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Bou Argoub: la récolte de figues de barbarie chute de 40% à cause de la cochenille

Sami El Houidi, président de l’Union locale de l’agriculture de Bou Argoub, a confirmé que la production de figues de Barbarie sans épines a chuté de 40 % au cours de la saison actuelle en raison de la propagation de la cochenille. La récolte ne devrait pas dépasser les 3 000 tonnes, alors que la production moyenne se situe habituellement entre 6 000 et 7 000 tonnes.
90 % des plantations touchées
Dans une déclaration faite ce mercredi à la TAP, Houidi a précisé que 90 % des plantations de cactus ont été endommagées par une invasion de cochenille « sans précédent ». L’insecte s’est même propagé aux quartiers résidentiels et aux maisons, causant une « préoccupation » et une « peur » chez les habitants en raison des irritations cutanées, notamment chez les enfants.
Manque d’action des autorités
M. El Houidi a souligné l’indignation des habitants de Bou Argoub face à cette épidémie et au manque d’intervention « en temps opportun » des autorités compétentes. Il a rappelé que des courriers ont été envoyés aux autorités régionales et des appels répétés lancés dans les médias depuis plus de deux ans pour que des traitements soient effectués afin de limiter la gravité de cet insecte et de donner la priorité à la délégation de Bou Argoub.
Il a également déploré le « manque d’action » de la Délégation régionale pour le développement agricole de Nabeul et l’absence de mesures préventives qui auraient pu limiter sa propagation. Il a ajouté que cette inaction a aggravé la situation et que le stade actuel de l’invasion rend la lutte « difficile à contrôler ». Il a réclamé la nécessité d’un suivi, de l’accélération de la distribution de traitements et d’une répartition « équitable » dans les zones touchées.
Bou Argoub, un producteur majeur
La délégation de Bou Argoub, dans le gouvernorat de Nabeul, représente 90 % de la production nationale de figues de Barbarie sans épines. Ce produit a une importance capitale pour l’exportation, avec une capacité à s’implanter sur les marchés étrangers. Les quantités exportées chaque année sont estimées à 800 tonnes. Le secteur emploie environ 5 000 agriculteurs et contribue à dynamiser l’économie de la région.
Il est à noter que la superficie de la production de figues de Barbarie sans épines s’étend sur environ 500 hectares dans la délégation de Bou Argoub, principalement dans les régions de Beni Wael, Borj Hafidh, El Amra et El Machrouha.

Port de la Goulette: saisie de 15 plaques de cannabis

Les services de la douane du port de La Goulette Nord ont déjoué une tentative de contrebande de 15 plaques de cannabis, pesant au total 1 474 grammes. La drogue était cachée dans les affaires d’un passager en provenance du port de Rome.
Les agents des brigades cynophile et de détection par rayons X ont eu des soupçons concernant les bagages du voyageur. Une fouille minutieuse a permis de découvrir les plaques de stupéfiants.
Le ministère public a été consulté et a ordonné le transfert de l’affaire aux services de sécurité compétents pour la poursuite de l’enquête.
Un début d’année chargé pour la douane
Depuis le début de l’année 2025, les services douaniers du port de La Goulette Nord ont déjà saisi d’importantes quantités de stupéfiants, notamment du cannabis et de la cocaïne, pour un poids total de 46,57 kg. Par ailleurs, près de 390 000 comprimés de substances psychotropes ont également été confisqués.

Indicateurs culture 2030 de l’UNESCO : Une force de transformation au cœur des politiques internationales

Pour répondre à un réel  besoin, les indicateurs culture 2030, développés avec l’Institut de Statistiques de l’Unesco,  offrent aux décideurs des outils concrets pour mesurer la contribution de la culture aux objectifs de développement durable (ODD). 

À Tunis, un atelier consacré aux indicateurs culture  2030 de l’Unesco a réuni responsables et partenaires institutionnels. Objectif : donner à la culture toute sa place dans les politiques publiques et rappeler son rôle essentiel dans le développement durable. « Vos efforts pour sauvegarder la diversité culturelle et soutenir les industries culturelles et créatives sont louables », a lancé Tom Ashwanden, chef de coopération à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.

Depuis 2022, ce dernier suit de près les projets culturels portés dans le pays. Et d’insister : « L’UE est fière de contribuer à ce programme, tant sur le plan financier que stratégique». Selon lui, les initiatives soutenues à travers le monde ne visent pas seulement à préserver l’existant, mais à inventer des écosystèmes culturels inclusifs, moteurs d’innovation et de croissance.

