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Ooredoo Tunisie obtient la certification ISO 22301:2019

Premier opérateur en Tunisie à recevoir cette reconnaissance internationale en continuité d’activité

Ooredoo Tunisie est fière d’annoncer l’obtention de la certification ISO 22301:2019, la norme internationale de référence en matière de système de management de la continuité d’activité (SMCA).

Avec cette distinction, Ooredoo devient le premier opérateur télécom en Tunisie à obtenir cette reconnaissance internationale, confirmant son engagement envers la résilience opérationnelle, la gestion proactive des risques et la garantie d’un service de qualité ininterrompu pour ses clients.

La norme ISO 22301:2019 établit les exigences permettant aux organisations de planifier, mettre en œuvre, surveiller et améliorer un SMCA. Elle aide à anticiper et gérer efficacement les perturbations majeures tout en assurant la continuité des activités critiques.

Cette certification s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue et vient consolider les engagements de Ooredoo en matière de gouvernance, sécurité et fiabilité. Elle illustre la capacité de l’entreprise à protéger ses infrastructures essentielles et à maintenir la disponibilité de ses services même en période de crise.

À cette occasion, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « L’obtention de la certification ISO 22301:2019 est une étape majeure qui reflète notre détermination à rester à la pointe de l’excellence opérationnelle et de la gestion des risques. Elle confirme notre rôle de leader technologique et réaffirme notre responsabilité envers nos clients, nos partenaires et l’ensemble de l’écosystème numérique tunisien. Chez Ooredoo, nous nous engageons à garantir une connectivité fiable et sécurisée, quelles que soient les circonstances. »

Cette reconnaissance internationale vient renforcer les nombreuses initiatives stratégiques de Ooredoo visant à consolider sa position de leader sur le marché tunisien et régional, tout en adoptant les meilleures pratiques mondiales en matière de sécurité, qualité et résilience.

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Nouvelair célèbre son 36ème anniversaire et remercie ses passagers avec une offre exceptionnelle 

Depuis 36 ans, Nouvelair ne se contente pas de relier des destinations : elle crée des ponts, rapproche les cœurs et accompagne les plus belles histoires de voyage. À l’occasion de cet anniversaire, la compagnie tient à remercier ses passagers pour leur fidélité en leur offrant une promotion exclusive.

Du 9 au 13 octobre 2025, les voyageurs pourront bénéficier de 36 % de réduction sur tous les billets, pour des départs prévus entre le 9 octobre 2025 et le 31 mars 2026, y compris pendant les vacances scolaires.

Avec cette offre, Nouvelair réaffirme son engagement à rendre le voyage plus accessible et à continuer d’inspirer de nouvelles aventures.

Détails de la promotion

  • Réduction : 36%* sur le prix affiché HT.
  • Période de vente : du 09 /10/2025 au 13/10/2025.
  • Période de voyage : du 09/10/2025 au 31/03/2026 (les vacances scolaires sont comprises).
  • Destinations : France, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Belgique, Italie, Turquie, Algérie, Maroc et l’Arabie Saoudite, au départ et à destination de la Tunisie
  • Modification/annulation : conditions tarifaires en vigueur selon la destination et l’offre choisie.

Réservez vos billets :

Sur le site web : www.nouvelair.com
Via l »application mobile :
· App Store : https://www.apple.com/fr/app-store/

· Play Store : https://play.google.com/store/apps?hl=fr&pli=1

À l’agence Centre Urbain Nord et dans nos points de vente situés à l’aéroport Tunis Carthage, Monastir et Djerba.

En contactant le service client : 36 020 920

Avec cette offre anniversaire, nouvelair réaffirme la promesse qui l’anime depuis 1989 : rendre le voyage plus accessible.

A propos de nouvelair

Fondée en 1989, nouvelair est la première compagnie aérienne privée en Tunisie. Elle opère à partir de 3 aéroports internationaux en Tunisie : Tunis, Monastir et Djerba et dessert plus de 40 destinations régulières sur 3 continents.

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Exposition Terre spirituelle de Sami Ben Ameur : Révéler l’âme du monde

Tribune | Par Dr. Chaima Zaafouri, Maître-assistante à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sidi Bouzid. Membre associée au LLTA, axe ADNT, Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax.


Par toute sa chair, les toiles de l’artiste Sami Ben Ameur vibrent d’une énergie viscérale ; les fonds, emplis d’air et de lumière, insufflent aux formes picturales une vigueur nourrie par le désir d’une humanité saine. Sur sa toile, Ben Ameur modèle la matière avec la densité d’un sculpteur, conférant à chaque relief trapu une couleur sourde, fossilisée, témoignage d’une mémoire ancienne et enfouie.

En fermant les yeux, on devine des masses légères, portées par une gravité subtile. La pensée du peintre se déploie librement dans cette matière, sans jamais contraindre le tableau à une signification unique. Sa réflexion, enracinée dans le terreau de la guerre et de la paix, s’émerveille néanmoins de la beauté du monde : il peint le bisou, l’arbre, la torture, un couple d’oiseaux, mais surtout les strates de la terre en résonance avec l’humain dans sa nature la plus intime et troublante. Sa main prompte cisèle rimes et intuitions, traduisant par le geste les spectacles de guerre, les ténèbres saturées de lumière et d’ombre, les champs de bataille et les cauchemars, avec une intensité qui rend palpable l’étrange relief des crânes linaires et décharnés.

