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Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine

Donald Trump lance une nouvelle attaque contre la Chine, annonçant que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 100% sur les importations mais aussi des contrôles sur les exportations de tous les logiciels critiques fabriqués aux États-Unis, et ce, à partir du 1er novembre.

Plus précisément, dans une déclaration publiée sur Truth Social vendredi 10 octobre, le président américain a déclaré que « à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute action ou changement ultérieur pris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient déjà ».

Le message intégral de Trump publié sur Truth Social

« On vient de savoir que la Chine a adopté une position extrêmement agressive sur le commerce, en envoyant une lettre extrêmement hostile au monde, dans laquelle elle déclare qu’à partir du 1er novembre 2025, elle imposera des contrôles à l’exportation à grande échelle sur presque tous les produits qu’elle fabrique, ainsi que sur certains qu’elle ne fabrique pas elle-même.

Cela affecte TOUS les pays, sans exception, et il s’agit clairement d’un plan fomenté par la Chine il y a des années. C’est totalement inédit dans le commerce international et une honte morale dans les relations avec les autres pays.

Étant donné que la Chine a adopté cette position sans précédent, et en parlant uniquement des États-Unis et non d’autres pays qui ont été menacés de la même manière, à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute autre action ou changement entrepris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient aujourd’hui.

De plus, à compter du 1er novembre, nous imposerons des contrôles à l’exportation sur tous les types de logiciels critiques.

Il est incroyable que la Chine ait pris une telle mesure, mais elle l’a fait, et la suite appartient à l’histoire. Merci de votre attention ! ».

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Natation – NCAA : Ahmed Jaouadi survole la compétition et bat trois records personnels

Le prodige tunisien de la natation, Ahmed Jaouadi, continue de faire sensation de l’autre côté de l’Atlantique. Engagé vendredi dans la deuxième manche du championnat universitaire américain (NCAA), le nageur de l’Université de Floride a remporté deux épreuves majeures et signé trois records personnels éclatants.

L’étoile tunisienne brille à Gainesville

Face à l’Université de Virginie, la formation floridienne s’est imposée 191,5 à 159,5, portée par un Jaouadi irrésistible. Sur 1000 yards nage libre, il s’est adjugé la victoire en 8:44.95, le meilleur temps NCAA de la saison. Il a enchaîné avec un autre succès sur 500 yards NL (4:14.94), deuxième meilleure performance nationale.

Même sur 200 yards NL, où il a terminé deuxième, le champion tunisien s’est offert un nouveau record personnel en 1:35.79.

Déjà double champion du monde 2025 à Singapour (800 m et 1500 m nage libre), Ahmed Jaouadi confirme sa constance et sa capacité d’adaptation au circuit américain.

Ces performances renforcent son statut de grand espoir de la natation tunisienne, à moins d’un an des grands rendez-vous internationaux à venir.

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Gaza ou l’éternel retour des Palestiniens

La défense civile de Gaza a affirmé vendredi 10 octobre 2025 que près de 200 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Fabuleux peuple palestinien, magnifique Gaza, qui plie mais ne rompt pas. Détruite, rasée, assassinée mais restée debout, digne et fière pour avoir tenu en échec l’ignoble machine de guerre du raciste et corrompu Benjamin Netanyahu, maître d’œuvre du génocide des Palestiniens.

Abdelaziz Dahmani

Heureux jour, le vendredi 10 octobre 2025, cessez-le-feu ou paix «provisoire» (car rien n’est durable ou définitif avec l’Etat d’Israël), le peuple palestinien, et notamment celui de Gaza, respire de bonheur, après 730 jours au cours desquels il a connu toutes les horribles facettes de l’enfer sur terre…

Admirables Palestiniens, exceptionnels, réduits à toutes les misères, exposés à tout instant à la faim, à la soif et à la mort, ils sont restés debout, réduits à la mendicité, sans toit, ni travail, ni de quoi manger, ni médecin pour se soigner, ni école pour les enfants…, mais debout et fiers. Même si les seuls chemins permis aux survivants sont ceux des cimetières collectifs, avec juste des numéros plantés dans le sable, pour désigner leurs morts.

Israël, devenu, encore plus raciste, plus sanguinaire, voulait réduire Gaza à rien, à la disparition même de l’Histoire, de son passé, de sa culture et de son identité. Cette ville millénaire, Israël voulait la réduire en poussière. Ce dessein, qui a germé dans la tête pourrie de Itamar Ben G’vir et autres monstres sionistes, n’a pu être réalisé… Car le peuple palestinien reste grand et admirable de courage, de dignité, d’honneur.

Ce peuple de Palestine et, surtout, de Gaza, réduit à presque à rien, n’a pas mis en échec seulement Israël. Il a mis en échec aussi les soutiens occidentaux de cet Etat factice et belliqueux qui sème la haine et la mort au Moyen-Orient depuis 1948. Ces soi-disant puissances occidentales qui croient avoir droit de vie et de mort sur le reste de l’humanité. Et à leur tête un Donald Trump plus déconcertant que jamais, qui, après avoir armé Israël et attisé la violence dans la bande de Gaza, se veut, aujourd’hui, maître de cérémonie d’une improbable paix. 

La déportation des Palestiniens est une «ligne rouge»

En réalité, c’est Trump que le peuple de Gaza a mis en échec. Rappelez-vous, les débiles déclarations du président américain, lors de son intronisation à la tête des États Unis, en janvier de cette année, lorsqu’il a formé le vœu de déporter les deux millions de Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, de vider Gaza de sa population et d’y construire une Riviera sur la côte orientale de la Méditerranée, une sorte de club de riches, son jardin privé, son parcours de golf… Mais les Gazaouis lui ont résisté et n’ont pas abandonné leur terre, et là, il faudrait aussi rendre hommage à l’Egypte, qui a fait de la déportation des Palestiniens une «ligne rouge»

On ne le dira jamais assez, mais dans cette affaire de Gaza, c’est le fasciste Netanyahu qui a subi son plus grand échec politique en n’atteignant aucun de ses objectifs, malgré l’ampleur inégalée des massacres et des destructions infligés aux Palestiniens et à son propre peuple.

