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Tunisie | Les habitants de Gabès veulent seulement respirer

Les marches de protestation qui se succèdent depuis quelques jours à Chatt Essalam, à Gabès, contre la pollution de l’air et de l’eau provoquée par les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), et qui drainent des citoyens de toutes conditions, notamment des femmes et des enfants, doit tous nous interpeller : décideurs politiques, acteurs de la société civiles et citoyens.

Latif Belhedi

On ne peut reprocher aux habitants de la région, quelque 400 000 âmes, qui souffrent de cette pollution s’aggravant d’année en année, sans qu’aucune mesure concrète n’est prise par les autorités pour en atténuer l’impact sur l’environnement et la santé, de protester devant l’usine du GCT, désormais gardée comme une caserne, et de crier leur ras-le-bol.

On sait que la transformation du phosphate en engrais émet des gaz toxiques tels que le dioxyde de soufre et l’ammoniac.

Le principal déchet solide produit est le phosphogypse, que l’usine rejette dans la mer. Elle contient du radium qui se désintègre en radon, un gaz radioactif cancérigène.

Cela fait au moins une décennie – depuis que les Tunisiens se sont débarrassés de la peur et ont repris leur liberté de parole – que les acteurs de la société civile alertent les autorités régionales et nationales, organisent des meetings, frappent aux portes des responsables, à Gabès et à Tunis, pour attirer leur attention sur une situation qui ne saurait plus durer sans mettre gravement en danger la vie de dizaines de milliers de citoyens complètement désarmés face à l’ogre de la pollution. Mais, au-delà des paroles, des promesses et des inchallahs, rien ne se fait concrètement sur le terrain, et l’usine du GCT, dont les équipements sont obsolètes, continue de rejeter ses poisons dans la nature, empestant l’air, la mer, la terre et l’unique oasis maritime au monde, qui aurait pu attirer beaucoup de visiteurs à Gabès, mais qui se meurt jour après jour, dans l’indifférence générale.

Le silence des autorités est inacceptable

Lorsque des élèves sont asphyxiés, transportés à l’hôpital dans un état critique et que leurs parents s’alarment et descendent protester dans la rue, on ne peut plus fermer les yeux ou tenir des propos soporifiques qui n’endorment plus personne. Il faut agir. Parler, oui, expliquer, oui, essayer de calmer les esprits, oui. Mais agir, surtout, montrer que l’on est réactif, qu’on est conscient de la gravité de la situation et qu’on fait quelque chose pour essayer d’atténuer les impacts de la pollution chimique sur la santé et l’environnement. Aussi, le silence dans lequel semblent se réfugier les responsables régionaux et nationaux est-il inacceptable.

On comprend la gêne des responsables : le GCT est un fleuron de l’industrie nationale, sa production est exportée et elle rapporte des sommes conséquences aux caisses de l’Etat. L’arrêt de ses usines est impensable. D’autant que la Tunisie, qui était autrefois le cinquième producteur mondial d’engrais à partir du phosphate, a chuté à la dixième place au cours des quinze dernières années. Sauf que, ne rien faire, alors que des enfants voient leur santé mise en danger par les rejets toxiques de ces mêmes usines, est tout aussi impensable.

Pollution chimique à la plage Chatt Essalam, Gabès.

On sait aussi que les finances publiques sont exsangues et que des solutions au problème de la pollution industrielle à Gabès, et ailleurs, à Sfax ou dans le bassin minier de Gafsa, sont très couteuses et ne sauraient être mises en œuvre demain la veille.

On a perdu beaucoup de temps. On a longtemps reporté la solution des problèmes quand ils ont commencé à se poser, et voilà que nous nous trouvons aujourd’hui complètement démunis et impuissants et que, nous nous réfugions «très courageusement» dans le silence, en renvoyant la patate chaude aux forces de sécurité désormais appelées à remettre de l’ordre à Gabès. Mais que peuvent-elles faire ? Tout au plus calmer momentanément les esprits échauffés, mais tant que le problème n’a pas commencé à être réellement résolu, il y aura de la tension à Gabès, mais aussi, ailleurs, dans les autres hotspots, qui ne manquent pas dans notre.

