégation de l’UTICA, avec des professionnels affiliés à la NHO.

Par ailleurs, la délégation tunisienne a participé au Sommet d’affaires nordique-africain (Nordic-African Business Summit), organisé par l’Association d’entreprises afro-norvégienne (NABA), afin de renforcer la coopération économique entre les pays scandinaves et africains.

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À l’African ESG Summit, Wael Chouchène plaide pour une voie africaine

Le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique auprès du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Wael Chouchène, est intervenu lors de l’African ESG Summit, organisé par nos confrères de Managers et centré cette année sur le thème « AI X ESG : From Insight to Impact ».

Dans son intervention à l’African ESG Summit, M. Chouchène a souligné que le continent africain se trouve à un moment décisif où il doit transformer ses défis en opportunités et faire de la durabilité non pas un simple sauveur, mais un moteur de croissance, d’innovation et de souveraineté.

Le secrétaire d’Etat a insisté sur le fait que l’Afrique doit affirmer sa place dans la dynamique mondiale en tant que simple importateur de modèles, mais plutôt comme un acteur souverain porteur de solutions ancrées dans sa réalité et dans sa jeunesse. Le continent dispose des ressources naturelles, humaines et intellectuelles nécessaires pour tracer sa propre voie, dit-il. Car, l’Afrique représente notamment 60 % du potentiel solaire mondial, détient une quantité considérable de ressources critiques et bénéficie d’une population jeune et créative, fait-il savoir. Ces atouts doivent servir une vision de développement fondée sur la durabilité, la responsabilité et la confiance en ses propres capacités.

La Tunisie, pour sa part, s’inscrit pleinement dans cette dynamique, tient à souligner M. Chouchène. Sa stratégie industrielle et énergétique à l’horizon 2035 démontre un engagement clair pour une économie verte, la croissance inclusive et la préservation de l’environnement; ainsi qu’une participation active aux initiatives africaines et méditerranéennes.

Tunisie, pôle africain et euro-méditerranéen dans des secteurs stratégiques

Sur le plan industriel, la Tunisie s’est imposée comme un pôle africain et euro-méditerranéen dans plusieurs secteurs stratégiques. En effet, le pays compte plus de 6 000 entreprises industrielles, dont 2 000 sont totalement exportatrices et intégrées aux chaînes de valeur africaines et européennes.

La Tunisie bénéficie d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, avec plus de 10 000 ingénieurs diplômés chaque année, dont environ 300 sont spécialisés dans la digitalisation.

Grâce à ses partenariats historiques avec l’Union européenne et son ancrage africain, la Tunisie est considérée comme un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, offrant une plateforme stratégique pour les investissements technologiques et la coopération industrielle. Ces réalisations traduisent une volonté claire d’être non seulement un acteur national engagé, mais aussi un partenaire africain de confiance et un centre continental de compétence.

Le thème du sommet, consacré à l’intelligence artificielle (IA) responsable, notamment dans le contexte de l’Industrie 4.0, résonne particulièrement avec les priorités nationales et régionales.

L’IA, si elle est bien encadrée, peut devenir un levier exceptionnel pour accélérer la transition énergétique, moderniser les industries et renforcer la transparence. Elle peut optimiser la gestion des réseaux électriques, améliorer la maintenance prédictive des infrastructures et renforcer l’efficacité énergétique.

Cependant, cette transformation numérique doit être responsable : elle doit respecter les principes éthiques, garantir la protection des données et, surtout, servir l’humain et le bien commun.

L’Industrie 4.0 ouvre la voie à une nouvelle ère de compétitivité en combinant numérisation, automatisation et énergie propre. L’objectif est de bâtir des modèles industriels sobres, résilients et inclusifs, capables de créer de la valeur localement tout en renforçant la souveraineté énergétique et technologique des pays africains.

Le secrétaire d’État a rappelé lors de l’African ESG Summit qu’aucune stratégie ESG ni aucun modèle de croissance durable ne peut réussir sans énergie. L’énergie étant la condition de toute transformation, la transition énergétique constitue la colonne vertébrale de la politique nationale tunisienne.

En Tunisie, une transformation structurelle a été engagée pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, moderniser les infrastructures électriques et mobiliser l’investissement, qu’il soit public ou privé.

