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L’Europe pourra-t-elle se passer longtemps du pétrole et du gaz russe ?

Alors que la Russie a prouvé qu’elle pouvait se passer de ses clients européens, peut-on dire que l’Europe pourra se passer longtemps du pétrole et du gaz russes ? Pour répondre cette question , il faut connaître les besoins quotidiens en pétrole brut de l’Union européenne (UE) par rapport à sa production de pétrole et gaz.   

Habib Glenza

Les besoins en pétrole brut de l’UE sont estimés à environ 14,5 millions de barils par jour, tandis que sa production quotidienne ne dépasse guère 2,5 millions de barils. Par conséquent, l’UE doit importer, chaque jour, 12 millions de barils, un peu plus que la production de la Russie ou de l’Arabie Saoudite et moins que celle des États-Unis

Les principaux pays fournisseurs de pétrole brut de l’UE étaient, en 2021, la Russie (25,4%), la Norvège (8,7%), le Kazakhstan (8,7%), la Libye (8,1%), les Etats-Unis (8%) et le reste des pays (41,1%).

En 2024, alors que la guerre russo-ukrainienne battait son plein, les principaux fournisseurs de l’UE, sont devenus les Etats-Unis (17,1%), la Norvège (13,6%), le Kazakhstan (10,9%), le Nigeria (7,9 %), la Libye (7,2%), l’Arabie Saoudite (6,8%) et le reste des pays (36,5%).   

Bien qu’ils soient l’un des rares pays du monde à être indépendants sur le plan énergétique, les États-Unis ont continué, quant à eux, d’importer des quantités importantes de pétrole, du moins jusqu’aux années 2010, lorsque l’essor du gaz de schiste a changé la donne, permettant au pays d’exporter de l’énergie.

A la traine des Etats-Unis

L’American Fuel & Petrochemical Manufacturers (AFPM), l’association professionnelle des fabricants américains de carburants et de produits pétrochimiques, a résumé la situation actuelle aux États-Unis. La première puissance mondiale ne produit pas suffisamment de pétrole brut pour subvenir à ses propres capacités de raffinage. Par conséquent, elle a besoin d’importer une quantité supplémentaire de pétrole brut en dépit de l’excédent commercial d’environ 65 milliards de dollars dans son commerce pétrolier.     

Selon l’AFPM, «les États-Unis produisent une quantité record de pétrole brut (environ 13,4 millions de barils par jour), tandis que les raffineries américaines ont besoin d’environ 16,5 millions de barils par jour pour maintenir leurs niveaux de production actuels (environ 90 % d’utilisation)».

Selon ces données citées par Visual Capitalist, 61,7 % du brut importé par les États-Unis en 2024 provenait du Canada, soit 4 072 000 barils par jour.

Le deuxième pays exportateur de brut, le Mexique a expédié vers les Etats-Unis 465 000 barils par jour, grâce à sa proximité géographique et à son approvisionnement en pétrole brut plus lourd. Aujourd’hui, les raffineries américaines fonctionnent plus efficacement avec un mélange de brut lourd et léger.

L’Arabie saoudite était, en 2024, le troisième plus gros fournisseur de brut des États-Unis, avec 4,1 % du total (263 000 barils par jour), suivie de l’Irak (3 %, 98 000 barils/jour) et des Émirats arabes unis (0,6 %, 38 000 barils/jour).

L’Amérique du Sud et l’Amérique centrale ont fourni 16,3 % des besoins supplémentaires en pétrole brut des États-Unis en 2024, exportant 1 075 000 barils par jour vers ce pays, tandis que l’Afrique du Nord et de l’Ouest en ont fourni 5,2 %, soit 341 000 barils par jour. Enfin, l’Europe a fourni 1,1 %, soit 74 000 barils par jour.

Pourquoi l’UE s’entête-t-elle à agir contre son propre intérêt en cherchant à s’approvisionner en énergie plus loin et plus cher ? 

Avant le commencement du conflit russo-ukrainien, le pétrole russe très bon marché coulait à flots sur les marchés des pays de l’UE, ce qui rendait très compétitif les produits fabriqués en Europe, notamment en Allemagne. Suite à l’embargo imposé par l’Occident contre l’achat du gaz et du pétrole russes, les pays européens, à l’exception de la Norvège bien sûr, ont commencé à importer du pétrole et du gaz de schiste américain coûtant 4-5 fois plus cher, comparé au prix du pétrole et du gaz russe, en plus du fait que le gaz américain est très polluant. 