«Respirer et vivre avec moins de tumeurs»

Evoquant ce qu’il a appelé le «harak de Gabès», un Gabésien a écrit que les habitants de la ville et de la région «veulent seulement respirer et vivre avec moins de tumeurs», par illusion à la prolifération des atteintes de cancer parmi eux. Dénonçant la duplicité des autorités dont «les actes et les paroles sont complètement déconnectés», il a ajouté : «L’Etat est visiblement incapable de mener une politique industrielle qui ne tue pas l’être humain ou de traiter les problèmes sanitaires qui en découlent et qui provoquent une mort lente et certaine». Et d’avertir que la région est en train de se transformer en «un champ de mines risquant d’exploser à tout moment».

Gabès panse ses blessures, s’interroge, crie, interpelle, et attend des réponses de la part des responsables politiques qui devraient commencer par aller à la rencontre des populations, pour les écouter, recueillir leurs doléances et apporter des débuts de réponses à leurs questions. Mais où sont passés ces responsables ? Pourquoi ne les entendons-nous pas ? N’ont-ils pas de solutions à nos problèmes ?    

  

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Sfax : un plan d’action adopté pour la réhabilitation de la médina et du quartier européen

Une séance de travail tenue, hier mercredi, au siège de la municipalité de Sfax a permis de convenir d’un plan d’action commun pour le suivi du projet de réhabilitation et de revitalisation de la médina et du quartier européen.

La municipalité s’engagera, en coordination avec les différentes parties concernées et les composantes de la société civile, à élaborer la conception finale du projet et à la soumettre aux autorités compétentes avant la fin de l’année.

Inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030, ce projet vise à intégrer harmonieusement la médina et le quartier européen dans le tissu urbain, économique et social de la ville.

Il ambitionne également d’améliorer les conditions de vie des habitants, de renforcer l’attractivité culturelle, touristique et économique de ces espaces, et de préserver leur patrimoine architectural et historique à travers une approche intégrée et participative associant les institutions publiques, la société civile et le secteur privé.

La réunion, présidée par Farhat Braiek, secrétaire général de la municipalité de Sfax, s’est tenue en présence de responsables locaux, de députés, ainsi que de représentants de l’Agence de réhabilitation urbaine et de l’Institut national du patrimoine.

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Contrats de travail : l’OECT Sfax explique la nouvelle loi interdisant la sous-traitance de main-d’œuvre

Une rencontre sur le nouveau cadre juridique régissant les contrats de travail, instauré par la loi n° 2025-9 du 21 mai 2025, sera organisée samedi 11 octobre dans le gouvernorat de Sfax. Cet événement est initié par le bureau régional de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT) à Sfax.

La loi en question, approuvée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 21 mai dernier, interdit notamment la sous-traitance de la main-d’œuvre. Elle proscrit également le recours à des travailleurs par l’intermédiaire de tiers pour occuper des tâches principales au sein d’une entreprise.

L’exposé, lors de cette rencontre, sera animé par Lotfi Sarih, ancien inspecteur principal du travail et ancien chef de l’unité de contrôle à l’inspection du travail.

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45 ingénieurs tunisiens licenciés : le cas STRATIS Worldwide soulève des questions éthiques

Le 22 septembre 2025, 45 ingénieurs tunisiens ont été licenciés par e-mail, sans préavis ni versement des salaires en retard. STRATIS Worldwide, filiale française installée à Sfax, reste injoignable, tandis que les victimes dénoncent un traitement brutal et soulèvent des questions sur l’éthique des pratiques en entreprise.

Le 22 septembre 2025 restera une date noire pour 45 ingénieurs tunisiens de Sfax. Ces professionnels ont appris, par un simple e-mail, que leur employeur, STRATIS Worldwide, filiale française récemment implantée dans la ville, mettait fin à leurs contrats. Aucun préavis, aucun versement des salaires impayés depuis août, et aucune explication accompagnant cette décision brutale.

Les victimes ont relayé leur désarroi sur les réseaux sociaux sous le hashtag #صرخة_من_صفاقس : “45 rêves se sont effondrés en une nuit… Nous avons donné notre temps, notre santé et notre engagement, et ce que nous avons récolté fut un abandon total.” Selon elles, leurs compétences ont été exploitées comme des « mains d’œuvre bon marché » et leurs droits fondamentaux bafoués.

Amin Khcharem, l’un des ingénieurs licenciés, est intervenu sur les ondes de Diwan FM pour détailler la situation : “Le lendemain du licenciement, l’entreprise a été fermée. Nos salaires n’ont pas été versés. Lors de la confrontation avec l’avocat de STRATIS et le bureau d’emploi de Sfax, l’avocat a déclaré qu’ils ne pouvaient rien faire contre STRATIS.” Ces propos renforcent le sentiment d’impunité et d’abandon auquel les salariés ont été confrontés.

