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Gabès étouffe encore : Kaïs Saïed dépêche ses ministres après une nouvelle fuite toxique

Le président Kaïs Saïed a ordonné une mission “conjointe et urgente” dans le complexe chimique de Gabès. Une annonce de plus pour une région qui suffoque depuis quarante ans sous les fumées du phosphate et les promesses non tenues.

À Gabès, la routine de la pollution se répète.
Deux jours après de nouveaux malaises respiratoires dans un collège de Chatt Essalem, Kaïs Saïed a chargé Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Habib Abid, ministre de l’Environnement, de dépêcher une équipe conjointe à Gabès, selon un communiqué de la présidence.
Le chef de l’État affirme suivre la situation “de manière continue” et exige que “tout soit réparé dans les plus brefs délais”.

Jeudi, plusieurs élèves asphyxiés avaient été transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.
Les habitants ont bloqué la route menant au complexe du Groupe chimique tunisien, dénonçant un silence d’État devenu insupportable.
Un mois plus tôt, à Ghannouch, une trentaine de personnes avaient déjà été intoxiquées après une fuite de gaz.

Fin septembre, Kaïs Saïed dénonçait “l’assassinat de l’environnement et de la santé” lors d’une réunion de crise à Carthage.
Il avait alors évoqué l’idée d’une stratégie “inspirée des propositions formulées par la jeunesse de Gabès il y a plus d’une décennie”.

Lire aussi: Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Dans le communiqué du 11 octobre, le président a réaffirmé qu’“aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui ont failli à leurs devoirs” et mis en garde contre “toute tentative de récupération ou de surenchère, venue de l’intérieur ou de l’extérieur”.
Il a assuré que “les habitants de Gabès recevront leurs droits entiers”, les décrivant comme “la richesse et le rempart de la Tunisie nouvelle”.

Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

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Crise environnementale à Gabès | Appels à des solutions radicales

Plusieurs organisations et association ont dénoncé la situation environnementale à Gabès, où la pollution industrielle chronique est devenu un véritable problème sanitaire.

Ils ont notamment appelé à démanteler les unités polluantes du Groupe chimique tunisien en rappelant que les fuites et les émissions nocives continuent de menacer la vie des habitants en affirmant que la vie à Gabès est devenue impossible à cause de cette catastrophe environnementale.

Les jeunes de la ville, ont pour leur part à nouveau manifesté ce samedi 11 octobre 2025, pour faire face à cette crise écologique en appelant les autorités à leur communiqué des délais transparents quant au démantèlement des unités polluantes.

Les manifestants ont aussi appelé à éviter toute récupération politique de cette affaire, en affirmant que les habitants souffrent de cette situation qui dure depuis des années et qui a impacté la santé des habitants estimant de ce fait qu’il est temps de trouver une solution radicale pour une véritable justice environnementale.

Y. N.

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Tunisie | Les habitants de Gabès veulent seulement respirer

Les marches de protestation qui se succèdent depuis quelques jours à Chatt Essalam, à Gabès, contre la pollution de l’air et de l’eau provoquée par les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), et qui drainent des citoyens de toutes conditions, notamment des femmes et des enfants, doit tous nous interpeller : décideurs politiques, acteurs de la société civiles et citoyens.

Latif Belhedi

On ne peut reprocher aux habitants de la région, quelque 400 000 âmes, qui souffrent de cette pollution s’aggravant d’année en année, sans qu’aucune mesure concrète n’est prise par les autorités pour en atténuer l’impact sur l’environnement et la santé, de protester devant l’usine du GCT, désormais gardée comme une caserne, et de crier leur ras-le-bol.

On sait que la transformation du phosphate en engrais émet des gaz toxiques tels que le dioxyde de soufre et l’ammoniac.

Le principal déchet solide produit est le phosphogypse, que l’usine rejette dans la mer. Elle contient du radium qui se désintègre en radon, un gaz radioactif cancérigène.