Souvenez-vous, après le drame du 7 octobre 2023, Netanyahu s’est donné pour mission de briser le Hamas en peu de temps et libérer aussi rapidement les otages israéliens. Que s’est passé ? Deux ans après, le Hamas est certes fortement secoué, affaibli, muselé, mais il n’a pas été battu et n’a pas rendu les armes. Et la résistance palestinienne, avec ou sans le Hamas, restera toujours debout.  

La leçon d’abnégation et de résilience du peuple palestinien

Avec les inhumaines destructions qu’il a provoquées, Israël s’est vengé d’une façon ignoble sur les Palestiniens, simples citoyens, assassinant plus de 20 000 bébés et enfants. Et par un retour de manivelle, il a rendu la cause de la libération de la Palestine visible dans le monde entier. Et a fait d’Israël un pays hors-la-loi, banni, haï et stigmatisé lors des innombrables et immenses manifestations propalestiniennes dans le monde entier et, surtout, dans les pays occidentaux, principaux alliés de l’Etat hébreu, où le drapeau palestinien n’a jamais été aussi visible dans les rues.

Certes, Gaza est détruite par la force brutale et la haine destructrice d’un Etat voyou, aujourd’hui mis au ban de l’humanité. Mais Gaza est toujours debout et son peuple, admirable de courage, donne une leçon d’abnégation et de résilience au reste du monde, y compris à nos régimes arabes, riches et moins riches, soumis à leurs maîtres occidentaux, repliés sur leurs médiocres problèmes internes et empêchant leurs peuples de respirer…

Un dernier mot : avant le 7 octobre 2023, la cause palestinienne était presque morte et enterrée… La voilà aujourd’hui plus vivante que jamais, malgré les malheurs et les destructions… Et c’est l’ignoble Netanyahu, aveuglément soutenu par les extrémistes juifs, qui met aujourd’hui l’existence d’Israël en danger, en tout cas dans la conscience des hommes justes !

* Journaliste.

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Tunisie–États-Unis : qui est Bill Bazzi, le nouveau visage de la diplomatie américaine à Tunis ?

Tunisie–États-Unis : qui est Bill Bazzi, le nouveau visage de la diplomatie américaine à Tunis ?

Le Sénat américain a confirmé, mardi, la nomination de Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur des États-Unis en Tunisie, succédant à Joey R. Hood. Proposé par le président Donald Trump, ce diplomate au parcours singulier est maire de Dearborn Heights (Michigan) depuis 2021 et ancien président du conseil municipal de la même ville. Avant son engagement […]

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États-Unis : Le Sénat confirme la nomination de Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur en Tunisie

Le Sénat américain a approuvé, mardi 7 octobre, la nomination de Bill Bazzi comme ambassadeur des États-Unis en Tunisie, dans le cadre d’une série de nominations diplomatiques soumises par le président Donald Trump.

Le diplomate nouvellement nommé, Bill Bazzi, succède ainsi à Joey R. Hood, en fonction depuis février 2023 à Tunis et prendra officiellement ses fonctions dans les prochaines semaines. Il occupait jusqu’ici le poste de maire de Dearborn Heights, dans l’État du Michigan, depuis janvier 2021.

Avant cela, il avait été président par intérim du conseil municipal de la même ville à partir de 2018, après une carrière marquée par un fort engagement communautaire.

Cette arrivée intervient dans un contexte où Washington cherche à renforcer sa coopération avec Tunis, notamment dans les domaines de la sécurité régionale, du développement économique et de la transition énergétique.

Bill Bazzi est un fervent soutien de Donald Trump. Il a affiché son engagement dès 2016 et 2020, avant de réaffirmer son soutien à la campagne de 2024.

Originaire du Liban, Bill Bazzi a immigré aux États-Unis à l’âge de 10 ans et a grandi à Dearborn, une ville où la communauté arabo-américaine est fortement implantée. Diplômé de Fordson High School, il s’est engagé dans le Marine Corps Reserve de 1999 à 2016, atteignant le grade de gunnery sergeant et servant au sein de la police militaire et des services de renseignement.

En 2021, il est devenu le premier maire arabo-américain et musulman de Dearborn Heights, une ville marquée par une diversité croissante mais aussi par des tensions politiques.

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La chronique de Recherches internationales — Trump prix Nobel ?

Enis Coskun
Enis Coskun, ancien Secrétaire général et fondateur du Mouvement de la Paix de Turquie.

On parle de l’attribution du prix Nobel de la paix au président américain Trump. Est-ce possible ? Après tout, il a tant œuvré pour la paix ! Rappelons-nous. N’a-t-il pas manifesté sa volonté de rattacher le Canada aux États-Unis en tant que nouvel État fédéré ? N’a-t-il pas revendiqué le Groenland au Danemark ? N’a-t-il pas déclaré que le canal de Panama devrait être restitué aux USA ?

N’est-il pas, au prétexte de la sécurité d’Israël, au nom de son appui inconditionnel et de son principal pourvoyeur d’armes, complice du génocide commis à Gaza ? N’a-t-il pas tenu des propos ahurissants sur la transformation de l’enclave en complexe touristique et dans ce dessein Trump n’apporte-t-il pas son soutien à l’expulsion des Palestiniens de Gaza ?

Lors du sommet de l’OTAN de La Haye en juin 2025, n’a-t-il pas imposé aux États membres de l’Union européenne– même s’il n’a pas réussi à faire plier l’Espagne- l’augmentation de leurs dépenses de défense à hauteur de 5 % de leur PIB; contre 2 % par exemple pour la France à l’heure actuelle ?

A-t-il vraiment invité les Présidents d’Azerbaïdjan et d’Arménie à la Maison Blanche pour parachever l’accord de paix entre les parties ou bien pour ouvrir la voie à une domination politique, militaire et commerciale dans la région, et profiter des richesses de son sous-sol, notamment du pétrole ? N’a-t-il pas ainsi obtenu des droits exclusifs sur le développement du corridor de Zanguezour qui relie l’Azerbaïdjan aux Républiques d’Asie centrale, renforçant ainsi la position des États-Unis face à l’Iran, la Russie et la Chine ?

