Après une longue période de tensions, un retour à la paix et une relance des relations économiques entre les États-Unis et la Chine semblent se dessiner. L’une des principales nouveautés est la visite d’une délégation bipartisane de la Chambre des représentants américaine en Chine. Cette visite a abouti à une rencontre avec le Premier ministre chinois, qui a exprimé la volonté de Pékin de collaborer sur la base du respect mutuel et de l’harmonie sociale.

Concernant le dossier de TikTok, un progrès majeur a été réalisé: un compromis a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant la gestion de l’application. Les États-Unis ont exigé que six des sept membres du conseil d’administration de TikTok soient américains, tandis qu’Oracle prendra désormais en charge la gestion des données et de l’algorithme. Cette solution permet d’éviter l’interdiction de l’application, une mesure qui avait intensifié les tensions entre les deux pays.

En outre, un autre point crucial de la crise commerciale concerne les tarifs douaniers. Après plusieurs mois de hausse des taxes, notamment en raison du fentanyl, les deux pays sont parvenus à un accord en août, réduisant les tarifs de 145  à 30%. Ce geste marque une volonté claire de désamorcer les tensions commerciales et pourrait signaler un rétablissement progressif des relations bilatérales

Ces récentes évolutions témoignent d’une volonté de dénouer les tensions économiques et d’ouvrir la voie à une coopération plus constructive entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales.

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Après 15 éditions couronnées de succès en Belgique, la Journée Agile Belgique franchit un cap majeur: elle s’exporte pour la première fois à l’international, et choisit la Tunisie comme destination. Hammamet accueillera cet événement intéressant les 23 et 24 octobre 2025, dans un cadre propice à l’innovation et à la réflexion.

Cette 16ᵉ édition ne se limite pas à un simple rendez-vous: elle symbolise l’ancrage de l’agilité dans le contexte tunisien et ouvre la voie à une transformation durable des organisations. Elle s’inscrit aussi dans le prolongement de l’engagement de citoyens belges d’origine tunisienne, comme Hajer Trabelsi, qui œuvrent à renforcer l’innovation et le développement en Tunisie.

Un tournant pour l’agilité en Tunisie

Depuis sa création, la Journée Agile Belgique s’impose comme un événement phare de la transformation organisationnelle en Europe. La 15ᵉ édition, organisée à Liège en mai 2025, a rassemblé plus de 500 participants et mis à l’honneur trois experts tunisiens, confirmant l’intérêt croissant pour les pratiques agiles en Tunisie.

La 16ᵉ édition devient ainsi un événement fondateur, conçu pour déclencher une dynamique agile locale, avec des contenus adaptés, des intervenants de haut niveau et des expériences concrètes.

Il convient de noter que Hajer Trabelsi, professionnelle tuniso-belge, est à l’initiative de ce projet pionnier. Son objectif est de transmettre aux professionnels tunisiens les outils qui ont transformé sa carrière, en collaboration avec Pyxis Belgique. Selon elle, «ce projet est bien plus qu’un événement. Il représente des années d’effort, d’apprentissage et de transmission. Cette 16ᵉ édition est un cadeau pour la Tunisie, et un point de départ vers une transformation profonde de nos façons de collaborer et de décider».

Participer à cette édition offre l’opportunité de vivre un événement international important, pour la première fois en Tunisie, et de rencontrer des experts belges, tunisiens et internationaux. Les participants pourront s’inspirer de retours d’expérience concrets, découvrir des outils puissants pour transformer leurs méthodes de travail, rejoindre une communauté agile tunisienne en pleine émergence, et bénéficier d’un accompagnement continu après l’événement, incluant ateliers, formations et coaching

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Antananarivo, la capitale malgache, a discrètement inauguré la plus longue ligne de téléphérique d’Afrique et du monde francophone, ainsi que la deuxième plus longue au monde hors Amérique latine. S’étirant sur 8,7 kilomètres, ce téléphérique 100% écologique symbolise la modernisation progressive d’un pays longtemps en retard en infrastructures.

La «ligne orange», installée par l’entreprise française Poma et financée à hauteur de 152 millions d’euros dans le cadre d’un partenariat franco-malgache, a été inaugurée le 15 août dernier, avant son ouverture au public le lendemain. Elle contribuera à désengorger la capitale, connue pour ses embouteillages, tout en réduisant la pollution.

Reliant Ambatobe au lac Anosy, la ligne compte sept stations desservies par 198 cabines de 12 places, avec une vitesse moyenne de 20 km/h, permettant de relier les deux pôles en moins de 30 minutes. Une «ligne verte» est également envisagée à terme.

Cette télécabine fait de Madagascar l’un des rares pays africains dotés d’un système de transport par câble, aux côtés de l’Algérie, du Maroc, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud. Elle dépasse largement les infrastructures similaires existant en Afrique, en étant la plus longue sur le continent et dans l’espace francophone.

Sur le plan mondial, la ligne orange d’Antananarivo se classe cinquième, dépassant notamment plusieurs projets européens et africains récents. Elle est aussi la deuxième plus longue en dehors de l’Amérique latine, derrière le téléphérique de Mérida au Venezuela.

Le téléphérique fonctionne pour l’instant aux heures de pointe, transportant quelques milliers de passagers par jour.

D’ici janvier 2026, il devrait atteindre une capacité de 50 000 passagers quotidiens grâce à la mise en service d’un parc solaire qui alimentera la ligne de manière totalement écologique.

À 3 000 ariarys le ticket (environ 0,60 €), le tarif reste encore élevé pour de nombreux Malgaches, mais demeure inférieur aux coûts des taxis ou taxi-motos, offrant ainsi un moyen rapide et moderne de se déplacer dans la capitale.

Cette inauguration s’inscrit dans un vaste programme de modernisation nationale. Madagascar, ancien pays émergent affaibli par des décennies d’instabilité politique et économique, investit massivement dans les infrastructures, notamment les transports et la production d’électricité renouvelable.

Parmi les grands projets, la construction de la première autoroute du pays reliant Antananarivo à Tamatave et la modernisation du parc de bus de la capitale avec 312 nouveaux véhicules chinois viennent renforcer ce mouvement.

En matière de production électrique, un vaste parc solaire, une centrale thermique récente et un grand barrage hydroélectrique à venir visent à augmenter la disponibilité d’électricité, encore limitée à moins de 40% de la population.

Ce redressement permettra au pays de développer ses secteurs clés comme le tourisme, encore embryonnaire, avec l’objectif de tripler le nombre de visiteurs étrangers d’ici à 2028.

Madagascar, riche en ressources naturelles (vanille, saphir, graphite) et doté d’un territoire vaste et diversifié, a ainsi toutes les cartes en main pour retrouver sa place parmi les économies africaines les plus dynamiques, à condition d’accompagner ces projets d’une bonne gouvernance et de réformes économiques.

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