Cela fait au moins une décennie – depuis que les Tunisiens se sont débarrassés de la peur et ont repris leur liberté de parole – que les acteurs de la société civile alertent les autorités régionales et nationales, organisent des meetings, frappent aux portes des responsables, à Gabès et à Tunis, pour attirer leur attention sur une situation qui ne saurait plus durer sans mettre gravement en danger la vie de dizaines de milliers de citoyens complètement désarmés face à l’ogre de la pollution. Mais, au-delà des paroles, des promesses et des inchallahs, rien ne se fait concrètement sur le terrain, et l’usine du GCT, dont les équipements sont obsolètes, continue de rejeter ses poisons dans la nature, empestant l’air, la mer, la terre et l’unique oasis maritime au monde, qui aurait pu attirer beaucoup de visiteurs à Gabès, mais qui se meurt jour après jour, dans l’indifférence générale.

Le silence des autorités est inacceptable

Lorsque des élèves sont asphyxiés, transportés à l’hôpital dans un état critique et que leurs parents s’alarment et descendent protester dans la rue, on ne peut plus fermer les yeux ou tenir des propos soporifiques qui n’endorment plus personne. Il faut agir. Parler, oui, expliquer, oui, essayer de calmer les esprits, oui. Mais agir, surtout, montrer que l’on est réactif, qu’on est conscient de la gravité de la situation et qu’on fait quelque chose pour essayer d’atténuer les impacts de la pollution chimique sur la santé et l’environnement. Aussi, le silence dans lequel semblent se réfugier les responsables régionaux et nationaux est-il inacceptable.

On comprend la gêne des responsables : le GCT est un fleuron de l’industrie nationale, sa production est exportée et elle rapporte des sommes conséquences aux caisses de l’Etat. L’arrêt de ses usines est impensable. D’autant que la Tunisie, qui était autrefois le cinquième producteur mondial d’engrais à partir du phosphate, a chuté à la dixième place au cours des quinze dernières années. Sauf que, ne rien faire, alors que des enfants voient leur santé mise en danger par les rejets toxiques de ces mêmes usines, est tout aussi impensable.

Pollution chimique à la plage Chatt Essalam, Gabès.

On sait aussi que les finances publiques sont exsangues et que des solutions au problème de la pollution industrielle à Gabès, et ailleurs, à Sfax ou dans le bassin minier de Gafsa, sont très couteuses et ne sauraient être mises en œuvre demain la veille.

On a perdu beaucoup de temps. On a longtemps reporté la solution des problèmes quand ils ont commencé à se poser, et voilà que nous nous trouvons aujourd’hui complètement démunis et impuissants et que, nous nous réfugions «très courageusement» dans le silence, en renvoyant la patate chaude aux forces de sécurité désormais appelées à remettre de l’ordre à Gabès. Mais que peuvent-elles faire ? Tout au plus calmer momentanément les esprits échauffés, mais tant que le problème n’a pas commencé à être réellement résolu, il y aura de la tension à Gabès, mais aussi, ailleurs, dans les autres hotspots, qui ne manquent pas dans notre.

«Respirer et vivre avec moins de tumeurs»

Evoquant ce qu’il a appelé le «harak de Gabès», un Gabésien a écrit que les habitants de la ville et de la région «veulent seulement respirer et vivre avec moins de tumeurs», par illusion à la prolifération des atteintes de cancer parmi eux. Dénonçant la duplicité des autorités dont «les actes et les paroles sont complètement déconnectés», il a ajouté : «L’Etat est visiblement incapable de mener une politique industrielle qui ne tue pas l’être humain ou de traiter les problèmes sanitaires qui en découlent et qui provoquent une mort lente et certaine». Et d’avertir que la région est en train de se transformer en «un champ de mines risquant d’exploser à tout moment».

Gabès panse ses blessures, s’interroge, crie, interpelle, et attend des réponses de la part des responsables politiques qui devraient commencer par aller à la rencontre des populations, pour les écouter, recueillir leurs doléances et apporter des débuts de réponses à leurs questions. Mais où sont passés ces responsables ? Pourquoi ne les entendons-nous pas ? N’ont-ils pas de solutions à nos problèmes ?    

  

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Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

La colère est montée d’un cran à Chatt Essalem, dans le gouvernorat de Gabès. Excédés par les émanations gazeuses provenant du Groupe Chimique Tunisien (GCT), les habitants ont bloqué, ce vendredi, la route menant à la zone industrielle.

