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Le prix « One Health Award 2025 » décerné à la Tunisie

La Tunisie a remporté le prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, samedi 11 octobre, le prix a été remis, vendredi 10 courant, par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

« Ce prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne », a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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Octobre Rose : et si la prévention devenait vraiment pour toutes ?

Les femmes en situation de handicap sont confrontées à plusieurs obstacles qui réduisent leur participation au dépistage précoce du cancer du sein, en dépit des vastes campagnes de sensibilisation organisées dans le cadre de la manifestation Octobre Rose et des efforts déployés en Tunisie pour la lutte contre le cancer.

Ces difficultés sont dues essentiellement à l’absence de moyens de communication adaptés aux personnes handicapées et aux difficultés logistiques liées à l’infrastructure des établissements hospitaliers. Des spécialistes et des membres de la société civile œuvrant dans le domaine du handicap ont souligné que les femmes en situation de handicap peuvent avoir une connaissance limitée de la culture sanitaire, en raison de la stigmatisation sociale et d’un accès restreint aux services de santé.

« Ces femmes n’ont pas accès à l’information en matière de soins, et les campagnes de sensibilisation sont occasionnelles ou liées à des événements spécifiques », ont-ils relevé.

« La Tunisie a ratifié plusieurs conventions internationales sur les droits des personnes handicapées, qui garantissent à ces dernières l’accès aux soins de santé sans aucune discrimination. Néanmoins, la participation des femmes aux programmes de dépistage précoce du cancer reste encore faible », ont-ils ajouté.

Dans le même ordre d’idées, le président de l’Association tunisienne de défense des droits des personnes handicapées, Yousri Mezzati, a souligné, dans une déclaration à la TAP, que les femmes porteuses de handicap n’ont pas toujours accès à l’information sanitaire, notamment en matière de dépistage précoce des cancers féminins.

Il a indiqué que la plupart des femmes atteintes de handicaps visuels, auditifs ou moteurs sont confrontées à plusieurs obstacles pour le dépistage précoce des maladies cancéreuses, tels que l’insuffisance des supports d’information, le manque de sensibilisation familiale, sans oublier les facteurs socio-économiques.

Mezzati a appelé à sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce des maladies cancéreuses chez les personnes handicapées et leurs familles à travers les supports médiatiques, soulignant la nécessité d’allouer une plus grande part du budget de la santé aux personnes en situation de handicap et d’organiser des campagnes de sensibilisation de manière permanente et non circonstancielle.

Absence de moyens de communication entre les professionnels de santé et les personnes handicapées

De son côté, le président de l’association tunisienne Ibssar pour la culture et les loisirs des personnes malvoyantes, Mohamed Mansouri, a souligné à l’agence TAP l’absence de communication efficace entre les professionnels de la santé et les personnes handicapées, en raison du manque de moyens de communication adaptés.

Mansouri a expliqué qu’il est nécessaire de former les professionnels de santé aux méthodes de communication avec les personnes handicapées, notamment en leur enseignant la langue des signes et en adoptant le braille pour la rédaction des ordonnances médicales, afin que chacun puisse comprendre les informations sanitaires de manière autonome et dans le respect de sa dignité.

Il a ajouté qu’un simple effort de la part du personnel médical et paramédical contribuerait à faciliter la communication avec les personnes handicapées, leur éviterait la confusion et l’ambiguïté concernant les prescriptions thérapeutiques et les instructions médicales, et leur permettrait de communiquer directement avec le médecin sans avoir besoin d’un accompagnateur pour interpréter l’information.

Permettre aux personnes handicapées d’acquérir les compétences d’auto-dépistage : un pilier de la prévention

La professeure en gynécologie et obstétrique et cheffe de service au Centre d’obstétrique et de néonatologie de Tunis, Dalenda Chelli, a souligné que le mois rose d’octobre est un événement qui concerne toutes les femmes, quelles que soient leurs particularités, affirmant qu’il n’est pas possible d’exclure les femmes handicapées des campagnes de dépistage précoce du cancer du sein.

