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Haute mer : quels enjeux derrière le traité international ratifié ?

MerLe traité international destiné à protéger la haute mer a franchi une étape décisive. Avec 60 ratifications enregistrées, le seuil requis est désormais atteint, a confirmé vendredi le service des traités de l’ONU. Le compte à rebours est lancé : l’accord entrera en vigueur à la fin janvier 2026, soit 120 jours après la dernière ratification déposée.

Un outil inédit pour la préservation des océans

Ce texte, attendu depuis des années, offre un cadre juridique pour protéger des écosystèmes marins essentiels. Il vise à encadrer les activités humaines dans les zones maritimes au-delà des juridictions nationales, souvent qualifiées de « trou noir juridique ». Sa mise en œuvre est présentée comme une avancée majeure pour la biodiversité et les équilibres planétaires.

Les prochaines étapes

L’entrée en vigueur en janvier 2026 ouvrira une nouvelle phase : l’opérationnalisation concrète du traité. Celle-ci passera par la création d’instances de gouvernance, le suivi de l’application des règles et l’articulation avec les engagements environnementaux existants. Les pays signataires devront veiller à la compatibilité de leurs politiques nationales avec ce nouveau cadre multilatéral.

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Tunisie | Le parc d’Ichkeul affecté par le changement climatique

Sur les pentes du mont Mateur, surplombant le majestueux mont Ichkeul, le parc national de l’Ichkeul, dans le gouvernorat de Bizerte, est l’une des zones humides les plus rares au monde. Ce sanctuaire pour des milliers d’oiseaux aquatiques, véritable joyau naturel abritant une biodiversité unique dans le nord de la Tunisie, est confronté à la sécheresse et autres défis du changement climatique.

Les collines verdoyantes, les lacs paisibles, les forêts et les plaines entourant le lac, fascinent visiteurs et chercheurs.

Une visite au parc est non seulement un voyage au cœur de la nature, mais aussi l’occasion de découvrir le délicat équilibre écologique qui unit l’humanité et l’environnement dans une harmonie rare, note Oumaima Arfaoui pour l’initiative «Spotlight on Regions», citéepar l’agence de presse Tap.

Zone protégée depuis 1980

La zone protégée couvre environ 12 600 hectares : 8 500 hectares de lac, 1 360 hectares de montagnes et le reste de marais, déclare Borni Rajeb, directeur du parc national d’Ichkeul. Il ajoute que le parc a été créé par le décret présidentiel n° 1608-80 du 18 décembre 1980. Il est reconnu comme réserve de biosphère de l’Unesco depuis 1977, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1979 et inclus dans la Convention de Ramsar relative aux zones humides d’importance internationale depuis 1980. Avant la pandémie de Covid-19, le parc accueillait en moyenne 50 000 visiteurs par an, dont environ 5 000 touristes étrangers, précise encore M. Rajeb. Ce nombre a diminué depuis, les visites étant désormais réglementées par des permis délivrés par le Commissaire régional au développement agricole. Parmi les visiteurs actuels figurent des étudiants, des familles, des touristes étrangers et des groupes organisés, le parc faisant toujours partie du circuit touristique officiel de la région.

Baisse du niveau des eaux

Malgré sa riche biodiversité, le lac Ichkeul est confronté à des défis croissants, principalement le changement climatique et la baisse du niveau des eaux causée par la surexploitation des ressources en eau environnantes. Les autorités locales poursuivent leurs efforts pour protéger le site et sensibiliser le public.

Selon M. Rajeb, les précipitations ont considérablement diminué depuis 2015, atteignant seulement 350 mm par an en moyenne, contre 625 mm habituellement, ce qui a entraîné une augmentation de la salinité du lac, supérieure aux niveaux normaux en été comme en hiver.

Cela a également réduit la végétation aquatique, environ 3 000 hectares, dont se nourrissent les oiseaux migrateurs, entraînant une forte baisse de leur nombre.

Les populations d’oiseaux migrateurs sont passées de 250 000 à 130 000 par an, des espèces comme l’oie cendrée modifiant leurs itinéraires de migration en raison de conditions défavorables.

Le parc abrite 24 espèces de mammifères, allant de la petite musaraigne commune au grand buffle d’eau, ainsi que 186 espèces d’oiseaux aquatiques sur un total de 406 espèces d’oiseaux recensées en Tunisie.

Impacts du changement climatique

Pour faire face aux impacts du changement climatique, M. Rajeb propose un ensemble de mesures, notamment la canalisation des eaux du barrage de Sidi El-Barrak (un réservoir stratégique relié au barrage de Sejnane), bien que cela nécessite un financement important. D’autres options incluent l’utilisation respectueuse de l’environnement de barrages plus petits, tels que Douimis et Oued el Tine, pour alimenter l’Ichkeul en eau si nécessaire.

D’après Tap.

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Kairouan inaugure un jardin public durable et inclusif

Le jardin municipal de Kairouan, un nouvel espace public conçu pour la détente, la convivialité et la durabilité, vient d’être ouvert dans la capitale des Aghlabides. Ce projet a été mis en œuvre par la municipalité de Kairouan en partenariat avec Cities Alliance.

Transformé en véritable îlot de verdure, ce jardin offre un environnement accessible à toutes et à tous, intégrant des solutions innovantes de gestion de l’eau, tel que la récupération et l’irrigation par les eaux pluviales. Il valorise également la participation active des femmes et des jeunes dans sa conception et son aménagement, faisant de cet espace un modèle de gouvernance inclusive.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet régional «Femmes et Villes Durables : améliorer l’accès à l’eau et la gestion des ressources», financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères de France. Et qui vise à promouvoir une gestion urbaine inclusive et durable des ressources hydriques, tout en renforçant l’autonomisation des femmes et l’engagement des communautés locales.

Le jardin est à la fois un lieu de rencontre et de loisirs pour les habitants, et un exemple de gestion responsable des ressources et un urbanisme durable.

Les visiteurs pourront découvrir des zones de détente, des espaces éducatifs et des aménagements favorisant la biodiversité et la résilience de la ville face aux changements climatiques.

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture, prévue le 10 septembre 2025, les participants découvriront les nouveaux aménagements et célébreront le rôle central de la communauté dans la création de ce lieu.

Pendant la cérémonie, le programme d’activation du jardin sera présenté. Développé en partenariat avec les parties prenantes, il favorise un usage régulier et collectif de l’espace, grâce à la participation citoyenne et la co-animation du jardin par la communauté.

Le secrétaire général de la Municipalité de Kairouan Hamadi Abdallah a déclaré : «Le Jardin Municipal illustre l’engagement de notre ville pour des espaces publics qui conjuguent durabilité, inclusion et qualité de vie. C’est un projet qui place les habitants, et en particulier les femmes et les jeunes, au cœur de la transformation urbaine.»

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