Leur action fait suite à de nouveaux cas d’asphyxie parmi des élèves du collège local, transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.

Des malaises qui ravivent la colère populaire

Selon des témoins, plusieurs collégiens ont été pris de malaises respiratoires dans la matinée, provoquant un vent de panique dans l’établissement. Les habitants dénoncent une situation devenue insupportable, marquée par des émissions récurrentes de gaz toxiques.

Certains manifestants, visiblement à bout, ont menacé d’entrer dans la zone industrielle du GCT si les autorités ne réagissent pas. « Nous vivons dans un nuage permanent de pollution. Faut-il qu’un drame survienne pour qu’on agisse ? », s’est indigné un habitant sur place dont les propos ont été relayés par l’agence TAP.

Ce nouvel incident survient à peine quelques semaines après un épisode similaire, déjà enregistré dans le même collège de Chatt Essalem. D’autres cas d’intoxication avaient aussi été signalés à Ghannouch, confirmant la persistance d’un problème environnemental majeur dans la région.

Les habitants rappellent que les promesses d’amélioration de la qualité de l’air, maintes fois réitérées, n’ont jamais été suivies d’effets concrets.

Menace d’une grève générale

Depuis des décennies, Gabès vit au rythme des fumées du complexe chimique. Malgré les rapports, les enquêtes et les alertes d’associations écologiques, la situation reste inchangée.

La région, autrefois symbole de richesse naturelle, est aujourd’hui perçue comme le théâtre d’une injustice environnementale flagrante, où santé publique et impératifs économiques continuent de s’affronter.

Face à cette situation, l’Union régionale du travail de Gabès a brandi, dans un communiqué, publié aujourd’hui, la menace d’un grève générale régionale, si ce qu’elle qualifie de «crime environnemental» à Gabès se poursuit.

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Tunisie – Chatt Essalem : les habitants dénoncent la dégradation environnementale persistante

Les habitants de Chatt Essalem, à Gabès, ont observé, jeudi après-midi, un sit-in de protestation pour dénoncer la dégradation continue de la situation environnementale dans leur région.

Cette mobilisation citoyenne intervient à la suite d’un nouvel incident survenu fin septembre 2025, lorsque plusieurs élèves du collège de Chatt Essalem ont été victimes de malaises et d’étouffements provoqués par les émanations gazeuses issues des unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les élèves avaient été transférés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès, certains ayant ensuite été acheminés vers la capitale pour y recevoir des soins complémentaires.

Les participants à cette manifestation ont brandi des slogans appelant à « mettre un terme aux souffrances causées par les émissions toxiques du GCT et à « garantir le droit fondamental à un environnement sain et non pollué », tout en pointant du doigt « l’inaction des gouvernements successifs face à cette crise persistante ».

“La situation environnementale dans la région s’est considérablement détériorée et est devenue critique, les habitants vivent désormais une véritable détresse quotidienne à cause des gaz émanant des usines du GCT », a affirmé le porte-parole de l’Association El Mostakbel El Akhdhar (l’Avenir Vert) de Chatt Essalem, Bachir Fetoui, à l’agence TAP que .

“Les habitants de Chatt Essalem exigent la fermeture immédiate des unités polluantes et la mise en œuvre des décisions ministérielles de 2017, qui prévoyaient leur démantèlement progressif et la création de nouvelles installations éloignées des zones habitées”, a-t-il rappelé.

Les autorités successives n’ayant pas agi, la situation s’est aggravée, provoquant récemment des cas d’asphyxie parmi les élèves et habitants, a déploré la même source.

Face à la vétusté des installations, les habitants appellent le gouvernement à “des mesures courageuses pour mettre fin à cette pollution chronique vieille de près de cinquante ans”, conclut Fetoui.

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Gafsa : Un plan d’action pour réduire les émissions du complexe chimique de Mdhila 1

Une réunion s’est tenue mardi au siège du gouvernorat de Gafsa afin de trouver des solutions au problème des émissions de gaz provenant du complexe chimique tunisien, unité de Mdhila 1. Sous la présidence du gouverneur Slim Frouja, la rencontre a réuni les services régionaux, le conseil local et plusieurs acteurs concernés.