M. Chouchène a affirmé que l’énergie verte est un choix de souveraineté, de compétitivité et d’avenir. Elle crée de l’emploi, soutient l’innovation industrielle et offre aux jeunes ingénieurs des perspectives concrètes dans leur propre pays. Dans ce contexte, des cadres réglementaires sont développés pour favoriser l’investissement durable, la transparence et la responsabilité totale. Alignant ainsi les politiques économiques nationales sur les objectifs de durabilité.

En outre, il exhorte l’Afrique à écrire sa propre transition, fondée sur la solidarité régionale, l’innovation partagée et l’exploitation de ses ressources. Il a insisté sur le fait que l’Afrique doit être un espace d’investissement durable, de technologie et de compétence, conditions essentielles pour s’imposer comme un acteur stratégique dans la construction de l’ordre mondial.

La responsabilité collective est de bâtir une Afrique qui produit son énergie, valorise ses données et forme ses talents. Tout en conjuguant intelligence artificielle, industrie innovante et énergie verte pour une croissance souveraine et responsable.

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La Tunisie et les pays nordiques unissent leurs ambitions vertes

La Table ronde tuniso-nordique sur les entreprises durables 2025, organisée ce 8 octobre par la Conect, a confirmé la volonté commune de la Tunisie et des pays nordiques de renforcer leur coopération autour de trois piliers : la durabilité, l’innovation et la confiance. L’événement a réuni à Tunis les ambassadeurs et représentants d’entreprises du Danemark, de la Finlande, de la Norvège et de la Suède, tous engagés à conjuguer croissance économique et transition écologique.

En ouvrant la rencontre, le secrétaire d’État tunisien Wael Chouchane, représentant du gouvernement, a salué la coopération exemplaire entre la Conect et les ambassades nordiques. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la continuité de la tournée diplomatique effectuée plus tôt cette année par le ministre tunisien des Affaires étrangères dans les capitales nordiques. Selon lui, cette démarche a permis de « raviver des liens d’amitié historique » et d’établir une base solide pour un partenariat économique et technologique tourné vers l’avenir.

Une transition énergétique ambitieuse

La Tunisie entend désormais jouer un rôle clé dans la transition énergétique régionale. M. Chouchane a souligné que la stratégie nationale vise à tripler la part des énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030, pour atteindre 4 850 MW de capacité installée. À plus long terme, le pays ambitionne d’assurer 50 % de sa production électrique à partir de sources renouvelables d’ici 2035, avant de viser la neutralité énergétique en 2050.

Plusieurs centaines de mégawatts devraient entrer en service avant fin 2025, alors qu’un pipeline de plus de 2 GW est actuellement en développement. Ces projets, soutenus par des investisseurs locaux et étrangers, s’inscrivent dans une dynamique industrielle porteuse d’emplois, d’innovation et d’autonomie énergétique. À terme, la Tunisie pourrait même passer du statut d’importatrice de gaz à celui d’exportatrice d’énergie verte, grâce à son potentiel solaire et éolien considérable.

S’inspirer du modèle nordique

Les pays nordiques constituent une source d’inspiration majeure. En une décennie, ils ont porté la part des énergies renouvelables dans leur consommation finale de 50 % à 62 %, démontrant que durabilité et compétitivité peuvent aller de pair.

S’inspirant de cette réussite, la Tunisie souhaite bâtir son propre modèle de croissance verte. Wael Chouchane a ainsi appelé les entreprises nordiques, les institutions financières et les partenaires multilatéraux à renforcer leur présence sur le marché tunisien à travers des projets adaptés aux besoins locaux.

« Nous encourageons nos partenaires du Nord à s’ancrer davantage dans la réalité économique tunisienne, en misant sur des projets conjoints à fort impact », a-t-il déclaré.

Les opportunités de coopération dépassent le seul champ énergétique et s’étendent à l’agriculture durable, l’industrie pharmaceutique, l’aquaculture et la formation professionnelle.

Pour donner suite à ces échanges, les ambassades des pays nordiques ont déjà annoncé la tenue du Nordic Tunisian Sustainable Business Forum à l’automne 2026, un rendez-vous qui devrait consolider davantage les partenariats économiques et écologiques entre les deux rives.

Par Amani Mejri

 

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Google étend la recherche basée sur l’IA à une quarantaine de pays

Le géant américain de la technologie, Google, a commencé à étendre sa nouvelle fonctionnalité de recherche basée sur l’IA à plus de 40 pays et régions supplémentaires, dont plusieurs pays européens tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la Suède et la Pologne, ainsi que la Thaïlande et le Vietnam.