Pour le représentant européen, l’expérience du Vieux Continent en est la preuve : « La culture peut être un bien public mondial et un moteur essentiel de développement». Il s’appuie sur le programme Horizon 2030 et la déclaration Mondiacult pour rappeler que la culture « façonne les sociétés, favorise l’innovation et renforce la résilience».

Et de souhaiter que cette conviction commune permette de mieux cerner « l’état et les besoins de la culture en Tunisie ». Un constat partagé par Ernesto Ottone R., sous-directeur général pour la culture de l’Unesco. Dans un message vidéo diffusé lors de l’ouverture, il a rappelé que « le soutien aux États membres dans leurs programmes de développement, à travers la culture, est au cœur du mandat de l’Unesco ».

Mais il a pointé un obstacle majeur : le manque de données fiables. « Sans statistiques exhaustives, il est impossible d’assurer une intégration durable de la culture dans les stratégies nationales et locales », a-t-il averti. C’est précisément à ce besoin que répondent les indicateurs culture  2030. Développés avec l’Institut de Statistiques de l’Unesco, ils offrent aux décideurs des outils concrets pour mesurer la contribution de la culture aux Objectifs de développement durable (ODD).

Présentés à Tunis, ils fourniront une méthodologie rigoureuse pour collecter et analyser des données, éclairer les politiques, stimuler l’investissement et reconnaître la transversalité du secteur culturel. Les résultats nourriront les rapports nationaux et locaux présentés dans les forums politiques des Nations unies à New York. « Grâce aux examens volontaires des Etats, ces données renforceront le plaidoyer pour intégrer la culture au cœur du développement durable», a ajouté Ernesto Ottone.

L’atelier de Tunis s’inscrit dans une perspective internationale : préparer Mondiacult 2025. Cette grande conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles se tiendra à Barcelone du 29 septembre au 1er octobre 2025. Elle réunira responsables, partenaires et acteurs du secteur autour d’un agenda global : faire de la culture une force de transformation et un levier d’avenir. 

Foot – Ligue 1 (6e journée) : Les résultats des matchs de mercredi

Résultats des rencontres de la 6e journée du championnat de la Ligue 1 du football professionnel, disputées mercredi:

 Mercredi 17 septembre

Lieu Match Score Buteurs
Au Zouiten JS Omrane – C Africain 0-3 Philippe Kinzumbi 10′, Firas Chawat 40′, Ali Youssef 79′
A Bir Bouregba (huis clos) CS Bizertin – AS Gabès 3-0 Youssef Fallahi 45′, Mandione Mbaye 55′, 88′ (SP)
A Sfax CS Sfaxien – US Ben Guerdane 2-1 Hichem Baccar 80′ et 90’+8 (SP) / Abdelouahab M’Ghezzi Bakhouche 45′
A Zarzis ES Zarzis – US Monastir 0-1 Moez Haj Ali 45′

Jeudi 18 septembre

AS Marsa – AS Soliman (Arbitre: Monatassar Belarbi / VAR: Sadok Selmi)

Mardi 16 septembre

A Radès Espérance ST – ES Métlaoui 2-0 Koussaila Boualia 21′, Achraf Jabri 77′
A Béja O Béja – S Tunisien 1-2 Bechir Hosni 34′ / Amine Khemissi 17′, Amadou Ndiaye 49′
A Sousse Etoile du Sahel – JS Kairouan 2-3 Ghofrance Nawali 35′, Rayane Anane 65′ / Idris Liouan 78′, Abddoulay Kanou 85′(SP), Amine Zairi 91′

Classement après 6 journées

# Équipe Pts J G N D BP BC Dif
1 S.Tunisien 14 6 4 2 0 7 2 +5
2 Club Africain 13 6 4 1 1 9 3 +6
3 ES Zarzis 13 6 4 1 1 7 4 +3
4 Espérance ST 11 6 3 2 1 9 2 +7
5 US Monastir 10 6 2 4 0 6 3 +3
6 JS Kairouan 10 6 3 1 2 6 8 -2
7 CA Bizertin 8 6 2 2 2 5 4 +1
8 CS Sfaxien 8 6 2 2 2 8 7 +1
9 ES Métlaoui 8 6 2 2 2 3 5 -2
10 JS Omrane 7 6 2 1 3 4 7 -3
11 ES Sahel 5 6 1 2 3 7 8 -1
12 USB Guerdane 5 6 1 2 3 4 5 -1
13 AS Gabès 5 6 1 2 3 2 8 -6
14 AS Marsa 4 5 1 1 3 3 5 -2
15 AS Soliman 4 5 1 1 3 1 4 -3
16 O. Béja 2 6 0 2 4 1 7 -6

ZLECAf – PME à leadership féminin et jeune : Un atout pour la diversification économique et la croissance économique

Le  bureau de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a, récemment, réuni à Tunis des PME et coopératives dirigées par des femmes et des jeunes autour d’un atelier de formation. Une activité qui vise à leur donner les outils nécessaires pour saisir les opportunités de la Zlecaf, gagner en compétitivité et s’intégrer durablement aux marchés régionaux et continentaux.