À ce jour, STRATIS Worldwide reste injoignable, ce qui accentue les interrogations sur la responsabilité de la filiale française. L’affaire a été reprise par Diwan FM, donnant la parole aux victimes et exposant l’impact sur leurs familles.

Cette situation illustre un paradoxe pour la Tunisie : le pays cherche à attirer l’investissement étranger et à développer le secteur technologique, mais ses professionnels restent parfois vulnérables face à des pratiques jugées abusives. Elle soulève également la question de la responsabilité sociale des entreprises étrangères et de la protection juridique des salariés locaux.

Les ingénieurs appellent désormais à la mobilisation des médias, des organisations de défense des droits et des autorités tunisiennes pour obtenir justice et garantir le respect de leurs droits.

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Snapshot – Sfax : La mosquée des Cent mètres et son écrin de béton

Notre photo montre l’une des mosquées les plus surprenantes et inattendues de Tunisie. Elle se trouve non loin de Bab Diwan, en haut d’un immeuble de style Reconstruction, édifié après les bombardements britanniques sur Sfax, durant la Campagne de Tunisie en 1942 et 1943.

Ce style architectural se caractérise par l’emploi du béton, la symétrie des décors et leur rapport étriqué à la lumière.

À Sfax, cette mosquée se trouve sur la fameuse allée des Cent mètres, une partie de la ville, totalement reconstruite après-guerre et qui relie la médina aux quartiers européens.

Sa situation en haut d’un immeuble, sa silhouette intégrée et le style de son minaret font de cette mosquée un exemple unique en Tunisie.

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Tunisie : Djerba opte pour le biométhane comme moteur d’une économie durable

Djerba s’apprête à accueillir une unité pilote de valorisation des déchets organiques. Porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), ce projet bénéficie d’un financement du Japon et du Fonds italien pour le climat. L’ambition est claire : transformer les biodéchets issus de l’activité hôtelière en énergie renouvelable, dans une logique d’économie circulaire.

Le projet en chiffres et en étapes

Le lancement officiel a eu lieu en avril 2025, suivi par un accord de mise en œuvre signé fin mai. L’usine de biométhane est présentée comme un démonstrateur destiné à prouver la viabilité technique, économique et environnementale de la méthanisation des déchets organiques. Des sources médiatiques évoquent une capacité annuelle de 6 000 tonnes, mais ce chiffre n’apparaît pas encore dans les documents officiels et nécessite confirmation.

Pourquoi Djerba ?

Le choix de l’île n’est pas anodin. Destination touristique majeure inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle concentre une production importante de déchets organiques liés à l’hôtellerie et à la restauration. Ce gisement offre un terrain propice pour tester la méthanisation à l’échelle locale. Le projet veut faire de Djerba une vitrine écologique et économique, démontrant qu’une gestion innovante des déchets peut aussi créer des emplois et renforcer la résilience environnementale.

Une dynamique nationale en marche

L’usine de Djerba ne s’inscrit pas dans un vide. En février 2025, Sousse a déjà mis en service la première unité pilote de production d’électricité à partir de biométhane issu de sa décharge d’Oued Laya. Ce projet, soutenu par l’ANGED et des partenaires internationaux, prouve que la valorisation énergétique des déchets n’est plus un simple concept en Tunisie.

À Sfax, un projet à plus grande échelle est en cours de préparation. Il prévoit de traiter environ 50 000 tonnes de déchets par an, pour produire près de 1,9 million de mètres cubes de gaz synthétique, principalement destiné à alimenter une flotte de taxis.

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Retombées attendues

Les bénéfices escomptés vont au-delà de la simple production d’énergie. Le projet devrait réduire les volumes de déchets mis en décharge, limiter les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la création d’emplois verts et stimuler une filière locale de collecte et de maintenance.

Pour la Tunisie, l’enjeu est également stratégique : diversifier son mix énergétique, réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et avancer vers les objectifs de transition énergétique.

Les défis à relever

Certaines questions restent ouvertes. La capacité réelle de l’unité de Djerba doit être confirmée. La réussite du projet dépendra aussi de la mise en place d’une logistique de collecte adaptée, en particulier auprès des hôtels et restaurants, et d’un cadre contractuel clair avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz pour l’achat ou l’injection de l’énergie produite. Enfin, l’extension de ce modèle à d’autres régions exigera des financements stables, une gouvernance claire et des incitations adaptées.