La session a abouti à l’adoption d’une série de mesures, dont un diagnostic environnemental approfondi en coordination avec le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets. Une commission technique sera également activée pour assurer le suivi du dossier et proposer des solutions concrètes.

Un projet de réhabilitation attendu depuis 2019

A cette occasion, les autorités ont annoncé le lancement de l’appel d’offres du projet de réhabilitation de l’unité d’acide sulfurique, initialement prévu en 2019 mais retardé. Ce projet, financé par l’Agence française de développement (AFD), représente un investissement de 80 millions de dinars. Il devrait permettre de réduire les émissions de dioxyde de soufre à 2,6 kg par tonne d’acide sulfurique produit.

Une première tranche de 20 millions de dinars a déjà permis l’acquisition de matériel, tandis que l’ouverture des offres est prévue pour novembre 2025.

Le gouverneur Slim Frouja a également annoncé l’allocation de 50 millions de dinars pour des projets complémentaires destinés à accompagner la réhabilitation et améliorer l’environnement dans la délégation de Mdhila.

Pression locale et inquiétudes sanitaires

La réunion intervient après une plainte urgente adressée lundi par le conseil local de Mdhila à la présidence de la République et aux ministères de l’Environnement, de la Santé et de l’Énergie. Le conseil y dénonçait la dégradation continue de la situation environnementale : émissions toxiques, odeurs nauséabondes, maladies chroniques, pollution de l’air, de l’eau et des sols, ainsi que des répercussions sociales et économiques.

Le 11 septembre dernier, plusieurs habitants avaient été hospitalisés pour des cas d’étouffement dus à une fuite de gaz toxiques provenant de l’unité de production de Mdhila 1, rappelant l’urgence de mesures correctives.

Rappelons que le conseil local de Mdhila (Gafsa) a déposé lundi une plainte urgente auprès de la Présidence de la République et de plusieurs ministères afin de faire la lumière sur les émissions toxiques provenant du Groupe chimique tunisien, les habitants dénonçant une « catastrophe environnementale continue » qui affecte leur santé et détruit leurs terres depuis des décennies.

Le conseil local affirme être passé « à une étape supérieure » en saisissant la justice. Les élus espèrent ainsi déterminer les responsabilités légales et forcer l’application de normes environnementales. Ils alertent sur une multiplication quasi quotidienne des cas d’asphyxie dans la ville, appelant à une intervention immédiate pour réduire les émissions toxiques.

Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Hier, le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines) pour se pencher sur la crise environnementale de grande ampleur à Gabès.

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de « véritable crime » ayant conduit à « l’assassinat de l’environnement et de la santé », soulignant que la répétition des intoxications illustre des « manquements graves de maintenance » et l’absence d’une stratégie de protection durable.

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Pollution | En plus des bonnes paroles, Gabès attend des actions

Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré lors de sa rencontre hier, mardi 30 septembre 2025, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid, et de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, que l’environnement a été détruit pendant de nombreuses années dans la ville de Gabès, faisant de nombreuses victimes. Vidéo.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a déploré la propagation de certaines maladies, notamment le cancer et l’ostéoporose, sans parler de la destruction des oasis et de tous les aspects de la vie dans la ville de Gabès, affirmant que ce sont là des choix criminels.

Le Président de la République a également évoqué les récents cas d’empoisonnement et d’asphyxie d’écoliers enregistrés dans la région, ainsi que les souffrances endurées par les populations, depuis l’implantation du complexe chimique à Gabès, qui a beaucoup affecté l’environnement et la santé dans la région.

Il a également rappelé ses visites dans la ville de Gabès à plusieurs reprises, notamment en 2013, 2014 et 2015, et les études approfondies présentées par des jeunes de la région concernant la situation environnementale et la manière de préserver la nature particulière de cette région où se côtoient le désert, la mer et l’oasis.