L’artiste crée et cultive ainsi des terres d’esprit et de vérité, aspirant à une vie libre et sensuelle. C’est au sein de cette dimension traversée d’ambivalence que l’œuvre de Ben Ameur s’impose comme une archéologie du sensible, une peinture fiévreuse où la chair, la matière et la couleur s’affrontent dans un mouvement continu, viscéral, presque théologique.

Peindre, pour lui, c’est traduire les métamorphoses incessantes du monde, ses décadences et renaissances, dans un langage pictural où l’invisible devient objet spirituel d’étude et de création. À l’instar des artistes matérialistes, il érige la matière en témoin de la condition humaine.

Son univers s’étend à la lisière du charnel et de l’immatériel, un espace où s’incarnent les pulsations d’une société dont l’artiste déplore la perte de valeur. La ligne s’assouplit, la couleur frémit, et la surface palpite d’un éréthisme pictural, ce trop-plein de sensibilité qui métamorphose la peinture en expérience sensorielle totale.

La tension intérieure affleure au tréfonds de la matière, se déploie dans les gestes et se consume dans les couleurs : un frisson du monde qui s’infiltre dans la trame du tableau. Les éléments ne se trouvent plus hiérarchisés selon un ordre central, mais se déploient en réseau, en interconnexion mouvante, à l’image du monde vivant que Ben Ameur traduit.

Le paysage se construit et se déconstruit le long d’une diagonale rationnelle, sans que cette structure n’entrave la fluidité des flux ni la circulation des affects et des intensités. Guidé par un tempérament fiévreux et excessif, le peintre laisse affleurer dans la matière et la couleur une émotion dense, bâtie de chagrin, d’amertume et parfois de désespérance, qui traverse les couches picturales comme un courant tellurique.

C’est précisément cette expérience intime et viscérale de la matière, sa chair, sa mémoire, ses strates enfouies, qui confère à l’œuvre sa puissance rhizomique. A l’instar de la réflexion proposée par Deleuze et Guattari, l’œuvre ne se laisse réduire ni à un point de départ unique ni à une hiérarchie imposée : elle se déploie comme un rhizome, un réseau complexe de lignes de force où chaque élément, qu’il s’agisse de strates, de crânes, de racines ou de chairs décharnées, conserve simultanément son autonomie et son insertion dans l’ensemble.

Cette configuration traduit, à travers l’expérience singulière de l’artiste, un monde en perpétuelle circulation, en constante transformation, où la matière et la mémoire dialoguent pour révéler les flux intérieurs et collectifs de l’existence.

L’œuvre devient une totalité indécomposable, traversée de contradictions quasi intenables, à l’image des fractures contemporaines ; corps, âmes et territoires. Le peintre travaille sur le seuil de la synesthésie colorée, où le regard du spectateur perçoit la vibration du ton comme émotion, où éréthisme du geste traduit la nervosité du contact et la palpitation de la chair. L’art devient une zone d’interférences entre le sensible et le conceptuel, le spirituel et le corporel.

Ben Ameur revendique une sensibilité particulière, une esthétique de mémoire explorant la perte et la fragilité de l’époque. Les fêlures de l’âme et les fissures du monde se transforment en traces visibles et en vibrations chromatiques. Les crânes suspendus, les racines enlacées et les cœurs blancs, autant de fossiles de la mémoire collective, témoignent de la tension entre vie et disparition, sensualité et douleur.

La peinture ne se limite pas à l’esthétique, elle devient résistance, exploration et méditation sur l’humain et l’univers, rappelant que nous sommes faits de terre et de feu, et que nos corps et nos émotions restent malléables et capables de crier dans l’abîme de l’existence.

Ainsi, le sentiment esthétique dans son œuvre devient un champ de résistance : la vitalité du geste dialogue avec la densité et la transparence de sa terre-chair spirituelle. Son œuvre, excessive et fiévreuse, témoigne d’un monde en perpétuelle transformation, un monde dont il restitue blessures et beautés avec une intensité incandescente.

Comme le rappelait Zola au Salon de 1866 : « Une œuvre d’art est un coin de la création vu à travers un tempérament.» Celui de Ben Ameur est incandescent, porté par une gravité flottante, un frisson des corps affamés, une gaieté violente, une humanité pleine de cris et de désirs.

La virtuosité de sa technique repose sur l’accumulation et la superposition des couches. La peinture se déploie en masses viscérales, parfois trapues, parfois aériennes, où gravité et légèreté coexistent. Chaque relief, chaque texture est travaillé avec une intuition rapide, un éréthisme du geste, qui rend visibles les pulsations de la pensée et de la chair.