Chelli a expliqué que l’autopalpation des seins est un moyen efficace qui peut être enseigné aux femmes souffrant d’un handicap auditif, visuel ou moteur, même si sa mise en pratique peut s’avérer difficile dans certains cas.

Elle a ajouté qu’il est important de sensibiliser les femmes handicapées aux premiers signes pouvant indiquer la présence d’une tumeur maligne, tels qu’un changement de taille des seins, un écoulement du mamelon ou l’apparition d’une masse dans le sein, les appelant à se rendre immédiatement à l’hôpital le plus proche ou chez un gynécologue-obstétricien dès l’apparition de l’un de ces signes.

Elle a indiqué avoir constaté une prise de conscience croissante chez les femmes handicapées en matière d’autopalpation, à la suite d’une manifestation organisée l’année dernière au centre et consacrée au dépistage précoce du cancer du sein à l’intention des femmes handicapées et de leurs familles.

La gynécologue a souligné que les femmes handicapées motrices rencontrent de grandes difficultés pour accéder aux hôpitaux publics, en raison de l’absence d’infrastructures adaptées et du manque d’équipements leur assurant un meilleur confort, ce qui pousse nombre d’entre elles à renoncer à se faire dépister, malgré les campagnes de sensibilisation menées durant le mois d’Octobre Rose.

Avec TAP

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Tunisie – Éliminatoires de la Coupe du monde : finir en beauté

La Tunisie joue, ce vendredi 10 octobre à 17 heures, contre l’équipe de Sao Tomé et Principe, puis lundi prochain, à 14 heures, et au même stade Hamadi-Agrebi, contre la Namibie. Et ce, dans le cadre des deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026, zone Afrique. Avec le souci de sortir vainqueur des deux rencontres. Et encore de garder la cage inviolée. Comprenez, ne pas encaisser le moindre but.

La rencontre entre l’équipe de Sao Tomé et Principe et l’équipe de Tunisie, qui se déroule aujourd’hui au stade Hamadi-Agrebi, à Radès, ressemblera-t-elle, côté tunisien, à une promenade de santé ? Cela pourrait être le cas. On sait que les poulains de Sami Trabelsi ont disposé assez facilement (4-0), le 17 novembre 2023, au match aller, de l’équipe de cet archipel constitué de deux îles principales. Une équipe qui n’a jusqu’ici gagné aucune rencontre programmée dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Interrogé au sujet de cette équipe, un de ses dirigeants, Manuel Dendé, a déclaré que « les difficultés financières de l’archipel n’ont pas pu permettre à ses joueurs de participer aux dernières compétitions internationales officielles ». Et que « la structure footballistique est en reconstruction, et une mobilisation conséquente autour du football espoir a été mise en place. C’est-à-dire que la Fédération santoméenne a mis l’accent sur la formation des jeunes qui participent déjà à diverses compétitions internationales ».

 

Les Aigles de Carthage disputent la rencontre d’aujourd’hui et celle de lundi prochain avec un excellent moral, souhaitant surtout ne pas perdre une rencontre de toutes les éliminatoires.

 

Le match d’aujourd’hui est le match retour de ces éliminatoires. Il n’a pas lieu à Sao Tomé et Principe car aucun terrain de ce pays n’est homologué par les instances de la Confédération africaine de football (CAF). On sait, du reste, que 17 des 43 pays prévoyant d’accueillir des matches de qualification à domicile se sont vu interdire l’utilisation de leurs propres stades. Ceux-ci ne répondant pas aux normes exigées par la CAF. Ainsi, l’équipe de Sao Tomé et Principe jouera son autre match contre le Malawi au stade olympique de Sousse, à 14h00, le 13 octobre 2025.