Le Président de la République a exprimé ses regrets de ne pas avoir écouté ces jeunes, affirmant que les personnes qui ont inhalé des gaz toxiques, dont certaines ont été dirigées vers l’hôpital Rabta à Tunis, révèle les lacunes existantes, malgré les travaux de maintenance  effectués dans les infrastructures locales. Les causes de destruction de l’environnement sont toujours là et les problèmes n’ont pas été traités à temps, a-t-il souligné.

Le Président de la République a déclaré que des études sont en cours, que des ressources doivent être fournies et que de tels incidents ne doivent pas se reproduire. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place, dès maintenant, les mécanismes nécessaires pour remédier à la situation environnementale à Gabès et mettre fin à des crimes qui perdurent depuis des années.

Reste qu’au-delà de ces constats qui trahissent l’impuissance de l’Etat face aux dégâts environnementaux causés par ses propres choix, ni le président de la république ni ces chers ministres n’ont cru devoir nous indiquer la moindre solution au problème ainsi évoqué. Et tout indique que les habitants de Gabès vont continuer à subir les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), laquelle, soyons sûrs, ne sera pas démantelée demain la veille.

Le problème de la détérioration de l’environnement à Gabès a été constaté depuis au moins deux décennies, mais rien n’a été fait pour y remédier. Et rien n’indique que des actions sont mises en œuvre pour cela. Il est urgent d’attendre !

Ainsi va la Tunisie : les problèmes s’accumulent et s’aggravent sans que des solutions concrètes et pratiques ne leur soient apportées. Tout le monde constate, commente, déplore, regrette et dénonce, à commencer par le président de la république, mais rien n’est concrètement fait pour remédier aux problèmes constatés. C’est à se demander à quoi sert un gouvernement, si c’est seulement à écouter religieusement les propos du chef de l’Etat en opinant de la tête !

I. B.

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Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

En septembre 2025, la ville de Gabès a de nouveau été le théâtre d’une crise environnementale d’ampleur. Plus de 150 personnes ont été intoxiquées en un mois par des émanations toxiques liées au complexe chimique, dont une cinquantaine d’élèves à Chatt Essalem transférés à l’hôpital de la Rabta à Tunis. Ces incidents, parmi les plus graves de ces dernières années, ont suscité colère et indignation locales.

C’est dans ce contexte que le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines).

Un “crime” contre la vie

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de “véritable crime” ayant conduit à “l’assassinat de l’environnement et de la santé”.

“Ce qui a été accepté à Gabès, alors que certains pays africains l’avaient refusé, a détruit les oasis, la mer et le désert. L’environnement a été assassiné, la santé a été assassinée”, a-t-il lancé.

Pour Saïed, la répétition des intoxications illustre des “manquements graves de maintenance” et l’absence d’une stratégie de protection durable.

Des solutions déjà sur la table

Le président a rappelé que de nombreux jeunes de Gabès avaient, dès 2013, proposé des solutions pour restaurer l’équilibre écologique et développer des alternatives énergétiques, notamment l’hydrogène vert. Mais leurs propositions ont été ignorées. “Notre jeunesse est une véritable richesse nationale, il est temps de l’écouter”, a-t-il insisté.

Kaïs Saïed a annoncé une approche en deux étapes :

  • Réponse immédiate : installation d’équipements pour réduire les émissions toxiques et sécuriser la population.
  • Plan de sauvetage global : réhabiliter Gabès sur le long terme et protéger l’ensemble du pays des “crimes environnementaux accumulés depuis des décennies”.

L’affaire Gabès dépasse le cadre local. Elle symbolise les contradictions du développement tunisien : industrialisation polluante, inertie de l’État, mépris des alternatives durables.

Lire aussi: Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

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Pollution à Mdhila : Le conseil local porte plainte contre l’usine chimique

Le conseil local de Mdhila (Gafsa) a déposé ce lundi une plainte urgente auprès de la Présidence de la République et de plusieurs ministères afin de faire la lumière sur les émissions toxiques provenant du Groupe chimique tunisien. Les habitants dénoncent une « catastrophe environnementale continue » qui affecte leur santé et détruit leurs terres depuis des décennies.

Dans un document adressé à la Présidence, au ministère de l’Environnement, à celui de l’Énergie et des Mines ainsi qu’au ministère de la Santé, le conseil local de Mdhila exige d’identifier les causes et les responsables des rejets toxiques de l’usine Mdhila 1.