Le bureau de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a organisé, du 9 au 12 septembre 2025, un atelier de formation sur le thème : « Libérer les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) : renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin », et ce, en partenariat avec les ministères de l’Economie et du Commerce de Libye, et de l’Economie et de la Planification de Tunisie.

La rencontre a conclu une série de formations en ligne organisées au bénéfice de 35 PME et coopératives libyennes et tunisiennes dirigées par des femmes ou des jeunes. « Cette formation vise à renforcer les compétences des entreprises participantes en matière d’accès au financement, d’utilisation des technologies numériques, de saisie des opportunités offertes par la Zlecaf et d’adoption de pratiques durables, en vue de contribuer à une croissance plus inclusive ainsi qu’à la création d’emplois en Libye et en Tunisie», a déclaré Wafa Aidi, coordinatrice du programme PME au Bureau de la CEA en Afrique du Nord. Les PME constituent des moteurs essentiels du développement économique et une source importante d’emplois en Libye et en Tunisie.

 Des entraves à surmonter 

Ces entreprises restent toutefois — particulièrement dans le cas des PME dirigées par des femmes ou des jeunes — confrontées à de nombreux défis qui réduisent considérablement leur compétitivité et freinent leur intégration dans les marchés régionaux et continentaux, dont ceux facilités par la Zlecaf. Elles sont en outre aggravées par les effets croissants du changement climatique.

« Les PME jouent un rôle fondamental dans les économies tunisiennes et libyennes, où elles représentent plus de 95 % du secteur privé. Les disparités entre les sexes restent, toutefois, significatives dans la mesure où moins de 12 % des propriétaires de PME sont des femmes, et où les entreprises à leadership féminin sont caractérisées par des chiffres d’affaires limités.

Les recherches montrent pourtant que la hausse de l’intégration des femmes aux marchés du travail contribue à une plus grande croissance économique. Par ailleurs, l’autonomisation économique des femmes est liée au renforcement de la diversification économique ainsi qu’à une distribution plus équitable des revenus pour une prospérité partagée », a expliqué Rana Taha, coordonnatrice résidente du Système des Nations unies en Tunisie.

Malgré les obstacles significatifs auxquels l’économie nationale est confrontée, les PME libyennes ont initié des dizaines de milliers de projets actifs et contribuent à l’emploi de près de 45% de la population active hors secteur pétrolier, a expliqué Abdallah El Jadi, représentant du ministère libyen de l’Economie et du Commerce. Il a souligné l’importance de telles formations pour faciliter le transfert de connaissances, le réseautage et l’échange d’expériences.

La Zlecaf : une opportunité à saisir 

Initialement lancé au Maroc puis développé en Mauritanie, Libye et en Tunisie, le projet de la CEA Projet « Libérer les opportunités de la Zlecaf : renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin » vise à fournir aux PME et coopératives bénéficiaires les connaissances, outils et réseaux nécessaires pour prospérer dans un environnement économique de plus en plus compétitif et dynamique.

La formation a ainsi porté sur trois modules essentiels : accès aux marchés, compétitivité et développement de produits exportables ; accès au financement et gestion financière ; et promotion de la numérisation et adaptation au changement climatique. « L’accélération de la mise en œuvre de la Zlecaf est aujourd’hui une priorité stratégique pour l’ensemble du continent.

Ce marché commun ne sera pleinement bénéfique que si les PME —  qui constituent l’épine dorsale de nos économies — sont effectivement outillées pour y participer»,  a indiqué Tarek Bouhlel, directeur général de la Coopération africaine au ministère tunisien de l’Economie et de la Planification. Et d’ajouter : « Chaque retard réduit les chances de l’Afrique de tirer profit de son potentiel démographique et économique, dans un contexte mondial hautement compétitif ».

Il est à noter que le projet « Libérer les opportunités de la Zlecaf : renforcement des capacités des PME à leadership jeune et féminin » entre dans le cadre des ODD 5 (égalité des sexes), 8 (travail décent et croissance économique), 9 (industrie, innovation et infrastructure), 12 (consommation et production responsables) et 13 (lutte contre le changement climatique).

