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Gazoduc TransMed – Entre opportunité budgétaire et incertitude…

Le gazoduc TransMed, qui relie l’Algérie à l’Italie à travers la Tunisie, a vu son importance augmenter ces dernières années. Sur les trois premiers mois de l’année, 51,5 MDT ont été encaissés contre 80,7 MDT sur la même période en 2024.

Néanmoins, et sauf surprise et des éléments qui nous échappent, il y aura du rattrapage dans les chiffres d’ici la fin de l’année. Dans la loi de finances 2025, les recettes attendues pour l’ensemble de l’exercice sont de 1 250 MDT.

Une aubaine pour la Tunisie

Les estimations statistiques du ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique ont révélé une hausse des livraisons de gaz naturel algérien par gazoduc. Durant la période allant de janvier à fin juillet 2025, elles ont atteint un niveau de 12,519 milliards de mètres cubes, contre 12,469 milliards de mètres cubes en 2024, soit un taux de croissance estimé à environ 0,4 %.

En contrepartie des 400 kilomètres de pipeline qui traversent son territoire, la Tunisie perçoit une redevance de 5,25 % sur le gaz transporté, sous forme de dollars ou de gaz.

 

Algérie

 

La Tunisie a bien profité de l’accord qui a été signé entre l’Italie et l’Algérie, et qui a consisté en un accroissement des volumes de gaz transporté via TransMed de 9 milliards de mètres cubes supplémentaires par an en 2023-2024. Les deux pays ont profité de la capacité de transport additionnelle offerte par le gazoduc dont la capacité annuelle peut aller jusqu’à 32 milliards de mètres cubes. Ainsi, sur la période 2022-2024, la Tunisie a pu percevoir un total de 5 589,5 MDT, dont 1 930,2 MDT sous la forme de flux financiers et 3 659,3 MDT en nature.

Flux en nature plutôt que financiers

Pour 2025, les estimations tunisiennes sont basées sur des attentes à ce que 21 milliards de mètres cubes transitent par le gazoduc l’année prochaine. Ces chiffres sont réalistes surtout que les marchés internationaux tablent sur une baisse du prix du GNL, avec des réserves européennes pleines pour l’hiver. Nous pourrons, toutefois, bénéficier d’un effet volume, surtout avec les bonnes relations entre Alger et Rome.

Reste à préciser que les autorités tunisiennes pourraient préférer obtenir des quantités de gaz plutôt que des devises, au vu du grand besoin de GNL. Une pression maîtrisée sur la balance des paiements renforce l’hypothèse de flux en nature.

Il faut rappeler enfin que s’il y a des études pour évaluer l’augmentation de la capacité de TransMed à 40 milliards de mètres cubes par an, une autre est également en cours. Elle concerne la réalisation d’un gazoduc direct entre l’Algérie et la Sicile, sans passer par la Tunisie, avec des infrastructures prêtes à accueillir l’hydrogène vert. Il faudra bien tenir compte de ce second scénario.

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