Cette action intervient après des années de dénonciations restées sans suite, malgré la gravité des nuisances subies par la population.

Quarante ans de contamination

Seïf Dellali, membre du conseil local, a apporté plus de précisions dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm :

« Mdhila vit depuis quatre décennies au rythme d’une pollution atmosphérique et hydrique. Les rejets chimiques ont rendu les terres agricoles improductives et provoqué une hausse inquiétante de maladies chroniques, allant des affections respiratoires aux cancers ».

Le conseil local affirme être passé « à une étape supérieure » en saisissant la justice. Les élus espèrent ainsi déterminer les responsabilités légales et forcer l’application de normes environnementales.

Ils alertent sur une multiplication quasi quotidienne des cas d’asphyxie dans la ville, appelant à une intervention immédiate pour réduire les émissions toxiques.

Des précédents à Gabès

Ce nouvel épisode de pollution s’ajoute à d’autres incidents similaires. Dans le gouvernorat de Gabès, une fuite de gaz provenant d’une usine chimique avait récemment entraîné plusieurs cas d’asphyxie, relançant le débat sur la responsabilité des complexes industriels et l’absence de solutions durables.

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Gabès : De nouveaux cas d’intoxication à Ghannouch secouent la région

La délégation de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, a de nouveau été touchée par un incident sanitaire, mardi 16 septembre 2025. Douze habitants ont été hospitalisés pour difficultés respiratoires, tandis que trois ouvriers du complexe de l’acide phosphorique ont été évacués vers l’hôpital universitaire.

Cet incident survient une semaine seulement après une première intoxication le 9 septembre, qui avait affecté une trentaine de personnes à Ghannouch, Chatt Essalem et Bouchemma, victimes d’émissions de gaz toxiques. Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) avait dénoncé la répétition de ces accidents et pointé la responsabilité des autorités et des industriels.

Réaction des autorités

Face à cette situation, le gouverneur de Gabès a convoqué, hier une réunion d’urgence réunissant industriels, experts de l’Agence nationale de protection de l’environnement et services régionaux. Les entreprises polluantes ont été sommées de présenter, dans un délai de deux semaines, un plan d’action conforme aux normes environnementales. Le gouverneur a insisté : « Les programmes soumis seront suivis de près. Les entreprises doivent assumer pleinement leurs responsabilités et ne plus dépasser les seuils réglementaires. »

Depuis plusieurs années, des collectifs citoyens tels que « Stop Pollution » ou « Nous voulons vivre » dénoncent la situation, qualifiant la région d’« écocide ». Pour le FTDES, ces incidents ne sont pas isolés. Depuis 2021, plusieurs drames industriels ont frappé la région, notamment l’explosion d’une usine d’asphalte qui avait coûté la vie à six ouvriers.

Ils dénoncent tous la faiblesse des normes de sécurité et la vétusté des infrastructures, ainsi que « l’abandon systématique » de la région par les ministères de l’Environnement et de l’Industrie.

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Pollution à Gabès : Les industriels sommés de prendre des mesures d’urgence

Crise sanitaire à Ghannouch : plusieurs habitants ont été victimes de malaises respiratoires provoqués par des émanations toxiques provenant de la zone industrielle de Gabès. Face à cette situation, le gouverneur Ridha Nasibi et le directeur général de l’ANPE, Mohamed Nacer Jeljli, ont convoqué mercredi les responsables des unités industrielles pour exiger des mesures immédiates et concrètes.

La rencontre a rassemblé les responsables du Groupe chimique tunisien (GCT), des experts de l’ANPE, des services régionaux compétents et des représentants sécuritaires. L’objectif : examiner les manquements environnementaux dans la zone industrielle et leurs répercussions sur la santé publique, notamment après les malaises respiratoires survenus la nuit de mardi à mercredi à Ghannouch, nécessitant des soins pour plusieurs habitants.