Sa rencontre avec Poutine en Alaska en vue de négocier un hypothétique échange de territoires et un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie n’avait-elle pas pour véritable objectif, au mépris des intérêts mêmes de l’Ukraine, de tenter de battre en brèche les relations croissantes entre la Russie et la Chine concrétisées par le développement de l’Organisation de coopération de Shanghai, et de lui permettre de concentrer son action stratégique sur la Chine, principal rival économique et politique des États-Unis ?

N’a-t-il pas déclenché une guerre économique contre le monde entier, en particulier la Chine et les pays de l’Union européenne en augmentant les droits de douane à des niveaux exorbitants ?

Sous prétexte de lutte contre les narcotrafiquants, n’a-t-il pas envoyé une armada de guerre dans les eaux territoriales vénézuéliennes pour déstabiliser le gouvernement en place ? N’a-t-il pas au même moment rebaptisé le Département américain de la Défense en « Département de la Guerre », affichant ainsi au monde entier son amour de la paix ?

Non content de mobiliser l’armée à la frontière mexicaine pour stopper les migrants, n’a-t-il pas continué à ériger de hauts murs le long de la frontière ?

En pleine crise économique n’a-t-il pas déployé l’armée dans les rues de Washington pour mener la guerre contre ses propres concitoyens pauvres et sans abri ?

N’a-t-il pas envoyé des unités militaires dans les États américains gouvernés par l’opposition démocrate, sous prétexte d’y combattre la criminalité ?

Que pourrait faire de plus ce « faiseur de paix » pour prouver qu’il mérite ce prix ? On pourrait poursuivre l’énumération au risque de susciter la lassitude du lecteur. En vérité Trump poursuit avec détermination une politique de « faucon à l’intérieur, busard à l’extérieur ». Mais l’oiseau symbole de la paix n’est ni un busard ni un faucon, c’est la colombe rendue célèbre par Picasso. Or, Trump veut chasser cette colombe. Parmi les rabatteurs figurent certains chefs d’État qui appellent de leurs vœux l’attribution du Nobel de la paix à Trump. À la suite d’Israël, le Pakistan, le Cambodge, le Gabon, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont rejoint la « caravane ».

On ne peut évoquer les velléités de Trump et de ses soutiens pour l’obtention du Nobel de la paix sans se souvenir d’un précédent historique. Le 29 septembre 1938, le Premier ministre britannique Chamberlain, le Premier ministre français Daladier, le ministre italien des Affaires étrangères Galeazzo Ciano et Hitler signaient les accords de Munich qui entérinèrent l’occupation par l’Allemagne de la région des Sudètes, au sud de la Tchécoslovaquie. Les signataires prétendirent avoir sauvegardé la paix au mépris des nombreuses critiques et mises en garde sur l’expansionnisme hitlérien. Moins d’un an après ces accords, le 1er septembre 1939, Hitler attaquait la Pologne, déclenchant la guerre la plus sanglante de l’Histoire.

Douze parlementaires suédois proposèrent alors la candidature de Chamberlain au prix Nobel de la paix au nom de ce « succès ». En revanche, l’un des membres antifascistes du parlement suédois, le député Erik Brandt, adressait le 27 janvier 1939 une lettre au Comité Nobel de la Paix par laquelle il proposait, par pure dérision, la candidature de Hitler. Dans sa lettre, Brandt écrivit : « Avant tout, après la Bible qui est peut-être la plus grande et la plus répandue œuvre littéraire du monde, c’est grâce à son amour pour la paix et à ses succès décrits dans son célèbre livre Mein Kampf… qu’il mériterait vraiment le Prix de la Paix. »

Les sarcasmes de Brandt eurent un large écho dans le monde entier. Bien entendu les nazis accueillirent avec joie cette proposition, car pour eux Hitler était « digne » du Prix Nobel de la Paix. A contrario, certains milieux, n’ayant pas saisi le caractère satirique de la lettre, l’avaient vivement rejetée. Brandt, par une lettre envoyée au Comité norvégien du Prix Nobel de la Paix la veille de l’annonce officielle des candidats, le 1er février 1939, informa qu’il retirait sa proposition. Il semble que le Comité ait compris le message : en 1939 le Prix Nobel de la Paix n’a pas été décerné. La rancune d’Hitler ne se fit pas attendre longtemps : le 9 avril 1940 il envahissait la Norvège.

Au cours du XXe siècle plusieurs présidents et hommes politiques américains ont obtenu le prix Nobel de la Paix. Deux d’entre eux retiennent une attention particulière : le premier est Wilson. Il est l’auteur des principes qui ont permis aux États-Unis de développer leur suprématie sur la scène internationale et de forger les ressorts de la « Pax americana ». Ils ont servi de base intellectuelle au Traité de Sèvres de 1918 qui permit le partage du territoire de la Turquie entre les pays occidentaux. Le second est le général Marshall, l’un des bâtisseurs du « rideau de fer » de la guerre froide et d’un Plan d’aide économique prétendument désintéressé aux pays européens à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

Si, à première vue, la proposition d’attribuer le Nobel de la Paix à Trump pouvait s’apparenter à une plaisanterie, à y regarder de plus près elle apparaît répugnante et effrayante. Cette sidérante proposition est lourde de significations sur les menaces qui pèsent sur la paix dans le monde. Elle exprime le visage barbare et tyrannique de l’impérialisme, de la montée de l’extrême droite et de l’impuissance du droit international.

L’attribution du prix à Trump romprait avec l’esprit même du Prix Nobel de la Paix.

Le Comité Nobel ne doit pas céder aux sirènes de l’impérialisme. Il doit choisir parmi les personnalités qui ont véritablement lutté pour la paix et consacré leur vie à cette cause.

 

Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.

Site : http://www.recherches-internationales.fr/

https://shs.cairn.info/revue-recherches-internationales?lang=fr 

Mail : recherinter@paul-langevin.fr     6, av. Mathurin Moreau; 75167 Paris Cedex 19

Abonnements 4 numéros par an : 55 Euros, Étranger 75 Euros

 

Enis Coskun,

Ancien Secrétaire général et fondateur du Mouvement de la Paix de Turquie

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Deux conceptions du christianisme s’affrontent aux États-Unis

La cérémonie commémorative dédiée à la mémoire de l’influenceur trumpiste Charlie Kirk continue d’alimenter les analyses sur la situation qui prévaut aux États-Unis. Elle n’est pas uniquement révélatrice des évolutions que traverse le mouvement Maga comme nous l’avons vu dans un précédent article mais elle en dit long sur la crise qui secoue le christianisme aujourd’hui en Amérique avec des conséquences politiques déterminantes.