Étant donné que l’énergie représente à elle seule plus de 25% du coût de production, les produits européens sont devenus plus chers que les produits chinois, qui bénéficient d’un tarif privilégié accordé par Poutine aux industries chinoises dont les produits sont devenus ultra-compétitifs.

Par conséquent des milliers d’usines ont fermé leurs portes en Europe, d’autres ont réduit leurs activités au minimum tel que le groupe Volkswagen qui a dû fermer 3 de ses usines en Allemagne. L’embargo sur le pétrole et le gaz russes ont plongé l’UE dans une très grave crise économique qui finira par se retourner contre tous les pays de l’UE. 

On assiste aujourd’hui à des mouvements sociaux en France et demain peut-être en Allemagne, en Belgique, en Italie ou ailleurs. Tous les politiciens européens soumis aux diktats des Etats-Unis ont détruit ce que leurs prédécesseurs ont bâti au cours du dernier demi-siècle.  

Une crise économique durable

En somme, nous arrivons à la conclusion que le conflit russo-ukrainien a affecté autant la Russie que les pays de l’UE, avec pratiquement un seul bénéficiaire : les Etats-Unis. Autre conclusion que l’on ne peut continuer à éluder longtemps : sans le pétrole et le gaz russe, l’UE n’a aucune chance de se relever de sa crise économique actuelle. 

La Russie – qui n’est pas la seule dictature au monde, faut-il le rappeler ? ; elle n’est pas pire, en tout cas, que les nombreuses autres dictatures avec lesquelles l’Europe entretient des relations privilégiées – est un pays riche en ressources naturelles capable de fournir, à l’Europe de l’énergie bon marché, des métaux rares de toutes sortes, un armement militaire sophistiqué, des céréales et autres produits. De plus, la Russie est un voisin, ce qui réduit les frais de transport alourdissant les prix de revient.

Cependant, les lobbys judéo-américains qui ont soumis à leurs diktats la quasi-totalité du globe, après la chute de l’Union soviétique font tout pour faire durer la guerre en Ukraine et au Proche-Orient pour le seul intérêt des Etats-Unis et d’Israël. Voilà la vérité que les médias occidentaux, qui sont dominés par des oligarques en majorité juifs sionistes, tentent de cacher à leurs opinions publiques.

«Nous n’avons ni alliés éternels, ni ennemis perpétuels. Nos intérêts sont éternels et perpétuels, et nous avons le devoir de les défendre», disait Henry John Temple, Lord Palmerston, dans un discours à la Chambre des communes britannique en 1848. Les pays européens seraient bien inspirés d’appliquer cette règle d’or de la diplomatie, au lieu de rester à la traîne des Etats-Unis qui se sont avérés être, depuis l’accession de Donald Trump à la Maison Blanche, pires que des ennemis.

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AIE : le déclin de la production pétrolière et gazière s’accélère dans le monde

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré ce mardi 16 septembre que le taux naturel de déclin de la production dans les champs de pétrole et de gaz du monde entier s’accélère, en raison de la dépendance accrue aux ressources de schiste et des eaux profondes. Cela signifie que les entreprises devront intensifier leurs investissements simplement pour maintenir les niveaux de production actuels.

Un rapport publié par l’AIE, qui conseille les pays à économie industrielle avancée, avertit que si les investissements dans les champs existants étaient interrompus, le monde pourrait perdre une quantité annuelle de pétrole équivalente à la production combinée du Brésil et de la Norvège, avec des impacts conséquents sur les marchés et la sécurité énergétique, selon Reuters.

« Seule une petite partie des investissements pétroliers et gaziers alloués aux phases d’exploration et de production est utilisée pour répondre à l’augmentation de la demande. Tandis que près de 90 % des investissements annuels sont alloués pour compenser les pertes d’approvisionnement dans les champs existants ». C’est ce qu’a déclaré le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, dans un communiqué.

Il a ajouté : « Les taux de déclin sont la question centrale de toute discussion sur les besoins d’investissement dans le pétrole et le gaz. Et notre nouvelle analyse montre qu’ils se sont accélérés ces dernières années. »

L’agence a été vivement critiquée par l’administration du président américain Donald Trump pour sa réorientation ces dernières années vers une politique « énergétique propre ». Dans un rapport datant de quatre ans, elle affirmait que les investissements dans de nouveaux projets pétroliers, gaziers et charbonniers ne devraient pas être autorisés si la communauté internationale souhaitait réellement atteindre ses objectifs climatiques.