Un bon challenger

Et à la même heure, la Tunisie devra accueillir, au stade Hamadi-Agrebi, et le même jour, la Namibie. Une équipe qui n’est peut-être pas facile à prendre. Classée derrière la Tunisie, avec 15 points, elle figure donc à la deuxième place. Et souhaite montrer qu’elle constitue un bon challenger ! Même si un succès face à la Tunisie ne lui permettra pas de se placer à la tête du classement du Groupe H; la Tunisie dispose déjà – avant d’avoir disputé sa rencontre contre Sao Tomé et Principe – de 22 points. Elle est donc déjà qualifiée pour le mondial américain. La rencontre aller entre la Namibie et la Tunisie s’est du reste terminée par un score nul (0-0).

 

Classée derrière la Tunisie, avec 15 points, la Namibie figure donc à la deuxième place. Et souhaite montrer qu’elle constitue un bon challenger ! 

 

Les Aigles de Carthage disputent la rencontre d’aujourd’hui et celle de lundi prochain avec un excellent moral, souhaitant surtout ne perdre aucune rencontre des éliminatoires. Soit un sans-faute pour sans doute attaquer les matches de la Coupe du monde de football Etats-Unis, Canada et Mexique (du 11 juin au 19 juillet 2026).

Inutile de préciser que le onze national a un moral de fer qui peut beaucoup l’aider, et face à son public, pour sortir vainqueur des deux rencontres. Et encore garder la cage inviolée. Comprenez, ne pas encaisser le moindre but.

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Hussein Jenaieh, nouveau visage tunisien à la FIFA

La Fédération internationale de football (FIFA) a désigné Hussein Jenaieh, vice-président de la Fédération tunisienne de football (FTF), comme membre de la commission chargée des compétitions des sélections nationales masculines seniors. 

Dans un communiqué publié mercredi 8 octobre sur sa page officielle, la FTF précise que cette nomination s’inscrit dans une démarche visant à renforcer la représentation tunisienne au sein des instances de la FIFA.

Elle intervient après l’élection du président de la FTF, Moez Nasri, en tant que membre de la commission de discipline, lors du dernier congrès de la FIFA.

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L’ONFP sensibilise à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) a débuté son programme national et régional de célébration de l' »Octobre Rose » 2025 de sensibilisation au cancer du sein et à l’importance du dépistage clinique et précoce pour augmenter les chances de guérison.

Le programme comprend une série de manifestations et d’activités sanitaires et de sensibilisation dans les centres relevant de l’office et dans plusieurs institutions professionnelles et sportives partenaires. Ainsi que des activités destinées aux femmes rurales et aux personnes handicapées. C’est ce qu’indique un communiqué publié par l’ONFP.

Le programme du mois d’Octobre Rose comprend la préparation de brochures de sensibilisation et de supports audiovisuels. De même que des campagnes numériques sur les réseaux sociaux et des programmes radiophoniques et télévisés.

Dans ce contexte, le directeur général de l’office, Mohamed Douaji, a déclaré dans une vidéo enregistrée et diffusée par l’ONFP que celui-ci mènera, par l’intermédiaire de ses délégations régionales réparties dans 24 gouvernorats et grâce à des services fixes et des unités mobiles, des campagnes de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein.

M. Douaji a indiqué que les activités du « train rose » parcourront cette année les gares de Sfax et de Tozeur. Et ce pour diffuser des messages de sensibilisation et encourager le dépistage précoce chez les femmes dans différentes régions, dans le but de rapprocher les services de santé des citoyennes et de leur permettre de bénéficier d’examens gratuits.

Il a aussi souligné la mise en place de trois unités mobiles à Kébili, Sfax et dans le sud-ouest du pays. Avec une unité supplémentaire qui sera bientôt équipée pour la région de Tunis, ainsi que l’inauguration d’une nouvelle unité de mammographie à Douar Hicher, dans le gouvernorat de La Manouba.

Ce programme s’inscrit dans le contexte d’une augmentation notable du nombre de cas de cancer en Tunisie, où l’Institut Salah Azaiez a enregistré environ 22 690 cas en 2024, contre 22 201 en 2023.