(D’après communiqué)

Météo: ciel clair et dégagé dans la soirée

Selon les données de l’Institut National de la Météorologie, le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud. Il sera relativement fort près des côtes et faible à modéré dans le reste des régions.

La mer sera agitée à très agitée, et localement agitée. Les températures nocturnes oscilleront entre 19 et 26 degrés dans le nord, le centre et le sud-est, et entre 27 et 31 degrés dans les autres zones.

Opération coup de poing contre les « Habbata » : des intermédiaires du commerce informel visés par des mandats de dépôt

Le parquet du tribunal de première instance de Ben Arous a émis ce mercredi 17 septembre 2025 des mandats de dépôt à l’encontre de plusieurs intermédiaires de vente, surnommés « El-Habbata ». Ils seront jugés par la chambre correctionnelle pour les accusations qui pèsent sur eux.

Le parquet de Ben Arous avait précédemment ordonné aux agents de la sous-direction des enquêtes économiques et financières de la direction de la police judiciaire d’El Gorjani de placer en garde à vue onze de ces « Habbata ». Ces arrestations ont eu lieu à la fin de la semaine dernière lors d’une vaste campagne nationale menée par le ministère de l’Intérieur en coordination avec les services de contrôle du ministère du Commerce, dans le but de lutter contre la monopole, la spéculation sur les marchés et la manipulation des prix.

À la fin de leur garde à vue, les onze personnes arrêtées ont été présentées au parquet du tribunal de première instance de Ben Arous ce mercredi. Le procureur a décidé de les placer en détention provisoire et de les traduire directement devant la chambre correctionnelle pour être jugés pour les chefs d’accusation d’accaparement, de spéculation et de manipulation des prix.

Gaza: le bilan s’alourdit et dépasse 65 mille victimes

Selon des sources médicales, le bilan des martyrs dans la bande de Gaza s’est alourdi pour atteindre 65 062, en grande majorité des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression de l’occupation israélienne le 7 octobre 2023.

Ces mêmes sources ont ajouté que le nombre de blessés s’élève désormais à 165 697. Par ailleurs, de nombreuses victimes se trouvent toujours sous les décombres, et les équipes de secours et de la protection civile ne parviennent pas à les atteindre.

Au cours des dernières 24 heures, 98 martyrs et 385 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Gaza. Le bilan depuis le 18 mars dernier, suite à la violation du cessez-le-feu par l’occupation, s’élève à 12 511 martyrs et 53 656 blessés.

Le bilan des martyrs liés à la distribution d’aide humanitaire s’est alourdi de 7 décès et 87 blessés au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de martyrs de « la quête du pain » à 2 504 et celui des blessés à 18 381.

Enfin, au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de Gaza ont enregistré 4 nouveaux décès dus à la famine et à la malnutrition, ce qui porte le total à 432 décès, dont 146 enfants.

Le gouvernement fixe le stock de régulation du lait frais stérilisé pour l’année 2025 à 19,7 millions de litres

Le gouvernement a fixé le stock de régulation du lait frais stérilisé au titre de l’année 2025,  à 19,7 millions de litres, et la période de haute lactation s’étale du 1er mars à 31 août 2025, en vertu d’un arrêté conjoint des ministres de l’Industrie, de l’Agriculture, des Finances et du Commerce

 Publié dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) n°113 de l’année 2025, cet arrêté fixe la période de bénéfice des centrales laitières de la prime de stockage du lait frais stérilisé pour l’année 2025, durant la période du 1er mars au 31 décembre 2025, selon la même source.

Le stock de régulation du lait frais stérilisé est fixé  conformément au  décret n° 658 de l’année 1999, amendé et complété dans les textes annexes, notamment le décret n° 4031 de l’année 2013, daté du 20 septembre 2013, article 1er et article 7 bis.

Climat : la Tunisie mise sur la nature pour bâtir une résilience locale durable

Face à l’urgence climatique, la Tunisie franchit un cap important avec l’organisation des premières Assises de l’Adaptation Climatique par les Solutions Fondées sur la Nature (ASSISES’ACICT). Porté par le Centre International de Développement pour la Gouvernance Locale Innovante (CILG), en collaboration avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM), et en partenariat avec le ministère de l’Intérieur (IPAPD) et le ministère de l’Environnement, le projet « Action Climatique Inclusive dans les Communes Tunisiennes (ACICT) » a réuni un large éventail d’acteurs : experts, chercheurs, représentants institutionnels, élus, ONG et collectivités locales. Tous sont rassemblés autour d’un même objectif : faire des Solutions Fondées sur la Nature (SFN) un levier central de la transition écologique et de la résilience des territoires.