Imed Bahri

Deux conceptions contradictoires s’affrontent aussi bien sur la forme que sur le fond. Quand l’une prône la modestie et l’humilité, l’autre adopte un discours arrogant, condescendant et violent. Quand l’une fait l’éloge de la fraternité et de la tolérance, l’autre est dans une logique clivante et agressive.

Des directions opposées

Déjà, il y a quelques mois et bien avant la cérémonie à la mémoire de Kirk, un autre épisode a montré cette division. Lors du décès du pape jésuite François, grand défenseur des populations vulnérables surtout des migrants et farouche tiers-mondiste, il a été fortement critiqué parfois par des propos très déplacés par beaucoup des adeptes américains d’une conception du christianisme aux antipodes de celle du défunt souverain pontife. 

Dans une analyse parue dans le Washington Post, Shadi Hamid évoque la profonde division théologique et politique au sein du christianisme américain qui s’était surtout manifestée lors de la cérémonie commémorative de l’activiste conservateur Charlie Kirk, assassiné alors qu’il discutait avec des étudiants de l’Université d’Utah Valley, le 10 septembre, mais au-delà de cet événement, il met le doigt sur une crise qui secoue le christianisme où certains vont même jusqu’à s’en prendre à la morale chrétienne qu’ils considèrent comme relevant de la naïveté. 

Une division religieuse

Selon l’auteur, cette division révèle deux visions du christianisme qui orientent la politique américaine dans des directions opposées. L’une, ancrée dans une foi qui prône le pardon et l’amour des adversaires et l’autre qui instrumentalise la religion pour le conflit politique.

Ironiquement, cette division religieuse ne s’est pas produite au sein de l’Église mais plutôt dans un stade de football américain en Arizona où la cérémonie commémorative avait eu lieu. 

Hamid souligne que le moment le plus poignant de la cérémonie s’est produit lorsqu’Erica Kirk, la veuve du militant défunt, a annoncé à la foule –composée notamment du président Donald Trump et du vice-président J.-D. Vance– qu’elle pardonnait au meurtrier de son mari sauf que Trump a rejeté catégoriquement cette approche de pardon dès son entrée en scène, déclarant: «Je déteste mes adversaires et je ne souhaite pas leur bien»

Hamid, également professeur-chercheur en études islamiques au Fuller Theological Seminary de Pasadena, en Californie, commente ce conflit de croyances, affirmant qu’il ne s’agit pas simplement d’un désaccord de stratégie politique mais plutôt d’une confrontation avec l’une des questions les plus profondes de la théologie chrétienne : un croyant peut-il «tendre l’autre joue» et rester efficace sur la scène politique démocratique ?

Un combat plus vaste

L’auteur note que la cérémonie commémorative est devenue le microcosme d’un combat plus vaste. D’un côté, il existe une version du christianisme qui prône l’humilité, le sacrifice et l’amour de l’ennemi. De l’autre, il existe un christianisme qui considère les opposants politiques comme des forces démoniaques à vaincre et non à convertir. Il affirme que c’est cette dernière version qu’a adoptée Trump et qui a été défendue par d’autres intervenants lors de la cérémonie.

Selon le WP, des intervenants tels que l’animateur de podcast Jack Posobiec et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth ont présenté l’assassinat de Kirk comme un élément d’une bataille cosmique entre le bien et le mal.

Prosélytisme et militarisme

Hegseth a également partagé une vidéo promotionnelle pour le ministère de la Guerre (anciennement le ministère de la Défense) combinant la prière du Christ à des images de soldats américains, de chars et de bombardiers furtifs, symbolisant clairement la convergence de la foi avec le nationalisme et le militarisme.

Du point de vue d’Hamid, ce clivage théologique reflète une crise plus profonde : de nombreux chrétiens pro-Trump ont rejeté les enseignements de Jésus sur le pardon et l’amour de l’ennemi, les jugeant totalement dénués de pertinence politique. Ce fossé religieux entre le message de pardon d’Erica Kirk et les fantasmes de guerre sans fin de Hegseth est plus profond qu’on ne le pense.

Russell Moore, ancien haut responsable baptiste du Sud et farouche critique de Trump, cite des fidèles accusant les pasteurs qui citent Jésus-Christ de tendre l’autre joue de promouvoir des doctrines «obsolètes». Ils demandent : «D’où viennent ces idées libérales?» 

Le théologien et prédicateur Greg Boyd, a déclaré: «Dès que les chrétiens ont accédé au pouvoir politique, ils ont commencé à persécuter, voire à tuer, les non-chrétiens».

Rejet de la morale de Jésus

Comme toute autre religion, le christianisme a été façonné par sa propre histoire politique. Ce qui reste frappant, cependant, selon l’auteur, c’est que certains cercles chrétiens américains rejettent ouvertement la morale de Jésus, la jugeant politiquement naïve.

Hamid estime que ce rejet devrait inquiéter quiconque qui a critiqué l’islam pour son imbrication politique. Le christianisme américain est aujourd’hui confronté à sa propre version d’une crise de théologie politique : comment une tradition religieuse centrée sur les notions de sacrifice, d’humilité et d’amour de l’ennemi peut-elle faire face à un monde politique américain de plus en plus chaotique et violent.

Pour expliquer ces changements dans la vision religieuse des Américains, l’auteur rappelle les événements historiques qui ont radicalement changé la relation du christianisme avec le pouvoir d’État et la violence après que l’empereur Constantin l’a adopté dans les années 30 du IIIe siècle après J.-C.

Ces dynamiques refont surface aujourd’hui, alors que certains secteurs du christianisme américain se plient aux impératifs de la politique.

James Wood, professeur de religion et de théologie à l’Université Redeemer au Canada, soutient que les enseignements de Jésus ne sont pas incompatibles avec le recours à la force par l’État pour dissuader le mal, établissant une distinction entre la moralité individuelle et le rôle de l’État.