Les couleurs, tantôt sourdes, tantôt flamboyantes, vibrent dans une synesthésie colorée, traduisant l’intensité émotionnelle et la complexité psychique du monde contemporain. L’éréthisme pictural et des matières transforme la toile en un espace vivant, où l’œil ressent la densité et la palpabilité des textures. Ces dernières sont travaillées avec une liberté radicale : des strates épaisses se chevauchent, des fissures et craquelures créent des fêlures de l’âme, tandis que des reliefs étranges ; crânes, racines, cœurs blancs deviennent des fossiles de mémoire.

Ces éléments, dans leur totalité indécomposable, instaurent une tension constante entre le visible et l’invisible, le sensuel et le critique, le charnel et le théologique. L’artiste ne cherche pas la clarté mais l’intensité, et cette prééminence de la matière rend chaque tableau à la fois spectaculaire et interrogatif. Ses œuvres traduisent les fractures contemporaines ; corps, territoires, âmes, ils offrent un espace où la peinture devient résistance face aux abstractions désincarnées.

Dans ses toiles vibrent des liens indéfectibles entre mémoire individuelle et mémoire collective, éréthisme des couleurs, des matières et du geste exprime les vicissitudes du monde et les transformations incessantes de la société. Le mouvement et le geste de Ben Ameur sont essentiels à sa facture. Il peint comme il pense : par impulsions, par éclats, par gestes rapides et précis qui sculptent la matière picturale. Chaque coup de pinceau, chaque superposition s’immerge d’énergie, de gravité et d’un geste fédérateur de sens.

La couleur devient vibration, palpitation, traduction du monde intérieur, tandis que la matière, dense et tactile, impose au spectateur une immersion sensorielle totale. Cette synesthésie colorée et matérielle fait ressentir l’œuvre au-delà de la vision, dans une expérience presque corporelle, où chair, couleur et geste s’entrelacent.

La composition de ses toiles, organisée selon des diagonales, des masses et des lignes de force, reste guidée par l’intuition et la sensibilité. Les éléments s’entrechoquent, se complètent et se répondent selon une logique interne, générant des vibrations et un éréthisme qui font de chaque tableau un espace pictural propice à la réflexion critique. Le spectateur est invité à pénétrer cette totalité indécomposable, à ressentir la densité de la chair-terre, la tension de la plasticité et les pulsations du monde contemporain.

Ainsi, l’œuvre de Ben Ameur dévoile, avec une intensité singulière et rare, les forces et les fissures de notre temps. Chair, mémoire et sensibilité critique s’y mêlent, s’y enlacent, tissant un langage pictural capable de murmurer à l’oreille de l’âme, de la frôler, de la bouleverser, et d’y insuffler une lueur nouvelle.

Plongé dans ses toiles, on se laisse engloutir, traverser par une lumière intérieure qui brûle et console à la fois, offrant une communion intime avec le monde : avec les autres, avec soi-même, et éveillant la conscience de la fragilité et de la beauté de l’existence que nous avons oubliée.

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Tunisie Telecom : Un acteur de confiance au service de la cybersécurité et de la souveraineté numérique

Dans un monde où la transformation digitale s’accélère et où les cybermenaces se multiplient, la protection des données et la souveraineté numérique sont devenues des priorités pour les entreprises, les institutions et les citoyens. Consciente de ces enjeux, Tunisie Telecom réaffirme son rôle de partenaire stratégique en bâtissant un écosystème numérique sûr, fiable et aligné sur les standards internationaux.

Des certifications internationales gages de confiance

Ces derniers mois, l’opérateur a obtenu plusieurs distinctions de référence qui attestent de la solidité de ses infrastructures et de la qualité de ses services :

  • Le Data Center Carthage a été certifié ISO 27001, ISO 27701 et ISO 9001, garantissant sécurité des données, protection de la vie privée et excellence opérationnelle.
  • La Direction de la Relation Clients (DRC) a décroché la certification ISO/IEC 27001:2022 pour son Système de Management de la Sécurité de l’Information, confirmant la protection rigoureuse des données sensibles.
  • Le Customer Network Operation Center (CNOC) a mis en place un Système de Management de la Qualité conforme à la norme ISO 9001:2015, assurant une surveillance proactive et continue des services.

Au-delà des labels, une stratégie nationale

Ces certifications vont bien au-delà d’une reconnaissance formelle. Elles renforcent la confiance des clients et soulignent la volonté de Tunisie Telecom de contribuer à la souveraineté numérique du pays grâce à des infrastructures locales certifiées et sécurisées.

Innovation, sécurité et transformation digitale

En multipliant ces initiatives, Tunisie Telecom consolide sa position d’opérateur de confiance et de partenaire clé de la transformation digitale. L’entreprise se distingue non seulement par la qualité de ses services, mais aussi par son engagement à accompagner l’innovation et à répondre aux besoins croissants d’une société connectée.

Fidèle à sa mission d’entreprise citoyenne, Tunisie Telecom place ainsi la cybersécurité et la qualité au cœur de sa stratégie, au service d’une Tunisie numérique, compétitive et souveraine.

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Tunisie Telecom acteur de référence en sécurité de l’information

Tunisie Telecom vient d’obtenir la certification internationale ISO/IEC 27001:2022 relative au Système de Management de la Sécurité de l’Information (SMSI), attribuée à sa Direction de la Relation Clients (DRC).