S’appuyant sur les données de production d’environ 15 000 champs pétroliers et gaziers dans le monde, le nouveau rapport révèle que le taux moyen mondial de déclin annuel après un pic de production est de 5,6 % pour la production de pétrole conventionnel et de 6,8 % pour la production de gaz naturel conventionnel.

L’agence a expliqué que l’arrêt des investissements dans l’exploration et la production entraînerait une baisse des approvisionnements en pétrole de 5,5 millions de barils par jour chaque année, contre moins de 4 millions de barils par jour en 2010. Ce chiffre équivaut à peu près à la production combinée du Brésil et de la Norvège.

L’agence a également signalé que le déclin des approvisionnements en gaz naturel s’est accéléré pour atteindre 270 milliards de mètres cubes par an, contre 180 milliards de mètres cubes auparavant.

Le rapport de l’AIE ajoute que d’ici 2024, environ 80 % de la production mondiale de pétrole et 90 % de la production de gaz naturel proviendront de champs ayant dépassé leur pic de production.

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Coupure de l’électricité dans plusieurs régions du gouvernorat El Kef

STEG

La Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) a annoncé une coupure de l’électricité, samedi, à partir de 7h00 jusqu’au 12h00, dans la zone de Kef Est, et plus précisément les régions de Zaâfarane station, de Sidi Amor, et Daouar El Frechich. D’après un communiqué, publié samedi, des coupures de l’électricité sont prévues, aussi, […]

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Explosion d’une bouteille de gaz dans un café à Sfax : un blessé et de lourds dégâts

Explosion d’une bouteille de gaz dans un café à Sfax : un blessé et de lourds dégâts

Un incident impressionnant s’est produit ce jeudi 11 septembre dans un café de Sidi Mansour, à Sakiet Ezzit (route Tunis–Sfax), lorsqu’une bouteille de gaz a explosé à l’intérieur de l’établissement. L’explosion a semé la panique parmi les clients et les riverains, entraînant d’importants dégâts matériels mais sans faire de victimes. Les flammes, qui se sont […]

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Tunisie | Le prix d’achat du biogaz auprès des producteurs

La Tunisie franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de transition énergétique en misant sur une source d’énergie renouvelable moins conventionnelle : le biogaz. Il s’agit d’un gaz organique issu de déchets et de rebuts non dangereux, tels que ceux issus des décharges domestiques ou de la digestion anaérobie.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a fixé le prix d’achat de l’électricité produite à partir de cette source à 307 millimes (0,370 dinars) par kilowattheure, hors taxes.

Ce prix, fixé par arrêté ministériel du 29 août 2025 et publié au Journal officiel de l’État (Jort), restera valable pendant toute la durée des contrats.

Cette mesure s’applique à tous les projets produisant du biogaz et raccordés au réseau électrique national moyenne tension, sous réserve de l’obtention d’une licence.

L’ensemble de l’installation de production, y compris tous ses équipements, doit être concentré en un ou plusieurs sites.

Pour les producteurs, les procédures de vente d’électricité à la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) nécessitent une facturation mensuelle en dinars tunisiens.

Toute personne souhaitant lancer un tel projet doit déposer une demande auprès du ministère, qui requiert une autorisation préalable. La demande doit être accompagnée d’un dossier complet et détaillé, disponible en format papier et numérique. Les documents requis comprennent des informations précises sur les capacités techniques et financières du demandeur, la localisation de l’unité de production, un plan d’affaires incluant les coûts du projet et les frais de maintenance, ainsi qu’une étude technique décrivant la source d’énergie utilisée et la capacité prévue. Un calendrier détaillé de mise en œuvre et un plan de raccordement au réseau national sont également requis.

Cette initiative témoigne de l’engagement de la Tunisie à diversifier son mix énergétique et à promouvoir une économie plus circulaire et durable, tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles.

I. B.

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Reprise imminente des travaux à la station de gaz du Sud à Tataouine

Un accord a été conclu pour la reprise des travaux du projet stratégique de la station de gaz du Sud située à Ghordhab, dans le gouvernorat de Tataouine, à partir de la semaine prochaine. L’annonce a été faite ce mercredi 23 juillet 2025 par le gouverneur de la région, Amir Gabsi, à l’issue d’une réunion de travail tenue au siège du gouvernorat.