Pourquoi les solutions fondées sur la nature ?
Les SFN s’appuient sur les écosystèmes naturels pour faire face aux impacts du changement climatique. Accessibles, peu coûteuses et adaptées à tous les types d’environnements (littoraux, zones forestières, bassins versants ou espaces urbains) elles permettent d’absorber les chocs climatiques tout en favorisant la biodiversité, la cohésion sociale et le développement local.

Un espace inédit de dialogue et de co-construction
Les ASSISES’ACICT, organisées du 16 au 18 septembre, en plusieurs temps forts, plénières, panels de discussion, ateliers et tables rondes, constituent un véritable espace de dialogue, de formation et de co-construction.

Un atelier de formation, conçu comme un « living lab », est organisé en parallèle des travaux pour renforcer les compétences des acteurs locaux, notamment en matière de gestion des écosystèmes forestiers, littoraux et hydriques. Cette approche collaborative implique des partenaires académiques, des représentants institutionnels, des élus et des membres de la société civile, réunis pour concevoir des solutions sur mesure et reproductibles.

Vers un Policy Paper de plaidoyer
L’événement ambitionne l’élaboration d’un Policy Paper co-construit avec l’ensemble des parties prenantes locales, incluant les élus des conseils locaux, les représentants des communes bénéficiaires du projet ACICT, ainsi que des experts et acteurs de la société civile. Ce document stratégique visera à inscrire durablement les Solutions fondées sur la Nature (SFN) dans les politiques locales d’adaptation au changement climatique, tout en intégrant des principes d’équité, de genre et d’inclusion sociale. Un argumentaire de plaidoyer accompagnera cette démarche, en vue de soutenir la prise de décision publique et de proposer un cadre juridique et institutionnel propice à leur mise en œuvre.
Des résultats concrets attendus
Au-delà des recommandations, les résultats attendus sont concrets : renforcer les capacités techniques des acteurs locaux, en particulier des femmes et des jeunes ; améliorer la gouvernance climat à différents niveaux ; créer un réseau national d’échange sur les bonnes pratiques SFN ; et tirer profit de l’expertise canadienne en matière de conciliation entre développement local et protection de la nature.

Les premières ASSISES’ACICT incarnent ainsi une dynamique nouvelle : celle d’un changement de paradigme où la nature devient un véritable allié de l’action publique. En mobilisant les territoires, en renforçant les capacités locales et en instaurant un dialogue structurant entre tous les acteurs, la Tunisie pose les bases d’une adaptation climatique plus juste, plus efficace et plus durable.

Tunisie : lancement d’un centre national de formation biomédicale au World Bio Summit 2025 pour renforcer les capacités africaines

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé, lors de la 4ᵉ édition du World Bio Summit 2025 à Séoul (Corée du Sud), le lancement d’un centre national de formation en biomédicale (Biotraining) conforme aux normes GMP, destiné à renforcer les capacités de l’Afrique en matière de fabrication de médicaments et de vaccins.

Un centre stratégique pour l’Afrique

Ce centre, pionnier dans la région, a pour objectif de former des professionnels hautement qualifiés dans le secteur biomédical, de développer les compétences locales et de permettre à l’Afrique de réduire sa dépendance aux importations de médicaments et vaccins. Le ministre Ferjani a précisé que le centre sera équipé selon les standards internationaux et offrira une formation pratique et théorique complète pour scientifiques, techniciens et chercheurs.

Intelligence artificielle et santé numérique

Ferjani a également proposé de renforcer la coopération internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée à la santé, notamment pour :

  • le dépistage précoce des maladies,

  • la télémédecine,

  • la formation continue des médecins et chercheurs,

  • et le développement de solutions numériques innovantes pour améliorer les services de santé.

Le ministre a souligné que ces initiatives permettront de moderniser le système de santé tunisien et africain, tout en facilitant l’accès aux soins dans les zones reculées.

Age-Tech et qualité de vie des personnes âgées

S’inspirant de l’expérience coréenne en matière de technologies pour les seniors (Age-Tech), Ferjani a insisté sur l’importance de développer des solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, un secteur en pleine croissance au niveau mondial.

Appel aux investissements internationaux

Le ministre a invité les investisseurs internationaux à soutenir les projets tunisiens dans le domaine de la santé, afin de garantir que tous les citoyens bénéficient des avancées biomédicales et technologiques. Il a rappelé que la Tunisie utilise les technologies comme levier pour assurer la justice sanitaire et améliorer la qualité des prestations de soins.