Cette distinction a été décernée à l’issue d’un audit de surveillance mené par TÜV Rheinland, organisme internationalement reconnu pour la certification des produits et des systèmes de management.

La certification couvre l’ensemble des processus liés à la gestion et à la prise en charge des clients, en garantissant la sécurité de l’information et la protection des données personnelles.

Elle vient couronner une démarche qualité engagée de longue date par Tunisie Telecom, qui a mis en place des pratiques rigoureuses et alignées sur les standards internationaux les plus exigeants en matière de cybersécurité et de gestion des données.

Par cette réussite, Tunisie Telecom réaffirme son engagement constant à renforcer la confiance de ses clients, à améliorer leur satisfaction et à consolider sa position d’acteur de référence en matière de sécurité de l’information et d’innovation technologique.

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Ooredoo apporte espoir et sourires à 400 enfants de Kafel Elyatim pour la rentrée scolaire Tunis

Ooredoo Tunisie a réaffirmé son engagement fort envers les enfants de l’Association Kafel Elyatim à travers une initiative solidaire marquant la rentrée scolaire, reflétant sa volonté d’accompagner les jeunes générations vers un avenir meilleur.

Depuis deux ans, ce partenariat s’est construit autour de moments clés, tels que le Ramadan, l’Aïd, les activités estivales et la rentrée scolaire, offrant un accompagnement durable aux enfants de l’association. Cette année, Ooredoo a pris en charge la rentrée scolaire de 400 enfants, en leur offrant des cartables complets avec fournitures et manuels, afin de leur permettre d’entamer l’année académique dans les meilleures conditions.

Une cérémonie chaleureuse a eu lieu au siège d’Ooredoo, au cours de laquelle les enfants ont eu l’opportunité de rencontrer le Directeur Général, M. Mansoor Rashid Al-Khater, qui leur a adressé un message inspirant : « Chez Ooredoo, nous croyons que chaque enfant mérite de rêver et de réussir. L’éducation est la clé d’un avenir meilleur et c’est un honneur pour nous d’accompagner les enfants de Kafel Elyatim dans leur parcours de réussite. » La cérémonie a également été l’occasion de célébrer les élèves de l’association ayant obtenu leur baccalauréat.

Ooredoo les a honorés afin de les encourager à poursuivre leur parcours universitaire avec ambition et confiance. M. Aymen Toukabri, responsable de terrain de l’Association Kafel Elyatim, a souligné : « Notre partenariat avec Ooredoo est une véritable source d’espoir pour nos enfants. Au-delà du soutien matériel, c’est l’encouragement et la reconnaissance qui leur donnent confiance et les poussent à avancer. »

À l’aube de cette nouvelle année scolaire, Ooredoo adresse ses meilleurs vœux de réussite et d’épanouissement à tous les enfants de Tunisie, et particulièrement à ceux de l’Association Kafel Elyatim.

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Orange Tunisie récompense quatre jeunes entrepreneurs sociaux et lance le Prix Féminin National by PNUD Tunisie

Lors d’une cérémonie tenue lundi 8 septembre à Tunis, Orange Tunisie a dévoilé les lauréats tunisiens du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Quatre projets innovants, à fort impact social, ont été distingués et représenteront la Tunisie lors de la grande finale internationale.

Cette 15ᵉ édition a connu une évolution notable avec l’introduction du Prix Féminin National, une distinction lancée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) afin de mettre en lumière l’entrepreneuriat féminin et encourager l’innovation inclusive.

Au total, 136 projets ont été soumis cette année, couvrant des secteurs aussi variés que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, la mobilité ou encore l’environnement. Une diversité qui illustre le dynamisme de la scène entrepreneuriale tunisienne et le rôle croissant des nouvelles technologies dans la recherche de solutions durables.

Face à un jury composé de représentants d’Orange Tunisie, du PNUD, d’investisseurs et d’experts de l’écosystème startup, sept finalistes ont présenté leurs initiatives, dont trois portées par des femmes.

Les projets ont été évalués par un jury réunissant des acteurs de référence de l’écosystème entrepreneurial, parmi lesquels Adel Akrout (Orange Tunisie), Nadia Gouta (PNUD Tunisie), Faten Aissi (Flat6Labs), Ghazi Saddem (Startup Advisor), Zeineb Messaoud (AfriLabs), Ali Mnif (Digital Africa) et Patricia Rinke (AfricInvest Group). La séance a également été suivie par plusieurs invités issus du monde des médias, de l’entrepreneuriat et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

À l’issue des délibérations, les quatre projets primés sont :

  • Souha Bêjaoui (1er prix) avec ProVerdy, une plateforme numérique qui aide les entreprises à mesurer, réduire et compenser leurs émissions de gaz à effet de serre ;
  • Malak Boukthir (2ᵉ prix) avec Ecofeed, qui transforme des sous-produits agricoles et marins en aliments durables pour le bétail ;
  • Fehmi Kharroubi (3ᵉ prix) avec ExynoTech, une bouée connectée combinant IoT et IA pour une pisciculture plus durable ;
  • Jihene Touati, lauréate du Prix Féminin National, avec Arzaak, une plateforme EdTech destinée à accompagner les femmes peu scolarisées dans la valorisation de leurs talents créatifs.