Vers une stratégie nationale de valorisation

Avec Djerba, Sousse et Sfax, la Tunisie pose les jalons d’une stratégie nationale de valorisation énergétique des déchets. Ces initiatives complémentaires traduisent une volonté politique et institutionnelle de passer d’une gestion classique des déchets à une approche circulaire et durable. Si elles aboutissent, elles pourraient positionner le pays comme un acteur pionnier de l’économie circulaire en Afrique du Nord.

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Tunisie : Fatma Mseddi dénonce un sabotage organisé à la gare de Sfax

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, la députée Fatma Mseddi a affirmé que les incidents survenus à l’aube d’aujourd’hui à la gare ferroviaire de Sfax ne relèvent « ni d’une bagarre, ni du hasard », mais d’« un acte de sabotage planifié visant une infrastructure publique stratégique ». Elle appelle à des mesures urgentes face à ce qu’elle décrit comme une menace pour la sécurité nationale.

Fatma Mseddi accuse

Selon Mseddi, la gare centrale de Sfax a été dévastée sous les yeux des citoyens sans intervention immédiate des forces de l’ordre comme l’attestent certaines vidéos, selon elle. Des employés de la gare auraient même été alertés, une heure avant l’arrivée de la foule, de l’existence d’un plan de sabotage. La députée estime que laisser un site aussi vital sans protection constitue « une grave faille ».

Dans sa déclaration, Fatma Mseddi dénonce une négligence lorsque des infrastructures vitales sont « laissées à l’abandon ».

Elle affirme que la violence observée n’était pas spontanée mais « partie intégrante d’un plan plus vaste de déstabilisation de Sfax », visant à transformer la région en « foyer de pressions sociales et sécuritaires ».

Aujourd’hui, il faut dire la vérité…

La députée Fatma Mseddi demande l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les causes du sabotage et la sanction de toute personne ayant failli ou couvert ces faits ; l’installation d’unités permanentes de sécurité pour le transport ferroviaire et la généralisation des caméras de surveillance.

Elle demande également l’information de l’opinion publique sur les véritables plans qui visent Sfax, et plus largement le pays, à travers la « stratégie du chaos organisé ».

Sfax a toujours été le cœur de l’économie nationale. Aujourd’hui, toute tentative de la transformer en zone de chaos ou en point de passage pour une installation illégale doit se briser contre la solidité de l’État et la détermination de ses habitants.

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Sfax : Plusieurs arrestations après le saccage de la gare ferroviaire

La gare ferroviaire de Sfax a été le théâtre, à l’aube de ce jeudi 21 août 2025, de graves actes de vandalisme ayant causé d’importants dégâts matériels. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des vitres brisées, un hall dévasté et des équipements publics détruits, plongeant la station dans un état de désolation.

Arrestations et ouverture d’enquête

Le gouverneur de Sfax, Mohamed Hajri, a confirmé le déclenchement d’investigations sécuritaires et annoncé l’arrestation de plusieurs individus impliqués dans ces actes.
« Ces personnes sont descendues du train et ont pénétré dans la gare avec l’intention manifeste de saccager », a-t-il déclaré à Diwan FM, précisant qu’elles seront traduites devant la justice.

De son côté, Hichem Mnif, directeur de la région sud-est de la SNCFT, a indiqué à Mosaïque FM que les forces de l’ordre avaient rapidement maîtrisé la situation et interpellé plusieurs suspects, qualifiés de « fauteurs de troubles ».

Témoignages et dégâts constatés

Selon la SNCFT, l’attaque a visé le hall principal, des guichets ainsi qu’un kiosque dont le contenu a été pillé. Malgré ces violences, le trafic ferroviaire a repris avec un départ assuré dès 6h du matin.

La société nationale a par ailleurs annoncé qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs, dénonçant des « actes de vandalisme prémédités ».

Le gouverneur de Sfax a insisté sur la nécessité de mettre fin à ce type de comportements qui se sont déjà reproduits lors d’événements similaires :

« Les occasions sportives ou festives ne doivent pas se transformer en scènes de chaos et de destruction », a-t-il martelé.

Une délégation technique et administrative du ministère des Transports a été dépêchée sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et superviser l’ouverture d’une enquête officielle.

Lire aussi: Sfax : Attaque contre la gare ferroviaire, de lourds dégâts constatés

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Sfax : Attaque contre la gare ferroviaire, de lourds dégâts constatés

La gare de Sfax a été la cible, à l’aube de ce jeudi 21 août 2025, d’actes de vandalisme ayant provoqué d’importants dégâts matériels, notamment sur la façade principale. L’incident a été documenté par des photos et vidéos partagées massivement sur les réseaux sociaux.