Selon les statistiques, le cancer du sein arrive en tête chez les femmes avec environ 4 400 nouveaux cas par an. Tandis que le cancer du poumon arrive en tête chez les hommes avec environ 3 000 cas. Le cancer du côlon et du rectum arrive en deuxième position avec 2 300 cas chez les hommes et 1 940 cas chez les femmes.

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Dopage : l’ANAD tient son 4e congrès sur le thème de l’apport de la data science

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a inauguré, vendredi 3 octobre, à Tunis, le 4e congrès international de l’Agence nationale antidopage (ANAD), axé sur « la data science au service de la lutte antidopage ».

Réunissant des experts d’Afrique, d’Europe et d’Asie, ainsi que des représentants d’organismes internationaux comme Interpol, l’ITA et le Conseil de l’Europe, le congrès met en lumière le rôle des technologies avancées – big data, IA, biométrie – dans la détection et la prévention du dopage.

Le ministre a souligné l’engagement de la Tunisie pour un sport propre, saluant le rôle de l’ANAD et l’importance de la coopération scientifique et technique. Mondher Gabbouj, directeur de l’ANAD, a rappelé l’objectif de renforcer les capacités des agences antidopage via l’échange d’expertise et l’innovation.

Des ateliers pratiques viendront clôturer l’événement samedi, portant sur la cybersécurité, la protection des lanceurs d’alerte et les applications concrètes de l’IA dans la lutte antidopage.

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Para-athlétisme – Mondiaux-2025 : une 2ème médaille d’or pour la Tunisie, grâce à Raoua Tlili

Raoua Tlili a remporté la médaille d’or de l’épreuve du lancer du disque, catégorie F41, ce vendredi matin, lors des Championnats du monde de para-athlétisme qui se déroulent dans la capitale indienne, New Delhi.

Elle a réalisé un lancer de 33,81 m, devançant l’Équatorienne Estefany Lopez Macas (29,81 m) et l’Ouzbèke Navroza Akhmatova (28,83 m).

A noter que c’est la deuxième médaille remportée par Raoua Tlili dans cette compétition mondiale, après le bronze au lancer du poids, catégorie F41.

Grâce à ce nouveau sacre, la Tunisie porte son total à 5 médailles : 2 d’or, 2 d’argent et 1 de bronze.

Pour rappel, Yassine Gharbi avait remporté l’or au 400 m fauteuil, catégorie T54, Marwa Brahmi l’argent au lancer de massue, catégorie F32, et Yassine Guenichi l’argent au lancer du poids, catégorie F36.

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Grippe saisonnière : Le vaccin disponible dès le 15 octobre (ministère de la Santé)

Le vaccin contre la grippe saisonnière sera disponible en pharmacies et dans les centres de santé de base à partir du 15 octobre 2025, annonce le ministère de la Santé.

La grippe saisonnière qui se propage en automne et en hiver peut s’avérer dangereuse, notamment pour les catégories vulnérables et la vaccination annuelle offre une protection estimée entre 70 et 80 % et réduit les complications, ajoute le ministère dans un communiqué publié sur sa page officielle.

La même source précise que les catégories vulnérables sont les personnes âgées de plus de 60 ans, les patients atteints de diabète, de maladies cardiaques, d’hypertension, d’affections rénales ou d’obésité, les femmes enceintes, les enfants ainsi que le personnel de santé.

Le ministère rappelle que l’inscription se fait sur la plateforme nationale de vaccination sur internet evax.tn ou en en envoyant un SMS au numéro 85355 de la manière suivante : Evax*numéro de la carte d’identité*date de naissance (jjmmaaaa).

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Colloque sur les violences et l’art-thérapie : programme des 10, 11 et 12 octobre 2025

Le colloque annuel sur les violences, organisé par l’Association MCA, se tiendra du vendredi 10 au dimanche 12 octobre 2025. Cet événement phare réunira experts, universitaires, professionnels de santé et artistes pour explorer les différentes facettes des violences ainsi que les approches novatrices pour y faire face, notamment via l’art-thérapie.