Cette fonctionnalité, qui permet aux utilisateurs d’interagir directement avec les résultats de recherche via le chat en direct, a été lancée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde en juillet dernier. Le géant technologique américain indique qu’elle est désormais disponible dans plus de 200 pays et régions à travers le monde.

Ce nouveau mode est accessible via Google.com ou les domaines locaux des sites Google dans différents pays, où il apparaît comme une option supplémentaire aux côtés des onglets habituels tels que « Tout », « Photos », « Vidéos » et « Actualités ». L’entreprise a expliqué que l’arrivée de cette nouvelle option pourrait prendre plusieurs jours, le temps que les serveurs soient progressivement mis à jour.

Google proposait auparavant des résumés optimisés par l’IA pour certains sujets, mais ceux-ci incluaient également des liens sponsorisés et des sources traditionnelles. Dans le nouveau format, les listes de liens traditionnels sont remplacées par des réponses détaillées, avec des sources partiellement citées en notes de bas de page, tandis que les trois principales sources sont affichées dans une barre latérale.

Le nouveau mode IA s’appuie sur le système Gemini Pro 2.5, conçu pour fournir des réponses précises et rapides. Hema Budaraju, vice-présidente de Google, a expliqué que les utilisateurs peuvent désormais poser des questions longues et complexes qui nécessitaient auparavant plusieurs recherches, citant l’exemple de la préparation détaillée d’un week-end à Édimbourg (Écosse) en fonction de leurs centres d’intérêt.

Cette nouvelle fonctionnalité suscite des inquiétudes chez certains éditeurs et entreprises qui dépendent du trafic utilisateur issu des résultats de recherche, craignant une baisse des clics. Cependant, les responsables de Google ont confirmé que les premières expériences menées aux États-Unis et au Royaume-Uni ont montré que les signets vers des sources fiables continuent de générer un trafic important vers des sites de qualité.

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La Société tunisienne du sucre creuse encore ses pertes

Le sucre reste une production stratégique, pas seulement pour la consommation directe mais aussi pour des usages industriels. La fragilisation de la filière pose même des questions de souveraineté.

En Tunisie, les quelques industriels du secteur sont dans l’œil du cyclone. Ils sont incapables d’assurer l’exploitation. Les employés de la Société tunisienne du sucre ont lancé des mouvements de protestation depuis deux jours, réclamant leurs salaires et la régularisation de leurs situations professionnelles. Le gouvernement semble se pencher sérieusement sur le dossier et il a une vraie problématique à gérer.

Selon le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 14 octobre 2024, le résultat net 2020 s’est établi à -0,715 MTND. Ainsi, les résultats reportés passent à -52,263 MTND. Bien évidemment, et comme nous sommes en 2025, la situation serait encore plus difficile en 2024.

Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour, et autorisera la continuité de l’exploitation. En fait, les fonds propres sont à -27,207 MTND, en dessous de la moitié du capital social. Les sources des difficultés sont connues. Les usines ont enregistré plusieurs arrêts, générant des pénuries récurrentes.

Mais la crise du secteur, contrairement à ce que pensent beaucoup, est mondiale. En Europe, les usines ferment les unes après les autres. Après un cycle haussier des prix entre 2021 et 2024, les prix ont commencé à baisser. Entre-temps, il y a eu une surproduction en Europe à la suite de la suppression des quotas en 2017. Une offre abondante, qui a pressé les prix, et des coûts de production plus élevés, notamment l’énergie, la main-d’œuvre et les engrais, ont causé de lourdes pertes pour les industriels.

Pour la Tunisie, il y a une capacité de production à valoriser. Nous pensons que la meilleure solution serait soit un plan de restructuration public, qui met sur la table des dizaines de millions de dinars, soit un partenariat public-privé, avec la mise en place d’un système de contrôle strict pour la production et la distribution.

 

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Startups & PME innovantes : encore quelques jours pour rejoindre GreenTECH Tunisie

L’appel à candidatures lancé dans le cadre de l’initiative GreenTECH Tunisie pour soutenir les startups et PME innovantes, à travers l’instrument de financement hybride « VAIR », a été prolongé jusqu’au 12 octobre 2025, a fait savoir, mardi, la Caisse des Dépôts et Consignations.