Selon les premières images relayées, la gare a subi des dégradations majeures après un assaut survenu tôt ce jeudi. Les vidéos montrent des bris de vitres et des dommages importants à l’infrastructure, plongeant la station dans un état de désolation.

Ouverture d’une enquête

Une source du ministère des Transports a confirmé à Mosaïque FM qu’une délégation technique et administrative avait été dépêchée à Sfax pour évaluer l’ampleur des dégâts.

Elle a également annoncé l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les auteurs et de comprendre les circonstances exactes de cet acte.

Rappel des faits

Selon Diwan fm, qui rapporte les déclarations d’une source de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), les scènes de vandalisme et de chaos ont été commis par un groupe de jeunes, agressant des agents de la SNCFT, des équipements ainsi que les forces de l’ordre et semant la panique parmi les voyageurs.

La source citée par Diwan FM a confirmé que les auteurs faisaient partie d’un groupe de jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les forces de l’ordre sont intervenues pour tenter de rétablir le calme et limiter les dégâts matériels.

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Sfax : Panique à la gare après des actes de violence ce jeudi à l’aube

La gare ferroviaire de Sfax a été le théâtre d’une scène de chaos ce jeudi à l’aube. Un groupe de jeunes, s’est lancé dans des actes de vandalisme, agressant des agents de la SNCFT, des équipements ainsi que les forces de l’ordre et semant la panique parmi les voyageurs.

Selon Diwan fm, qui rapporte les déclarations d’une source de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), les incidents ont débuté à la gare de Sousse, avant de se déplacer vers celle d’El Jem.

Alertées, les unités de sécurité avaient renforcé leur présence à la gare de Sfax pour sécuriser les passagers et le matériel ferroviaire.

Malgré ce dispositif, la situation a dégénéré : des actes de violence et de vandalisme ont été commis, provoquant un mouvement de panique parmi les usagers.

La source citée par Diwan FM a confirmé que les auteurs faisaient partie d’un groupe de jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les forces de l’ordre sont intervenues pour tenter de rétablir le calme et limiter les dégâts matériels.

Une enquête devrait déterminer les circonstances exactes de ces actes de vandalisme.

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Hôpitaux sous tension : Un médecin agressé à Sfax relance la colère des jeunes praticiens

Un médecin résident de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax a été agressé samedi soir par un citoyen durant sa garde. Blessé à la tête, il a dû être placé sous surveillance médicale. En réaction, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins a appelé à un sit-in de protestation ce lundi 18 août 2025 au sein de l’hôpital.

Selon la déclaration publiée par l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, l’agression a eu lieu dans l’enceinte de l’hôpital Habib Bourguiba. Le médecin résident, victime de violences physiques, souffre de blessures à la tête. L’incident a suscité une profonde indignation dans le corps médical, qui dénonce la répétition de telles attaques dans les structures de santé.

Démarches judiciaires

L’organisation annonce qu’elle entamera des démarches judiciaires et recourra à toutes les formes de protestation légale pour défendre la dignité et la sécurité des médecins.

Les jeunes médecins dénoncent par ailleurs le “silence” des responsables et exhortent la direction de l’hôpital à assumer ses responsabilités en mettant en place une présence permanente d’agents de sécurité, ainsi qu’un véritable accompagnement juridique pour les internes et résidents.

Le ministère de la Santé, pour sa part, avait déjà condamné fermement les violences contre les soignants après une agression similaire survenue le 29 juin à l’hôpital régional de Kasserine. Il avait promis un renforcement de la sécurité, notamment dans les services d’urgence.

Les agressions se multiplient

Les agressions contre les soignants dans les hôpitaux tunisiens se multiplient depuis plusieurs années, mettant en lumière les défaillances en matière de sécurité hospitalière. Face à ces incidents, les syndicats et associations médicales réclament depuis longtemps des mesures fermes pour protéger le personnel de santé.

Cette nouvelle agression qui relance le débat sur la sécurité du personnel médical dans les hôpitaux tunisiens.

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La Tunisie face à l’urgence de l’addiction : l’État renforce son réseau de soins

La Tunisie fait face à une augmentation alarmante des addictions, notamment chez les jeunes. Selon les observations récentes, la tranche d’âge la plus touchée se situe entre 12 et 35 ans, et les substances les plus consommées sont le cannabis, l’ecstasy et la cocaïne. L’âge moyen de début du tabagisme est tombé à 10 ans, tandis que l’alcool et certaines substances psychotropes connaissent également une progression notable.