Deux semaines pour agir

Les entreprises identifiées comme fortement polluantes ont été sommées de présenter un plan d’action concret dans un délai maximum de deux semaines. Ces programmes doivent prévenir toute nouvelle émission toxique et feront l’objet d’un suivi strict et rigoureux par le gouvernorat et l’ANPE. Le gouverneur a insisté sur la responsabilité totale des industriels et le respect absolu des normes environnementales.

Le directeur général de l’ANPE a rappelé l’obligation légale des entreprises de préserver la qualité de l’air et a confirmé que l’agence est disponible pour fournir un accompagnement technique afin d’aider les industriels à se conformer aux normes.

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Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

Trente habitants de la délégation de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, ont été victimes d’intoxication dans la nuit du mardi 9 septembre 2025 à la suite d’émissions de gaz toxiques provenant de la zone industrielle. L’incident a provoqué une vague d’indignation locale et nationale, relançant le débat sur la pollution chronique qui frappe la région de Gabès.

Selon le conseil local de Ghannouch, plus de trente personnes, souffrant de difficultés respiratoires, ont dû être transférées au centre de santé de base pour recevoir les premiers soins. Les victimes, parmi lesquelles figuraient des enfants et des personnes âgées, ont été incommodées par des gaz émis dans la zone industrielle durant la nuit.

Dans un communiqué, le conseil local a dénoncé « des violations environnementales graves » et a exigé l’ouverture immédiate d’une enquête pour identifier les responsabilités. Il a également appelé les entreprises à se conformer strictement aux normes sanitaires et environnementales, avertissant que la poursuite de ces pratiques met directement en danger la vie des habitants.

Le FTDES dénonce un écocide impuni

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a confirmé l’incident mercredi, qualifiant la situation « d’écocide impuni ». L’organisation rappelle que les habitants de Ghannouch, Chatt Essalem et Bouchemma avaient déjà signalé, en août dernier, de fortes fuites de gaz étouffants.

Le FTDES accuse les autorités « d’abandon systématique » de la région, reprochant au ministère de l’Environnement et à celui de l’Industrie leur inaction face à la répétition de tels épisodes. L’organisation appelle à l’application du décret du 29 juin 2017, qui prévoit la fin du déversement de phosphogypse en mer et le démantèlement des unités polluantes du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

En parallèle, le forum rejette le projet de production d’ammoniac et d’hydrogène vert envisagé à Gabès, estimant qu’il a été « imposé sans concertation avec les habitants » et qu’il risque d’aggraver la crise écologique.

Un taux de pollution parmi les plus élevés

La région de Gabès est depuis longtemps au cœur d’un bras de fer entre société civile et autorités. Des collectifs comme « Stop Pollution » ou « Nous voulons vivre » dénoncent un taux de pollution parmi les plus élevés du pays. En octobre 2023, une fuite de gaz avait incommodé des élèves à Chatt Essalem, tandis qu’en mars 2021, une explosion dans une usine d’asphalte avait coûté la vie à six ouvriers.

Cet incident relance le débat sur l’avenir de la zone industrielle de Gabès et met une nouvelle fois en lumière la crise écologique et sanitaire qui affecte durablement la région.

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Pollution du littoral : Kaïs Saïed sur le terrain à Monastir, Kélibia et Menzel Temime

Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite inopinée sur plusieurs zones du littoral tunisien confrontées à une pollution marine alarmante. De Monastir à Kélibia et Menzel Temime, le chef de l’État s’est déplacé pour constater l’ampleur des dégâts et promettre des poursuites contre les responsables.

Entre 22h et 1h du matin, Kaïs Saïed s’est rendu sur plusieurs sites touchés par cette pollution, à commencer par la plage de Ksibet El Mediouni, où les eaux sont envahies par des déchets organiques et industriels. Sur place, le président a échangé avec des citoyens venus lui faire part de leur exaspération, dénonçant la dégradation continue de leur environnement, l’inaction des autorités locales et les menaces sanitaires pesant sur les habitants.

« Tous ceux qui ont contribué à cette situation, directement ou indirectement, devront en répondre devant la justice. Il n’y aura ni immunité ni impunité », a déclaré le président, dans une vidéo publiée par Radio Monastir.