Le programme Greentech est une initiative qui vise à soutenir le développement de solutions innovantes dans le secteur de la transition écologique. Il a pour objectif de financer et d’accompagner des projets en phase d’idéation pour développer leurs preuves de concept (PoC), de donner accès au marché aux startups disposant déjà d’un produit viable (MVP) et de stimuler l’innovation dans des secteurs clés : énergies renouvelables, mobilité durable, gestion de l’eau, recyclage, agriculture durable et écoconstruction.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation écologique vers une économie verte et résiliente au changement climatique. Il met à disposition des entreprises deux instruments de financement novateurs dont l’instrument VAIR.

 

VAIR est un financement hybride (70 % subvention/30 % avance remboursable) pour les startups en phase d’idéation afin de développer la preuve de concept (POC).

L’initiative GreenTECH, implémentée par la Caisse des Dépôts et Consignations en partenariat avec Smart Capital, s’inscrit dans la dynamique du projet Greenov’i. Ce projet est financé par l’Union européenne à travers le volet entrepreneuriat vert de son Programme « Tunisie Verte & Durable » pour l’appui à l’action environnementale en Tunisie et mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le CITET, le ministère de l’Environnement et le ministère de l’Economie et de la Planification.

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BNA Assurances accélère vers l’avenir: 6e édition du séminaire dédié à l’électro-mobilité

Dans le cadre de sa vision «Œuvrer pour un monde plus serein où chacun peut aborder la vie avec assurance et optimisme», BNA Assurances a organisé aujourd’hui la 6e édition de son séminaire sur l’électro-mobilité.

Ce rendez-vous semestriel, devenu incontournable, reflète l’engagement fort de la compagnie en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), notamment sur le pilier environnemental: préserver un avenir sain et serein.

Face à l’essor rapide des véhicules électriques en Tunisie, porté par l’arrivée des premières offres d’importateurs et le développement progressif des infrastructures, BNA Assurances anticipe les transformations du secteur.

Acteur majeur de l’assurance automobile, l’entreprise met en lumière les enjeux et opportunités de la mobilité électrique, à travers des échanges constructifs avec ses partenaires et experts du domaine.

Ce séminaire illustre parfaitement le rôle proactif de BNA Assurances dans l’accompagnement de la transition énergétique, en combinant innovation technologique, responsabilité environnementale et engagement sociétal.

BNA Assurances confirme ainsi son rôle de leader engagé pour une mobilité plus propre, au service d’un futur durable et plus serein pour tous.

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Les exportations de céréales russes victimes de la baisse des prix

Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Patrouchev, en charge de l’Agriculture, explique que la baisse des prix mondiaux des céréales, principale denrée agricole du pays, a provoqué une forte baisse des exportations de céréales russes au cours des derniers mois.

Les exportations de blé de Russie, premier exportateur mondial de blé , ont chuté d’environ 30 % en glissement annuel en août et d’environ 10 % en septembre, selon les données compilées par Sovecon Consulting. « En 2025, les recettes d’exportation augmenteront globalement dans presque tous les secteurs, à l’exception de celui des céréales. La situation n’est pas très bonne », a déclaré M. Patrushev cité par Reuters. « Nous exportons de plus petites quantités de céréales, mais cela est dû aux prix mondiaux très bas », a-t-il ajouté. Soulignant toutefois que la demande de céréales russes parmi les principaux clients reste élevée.

Le ralentissement des exportations de céréales jette le doute sur le projet de la Russie d’augmenter ses exportations agricoles de 50 % d’ici 2030. De même qu’il met en évidence des problèmes plus profonds dans le secteur agricole, qui a connu un essor ces dernières années.

De nombreux agriculteurs imputent la baisse de rentabilité de la culture et de l’exportation du blé aux droits d’exportation sur le blé, imposés en 2021 pour protéger le marché local, ainsi qu’à la hausse des coûts du carburant, des engrais et des machines.

Enfin, la sécheresse dans le sud de la Russie, qui bénéficie d’un accès facile aux principaux terminaux d’exportation de la mer Noire, a contribué au ralentissement. Rendant la logistique d’exportation plus difficile pour les régions qui ont eu une bonne récolte cette année.

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CRF 2025 – Martin Fidler Jones : « La Tunisie sélectionnée grâce à un dossier magnifique »

Le secrétaire général du Corporate Registers Forum (CRF), la plus importante association mondiale des registres de commerce, a confirmé la tenue de l’événement mondial « CRF Tunisia 2025 » en Tunisie cette semaine. Tout en plaçant la lutte contre le blanchiment d’argent et le renforcement de la transparence des affaires au cœur des priorités.