Vers une Tunisie leader en santé biomédicale en Afrique

Selon Ferjani, ce centre constitue une étape clé pour positionner la Tunisie comme un hub africain de formation et d’innovation biomédicale, capable de répondre aux besoins sanitaires régionaux et de renforcer la compétitivité du continent sur le marché mondial des médicaments et vaccins.

Tunisie Telecom, un acteur majeur dans l’économie numérique nationale

Le secteur des télécommunications en Tunisie vit une étape charnière avec la transition vers les technologies de la fibre optique, considérée comme la colonne vertébrale de l’Internet très haut débit. Dans ce cadre, Tunisie Telecom met en œuvre une stratégie ambitieuse reposant sur la migration progressive du réseau cuivre traditionnel vers un réseau moderne basé sur la fibre optique, une étape qui constitue un véritable levier pour le processus de transformation numérique national.

Cette transition renforce également la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, car l’investissement dans la fibre optique représente une base solide pour le lancement de projets de villes intelligentes et de systèmes de transport intelligents, autant d’enjeux d’avenir qui ne peuvent être réalisés sans une infrastructure performante.

Tunisie Telecom, acteur principal dans l’économie numérique nationale

Le passage de Tunisie Telecom du cuivre à la fibre optique traduit une vision stratégique à long terme qui fait de l’opérateur bien plus qu’un simple fournisseur de service de télécommunications : il devient un acteur essentiel dans l’édification de l’économie numérique nationale.

Cette démarche stratégique ne se limite pas uniquement à l’amélioration de la vitesse d’Internet pour les abonnés, mais vise à moderniser l’ensemble du réseau national, permettant ainsi le lancement des services de téléphonie mobile de cinquième génération (5G) et des applications intelligentes. En décembre 2023, Tunisie Telecom a marqué une première en lançant le premier test du service “GIGA RAPIDO” à 1 gigabit par seconde, confirmant ainsi son leadership dans la fourniture de solutions numériques avancées.

Une forte croissance des indicateurs

Afin d’assurer une qualité optimale des services Internet pour tous ses clients et pour ses partenaires institutionnels, publics comme privés, Tunisie Telecom a déployé plus de 60 000 km de fibre optique, couvrant l’ensemble des régions de la république sans exclusion.

Le service fibre optique a enregistré un fort engouement, notamment grâce à la généralisation de sa couverture à travers des projets réalisés dans chaque gouvernorat.

Une large panoplie  d’offres Fibre

Le service fibre optique offre aux entreprises comme aux particuliers des débits très élevés, garantissant des performances optimales pour diverses applications numériques, et assurant à tous les utilisateurs – en particulier les élèves et les étudiants – une connexion stable et puissante, adaptée aux usages modernes tels que le streaming, l’e-learning et les applications interactives.

Tunisie Telecom propose ainsi une gamme variée d’offres Fibre à des prix adaptés, répondant au mieux aux attentes de ses clients.

Tunisie : Ilhem Bouaziz nommée Présidente du Conseil d’Administration d’UIB Assurances

L’Union Internationale de Banque annonce la nomination de Mme Ilhem Bouaziz, Directrice Générale Adjointe en charge de la Banque de Détail de l’UIB, en tant que Présidente du Conseil d’Administration de UIB Assurances et ce, suite à la démission de Monsieur Kamel Néji de ses fonctions et mandats au sein de la filiale UIB Assurances.

Aussi, les comités directeurs de la Fondation Arts et Culture by UIB et de la Fondation Solidarité et Innovation by UIB ont pris acte de la démission de leur Président, Monsieur Kamel Néji, et nommé Madame Moufida Hamza, présidente intérimaire de la Fondation Arts et Culture by UIB, et Monsieur Achraf Fakhfakh, Président intérimaire de la Fondation Solidarité et Innovation by UIB.

Par la même occasion, Monsieur Kamel Néji, Président du Conseil d’Administration de l’UIB, déclare que le plan de sa succession est bien engagé et que sa démission prendra effet, en toutes circonstances, le 31 décembre 2025.

Et d’ajouter « J’ose croire que mon départ écrira un nouveau chapitre tout aussi rayonnant de l’histoire de notre banque … Et je sais pouvoir compter sur toutes les parties prenantes pour demeurer unies, attachées à nos valeurs et relever avec hauteur de vue les défis à venir. L’histoire
nous observe ».

Avoir à la fois une vision de long terme et des réponses pragmatiques à des impératifs urgents n’est pas seulement un devoir. C’est une garantie d’avenir pour l’UIB, conclut Monsieur Kamel Néji.