Les lauréats ont reçu des dotations allant de 5 000 à 15 000 dinars, ainsi qu’un appui en équipements pour le prix féminin. Ils participeront prochainement à la finale internationale, où ils tenteront de décrocher jusqu’à 25 000 euros de récompense, mais aussi un accompagnement renforcé en termes de financement, de mise en réseau et de coaching.

Au-delà de la compétition, cet événement confirme la place de l’entrepreneuriat social comme moteur d’innovation en Tunisie et rappelle combien les solutions technologiques peuvent répondre aux défis sociétaux et environnementaux actuels.

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Tunisie Promo : l’art du voyage, entre tradition tunisienne et horizons lointains

Communiqué – Depuis sa fondation en juin 2016, Tunisie Promo, marque déposée du BTT Group, s’est imposée comme une des meilleures agences de voyage en Tunisie. Avec ses 16 points de vente répartis dans tout le pays, ses solutions de réservation en ligne et son expertise reconnue, elle accompagne les voyageurs dans toutes leurs envies d’évasion. Que ce soit pour une Omra en Tunisie, un voyage à la carte pas cher ou une réservation d’hôtel en Tunisie, Tunisie Promo est devenue la référence des globetrotteurs tunisiens.
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Istanbul : le voyage organisé hebdomadaire

Chaque lundi, un avion s’envole vers Istanbul pour un voyage organisé devenu un rituel incontournable. Avec ses mosquées majestueuses, son Bosphore mythique et ses souks animés, la ville fascine depuis des années les voyageurs tunisiens. Tunisie Promo a su en faire un produit phare, symbole d’organisation et de confiance.
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Omra Tunisie : spiritualité et sérénité

L’Omra Tunisie occupe une place centrale dans l’offre de Tunisie Promo. Grâce à une organisation impeccable, des prix étudiés (Agence de voyage Tunisie Omra prix), et des services complets, l’agence accompagne chaque fidèle dans son voyage spirituel vers les lieux saints. En 2025, les formules « Omra voyage organisé Tunisie » allient sérénité, confort et prix accessibles.
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Les horizons lointains : Thaïlande, Brésil, Vietnam, Japon…

Avec Tunisie Promo, le monde s’ouvre en grand : voyage Thaïlande Tunisie, circuits au Vietnam, découverte du Brésil, immersion au Japon… Autant de destinations de rêve qui témoignent du savoir-faire de l’agence dans les voyages long-courriers. Chaque circuit est conçu comme une plongée culturelle, entre paysages grandioses et monuments emblématiques.
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Séjours en Tunisie et escapades régionales

Tunisie Promo, c’est aussi des séjours proches et accessibles : promotion hôtel Tunisie, excursion Djerba par avion, circuits culturels ou encore excursion Tunisie pour un dépaysement immédiat. L’agence propose également des solutions adaptées pour la réservation billet d’avion pas cher en Tunisie, et la location de voitures CityGo. Elle s’appuie aussi sur la chaîne hôtelière BHR (Beach Hotels and Resorts), acteur incontournable du tourisme balnéaire.


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Orange Tunisie : Stéphane Varret nommé Directeur Général

Orange Tunisie annonce la nomination de Stéphane Varret au poste de Directeur Général, en succession de Thierry Millet, récemment appelé à prendre la direction générale d’Orange Money Group.

Fort de plus de vingt années d’expérience au sein du groupe Orange, Stéphane Varret a occupé des responsabilités stratégiques en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, dans les domaines de la finance, du développement et de la transformation d’entreprise.

Depuis mars 2023, il exerçait la fonction de Directeur de la Stratégie et du Développement d’Orange Middle East and Africa (OMEA), couvrant 17 pays. À ce titre, il a conduit la déclinaison régionale du plan stratégique Lead the Future, et mené plusieurs projets structurants dans la connectivité longue distance, les infrastructures (towercos, satellites) et les services financiers mobiles. Il a également piloté des opérations de croissance externe, dont la création de la joint-venture Orange-Vodacom en RDC.

Diplômé en économie (Université Paris II Panthéon), en management d’entreprise (ISC Paris) et du senior executive program en finance et gestion (ESCP Europe), Stéphane Varret dispose d’un parcours académique solide, complété par une expertise reconnue dans la gestion de projets complexes. Il a notamment occupé les postes de Directeur Financier puis Directeur Général Adjoint d’Orange Côte d’Ivoire, ainsi que de CFO d’Orange Espagne, où il a contribué au retour à la croissance et accompagné la fusion stratégique avec Masmovil.

Son expérience internationale et sa compréhension fine des enjeux du secteur constituent des atouts majeurs pour porter le développement d’Orange Tunisie, dans un contexte marqué par l’innovation, la transformation numérique, l’exigence d’excellence opérationnelle et l’essor des services très haut débit.