 Comprendre les violences pour mieux agir

Les travaux débuteront dès vendredi 10 octobre à 14h00 avec l’ouverture officielle par Ali Ouertani, médecin-poète et président d’honneur du colloque. La première session abordera les violences sous différents prismes :
Une conférence sociologique posera les bases de compréhension des violences,  la dimension clinique sera présentée par le Pr. Abir Aissaoui de la Faculté de Médecine de Monastir ainsi que les aspects juridiques, par Lobna Sayidi, juge de famille.
À 15h20, le Pr. Pierre Plante, spécialiste en psychologie de l’Université du Québec à Montréal, présentera l’approche artistique face aux violences.

Une discussion collective ponctuera cette session à 15h40, avant une pause-café et un vernissage d’exposition à 16h00.

La deuxième session débutera à 16h10 en se focalisant sur la nécessité de briser le silence autour des violences. Seront abordés notamment les violences familiales, la gestion des conflits en milieu professionnel par Ali Ayadi, et la prise en charge clinique et artistique des victimes adultes (interventions de Rim Ben Soussia et Pierre Plante). La journée se conclura par une soirée culturelle avec projection et débat autour d’un film de Salma Baccar à 21h00.

Samedi 11 octobre – Matin : Violences chez l’enfant et art-thérapie

La matinée sera consacrée aux violences faites aux enfants, avec des interventions de haute portée scientifique et sociale :

Asma Guedria ouvrira la session avec un exposé sur les violences chez les enfants et adolescents.
Asma Ismail, psychologue de l’Autorité de Protection de la Famille aux Émirats Arabes Unis, présentera l’art-thérapie comme moyen d’identification des enfants victimes.
Amel Bedoui, psychiatre en France, approfondira l’art-thérapie dans la prise en charge des victimes.
La nécessité d’éduquer aux compétences de vie pour prévenir la violence sera exposée par Zeineb Jendly, directrice générale au Ministère de l’Éducation.

Après un temps d’échanges, une pause-café permettra aux participants de découvrir posters et exposition artistique.

L’après-midi sera dédiée au potentiel de l’art-thérapie pour faire face aux violences institutionnelles et éthiques. Les experts Lassaad Jamoussi, Rémi Rossi et Imen Ben Sayida partageront leurs analyses et retours d’expérience sur l’intégration de ces approches au sein des institutions.
Deux sessions de communications orales se tiendront ensuite de 14h30 à 16h00, puis de 16h30 à 18h00, offrant un espace d’échange scientifique approfondi.

La journée se conclura par une soirée musicale à 21h00, favorisant la convivialité et le réseautage.

Dimanche 12 octobre – Matin : Ateliers thématiques pratiques

La dernière journée sera consacrée aux ateliers pratiques et créatifs :
De 9h00 à 10h30, trois ateliers seront proposés : dessin et expression de la violence avec Rémi Rossi, musicothérapie animée par Wasim Jomaa, et théâtre-mise en scène des conflits intérieurs avec Andira Radhi.
De 10h30 à 12h00, trois autres ateliers compléteront la matinée : sculpture et reconstruction identitaire avec Taoufik Ferjaoui, danse et libération corporelle avec Mouna Abrough, et écriture féminine maghrébine pour lutter contre la violence avec Hédia Khadar.

Ces ateliers offriront aux participants des outils pratiques et artistiques pour comprendre et transformer les dynamiques liées aux violences.

Ce programme riche et complet promeut une compréhension multidimensionnelle des violences tout en mettant en lumière les stratégies innovantes comme l’art-thérapie, un champ en pleine expansion. L’événement constitue une occasion unique de dialogue entre sciences, justice, art et santé, avec un fort engagement pour la prévention et la guérison.

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