Cependant, les deux camps affirment s’appuyer sur la Bible. La version chrétienne, qui prône l’amour de l’ennemi, tire son autorité des Évangiles, tandis que l’autre, qui prône le «combat spirituel», s’appuie sur les épîtres de Saint Paul et l’Apocalypse, qui dépeint Jésus revenant avec une épée à la tête des armées célestes.

Hamid estime que la cérémonie commémorative dédiée à Charlie Kirk a marqué un profond changement. Selon lui, ce n’est plus le christianisme qui façonne la politique mais la politique qui le remodèle. Il affirme que la démocratie américaine se trouve confrontée à un paradoxe difficile. Deux versions du christianisme, prétendant toutes deux posséder la vérité divine, luttent pour coexister dans un même espace politique.

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Le FMI prévoit une situation mitigée en matière d’inflation mondiale 

Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à une situation mitigée en ce qui concerne l’inflation mondiale. Pour cause, les entreprises aux États-Unis et dans d’autres pays qui ont augmenté leurs tarifs douaniers ont jusqu’à présent absorbé une grande partie de ces derniers. Tandis que la demande reste faible dans les principaux pays exportateurs comme la Chine.

C’est ce qu’a déclaré, jeudi 2 octobre, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse régulière. Elle souligne que l’économie mondiale a fait preuve de résilience face à l’incertitude concernant les tarifs douaniers. Et ce, alors que le FMI et la Banque mondiale se préparent à leurs réunions annuelles à Washington dans les prochaines semaines.

« Nous constatons que la croissance mondiale est restée solide au premier semestre. Mais nous commençons à observer des signes de ralentissement à l’échelle mondiale. En matière d’inflation, le tableau mondial est plutôt contrasté », ajoute Mme Kozack.

Si la répercussion de certains droits de douane sur les hausses de prix contribue à la hausse de l’inflation sous-jacente aux États-Unis, l’inflation globale progresse plus rapidement au Royaume-Uni, en Australie et en Inde. Cependant, les pressions inflationnistes sont « très contenues » en Chine et dans d’autres pays asiatiques. Reflétant ainsi l’impact des droits de douane sur la demande de leurs exportations.

« Nous constatons que les entreprises absorbent une partie de l’impact des droits de douane. Ce qui semble expliquer en partie l’effet relativement limité sur l’inflation aux États-Unis jusqu’à présent », estime Julie Kozack. « La question est de savoir combien de temps cela va durer », poursuit-elle.

Par ailleurs, elle note que le prochain rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale du FMI, qui sera publié le 14 octobre, examinera les effets des tarifs douaniers sur l’économie américaine et l’inflation.

Interrogé sur l’impact économique du shutdown aux États-Unis, Mme Kozack indique que « l’impact dépendra en grande partie de la durée et des modalités de la fermeture. Et nous espérons qu’un compromis pourra être trouvé pour garantir le financement complet du gouvernement fédéral ».

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Flottille Soumoud | Solidarité à Tunis : Rassemblement devant l’ambassade américaine

Par dizaines, de jeunes et moins jeunes tunisiens se sont rassemblés dans la soirée de ce jeudi 2 octobre 2025 devant l’ambassade des États-unis à Tunis.

Ce rassemblement est organisé en solidarité avec les militants de la flottille Al-Soumoud, arrêtés par l’armée israélienne, alors qu’ils se rendaient à Gaza pour y emmener des aides humanitaires.

Les manifestants ont dénoncé le soutien américain à Israël et son appui au génocide contre Gaza, tout en déplorant la poursuite du blocus imposé et qui a causé une famine sans précédent dans la région.

Brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans hostiles aux autorités américaines, les manifestant ont réclamé le renvoi de l’ambassadeur américain

Tout en appelant la communauté internationale à agir pour stopper le génocide à Gaza, les manifestants ont aussi appelé l’État tunisien à la criminalisation de la normalisation avec Israël et à l’inscrire clairement dans le texte de la Constitution.

Notons que plusieurs rassemblement sont également organisés dans différentes villes du pays.

Y. N.

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Le marché du travail américain a perdu 32 000 emplois en septembre

Des nuages ​​s’amoncellent sur le marché du travail américain, le secteur privé ayant enregistré la plus forte baisse d’emplois depuis environ deux ans et demi.

Plus précisément, selon l’enquête mensuelle ADP, publiée mercredi 1er octobre, les entreprises américaines ont perdu 32 000 emplois le mois dernier. Alors que l’estimation moyenne des analystes s’attendait à ce qu’elles en ajoutent 45 000.

Quoi qu’il en soit, la baisse de 32 000 emplois dans le secteur privé américain est la plus importante enregistrée depuis mars 2023.

Le rapport de l’ADP est généralement un précurseur du rapport officiel du gouvernement sur le nombre total d’emplois dans le pays, à l’exclusion du secteur agricole. Lais celui-ci ne sera pas publié vendredi 3 octobre comme prévu, à moins qu’un accord ne soit trouvé qui conduira à la levée de la fermeture.

Il est à noter que la dernière fois que des données pertinentes sur l’emploi aux États-Unis n’ont pas été publiées, c’était en 2013.

Et pour ne rien arranger, le shutdown est venu s’y ajouter, plaçant plus de 750 000 employés du secteur public en congé obligatoire sans solde.

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Avec le visa «K», la Chine cherche à attirer une immigration de qualité

Contrairement aux Etats-Unis qui ferme de plus en plus ses frontières aux immigrés, la Chine vient de lancer un nouveau visa, connu sous le nom de «K», qui vise à attirer les jeunes étrangers titulaires de diplômes dans les domaines de la technologie, des sciences, de l’ingénierie et des mathématiques.

Ce nouveau visa, qui sera lancé le 1er octobre 2025, permettra d’entrer en Chine, d’y obtenir un titre de séjour et d’y travailler sans avoir besoin d’une offre d’emploi préalable.

Cependant, ledit visa n’est pas aussi accessible qu’on le dit, puisque les conditions liées à l’âge, au parcours universitaire et à l’expérience professionnelle mentionnées par le gouvernement chinois restent vagues. De même, aucun détail n’est donné concernant d’éventuelles incitations financières, facilitations d’emploi, de résidence permanente ou le regroupement familial.