Cette rencontre a réuni les représentants de la Compagnie tunisienne des activités pétrolières (ETAP), de l’entreprise chargée de la réalisation du projet, de la société de sous-traitance ainsi qu’un groupe d’ouvriers concernés. L’objectif principal était de rapprocher les points de vue et de résoudre les problèmes en suspens qui bloquaient l’avancement du chantier.

Le gouverneur a assuré que les autorités régionales poursuivront leurs efforts pour lever les obstacles restants, en vue de garantir les conditions nécessaires à la poursuite des travaux de ce projet national majeur, qui consiste en une station de traitement du gaz naturel et de remplissage des bonbonnes de gaz liquéfié.

La station Gordhab fait référence à un projet gazier situé dans ladite région dans le gouvernorat de Tataouine, en Tunisie. Il s’agit d’une station de production de gaz développée par l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) pour traiter le gaz provenant du sud du pays, notamment du champ gazier de Nawara

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Tennis – Tournoi de Ségovie : Aziz Dougaz passe au deuxième tour

Le tennisman tunisien Aziz Dougaz s’est qualifié mardi pour le deuxième tour du tournoi Challenger de Ségovie, en Espagne, en battant le Français Robin Catry en trois sets. Il affrontera jeudi l’Espagnol Nicolas Alvarez Varona.

Classé 225e mondial, Aziz Dougaz a décroché son billet pour le deuxième tour du tournoi espagnol de Ségovie, disputé sur surface dure, en venant à bout du Français Robin Catry (626e mondial), sur le score de 6-3, 3-6, 7-5.

Le match, accroché, a duré près de deux heures, et Dougaz a su faire la différence dans le troisième set en remportant un jeu décisif crucial.

Au deuxième tour, prévu ce jeudi, le Tunisien croisera la raquette de l’Espagnol Nicolas Alvarez Varona (298e mondial), vainqueur du Chinois Fajing Sun (201e mondial) en deux sets : 6-3, 6-2.

Le tournoi de Ségovie fait partie du circuit ATP Challenger et offre une dotation globale d’environ 91 000 euros.

Cette performance s’inscrit dans la dynamique positive du joueur tunisien, qui a remporté dimanche dernier le tournoi ITF de Monastir (15 000 dollars) en battant le Français Cyril Vandermeersch (745e mondial) en finale, sur le score de 2 sets à 1.

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Protection de l’environnement : La Tunisie veut mieux gérer les gaz des climatiseurs et frigos

À l’occasion de la Journée mondiale de la réfrigération (fêtée chaque 26 juin), les autorités tunisiennes ont annoncé de nouvelles mesures pour mieux récupérer, recycler et réutiliser les gaz utilisés dans les systèmes de climatisation et de réfrigération. L’objectif : réduire les importations coûteuses de ces produits et protéger l’environnement.

Ces gaz, appelés HCFC, sont utilisés dans les frigos, les climatiseurs de maison et de voiture, mais ils sont très polluants : ils abîment la couche d’ozone et accélèrent le changement climatique. La Tunisie en importe chaque année 700 tonnes, ce qui pèse lourd sur les finances du pays.

Le pays est en train de mettre en place un système national pour récupérer les gaz déjà utilisés, les recycler et les purifier, puis les réutiliser dans les équipements encore en service. Cela permettra de moins dépendre des importations et de limiter les dégâts environnementaux, a indiqué Youssef Hammami, Coordinateur de l’Unité Nationale d’Ozone à l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement Tunisienne (ANPE) dans une déclaration à l’agence TAP.

Les appareils de plus de 15 ans, eux, devront être mis à l’arrêt d’ici 2030, selon les règles du Protocole de Montréal, un accord international qui lutte contre les gaz destructeurs d’ozone.

Le programme prévoit aussi de fournir du matériel neuf à 19 entreprises spécialisées dans la réfrigération, de former leurs techniciens à l’utilisation de ces nouveaux outils, et d’introduire des réfrigérants naturels, moins polluants.

Depuis 2012, la Tunisie a réduit de plus de 60 % sa consommation de HCFC, évitant ainsi l’émission de l’équivalent de 800 000 tonnes de CO₂. Le pays a aussi formé 140 experts et équipé 11 centres de formation pour mieux gérer ces substances.

Il ne manque plus que l’adoption d’un nouveau cadre légal, déjà soumis à la présidence du gouvernement. La stratégie tunisienne est soutenue par des programmes internationaux, comme le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali, avec l’appui de l’ONU.

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