Martin Fidler Jones a identifié avec précision le défi central auquel sont confrontés les registres d’entreprises à travers le monde : « La bataille constante entre la nécessité de transparence; la lutte contre le blanchiment d’argent; et la question de la vie privée ». Cette tension universelle soulève une question cruciale concernant le niveau de détail que les pays devraient détenir sur les sociétés pour pouvoir combattre efficacement le blanchiment de l’argent.

Interrogé sur le rôle de l’intelligence artificielle dans ce combat, le secrétaire général a adopté une position résolument optimiste. Loin d’y voir une difficulté supplémentaire, Martin Fidler Jones considère l’IA comme « un outil majeur pour aider à contrecarrer le blanchiment de l’argent ». Cette vision technologique s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation des registres de commerce visant à renforcer leur capacité de détection et d’anticipation des activités suspectes.

La sélection de la Tunisie comme pays hôte découle de la présentation d’un « dossier magnifique », selon les termes de Martin Fidler Jones. Le CRF adopte une stratégie itinérante en déplaçant son forum chaque année dans différents pays, qu’ils soient grands ou petits, développés ou en développement, dans le but d’explorer la perspective spécifique de chaque nation et de « fêter la diversité » de son association. Cette édition tunisienne marque une double première historique puisqu’il s’agit du premier événement organisé au Maghreb et du premier accueilli par un pays francophone. Le continent africain avait déjà reçu le forum, notamment en Ouganda en 2020 sous format virtuel et au Botswana en 2015.

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Mohamed Adel Chouari vise le « 100 % digital dans les deux ou trois ans »

Le Registre National des Entreprises (RNE) vise la digitalisation totale d’ici 2027 et l’intégration de l’intelligence artificielle pour transformer la Tunisie en « registre intelligent » capable de détecter automatiquement les fraudes. C’est ce qu’a annoncé son directeur général Mohamed Adel CHOUARI, dans une déclaration aux médias. Et ce, lors du Corporate Register Forum 2025 qui s’est tenu à Tunis, avec une participation record de 180 délégués venus de 65 pays.

Cette première édition tunisienne du forum international marque un tournant historique puisque le pays accueille pour la première fois cette conférence mondiale des registres de commerce qui en est à sa trentième session environ. D’ailleurs, c’est pour la première fois que l’événement se tient dans un pays francophone et au Maghreb. Le directeur général du RNE, Mohamed Adel CHOUARI, également directeur de cette session 2025, a révélé une stratégie ambitieuse de modernisation basée sur une maturité digitale déjà avancée, avec « pratiquement les trois quarts des services du RNE déjà digitalisés ». L’objectif affiché est d' »atteindre le 100 % digital dans les deux ou trois ans à venir », permettant ainsi aux usagers d’effectuer l’intégralité de leurs démarches à distance.

Le DG a particulièrement insisté sur le rôle stratégique de l’intelligence artificielle dans la mutation du registre. « Si l’IA peut aider à détecter la non-conformité dans les dossiers, elle deviendra un outil très efficace et redoutable », a-t-il déclaré. Tout en précisant que cette technologie permettrait « d’anticiper sur ce qui pourrait advenir ». Cette évolution transformerait le RNE d’un « registre passif » qui se contente de recevoir et transcrire des dossiers, en un « registre intelligent » capable de détecter la fraude ou les présomptions de fraude avant qu’elles ne se concrétisent. L’analyse massive de données via l’IA constituerait ainsi un outil redoutable pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Trois défis majeurs identifiés

Placée sur le thème « Nouveaux défis pour les registres du commerce : plus de transparence et d’efficacité », cette 21ème édition a permis au directeur général d’identifier les enjeux cruciaux auxquels font face les registres à l’ère de la mondialisation.

Le premier défi concerne « l’équilibre délicat entre l’ouverture des registres au public et la protection des données personnelles ». Un arbitrage devenu complexe dans un contexte d’exigence croissante de transparence économique.

Le deuxième enjeu porte sur « la nécessité d’assurer un accès rapide et à des informations fiables en temps réel pour les utilisateurs, en particulier les institutions financières et les établissements publics comme la justice ».

Le troisième défi découle des pressions réglementaires internationales, notamment les recommandations du GAFI qui « imposent au RNE de suivre certaines règles strictes en matière de prudence, de conformité, d’analyse de données et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».

