Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Pollution marine à Soliman : une mer jaune et des poissons morts sèment l’inquiétude

L’apparition soudaine d’une eau jaunâtre et la découverte de poissons morts sur la plage de Soliman, dans le gouvernorat de Nabeul, ont provoqué stupeur et colère parmi les habitants et les estivants. Réputée pour la propreté de ses eaux et très prisée pendant la saison estivale, cette plage du nord-est tunisien a présenté, vendredi 19 …

Source

Le ministère de l’Intérieur repense ses services : Une administration plus proche du citoyen

Le ministère de l’Intérieur engage une refonte majeure de ses services administratifs, en séparant les fonctions de la police judiciaire des tâches administratives au sein des postes de police. L’objectif est de fluidifier les démarches, améliorer l’accueil du public et alléger la charge des agents. Une réforme bien accueillie, qui marque une étape décisive vers …

Source

Lutte contre les narcotrafiquants : Malgré les saisies, le trafic ne faiblit pas

En dépit de nombreuses saisies, le trafic de drogue est toujours actif. Les réseaux s’adaptent, mais les services sécuritaires et douaniers restent en alerte. L’objectif principal demeure la protection de la jeunesse, en particulier aux abords des établissements scolaires, contre ce fléau. La Presse — C’est dans une optique préventive que le Président de la République, …

Source

La Flottille de la Liberté mondiale en route vers Gaza : plus de 50 navires en mission humanitaire

Les ministres des Affaires étrangères de seize pays ont lancé mardi un appel commun en faveur du respect du droit international et contre toute action illégale ou violente visant la Flottille de la Liberté

Plus de 50 navires participant à la Flottille de la Liberté mondiale ont commencé à appareiller successivement depuis la soirée du dimanche 14 septembre. Ces départs ont eu lieu depuis plusieurs ports en Tunisie, en Italie, en Grèce, en Libye, ainsi que depuis l’Espagne, où des navires ont quitté le port de Barcelone au début du mois. Ces derniers ont fait escale dans plusieurs ports tunisiens pour des raisons techniques et logistiques, avant de reprendre la mer depuis le port de Bizerte, au nord de la Tunisie. Les navires doivent se rassembler à un point de convergence proche de Malte avant de poursuivre leur route ensemble vers les côtes de Gaza, selon un communiqué publié le 16 septembre par la Commission internationale pour la levée du blocus de Gaza.

À leur bord, des cargaisons d’aide humanitaire, comprenant des médicaments, du lait infantile, et d’autres produits de première nécessité. Des centaines de militants et de volontaires de plus de 40 pays participent à cette mission, dont un grand nombre de ressortissants arabes, des figures publiques, des parlementaires, des médecins, ainsi que des représentants de la société civile d’Afrique du Nord. Des dizaines de participants viennent également de Malaisie, de Turquie, et de nombreuses autres régions du monde, ajoute le communiqué.

Appel à une protection internationale pour les militants à bord des navires

Cette flottille, sans précédent par son ampleur et sa diversité, représente une nouvelle étape dans l’action des mouvements solidaires visant à briser le blocus maritime imposé à Gaza. Elle entend faire de la mer une voie de liberté, un passage humanitaire pour ceux qui refusent le siège, et un appel global à la fin de l’oppression exercée sur la population palestinienne.

« Prendre la mer et affronter les risques liés à cette mission est une réponse directe à l’appel du devoir et aux cris des enfants, des femmes et des hommes de Gaza, qui défendent leur terre, la dignité de la nation et les valeurs humaines fondamentales », affirme le communiqué.

La Commission internationale pour la levée du blocus de Gaza appelle à une protection internationale pour les militants à bord des navires, et demande aux gouvernements ayant des ressortissants participants d’intervenir pour faciliter la mission et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Elle avertit que toute attaque contre la flottille ou ses passagers constituerait une violation grave du droit international, qui interdit explicitement toute agression contre des navires civils en haute mer.