D’après communiqué

La Tunisie ambitionne de devenir une nouvelle place financière à l’échelle arabe

La Tunisie souhaite s’imposer comme une nouvelle place financière à l’échelle régionale et même internationale, a affirmé le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, lors de l’ouverture de la 49ᵉ session des Gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes, organisée pour la première fois à Tunis.

La Tunisie mise sur sa résilience économique

Selon Nouri, la Tunisie a démontré une résilience face aux crises économiques et financières, un atout majeur pour bâtir une stratégie de positionnement sur les marchés financiers régionaux et mondiaux.
Il a insisté sur l’importance de l’intégration financière arabe pour renforcer la stabilité, stimuler la croissance et attirer davantage d’investissements et d’innovations.

Réformes et intégration des marchés financiers arabes

Le gouverneur de la BCT a appelé à des réformes profondes et audacieuses afin d’instaurer la justice financière et garantir une stabilité durable.
Il a souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les banques centrales arabes, pour mieux résister aux chocs extérieurs et consolider la sécurité monétaire et financière dans un contexte mondial incertain.

La Tunisie, plateforme d’opportunités pour les investisseurs

De son côté, la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a affirmé que la Tunisie ambitionne de devenir une plateforme financière ouverte aux marchés internationaux, reliant capitaux et opportunités d’investissement.

Elle a souligné que l’économie nationale a récemment connu une amélioration de la croissance, une réduction du déficit budgétaire, une maîtrise de l’inflation et une appréciation du dinar, autant de facteurs ayant contribué à l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie par plusieurs agences internationales.

Les enjeux de la réunion des banques centrales arabes

Le président de la session, Buraie Siddig Ali Ahmed, gouverneur de la Banque Centrale du Soudan, a indiqué que les travaux se concentrent sur le renforcement des capacités des banques centrales arabes face aux crises, l’amélioration de la résilience en cybersécurité du secteur financier, ainsi que la révision des politiques financières et monétaires menée en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) et le Fonds monétaire arabe (FMA)

Détournement partiel de la circulation près du Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous

Dans le cadre des travaux de l’élargissement de l’entrée sud de la capitale – tranche n°3, le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a annoncé qu’un détournement partiel de la circulation sera mis en place sur la route régionale n°22, au niveau du Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous.

Cette mesure sera appliquée les nuits du mercredi 17 et du jeudi 18 septembre, de 22h00 à 05h00 du matin, afin de poursuivre les travaux de démolition de l’ancien pont enjambant la route régionale 22 à proximité du centre.

Les automobilistes en direction de Tunis pourront tourner à gauche pour emprunter la route menant à Hammamet, qui sera exceptionnellement ouverte dans les deux sens sur environ 100 mètres, avant de tourner à droite pour retrouver la route en direction de Tunis.

Le ministère a appelé l’ensemble des usagers de la route à faire preuve de prudence, à réduire la vitesse au niveau du chantier et à respecter la signalisation en place.

Marwa Bouzayani 4ᵉ du 3000 m steeple et record national à Tokyo

 L’athlète tunisienne Marwa Bouzayani a réalisé une performance historique en prenant la 4ᵉ place de la finale du 3000 mètres steeple lors des Championnats du monde d’athlétisme 2025, disputés à Tokyo (Japon).

Un nouveau record national pour Marwa Bouzayani

Bouzayani a franchi la ligne d’arrivée en 9 min 01 s 46, améliorant ainsi son propre record national (9 min 04 s 93) établi le 30 août 2024.

Les résultats du 3000 m steeple féminin

  • 🥇 Faith Cherotich (Kenya) : 8 min 51 s 59 – nouveau record du championnat

  • 🥈 Winfred Yavi (Bahreïn) : 8 min 56 s 46

  • 🥉 Sembo Almayew (Éthiopie) : 8 min 58 s 86 (record personnel)

  • 4ᵉ Marwa Bouzayani (Tunisie) : 9 min 01 s 46 – record national

Les performances tunisiennes à Tokyo

Par ailleurs, le Tunisien Ahmed Jaziri a pris la 11ᵉ place du 3000 m steeple masculin avec un chrono de 8 min 39 s 30.

Aviron – Championnat du monde 2025 : la Tunisie engagée avec cinq rameurs à Shanghai

Cinq athlètes représenteront la Tunisie au Championnat du monde d’aviron seniors 2025, prévu du 21 au 28 septembre à Shanghai (Chine). L’information a été confirmée par le Directeur Technique de la Fédération tunisienne d’aviron, Fayçal Soula.