Marié et père de trois enfants, Stéphane Varret a pris ses fonctions le 1er septembre 2025.

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Venice4Palestine – Lettre ouverte à la Biennale de Venise : des voix du cinéma s’élèvent pour la Palestine

Venice4Palestine – À quelques jours de l’ouverture de la Mostra de Venise, l’un des plus anciens et prestigieux festivals de cinéma au monde, une lettre ouverte est venue briser le silence qui, selon ses signataires, entoure la situation en Palestine dans le champ de la culture et des arts visuels. Intitulée « Fermate gli orologi, spegnete le stelle » (« Arrêtez les horloges, éteignez les étoiles »), cette tribune n’est pas une pétition de circonstance mais un cri de conscience, une interpellation directe adressée à la Biennale de Venise, à la Mostra Internationale d’Art Cinématographique, aux Giornate degli Autori (Journée des auteurs), à la Semaine Internationale de la Critique, ainsi qu’à l’ensemble des professionnel·le·s du cinéma, de l’audiovisuel, de la culture et de l’information.

Une interpellation directe à l’institution

« Le fardeau est trop lourd pour continuer à vivre comme avant. Depuis près de deux ans, des images irréfutables nous parviennent de la bande de Gaza et de Cisjordanie. Nous assistons, incrédules et impuissants, au supplice d’un génocide perpétré en direct par l’État d’Israël en Palestine. Personne ne pourra jamais dire : Je ne savais pas, je n’imaginais pas, je n’y croyais pas. Nous avons tout vu. Nous voyons tout. » Ainsi s’ouvre le texte, qui repose sur une conviction martelée avec force : l’accumulation d’images venues de Gaza et de Cisjordanie ne laisse plus aucune place au doute. Ce que le monde a vu n’est pas une abstraction mais un massacre retransmis en direct, que les auteurs et autrices qualifient de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien. Nul ne pourra prétendre ignorer l’ampleur de cette tragédie, tant la profusion d’images et de témoignages rend impossible l’oubli ou le déni.

Le texte dénonce cette tentation, fréquente dans les grands rendez-vous culturels, de « détourner le regard », de suspendre la réalité pour préserver le flux du spectacle, comme si les festivals pouvaient rester imperméables aux drames du monde. Les signataires rejettent cette coupure artificielle : « Comme si le monde du cinéma n’avait rien à voir avec le monde réel », écrivent-ils, sur un ton ironique et indigné. Car c’est précisément par l’image que la conscience collective a été alertée : films, reportages, vidéos amateurs ou professionnelles, souvent réalisés par des confrères ou des amis, ont documenté les bombardements, la répression, la mort de cinéastes et d’artistes, les punitions collectives infligées aux civils palestiniens. Cet engagement a un prix : en l’espace de quelques mois, près de 250 journalistes, photographes et opérateurs palestiniens ont été tués dans l’exercice de leur métier.

Le cinéma comme outil de résistance

Les signataires rappellent à la Biennale de Venise sa mission essentielle : célébrer « la puissance de l’art comme moyen de transformation, de témoignage, de représentation de l’humain et de développement de la conscience critique ». Cette mission, insistent-ils, n’est pas purement esthétique. Elle engage une responsabilité. Le cinéma, écrivent-ils, n’est pas un divertissement isolé mais une arme pacifique de résistance, capable de contrer la désinformation et l’indifférence.

Face à des déclarations jugées trop « tièdes, vagues ou confortables » de la part des institutions politiques, médiatiques ou culturelles, les auteurs exigent une parole claire et sans ambiguïté. Refuser de nommer la violence, disent-ils, c’est déjà la banaliser. « Le langage, les mots, les images ne sont pas accessoires » : ils sont les outils mêmes de la résistance, autant que les caméras ou les récits. Et si ce rôle est abandonné, concluent-ils, « il faudrait admettre qu’être cinéaste ou journaliste n’a plus aucun sens».

Un appel à l’action pendant la Mostra

De là naît l’appel à un geste collectif, symbolique mais puissant, au cœur de la Mostra. Les auteurs proposent une suspension du spectacle, une pause qui rompe avec l’enchaînement habituel des projections pour rappeler que l’art ne peut être séparé du sang versé dans le réel. Ils demandent que la Biennale, la Mostra, les Giornate et la Semaine de la Critique prennent publiquement position et aménagent des espaces narratifs pour la Palestine, non pas comme de simples annexes mais comme partie intégrante de la manifestation.

Cette exigence vise aussi la communauté professionnelle dans son ensemble. Producteurs, réalisateurs, acteurs, techniciens, critiques, journalistes, programmateurs sont appelés à imaginer des actions créatives et collectives pendant le festival, afin d’exprimer leur désaccord avec les politiques pro-israéliennes de nombreux gouvernements occidentaux. Ces gestes ne devraient pas se réduire à des slogans, mais se déployer dans « le langage même de la créativité », en mobilisant les outils symboliques et artistiques qui font la singularité du cinéma.

Les signataires avertissent : si le festival choisissait l’indifférence, il ne serait plus qu’« une vitrine triste et vide », insensible à la tragédie humanitaire. Or le rôle du cinéma est, selon eux, d’incarner un outil de témoignage, de résistance et de conscience critique.