Zaher Birawi, président de la Commission, a déclaré : « L’attention du monde doit rester fixée sur Gaza, sur les massacres, les destructions et les déplacements de population qui s’y déroulent. Le suivi de la flottille est important, mais il ne doit pas détourner le regard de la tragédie en cours à Gaza, qui est la véritable histoire. »

Seize pays appellent à éviter toute violence contre la Flottille de la Liberté en route vers Gaza

D’autre part la Commission souligne que les ministres des Affaires étrangères de seize pays ont lancé mardi un appel commun en faveur du respect du droit international et contre toute action illégale ou violente visant la Flottille de la Liberté, qui tente d’acheminer de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Parmi les signataires figurent la Turquie, le Bangladesh, le Brésil, la Colombie, l’Indonésie, l’Irlande, la Libye, la Malaisie, les Maldives, le Mexique, le Pakistan, le Qatar, Oman, la Slovénie, l’Afrique du Sud et l’Espagne.

Dans leur déclaration conjointe, les chefs de la diplomatie de ces pays expriment leur préoccupation pour la sécurité des civils à bord de la flottille, dont plusieurs ressortissants de leurs nations respectives. Ils rappellent que l’objectif principal de cette mission maritime est de livrer une aide humanitaire d’urgence à Gaza, tout en sensibilisant la communauté internationale à la situation critique du peuple palestinien et à la nécessité de mettre fin à la guerre en cours dans l’enclave. « Nous appelons à éviter tout acte illégal ou violent contre la flottille et à respecter pleinement le droit international et le droit international humanitaire », peut-on lire dans la déclaration.

Les ministres avertissent par ailleurs que toute violation du droit international, y compris des attaques contre des navires en haute mer ou la détention arbitraire de participants, engagerait la responsabilité juridique des auteurs.

Depuis la Tunisie, l’Italie, l’Espagne et la Grèce : Briser le silence, briser le siège : la flottille Soumoud en route vers Gaza

Gonflés à bloc, les militants de la Flottille internationale Soumoud sont actuellement en route vers Gaza, déterminés à briser le blocus sioniste qui étouffe la bande côtière depuis près de deux décennies. Depuis le samedi 13 septembre 2025, les navires de la Flottille Soumoud poursuivent progressivement leur départ à partir des ports de Bizerte, Gammarth et Sidi Bou Saïd pour briser le blocus sur Gaza.

Au total, jusqu’à hier matin, 18 navires ont quitté les côtes tunisiennes.

La Presse -— Depuis la marina de Bizerte, 14 bateaux ont mis le cap sur la bande de Gaza. Le «Soltana» a été le dernier bateau à quitter ce port hier après-midi, embarquant à son bord notamment des militants algériens et sud-africains, en route vers Gaza. Plus tôt dans la journée, les bateaux «Alma» et «Family» avaient déjà levé l’ancre depuis le même port. Deux autres embarcations prévues initialement n’ont pas pu rejoindre la flottille en raison de problèmes techniques. En parallèle, quatre navires ont quitté le port de Gammarth ce même jour.

La flottille a également confirmé que les navires ont commencé à se regrouper en haute mer après avoir quitté les ports tunisiens. Les bateaux espagnols et tunisiens devraient se rejoindre dans les eaux internationales avec ceux en provenance d’Italie et de Grèce, pour poursuivre ensemble leur route vers Gaza. Par ailleurs, d’autres embarcations ont pris la mer depuis l’Italie et la Grèce. Selon les organisateurs, la traversée pourrait durer entre sept et dix jours, selon les conditions en mer et les éventuels obstacles rencontrés en cours de route.

La Flottille Soumoud compte plus de 40 navires. Elle embarque à son bord des participants tunisiens et maghrébins, ainsi que des militants venus de plusieurs pays d’Europe, d’Amérique latine, des États-Unis, du Pakistan, d’Inde, de Malaisie, d’Afrique du Sud du Koweït et du Bahreïn.

Alors que l’initiative mobilise des centaines de volontaires et attire l’attention de la société civile, elle se heurte bizarrement à une hostilité croissante dans certains pays européens et à un silence médiatique pesant. La peur semble avoir changé de camp. Sinon, comment expliquer les tentatives de boycott, le silence complaisant de certains médias occidentaux, et surtout l’hostilité affichée envers les militants pro-palestiniens dans des États qui se présentent pourtant comme des défenseurs des droits humains et des peuples.