Le Centre Amal de Djebel Oust : un point de référence

Le Centre Amal d’éducation, de prévention et de traitement des addictions, situé à Djebel Oust (Zaghouan), constitue le principal centre public de désintoxication en Tunisie. Réouvert en juin 2019 après huit ans de fermeture, il accueille environ 1 300 patients par an et propose une approche combinant soins médicaux, suivi psychologique et programmes de réinsertion sociale.

Il est important de distinguer ces centres de désintoxication des services hospitaliers en psychiatrie : les premiers offrent des programmes résidentiels spécialisés, tandis que les seconds apportent un suivi médical et psychologique intégré au système hospitalier.

Nouvelles ouvertures : Sfax et Monastir

Lors de son intervention sur Mosaique FM le 15 août 2025, le Dr Nabil Ben Salah, responsable du dossier de l’addiction au ministère de la Santé, a annoncé l’ouverture de deux nouveaux centres de désintoxication :

  • Sfax : un centre en centre-ville, déjà opérationnel.
  • Monastir : un centre qui ouvrira prochainement.

Ces structures combinent traitement médical, soutien psychologique et formation professionnelle, en collaboration avec les centres de formation professionnelle, afin de préparer les patients à une réinsertion sociale durable.

Dr Ben Salah a également révélé que des projets sont en cours pour ouvrir de nouveaux centres dans le Sahel, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, inspirés du modèle du Centre Amal. L’objectif est de multiplier le nombre de structures spécialisées pour répondre à la demande croissante et réduire les effets de l’addiction sur la société.

Analyse : une approche globale et urgente

Le renforcement du réseau de désintoxication s’accompagne d’une stratégie préventive. La prévention passe par le rôle crucial des familles et des écoles, notamment pour détecter précocement les signes d’addiction chez les adolescents : baisse des résultats scolaires, changements de comportement, et exposition aux substances.

En parallèle, l’accent est mis sur l’approche globale : combiner soins médicaux, soutien psychologique et programmes de réinsertion pour réduire les rechutes et accompagner les patients vers une vie normale.

En complément des centres de désintoxication, plusieurs cliniques et services hospitaliers en Tunisie offrent des premiers soins et un accompagnement initial aux personnes souffrant d’addictions. Parmi eux, le Service de psychiatrie de l’Hôpital Razi à La Manouba, ainsi que les services hospitalo-universitaires de psychiatrie de Tunis, Sousse, Mahdia, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa, assurent une prise en charge médicale et psychologique immédiate. Ces structures permettent d’évaluer l’état du patient, de stabiliser les symptômes liés à l’addiction et de préparer son orientation vers un centre de désintoxication adapté, comme le Centre Amal à Djebel Oust ou les nouveaux centres de Sfax et Monastir.

Les centres privés : une alternative spécialisée pour le traitement des addictions

En complément des structures publiques, plusieurs centres privés en Tunisie offrent des programmes spécialisés dans le traitement des addictions, alliant confidentialité, confort et approches thérapeutiques personnalisées.

Parmi les plus reconnus figurent Villa Paradiso Tunisia, proposant des programmes résidentiels incluant désintoxication, thérapies comportementales et suivi post-cure ; Medespoir, offrant une prise en charge médicale et psychologique complète ; et la Clinique Les Oliviers à Sousse, disposant d’un centre de rééducation fonctionnelle pour les patients en sevrage. Ces centres complètent le dispositif public en proposant des programmes sur mesure, adaptés aux profils des patients, et en facilitant l’accès rapide aux soins pour ceux qui en ont besoin. Ils constituent ainsi un maillon essentiel du réseau national de lutte contre l’addiction, aux côtés des centres publics et hospitaliers.

Lire aussi: Djebel Oust : Le centre de désintoxication fera peau neuve

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Tunisie : Sfax trop grand ? Un élu propose de le scinder en deux gouvernorats

Le président du conseil régional de Sfax, Nourredine Kahhami, a annoncé ce mercredi l’adoption officielle du plan de développement régional de la gouvernorat de Sfax pour la période 2026-2030. Ce plan ambitieux comprend 219 projets de développement répartis équitablement sur les 16 délégations du gouvernorat, selon ses déclarations accordées à la radio Diwan FM.

Kahhami a souligné que les projets englobent tous les domaines essentiels et traduisent une vision commune et un rêve collectif des habitants de Sfax.