La Chine, se trouve dans une concurrence intense avec les États-Unis pour la domination technologique, économique et géopolitique, cherche, via ce nouveau type de visa, à attirer les compétences scientifiques de haut niveau dont elle a besoin pour ses différents programmes.

Comparativement, l’administration Trump a annoncé qu’elle demanderait aux entreprises de payer 100 000 $ par an pour les visas de travail H-1B, largement utilisés par les sociétés technologiques pour recruter des travailleurs étrangers qualifiés.

«Les États-Unis se tirent clairement une balle dans le pied avec les H-1B, et le timing est exquis pour le visa K chinois», estime Michael Feller, stratège en chef chez Geopolitical Strategy.

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États-Unis – Chine: vers un apaisement des tensions commerciales

Après une longue période de tensions, un retour à la paix et une relance des relations économiques entre les États-Unis et la Chine semblent se dessiner. L’une des principales nouveautés est la visite d’une délégation bipartisane de la Chambre des représentants américaine en Chine. Cette visite a abouti à une rencontre avec le Premier ministre chinois, qui a exprimé la volonté de Pékin de collaborer sur la base du respect mutuel et de l’harmonie sociale.

Concernant le dossier de TikTok, un progrès majeur a été réalisé: un compromis a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant la gestion de l’application. Les États-Unis ont exigé que six des sept membres du conseil d’administration de TikTok soient américains, tandis qu’Oracle prendra désormais en charge la gestion des données et de l’algorithme. Cette solution permet d’éviter l’interdiction de l’application, une mesure qui avait intensifié les tensions entre les deux pays.

En outre, un autre point crucial de la crise commerciale concerne les tarifs douaniers. Après plusieurs mois de hausse des taxes, notamment en raison du fentanyl, les deux pays sont parvenus à un accord en août, réduisant les tarifs de 145  à 30%. Ce geste marque une volonté claire de désamorcer les tensions commerciales et pourrait signaler un rétablissement progressif des relations bilatérales

Ces récentes évolutions témoignent d’une volonté de dénouer les tensions économiques et d’ouvrir la voie à une coopération plus constructive entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales.

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Visa américain : Les étudiants étrangers dans le collimateur après la mort de Charlie Kirk

Les États-Unis passent à l’action. Ceux qui célèbrent l’assassinat de Charlie Kirk risquent la révocation immédiate de leur visa. Les étudiants étrangers sont concernés.

Le ton est clair : « Si vous êtes ici avec un visa et que vous célébrez l’assassinat d’une figure politique, préparez-vous à être expulsé », a déclaré Marco Rubio, secrétaire d’État américain, sur X.

Cette mesure ne fait pas de distinction : étudiants, travailleurs, visiteurs… tous sont sous surveillance. Ceux qui publient sur les réseaux sociaux leur soutien à la mort de Charlie Kirk sont dans le collimateur.

Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint, a lui aussi appelé à signaler les étrangers qui « glorifient ou se réjouissent » de l’événement.

Cette politique s’inscrit dans la continuité de mesures déjà sévères : des milliers de visas avaient été annulés pour des publications jugées « problématiques » par l’administration américaine. Les étudiants pro-palestiniens avaient notamment été ciblés.

La révocation du visa peut conduire à une expulsion immédiate du territoire. Les étudiants tunisiens et autres ressortissants étrangers doivent mesurer chaque publication en ligne.

Les droits civiques et la liberté d’expression sont au cœur du débat. Mais pour Washington, la ligne est tracée : célébrer la mort d’un citoyen américain, c’est se mettre hors-la-loi.

America will not host foreigners who celebrate the death of our fellow citizens.

Visa revocations are under way. If you are here on a visa and cheering on the public assassination of a political figure, prepare to be deported. You are not welcome in this country. pic.twitter.com/dQys2OAeK7

— Secretary Marco Rubio (@SecRubio) September 16, 2025

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Relocalisation du Hamas : la Tunisie citée par i24NEWS dans des pourparlers US-Israël

Selon la chaîne israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mèneraient des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement la bande de Gaza et de s’installer à l’étranger, la Tunisie étant citée parmi les destinations possibles.

D’après les informations rapportées par i24NEWS, des pourparlers seraient en cours pour organiser le départ de responsables du Hamas hors de Gaza. La chaîne n’a toutefois donné aucun détail sur les pays impliqués, en dehors de l’Iran, ni précisé si Tunis aurait été consultée ou donné son accord.

En parallèle, le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a révélé qu’Anwar Attallah, membre du conseil municipal de Gaza affilié au Hamas, a pu quitter le territoire avec sa famille via la Jordanie vers la Turquie, il y a environ deux semaines, avec l’autorisation des autorités sécuritaires israéliennes.

Selon la presse israélienne, Israël a cependant rejeté d’autres demandes émanant de responsables plus en vue du Hamas. Parmi eux figurent :

  • Mohamed Al-Madhoun, ancien ministre dans le gouvernement du Hamas,
  • La famille d’Ismaïl Al-Achkar, président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité du mouvement,
  • La famille d’Alaa Eddine Al-Batta, chef d’un comité gouvernemental rattaché au Hamas.

Cette information intervient alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est rendu récemment à Tunis. Il y a rencontré son homologue Mohamed Ali Nafti ainsi que le président Kaïs Saïed, avant de tenir une conférence de presse à la résidence de l’ambassadeur d’Iran. Araghchi n’a pas évoqué publiquement la question d’un éventuel accueil de dirigeants du Hamas par la Tunisie.

Historiquement, les principaux cadres du Hamas à l’étranger sont établis au Qatar, en Iran et en Algérie. La Tunisie a déjà été le théâtre d’opérations ciblées israéliennes, notamment l’assassinat en 1988 de Khalil Al-Wazir, dit Abou Jihad, un haut dirigeant de l’OLP.

🔴 Les États-Unis et Israël en pourparlers avec plusieurs pays, dont l’Iran, pour permettre à des dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza et de s’installer en Tunisie, selon des sources à i24NEWS @MatthiasInbar

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) September 14, 2025

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Assassinat de Charlie Kirk : Violence politique et résonances du 11-Septembre

L’assassinat de Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et fondateur de Turning Point USA, a plongé les États-Unis dans une nouvelle phase de tension politique. Survenu le 10 septembre à Orem, dans l’Utah, à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11-Septembre, ce meurtre a suscité une vive émotion dans un pays profondément polarisé.