Parmi les centaines de signataires, on retrouve des figures majeures du cinéma italien — Marco Bellocchio, Matteo Garrone, Mario Martone, Ferzan Ozpetek, Toni Servillo, Valeria Golino, Alba et Alice Rohrwacher, Fabrizio Gifuni — mais aussi des artistes internationaux comme Céline Sciamma, Charles Dance, Margarethe von Trotta, Ken Loach ou Roger Waters. Y figurent également les cinéastes et acteur tunisiens Mehdi Ben Attia, Ala Eddine Slim et Ahmed Hafiene, , ainsi que les réalisateurs palestiniens Arab et Tarzan Nasser.

La lettre exige par ailleurs que des espaces de discussion et des moments dédiés à la Palestine soient garantis durant le festival, en écho à la mobilisation prévue le 30 août et soutenue par le réseau #NoBavaglio Artists. Elle rappelle avec insistance que « il n’y a pas de cinéma sans humanité ».

L’appel reste ouvert : toute personne souhaitant rejoindre le mouvement peut le faire en écrivant à venice4palestine@gmail.com.

Venice4palestine

Une profession de foi

La lettre se conclut comme un serment collectif. « Nous, artistes et amoureux de l’art, nous, professionnels du secteur et passionnés de cinéma, nous, organisateurs, formateurs et journalistes, nous qui sommes le cœur battant de cette Mostra, affirmons que nous ne serons pas des complices lâches, que nous ne resterons pas silencieux, que nous ne détournerons pas le regard, que nous ne céderons pas à l’impuissance ni aux logiques du pouvoir. L’époque dans laquelle nous vivons nous impose cette responsabilité. » Puis vient la formule qui résume tout : « Il n’existe pas de cinéma sans humanité. Faisons en sorte que cette Mostra ait un sens, et qu’elle ne devienne pas une vitrine triste et creuse. Ensemble, avec courage, avec intégrité. Palestine libre ! »

La réaction de la Biennale

La réponse officielle de la Biennale n’a pas tardé. Dans un communiqué relayé par Variety, l’institution affirme rester fidèle à sa tradition de confrontation avec les questions les plus brûlantes de la société contemporaine. Cette sensibilité, précise-t-elle, se reflète avant tout dans la programmation. Elle met en avant cette année la sélection de La Voix d’Hind Rajab, un film bouleversant de Kaouther Ben Hania, présenté en compétition officielle. Le long-métrage retrace l’histoire d’Hind Rajab, une fillette de cinq ans tuée à Gaza en 2024, dont la mort est devenue le symbole de l’inhumanité du conflit. Le choix de ce film est hautement symbolique : il montre que la Mostra n’ignore pas la douleur palestinienne et qu’elle inscrit, au cœur même de sa sélection, un récit qui interpelle directement la conscience du public.

Le festival rappelle aussi qu’il avait accueilli l’an passé Des chiens et des hommes du cinéaste israélien Dani Rosenberg, qui s’intéressait aux conséquences de l’attaque du Hamas du 7 octobre. Mais il a omis de rappeler que dès le premier jour du festival, plus de 300 cinéastes, acteurs, écrivains et musiciens avaient publié une lettre condamnant l’inclusion de ce film et d’un autre titre israélien, Why War, affirmant que les maisons de production israéliennes étaient complices de « l’oppression des Palestiniens ».

La Biennale conclut malgré tout son communiqué par une ouverture de principe : « La Biennale est, comme toujours, ouverte au dialogue ».
Mais cette posture suffit-elle à répondre aux attentes des signataires, qui réclament des espaces concrets, visibles et assumés de débat et de mémoire ?
La question reste entière, et la réponse dépendra sans doute de la capacité de la Mostra à accepter que le cinéma soit non seulement un miroir de son temps, mais aussi un acteur de l’histoire en train de s’écrire.

Un débat mondial

Ce qui se joue à Venise dépasse largement le cadre du festival. Depuis octobre 2023, d’autres manifestations ont connu des interpellations similaires. À Locarno, en août 2024, des collectifs d’artistes ont demandé la suspension symbolique de certaines projections en solidarité avec la Palestine. Au Festival de Toronto, en septembre 2024, des cinéastes ont exigé la tenue de séances spéciales consacrées aux films palestiniens et au contexte politique de leur production. À San Sebastián, en octobre 2024, une pétition signée par plus de cent vingt professionnels a réclamé un hommage officiel aux cinéastes palestiniens disparus et à la mémoire des victimes civiles. Autant de gestes qui traduisent un refus croissant du silence et rappellent que les festivals, longtemps perçus comme des bulles à l’écart des tensions du monde, sont désormais sommés d’assumer une position.

L’appel de Venice4Palestine s’inscrit donc dans une dynamique mondiale où la neutralité tend à être assimilée à une complicité tacite. Mais par son ampleur et le poids symbolique de ses signataires, cette lettre ouverte confère à la Mostra de Venise une résonance particulière. En plaçant l’institution face à ses responsabilités, elle rappelle qu’un grand festival ne se limite pas à célébrer le cinéma : il doit aussi interroger sa capacité à donner du sens au monde.