De son côté, le porte-parole du conseil régional, Farid Salami, a estimé qu’il est temps de diviser le gouvernorat de Sfax en deux entités administratives, invoquant son étendue géographique importante et une population dense. Cette division permettrait, selon lui, d’alléger les charges administratives et d’améliorer la qualité des services publics.

Le conseil régional a également approuvé plusieurs grands projets structurants pour la région, notamment :

  • Le transfert des activités industrielles polluantes liées au phosphate hors du centre-ville de Sfax,
  • Le projet Taparura, de réhabilitation du front de mer,
  • L’extension du stade Taïeb Mhiri,
  • Ainsi que des projets d’infrastructures : accès à l’eau potable, assainissement, éclairage public et développement des réseaux routiers.

Ce plan représente un tournant stratégique pour l’avenir de Sfax, avec l’objectif de renforcer l’attractivité économique et la qualité de vie dans l’ensemble du gouvernorat.

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Tunisie – Sfax : 17 000 bouteilles d’eau saisies pour exposition au soleil

Dans un contexte de canicule et de consommation accrue d’eau en été, la vigilance des autorités sanitaires tunisiennes se renforce. À Sfax, les équipes de contrôle de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) ont procédé à la saisie de plus de 17 000 bouteilles d’eau minérale exposées directement au soleil, dans des conditions jugées non conformes aux normes sanitaires.

Selon un communiqué publié ce mardi par l’INSSPA, l’opération a permis de retirer du marché 11 692 bouteilles d’eau minérale de différentes capacités (1 litre, 1,5 litre et 2 litres), ainsi que 5 510 bouteilles de 6 litres. Toutes étaient entreposées ou exposées à l’extérieur, en plein soleil, en violation flagrante des règles de conservation et de mise en vente.

L’exposition prolongée des bouteilles en plastique à des températures élevées favorise la migration de composants chimiques vers l’eau, ce qui peut représenter un danger sanitaire réel, surtout en cas de consommation régulière. Ce risque est accentué lorsque les bouteilles sont stockées en plein air ou à proximité de sources de chaleur.

L’INSSPA rappelle que le respect des conditions de stockage – à l’abri de la chaleur, du soleil et de l’humidité – est une exigence fondamentale pour garantir la sécurité de ce produit vital. L’autorité sanitaire appelle ainsi tous les acteurs du secteur, notamment les distributeurs et les points de vente, à renforcer leurs précautions, sous peine de sanctions.

Des contrôles renforcés et des sanctions prévues


L’Instance assure qu’elle poursuivra ses campagnes de contrôle dans toutes les régions du pays et appliquera la loi avec rigueur. Les sanctions prévues incluent la saisie, la destruction des produits non conformes ainsi que la rédaction de procès-verbaux judiciaires, conformément à la législation en vigueur.

Les citoyens sont également invités à signaler toute infraction ou situation suspecte en contactant les services de l’INSSPA via le numéro vert gratuit 80 106 977 ou le numéro direct 70 168 050.

Lire aussi : Tunisie – Eaux embouteillées : L’INSSPA lance l’alerte !

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Festival international de Sfax 2025 : 100% créativité tunisienne

La 45e édition du Festival international de Sfax se tiendra du 21 juillet au 19 août 2025 sous le slogan évocateur : « L’art est une vie qui renouvelle la ville ». Avec une programmation dominée par la création nationale et un retour mesuré aux spectacles étrangers, le festival mise cette année sur la diversité, l’innovation et l’ancrage territorial.

Une programmation riche, pensée pour la ville

Lors d’un point de presse organisé mercredi 16 juillet au Mall de Sfax, le comité d’organisation a levé le voile sur le programme de cette édition, composée de 20 spectacles, dont 17 tunisiens. Le festival investira le théâtre de plein air de Sidi Mansour, mais aussi d’autres espaces publics de la ville, dans une volonté affichée de rapprocher l’art des citoyens.

Deux performances en amont de l’ouverture – du 16 au 19 juillet – donneront le ton : des clowns et la troupe 100 animeront le Mall et les ruelles de la médina, transformant les artères sfaxiennes en une scène à ciel ouvert.

« Ce choix traduit notre philosophie : faire tomber les barrières entre l’art et le public, et renouer avec la relation vivante entre l’espace et la dynamique sociale, culturelle et économique », a déclaré Farhat Brik, directeur du festival.

Parmi les initiatives marquantes : un concours d’échecs en plein air autour de 100 tables et une soirée d’animation au Casino de Sfax.