La coïncidence avec une frappe israélienne contre des responsables du Hamas à Doha, le 9 septembre, a rapidement alimenté des spéculations sur les réseaux sociaux. Aucun lien officiel n’a été établi, mais la proximité temporelle et symbolique nourrit interrogations et suspicions.

Charlie Kirk, 31 ans, était proche de Donald Trump et reconnu pour son soutien inconditionnel à Israël ainsi que ses critiques de l’islam radical. Lors d’un débat sur la liberté d’expression à l’Université de la Vallée de l’Utah, il a été abattu d’une balle au cou. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a pas survécu. Le gouverneur de l’Utah a qualifié l’attaque d’« assassinat politique », tandis que Donald Trump a dénoncé la « gauche radicale » pour avoir créé un climat propice à la violence. Sa disparition constitue une perte stratégique pour le camp conservateur, mais pourrait également galvaniser sa base, renforçant le sentiment de persécution des militants MAGA.

Le même jour ou la veille, Israël a frappé des hauts responsables du Hamas à Doha, dont le négociateur Khalil al-Hayya. Cinq à six personnes ont été tuées, principalement des cadres subalternes et un fils de dirigeant. Israël a présenté l’opération comme une riposte à une attaque du Hamas ayant coûté la vie à six Israéliens. Le Qatar, allié des États-Unis et médiateur dans les négociations sur Gaza, a dénoncé une « violation flagrante » de sa souveraineté. Si aucun lien officiel n’existe avec l’assassinat de Kirk, le calendrier confère aux événements une forte charge symbolique, à la veille du 11-Septembre.

Sur les réseaux sociaux, certaines théories suggèrent un « False Flag » orchestré pour détourner l’attention de la frappe de Doha. D’autres affirment que Kirk aurait été « sacrifié » pour renforcer le soutien américain à Israël ou désigner des ennemis communs. Ces spéculations, non vérifiées, illustrent la défiance croissante envers les récits officiels et la puissance des symboles dans un contexte de polarisation extrême.

Sans mobile clair, plusieurs acteurs pourraient tirer profit de ce meurtre : la gauche américaine si le camp républicain est affaibli, les conservateurs eux-mêmes en mobilisant leur base, Israël selon certaines interprétations conspirationnistes, et enfin les extrêmes, qui exploitent chaque tragédie pour accentuer la spirale de violence et de défiance. L’enquête en cours devra clarifier les faits pour apaiser un pays déjà divisé.

Charlie Kirk assassinated the day before the anniversary of Israel's most successful false flag attack against America is also ominous timing. pic.twitter.com/d1BTjJWz8o

— The Viking Nomad (@TheVikingNomad_) September 11, 2025

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Gaza : Des bikers américains islamophobes impliqués dans la sécurité de l’aide humanitaire

À Gaza, où la population meurt de faim sous le blocus et les bombardements, une nouvelle révélation soulève l’indignation. Une enquête de la BBC révèle que la sécurité des centres de distribution de l’aide est confiée à des membres du gang américain Infidels Motorcycle Club, connu pour son idéologie islamophobe.

Un gang islamophobe en uniforme humanitaire

Le groupe, créé par d’anciens vétérans de la guerre en Irak, se présente comme une confrérie de « Croisés modernes ». Leur chef, Johnny “Taz” Mulford, ex-sergent de l’armée américaine condamné pour corruption et faux témoignages, dirige aujourd’hui le contrat de sécurité de la société UG Solutions (UGS) à Gaza.

Ce sont ces mêmes hommes qui, armés de fusils automatiques, de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes, sont chargés de « sécuriser » les files de Palestiniens affamés. Résultat : des scènes de panique meurtrières où des centaines de civils ont déjà perdu la vie en tentant simplement d’obtenir de quoi nourrir leurs familles.

Une aide humanitaire sous contrôle américain et israélien

Le Gaza Humanitarian Foundation (GHF), créée en 2025 dans le Delaware, a remplacé l’ONU dans la distribution de l’aide. Ce dispositif, soutenu par Israël et le président américain Donald Trump, est censé répondre à l’urgence humanitaire. Mais dans les faits, il accentue la souffrance : certains centres n’ouvrent que quelques minutes par jour, dans un système « premier arrivé – premier servi », transformant l’aide en loterie mortelle.

Derrière la façade humanitaire, le flou demeure sur les financements — plusieurs millions de dollars par mois — et sur les liens avec d’anciens militaires, agents de renseignement et groupes extrémistes américains. Même le premier directeur exécutif du GHF a démissionné avant le lancement, dénonçant une mission incompatible avec les principes d’humanité, de neutralité et d’impartialité.

Indignation et dénonciations

Pour Edward Ahmed Mitchell, directeur adjoint du Council on American-Islamic Relations (CAIR), la comparaison est sans appel :

« Mettre le gang Infidels en charge de l’aide à Gaza, c’est comme confier au Ku Klux Klan une mission humanitaire au Soudan. »

Des experts de l’ONU dénoncent eux aussi une structure opaque, instrumentalisée politiquement et dépourvue de véritable mandat humanitaire.

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Tunisie–USA : Vers une nouvelle architecture sécuritaire en Afrique du Nord

L’annonce du ministère de la Défense tunisien, le 29 août, à la suite de la visite d’une délégation du Congrès américain, vient confirmer une réalité que Webdo avait déjà anticipée le 31 juillet : la Tunisie s’impose désormais comme un centre névralgique de la stratégie sécuritaire des États-Unis en Afrique du Nord et au Sahel.

Une visite hautement symbolique

Conduite par Mike Lawler, président de la sous-commission Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Ritchie Torres, membre de la commission des services financiers, la délégation américaine a rencontré le ministre de la Défense Khaled Souheili en présence de l’ambassadeur Joey Hood.

Au-delà du protocole, cette visite illustre une volonté claire : consolider un partenariat militaire de longue durée et lui donner une nouvelle profondeur stratégique.