Inspection de la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar

Poursuivant sa tournée, Kaïs Saïed a visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, située à Lamta, dont le rôle est central dans le traitement des eaux usées de la région. La station a fait l’objet de nombreuses critiques de la part de la société civile, qui l’accuse de déverser des eaux insuffisamment traitées dans la mer.

Selon Radio Nationale, Mounir Hussein, militant actif dans la région, a qualifié ce qui est arrivé au golfe de Monastir d’« agression sauvage commise par les stations d’épuration et les industriels ». Il a appelé à une solution radicale, notamment par l’interdiction stricte du déversement des eaux usées dans le golfe, afin de sauver ce qui peut encore l’être.

Un littoral sacrifié, une économie locale menacée

La pollution qui touche le golfe de Monastir affecte directement les activités économiques locales, notamment la pêche et le tourisme. À Sayada, autre localité visitée par le président, les plages sont désertées et les pêcheurs tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps, alertant sur la baisse des prises et la contamination de leurs outils de travail.

Kélibia et Menzel Temime, points sensibles de la pollution

À l’aube, la tournée présidentielle s’est poursuivie dans les localités côtières de Kélibia et Menzel Temime. Le président a inspecté plusieurs plages ainsi que des zones fortement impactées par les rejets d’eaux usées, notamment Oued Lahjar et Aïn Grenz. Ces zones sont particulièrement touchées par la pollution marine et représentent des enjeux majeurs pour la protection du littoral et les activités économiques locales.

Une promesse d’action, sous surveillance citoyenne

Le président Kaïs Saïed a multiplié les messages fermes sur l’application de la loi et la nécessité de mettre fin à l’impunité environnementale. Mais sur le terrain, beaucoup attendent des mesures concrètes : audits techniques, sanctions effectives, investissements dans l’assainissement et transparence des données environnementales.

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Tunisie : Kaïs Saïed en visite surprise à Monastir

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le président de la République s’est rendu, lors d’une visite inopinée, dans plusieurs localités du gouvernorat de Monastir pour constater l’ampleur de la pollution dans le golfe de Monastir.

Dans une démarche inattendue, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite inopinée à minuit dans le gouvernorat de Monastir, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025. Cette visite nocturne visait à s’enquérir de la situation environnementale alarmante dans le golfe de Monastir, récemment frappé par une catastrophe écologique.

Le chef de l’État s’est rendu sur la plage de Ksibet El Mediouni, fortement impactée par cette dégradation environnementale. Sur place, il a échangé avec des habitants visiblement affectés, qui ont exprimé leur colère et leur inquiétude face à une situation jugée intenable.

Poursuivant sa tournée, Kaïs Saïed a visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, située dans la ville de Lamta, puis s’est dirigé vers la localité de Sayada, également concernée par la pollution du littoral.

Aucune déclaration officielle n’a été faite à ce stade, mais cette visite présidentielle nocturne illustre l’urgence de la crise environnementale qui touche cette zone côtière.

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Explosion à bord d’un pétrolier au large de la Libye : Pas de fuite détectée, mais des inquiétudes

Une explosion s’est produite à bord d’un pétrolier transportant près d’un million de barils de brut, au large des côtes libyennes, le 27 juin dernier. L’information a été confirmée ce lundi 30 juin 2025 par un porte-parole de la société grecque TMS Tankers, propriétaire du navire.

Le pétrolier Vilamoura battant pavillon des Îles Marshall,avait quitté le port libyen de Zuetina en direction de Gibraltar lorsque l’incident s’est produit, apparemment dans la salle des machines. Selon l’opérateur, l’explosion n’a causé aucun blessé et n’a entraîné aucune pollution marine visible.

Le Vilamoura est actuellement en cours de remorquage vers la Grèce, où son arrivée est prévue pour le 2 juillet.

L’incident suscite toutefois des inquiétudes en Tunisie, pays voisin, où l’on redoute les conséquences environnementales potentielles. Malgré les assurances de TMS Tankers sur l’absence de fuite, les risques d’une marée noire ne sont pas totalement écartés. Les autorités et les ONG environnementales suivent la situation de près, compte tenu de la vulnérabilité des écosystèmes marins et de l’importance des activités de pêche dans la région.

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