Une infrastructure nationale à moderniser

Pour concrétiser cette vision du tout digital, le directeur général a souligné la nécessité d’une mise à niveau parallèle de l’infrastructure nationale, notamment concernant la signature électronique et les clés de dépôt garantissant la valeur probante des documents électroniques. L’ambition ultime du RNE vise l’adoption du « smart contracting » ou contrat électronique pour éliminer complètement l’usage du papier ». Cette transformation concerne un fichier qui englobe actuellement 850 000 entités réparties entre personnes physiques comme les commerçants, artisans et professions libérales, et personnes morales incluant toutes formes de sociétés et associations.

Innovation majeure de cette édition, le directeur général a annoncé avoir voulu « dépasser le simple cadre intellectuel pour en faire également un forum de business ». Pour cette session, le RNE a fait le choix stratégique de « faire participer activement le secteur privé, notamment par le sponsoring et l’exposition de solutions technologiques ». Et ce, en justifiant cette approche par le fait que « le registre de commerce est de plus en plus basé sur la nouvelle technologie ». L’objectif consistait à « offrir une opportunité d’échanges entre le secteur privé qui propose des solutions techniques et technologiques, et le secteur public (les registres) qui en a besoin ».

Une plateforme digitale a été spécialement créée pour mettre en relation les participants avant même le forum. Tandis que des salles ont été dédiées à Tunis pour des rencontres physiques facilitant les échanges « B2B (Business to Business), B2G (Business to Government) ou G2G (Government to Government) ».

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Un poids lourd japonais de l’automobile débarque en Tunisie

Le groupe japonais « NTN Corporation » envisage de lancer son premier projet dans le secteur de la fabrication de composants automobiles en Tunisie. C’est ce qu’a annoncé, lundi 6 octobre 2025, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

 

Une fois réalisé, ce projet serait aussi le premier du groupe dans le secteur des composants automobiles, sur le continent africain.

 

L’annonce intervient à l’issue d’une réunion, à Tunis, entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et le PDG du groupe NTN Corporation, leader dans la fabrication des composants automobiles, Eiichi Ukai, qui effectue une visite en Tunisie.

 

La réunion s’est déroulée au ministère de l’Industrie, en présence du directeur général de la société « LTM », spécialisée dans la fabrication de composants automobiles, Amine Ben Ayed, du directeur général du groupe « Al Badr », Abdessalem Ben Ayed, du directeur général des industries manufacturières, Fethi Sahlaoui, et du directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Omar Bouzouada.

Le groupe japonais a présenté, à cette occasion, son programme d’investissement en Tunisie, selon un communiqué du ministère de l’Industrie.

La ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a souligné l’importance de ce projet et son rôle dans le développement du secteur, la création de nouveaux emplois et la promotion des exportations. « L’industrie des composants automobiles se développe en attirant des investissements importants à forte valeur ajoutée et à haut contenu technologique afin de donner à la Tunisie une renommée mondiale dans ce domaine », a indiqué la ministre, d’après la même source.

 

Le groupe NTN Corporation a été fondé en 1918. Il est spécialisé dans la fabrication d’amortisseurs, de joints de transmission et d’équipements de précision pour automobiles. La haute qualité dans le domaine de l’ingénierie mécanique est l’un des points forts du groupe qui dispose de plus de 207 sites dans 33 pays d’Amérique, d’Asie et d’Europe, fournissant 22 000 emplois dans le monde.

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Tunisair Technics obtient la certification européenne pour l’entretien des avions

Tunisair Technics a reçu la certification Part-145 de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), qui l’autorise à entretenir les avions et pièces d’origine européenne. Cette certification a été obtenue après un audit effectué du 30 septembre au 2 octobre 2025.

Cette annonce a été faite lors d’une réunion de suivi de l’entretien de la flotte de Tunisair, présidée par le ministre du Transport, Rachid Amari. À cette occasion, il a été précisé que près de 68% du programme de travail de la cellule dédiée à l’entretien avait déjà été réalisé.

Par ailleurs, le comité de pilotage du système de gestion de la sécurité a présenté son plan d’action, visant à renforcer la formation continue et la sensibilisation en matière de sécurité aérienne, dans le but d’améliorer les performances de tous les acteurs du secteur et d’optimiser les méthodes techniques employées.

Le ministre a souligné que le suivi de la performance de la cellule d’entretien se poursuivra de manière régulière, et que l’aviation civile constitue une priorité stratégique, notamment en matière d’application des normes de sécurité et de mise en œuvre de mesures préventives alignées sur les conventions internationales. Ces efforts visent à renforcer la fiabilité de la compagnie aérienne nationale.

 

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