La feuille de route 2020-2030 : un socle de coopération

La Tunisie et les États-Unis s’appuient sur une coopération militaire ancienne, initiée dès 1958 avec la création d’un comité mixte. Le communiqué du ministère rappelle les axes prioritaires : formation, entraînement, soutien logistique et opérationnel, lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Mais surtout, il insiste sur la feuille de route conjointe 2020-2030, qui vise à faire de la Tunisie un pôle régional de stabilité, de formation et d’entraînement. Cette ambition place le pays au cœur des équilibres régionaux, entre Méditerranée et Sahel.

Un rôle régional reconnu par Washington

Le communiqué souligne l’appréciation du Congrès pour le rôle central de la Tunisie dans la sécurité régionale. Pour Washington, Tunis n’est plus seulement un partenaire bilatéral, mais un pivot géopolitique capable de structurer une coopération élargie, notamment face aux défis sahéliens et méditerranéens.

Le 31 juillet, Webdo titrait déjà : « Entre Alger et Tripoli, Tunis devient le pivot de la stratégie sécuritaire des États-Unis ». L’officialisation par le ministère de la Défense ne fait donc que confirmer ce constat : la Tunisie, longtemps considérée comme un maillon discret, est désormais un acteur central dans la projection sécuritaire américaine dans la région.

Cette dynamique pose une question essentielle : la Tunisie saura-t-elle transformer ce rôle en véritable levier d’influence régionale ?
Entre Alger, Tripoli et Washington, Tunis se retrouve aujourd’hui dans une position inédite : celle d’un pays pivot dont la stabilité et la capacité de formation pourraient devenir un atout géopolitique majeur, mais aussi une responsabilité accrue dans un environnement régional volatil.

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Depuis le 28 août 1797 : La Tunisie et les USA sont deux pays amis

Selon les termes du premier traité de paix entre la Tunisie et les États-Unis d’Amérique, l’amitié entre les deux pays est  » permanente et qui progresse encore et toujours « .

Ainsi, la coutume voudrait que cette amitié soit célébrée chaque 28 août en référence à ce traité signé il y a 228 ans. Pour saluer cet anniversaire, nous vous invitons à découvrir les premiers pas des relations historiques et diplomatiques entre nos deux pays.

Les premiers diplomates tunisiens se sont rendus aux USA en 1805 pour confirmer le traité d’août 1797, entre nos deux pays. En 1805, Slimane Malameli a ainsi conduit la première ambassade tunisienne aux USA. C’était le 30 novembre 1805, cette ambassade tunisienne faisait son arrivée sur le Nouveau continent, porteuse d’un message de paix des beys de Tunis.

Menée par Slimane Malameli, envoyé plénipotentiaire de la Régence de Tunis, cette ambassade itinérante se déplaça pendant six mois et confirma les relations entre la Tunisie et les Etats-Unis.

Ces relations avaient commencé avec la désignation d’un consul américain à Tunis. Nommé le 28 mars 1795, Joseph Donaldson Junior fut ainsi le premier consul américain pour la Tunisie de cette époque.

Résidant à Alger, ce consul se fit représenter par un négociant français installé à Tunis. C’est ce dernier qui répondait au nom de Joseph-Etienne Famin, qui négociera un traité d’amitié entre les deux pays. Ce traité sera signé le 28 août 1797 puis confirmé le 26 mars 1799.

Entretemps, William Eaton sera le premier consul américain avec résidence à Tunis dans le Quartier franc, précisément à la rue de l’Ancienne douane. C’est par les soins de Eaton que l’ambassade de Slimane Malameli se rendra aux USA en novembre 1805.

De cette ambassade, il nous reste bien entendu l’impact politique et diplomatique sur les relations entre les deux pays. Il nous reste également un portrait de Georges Washington qui a été remis à Mamameli comme présent au bey de Tunis. Cette oeuvre symbolique se trouve au palais de Ksar Said, au Bardo. Il nous reste aussi une rue à Bab El Fellah qui porte le nom de Malameli.

Aujourd’hui, l’ambassade de Tunisie à Washington et l’ambassade américaine à Tunis s’inscrivent dans le sillage de cette longue tradition et continuent à promouvoir les relations entre nos deux pays.

Le premier traité entre la Tunisie et les USA remonte donc à l’an 1797. Négocié et rédigé le 28 août 1797, ce premier traité de paix et d’amitié entre la Tunisie et les Etats-Unis d’Amérique a été ratifié le 26 mars 1799.

L’article premier de ce traité exprime le vœu de « paix perpétuelle et constante entre les Etats-Unis et le magnifique Pacha Bey de Tunis ». Ce même article stipule qu’il existera aussi entre les deux pays « une amitié permanente qui progressera encore et toujours ».

Rédigé en osmanli, la langue turque d’usage à cette époque, ce traité est ainsi à la base des relations politiques et diplomatiques de la Tunisie et des USA. Il ouvrira la voie à l’échange d’ambassades et l’ouverture de consulats.

A ce titre, le premier consul américain en Tunisie, William Eaton, s’est installé dans le quartier franc de Tunis le 15 mars 1798. C’est beaucoup plus tard, le 22 mai 1946, que ce consulat sera rehaussé au niveau de consulat général.

Les Etats-Unis reconnaitront ensuite l’indépendance de la Tunisie dès le 22 mars 1956 par le biais d’un message de félicitations du consul Morris Hugues. La reconnaissance formelle et officielle aura lieu un peu plus tard, le 17 mai 1956.

Enfin, l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie indépendante et les USA date du 6 juin 1956 lorsque, devenu chargé d’affaires, Moris Hugues présentera ses lettres de créance au souverain tunisien Lamine Bey.

Le premier ambassadeur américain en Tunisie, Lewis Jones, prendra son poste le 27 juillet 1956. Côté tunisien, c’est Habib Bourguiba Junior qui sera nommé chargé d’affaires aux USA en août 1956. Ensuite, ce sera Mongi Slim qui occupera cette fonction.

Lui succéderont Bourguiba Junior puis Rachid Driss et Slaheddine El Goulli qui comptèrent parmi les premiers ambassadeurs tunisiens aux USA. Ainsi, l’année 2026 coïncidera avec le soixante-dixième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et les USA.

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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