Le message immortel de Nelson Mandela

La présence de Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, a marqué les esprits à Sidi Bou Saïd. Devant les médias tunisiens, il a rappelé les mots de son grand-père lors de sa visite à Gaza en 1995. «Notre liberté est incomplète sans la liberté du peuple palestinien». Il a ajouté «Nous sommes devenus cette génération qui a repris le flambeau.

Nous appelons tous ceux qui prennent la mer à bord de la flottille Soumoud à faire en sorte que le blocus et le siège prennent fin. Même ceux qui restent à terre peuvent participer, en utilisant l’intifada électronique pour diffuser ce message à grande échelle».

De son côté, l’activiste brésilien Thiago Avila, arrêté en juin dernier dans les territoires occupés à bord du Madleen, a lui aussi pris la parole depuis le port tunisien, adressant un message aux peuples d’Afrique du Nord : «La lutte pour la Palestine est une cause commune. Ce combat est un effort que nous devons mener collectivement. » Il a rappelé que cette mobilisation internationale répond à un appel clair du peuple palestinien à la solidarité mondiale.

Rima Hassan : Une longue tradition de solidarité entre la Tunisie et la Palestine

Parmi les membres de la flottille actuelle, figurent l’actrice française Adèle Haenel et la députée franco-palestinienne Rima Hassan. Les deux ont adressé un message vidéo aux participants de la Fête de l’Humanité, organisée le 14 septembre en France depuis le port de Sidi Bou Saïd. Pour Rima Hassan, cette participation à une deuxième flottille s’inscrit dans une continuité militante : «Nous étions vulnérables en juin dernier sur un seul bateau (Madleen), mais c’est notre devoir, en tant que citoyennes et responsables politiques, de participer à des actions concrètes de solidarité.
On ne peut pas tout faire depuis un bureau. Être physiquement présente sur les bateaux est une manière de porter protection, mobilisation et visibilité à cette cause ».

Elle a également évoqué sa propre histoire familiale, marquée par l’exil en 1948, et la longue tradition de solidarité et d’histoire d’amour entre la Tunisie et la Palestine.
«Lors d’une précédente arrestation, une juge israélienne nous a dit: “Vous serez interdits d’entrée pendant cent ans“. Nous lui avons répondu:  “Votre État ne tiendra pas cent ans“».

L’actrice française Adèle Haenel, dans une interview accordée à Franceinfo, a souligné «le caractère pacifiste de la flottille. Face aux images insoutenables en provenance de Gaza ». Elle dénonce l’inaction des gouvernements occidentaux et insiste sur la portée collective de l’initiative en soulignant que «Les personnes qui se sont réunies ici l’ont fait dans un idéal de dignité humaine ».

De son côté, Zaher Birawi, journaliste palestino-britannique et président du Comité international pour la levée du blocus, a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions populaires destinées à mettre fin à l’occupation et aux crimes sionistes. Selon lui, la flottille adresse un message clair : les peuples du monde sont unis dans leur rejet de l’injustice.

Des acteurs et des intellectuels pointés du doigt

Depuis les ports de Tunis, plusieurs figures tunisiennes ont exprimé leur soutien. L’acteur Mohamed Mourad a salué la conscience politique et la mobilisation de la jeunesse tunisienne et arabe: «Chacun est libre de ses convictions, mais je demande aux réticents de ne pas minimiser nos efforts. Nous sommes plus de 800, et cette fois, nous ne reculerons devant rien. » Le chanteur Mounir Troudi a, pour sa part, regretté l’absence de nombreux artistes tunisiens. Il explique que ces derniers sont souvent disponibles pour des spectacles à l’étranger, mais absents quand il s’agit de soutenir une cause humanitaire majeure.

Il est vrai que le silence de certains intellectuels suscite l’incompréhension. Alors que le monde est témoin d’un génocide à Gaza, beaucoup choisissent de ne pas s’exprimer, même sur les réseaux sociaux. Cette attitude soulève des questions sur l’universalité des principes qu’ils prétendent défendre. Certes, chacun est libre de ses opinions. Mais lorsqu’un peuple subit massacres, famine et déportation, le silence devient une forme de complicité. Et l’indifférence, un renoncement à l’humanité

❌