Les représentants tunisiens en aviron à Shanghai

La délégation tunisienne sera composée de :

  • Fédi Ben Hamouda : skiff poids lourd

  • Ghaith Kadri : skiff poids léger

  • Khadija Krimi et Salma Dhaouadi : deux de couple poids léger

  • Ahlem Jeddi : para-aviron, catégorie PR1

Ces rameurs porteront haut les couleurs de la Tunisie dans une compétition qui réunit les meilleurs athlètes mondiaux.

Un calendrier riche pour l’aviron tunisien

Outre ce rendez-vous international en Chine, la Tunisie accueillera le 5 octobre 2025 la 16ᵉ édition du Tournoi international d’aviron de Tunis, qui se tiendra au plan d’eau international des berges du Lac de Tunis.

Par la suite, les rameurs tunisiens prendront part au Championnat d’Afrique seniors d’aviron (classique, aviron de mer et para-aviron), prévu du 28 octobre au 2 novembre 2025 à Pretoria (Afrique du Sud).

Tunisie aviron : une discipline en plein essor

Avec ces participations internationales et l’organisation de compétitions de haut niveau, la Tunisie confirme sa place montante sur la scène africaine et mondiale de l’aviron. Les résultats de Shanghai seront un indicateur important avant les prochaines échéances continentales.

Kalaâ El Kbira : un jeune homme hospitalisé suite à une piqûre de moustique

Un jeune homme originaire de la région de Bir El Maleh, à Kalaâ Kebira (gouvernorat de Sousse), a été hospitalisé au service de néphrologie de l’hôpital universitaire de Sahloul. L’incident a été causé par ce que son père a décrit comme une étrange  piqûre d’insecte.

Dans une intervention sur les ondes de la radio Jawhara FM, le père a raconté que la semaine dernière, son fils a subi une « morsure et piqûre » qui a provoqué un gonflement. Il s’est d’abord rendu à l’hôpital local où un médecin lui a prescrit des médicaments, mais son état ne s’est pas amélioré. Il a alors consulté un spécialiste qui lui a demandé de faire une analyse.

Le médecin a recontacté la famille pour leur demander de se rendre au service de l’hôpital de Sahloul où le jeune homme a été admis en néphrologie (service des reins).

Les analyses ont révélé que le jeune homme souffrait d’une infection, d’une bactérie dans le sang et d’une rétention de liquides. Une biopsie a également été réalisée sur un petit échantillon de tissu rénal pour des analyses plus approfondies en laboratoire. Les résultats sont attendus dans les deux à trois jours.

Selon le père, l’incident serait lié à l’accumulation de déchets et d’ordures dans la région, ainsi qu’au manque de désinsectisation pour lutter contre les moustiques. Il a appelé les autorités concernées à accorder plus d’attention à l’environnement.

Kasserine : lancement d’un projet pilote pour gérer l’eau de ruissellement

L’association tunisienne Green Kasserine mène un projet pilote pour gérer et utiliser les eaux de ruissellement. En collaboration avec les délégations de l’Éducation et de l’Agriculture, ainsi qu’avec la représentation régionale de l’Environnement, l’association installe des réservoirs pour collecter l’eau de pluie sur les toits.

Ce projet concerne quatre écoles rurales, quatre groupements agricoles et deux coopératives dans les délégations de Tala, Foussana, Sbiba et Sbeïtla. Ces zones, situées au nord du gouvernorat de Kasserine, sont parmi les plus pluvieuses de la région.

Objectifs et mise en œuvre

Selon Sonia Samaâli, présidente de l’association, le projet vise à utiliser l’eau de pluie stockée pendant les périodes de sécheresse pour :

Réduire la pression sur les ressources en eaux souterraines.

Rationaliser la consommation d’eau.

Améliorer le rendement de la production agricole.

Et renforcer la capacité des agriculteurs à s’adapter au changement climatique.

Le projet prévoit l’installation de réservoirs de 3 000 litres, de systèmes d’irrigation modernes, et la mise en place d’un programme de sensibilisation pour éduquer les jeunes à la gestion de l’eau.

Financé par l’ambassade de la République tchèque en Tunisie à hauteur de 65 000 dinars, le projet a débuté en avril dernier et devrait s’achever en octobre. Il s’agit d’une première expérience pilote. L’association souhaite l’étendre à l’avenir pour inclure les habitants, en particulier dans les zones rurales isolées où l’eau est rare et les coupures fréquentes.

Pour Sonia Samaâli, ce type d’initiative est essentiel et montre une prise de conscience des défis posés par le changement climatique. Selon elle, la gestion durable des ressources naturelles est une nécessité stratégique pour garantir la sécurité alimentaire et hydrique de la Tunisie et renforcer la résilience des communautés rurales face aux défis environnementaux croissants.

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