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Tribune: Gaza pour Israël, l’est de l’Ukraine pour la Russie ? Un duel tacite entre grandes puissances

On pourrait se demander si, derrière le rideau diplomatique, un marchandage discret ne serait pas en train de s’esquisser : un feu vert tacite donné à Israël pour écraser Gaza, en échange d’une reconnaissance implicite de l’occupation russe dans l’est — mais aussi dans le sud-est — de l’Ukraine. Bien sûr, aucune preuve tangible n’a encore fuité, aucun accord officiel n’a été signé sur ce papier glacé qu’on appelle le droit international. Mais entre les lignes, à l’ombre des sommets et des conférences de presse bien orchestrées, la logique d’un donnant-donnant pourrait bien dicter les décisions des puissants.

Israël, armé jusqu’aux dents, bénéficie d’un soutien inébranlable de la part de Washington, prêt à fermer les yeux sur la dévastation dans Gaza sous couvert de lutte antiterroriste. En parallèle, on voit Donald Trump et Vladimir Poutine échanger en Alaska, évoquant à demi-mot la possibilité d’un partage territorial en Ukraine. L’un écrase, l’autre grignote, et les grandes puissances regarderaient ailleurs, acceptant tacitement cette recomposition forcée des cartes.

On imagine volontiers que dans les coulisses du pouvoir, un genre de « deal » informel circulerait : vous, Israël, vous avez le champ libre à Gaza, et vous, Russie, vous conservez vos acquis dans l’est et le sud-est de l’Ukraine. Chacun y gagne, pourvu que les grands équilibres géopolitiques soient respectés. Ce serait un scénario cynique, mais pas invraisemblable, dans un monde où les droits des peuples s’effacent devant les intérêts stratégiques et économiques des superpuissances.

Cette hypothèse, évidemment, dénonce la faillite de la communauté internationale à imposer un minimum de justice et d’équité. Elle met en lumière le rôle ambigu, voire complice, des grandes démocraties qui préfèrent négocier à huis clos plutôt que de défendre clairement les principes qu’elles prétendent incarner. Dans ce théâtre d’ombres, les victimes, palestiniennes ou ukrainiennes, ne sont que des pions sacrifiés sur l’autel des arrangements secrets.

Alors oui, tout cela n’est que supposition, mais les faits et les coïncidences alimentent ce soupçon : la diplomatie du silence et du compromis ferait primer le pragmatisme froid sur la morale et la légalité. Et pendant que ces tractations invisibles se déroulent, la réalité sur le terrain s’écrit dans le sang et la douleur.

À nous, citoyens vigilants, de dénoncer ce jeu d’échecs cruel et de rappeler que derrière chaque transaction géopolitique, il y a des vies humaines, des espoirs brisés, et une urgence criante à redéfinir un ordre mondial plus juste.

Par Issa Ben Hmida

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83ᵉ Golden Globes Awards – La critique tunisienne Neïla Driss confirmée comme votante internationale

La critique de cinéma tunisienne Neïla Driss vient d’être reconduite pour une seconde année consécutive en tant que membre du corps électoral des Golden Globes. Après une première sélection en 2024 en tant qu’alternate voter, elle accède cette année au statut de International Voter, avec voix délibérative pour la 83ᵉ édition. Ce renouvellement témoigne de la confiance accordée par la Golden Globe Foundation, qui évalue chaque année l’implication, la rigueur et la pertinence des contributions de ses membres.

Créés en 1944 à Hollywood, les Golden Globes récompensent chaque année les meilleurs films et séries, ainsi que leurs interprètes, réalisateurs et scénaristes. Ils sont considérés comme l’un des événements majeurs de la saison des prix, juste après les Oscars. Depuis leur réforme récente, les Golden Globes se sont ouverts à des journalistes du monde entier, afin de garantir une meilleure représentativité de la diversité cinématographique internationale.

Neïla Driss est critique de cinéma, membre de la FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique), et collabore avec plusieurs médias tunisiens et internationaux. Elle couvre depuis de nombreuses années les grands festivals de cinéma, notamment Cannes, Le Caire, Carthage ou encore El Gouna, et signe des articles d’analyse, de critique et de reportage, toujours ancrés dans une perspective à la fois cinéphile et journalistique.

NEILA DRISS

Depuis 2024, elle fait également partie des critiques sélectionnés par le Centre du Cinéma Arabe pour participer aux votes des Critics Awards for Arab Films et des Arab Critics Awards for European Films, deux distinctions qui contribuent à mettre en lumière les œuvres les plus marquantes des cinémas arabes et européens contemporains.

Sa reconduction parmi les votants internationaux des Golden Globes consacre une reconnaissance du sérieux de son travail, mais aussi de sa singularité de ton et d’approche. Cette fonction, renouvelée chaque année, s’inscrit dans une volonté d’ouverture et de diversification des profils au sein du corps électoral, qui rassemble désormais plus de 380 journalistes spécialisés issus de près de 80 pays.

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