Zoom sur la scène tunisienne : entre légendes et jeunes talents

Le festival met à l’honneur les grands noms de la musique tunisienne : Mohamed Ali Kammoun ouvrira le bal le 21 juillet avec une nouvelle version de son œuvre « 24 parfums ».

Saber Rebai, originaire de Sfax et figure emblématique de la chanson arabe, assurera la clôture le 19 août. Lotfi Bouchnak se produira le 7 août. Ragouj Live, adaptation scénique de la série à succès signée Abdelhamid Bouchnak, sera présenté le 17 août.

La scène urbaine sera bien représentée avec Balti (5 août), Nordo (11 août), Kazo (24 juillet), Mortadha Fetiti (8 août) et Erkez Hip-Hop (28 juillet).

La musique mystique et soufie trouvera sa place avec Zouar el Hadhra et Nouba dirigé par Cheikh Morched Boulila (30 juillet), et Ziara de Sami Lajmi (14 août).

La tradition populaire du sud tunisien sera célébrée par Raouf Maher (3 août), tandis que El Mahfel Ettounsi (9 août) réunira des artistes sfaxiens.

Un hommage à la femme tunisienne aura lieu le 13 août avec le spectacle « Kollna Nghanni », à l’occasion de la fête nationale de la femme.

Ouverture à l’international : Syrie, Liban et Serbie à l’affiche

Après plusieurs éditions à dominante nationale, le festival renoue avec les spectacles étrangers : le Syrien Achami montera sur scène le 1er août. Le folklore serbe sera à l’honneur le 6 août. La Libanaise Cindy Latty, spécialisée dans le répertoire d’Oum Kalthoum et Asmahan, se produira le 16 août avec son spectacle « Hadihi Laylati ».

Place au théâtre, au cinéma et au cirque

Le théâtre sera représenté par la pièce « Binomi » d’Aziz Jebali (12 août), et le cinéma par la projection du film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki (26 juillet). Les arts de la rue seront célébrés avec le Paparouni Circus (23 juillet), dans un show familial mêlant acrobaties, jonglage et clowneries.

Programme complet

  • 21 juillet : « 24 parfums » de Mohamed Ali Kammoun
  • 23 juillet :  Paparouni Circus
  • 24 juillet : Kazo
  • 26 juillet : Film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki
  • 28 juillet : Erkez Hip-Hop
  • 30 juillet : « Zouar el Hadhra et Nouba » sous la direction de Cheikh Morched Boulila
  • 1er août : Le Syrien Acchami
  • 3 août : Raouf Maher
  • 5 août : Balti
  • 6 août : Spectacle du folklore serbe
  • 7 août : Lotfi Bouchnak
  • 8 août : Mortadha Fetiti
  • 9 août : « Al Mahfel Attounsi »
  • 11 août : Nordo
  • 12 août : Pièce « Binomi » d’Aziz Jebali
  • 13 août : « Kollna nghanni »  
  • 14 août : Ziara de Sami Lajmi
  • 16 août : La Libanaise Cindy Latty, tarab oriental
  • 17 août : « Ragouj Live » d’Abdelhamid Bouchnak
  • 19 août : Saber Rebai

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Tunisie : Préavis de grève régionale dans le secteur privé à Sfax

Le rassemblement des cadres syndicaux du secteur privé à Sfax, tenu hier samedi au siège de l’Union régionale du travail, a entériné le principe d’une grève régionale dans le secteur privé à Sfax.

Dans une déclaration faite ce dimanche à l’agence TAP, Mohamed Abbas, secrétaire général adjoint de l’Union régionale du travail à Sfax, a expliqué que cette décision intervient en réaction au refus persistant du ministère des Affaires sociales d’ouvrir une nouvelle série de négociations sociales, à la fois sur les volets financier et organisationnel. L’objectif est de réclamer des augmentations salariales pour les années 2025, 2026 et 2027, dans un contexte marqué par la détérioration du pouvoir d’achat, la montée de l’inflation et la flambée des prix.

« Malgré les appels répétés de l’Union pour l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations, le ministère continue d’esquiver la question depuis la seule réunion tenue en mai dernier », a-t-il déploré.

Il a également rappelé que les dernières négociations sociales portant sur le volet organisationnel remontent à 2008 et avaient concerné 55 conventions collectives.

Mohamed Abbas a précisé que la date de la grève régionale dans le secteur privé à Sfax sera fixée ultérieurement par le bureau exécutif de l’Union régionale du travail.

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