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Tunisie : La chasse aux ateliers de conservation des aliments est-elle lancée ?

La Tunisie semble décidée à mettre de l’ordre dans un secteur longtemps laissé sans véritable contrôle : celui des ateliers de conservation et de mise en boîte des aliments.

Le ministère de la Santé a récemment recommandé à l’ensemble des citoyens de faire preuve de vigilance lors de la consommation de denrées alimentaires en conserve, soulignant les risques potentiels que certaines d’entre elles peuvent représenter pour la santé publique.

Dans ce contexte, le directeur général de l’Autorité nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ANSSPA), Mohamed Rabhi, a annoncé ce mercredi 17 septembre 2025 que l’instance a entamé un recensement national de tous les commerces pratiquant le conditionnement et le stockage des aliments.

« À l’issue de ce recensement, nous procéderons à l’organisation du secteur, en classant ces commerces et en leur imposant un cahier de charges strict », a déclaré Rabhi sur les ondes de la radio nationale.

Il a insisté sur le fait que les mêmes normes sanitaires appliquées dans les unités industrielles de mise en conserve devront désormais être respectées par ces commerces, souvent de petite taille et opérant de manière artisanale.

Parmi les conditions qui seront exigées, figure notamment l’utilisation exclusive de contenants certifiés « alimentaires » et ayant obtenu un certificat sanitaire délivré par l’ANSSPA, garantissant leur aptitude à préserver les denrées.

Rabhi a également souligné que certains matériaux comme le verre, réutilisable et sûr, ainsi que certains plastiques conçus pour le contact alimentaire, peuvent être utilisés à condition qu’ils respectent les normes en vigueur.

Avec cette opération, les autorités tunisiennes entendent lutter contre les pratiques anarchiques et les risques sanitaires liés à la mise en conserve non contrôlée des aliments, dans un contexte où la sécurité sanitaire des produits devient un enjeu majeur de santé publique.

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FAO – Prix mondiaux des aliments : stabilité en août malgré les tensions

L’indice de référence des prix internationaux des produits alimentaires est resté pratiquement inchangé en août 2025. Les hausses des prix de la viande, du sucre et des huiles végétales ayant compensé les baisses des prix des céréales et des produits laitiers. C’est ce qu’indique un nouveau rapport publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice FAO des prix des produits alimentaires, qui suit l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un ensemble de produits alimentaires échangés dans le monde entier, a affiché une valeur moyenne de 130,1 points en août. Soit à peine plus que son niveau révisé de juillet (130,0 points) et 6,9% de plus qu’une année auparavant.

L’indice FAO des prix des huiles végétales a augmenté de 1,4 % en août par rapport à juillet, atteignant son niveau le plus élevé depuis plus de trois ans. Les prix de l’huile de palme, de l’huile de tournesol et de l’huile de colza ont progressé, en partie en raison de l’intention de l’Indonésie d’accroître encore le taux d’incorporation de biodiesel l’année prochaine. Tandis que les prix mondiaux de l’huile de soja ont légèrement baissé en raison de l’abondance mondiale de soja attendue pour la campagne de commercialisation à venir.

Celui des prix des céréales a perdu 0,8 % par rapport à son niveau de juillet. Les prix internationaux du blé ont chuté, sous l’effet de récoltes plus abondantes dans la Fédération de Russie et l’Union européenne. Tandis que les prix mondiaux du maïs ont grimpé, en partie en raison de l’accroissement de la demande pour l’alimentation animale et la production d’éthanol aux États-Unis d’Amérique.

L’indice FAO des prix de tous les types de riz a baissé. Et ce, sous l’effet de la baisse des prix du riz Indica dans un contexte de concurrence acharnée entre les exportateurs.

Selon le rapport de la FAO, l’indice des prix de la viande a évolué de 0,6 % en août, atteignant un nouveau record historique, grâce à la hausse des prix internationaux de la viande de bovins, soutenue par une forte demande aux États-Unis d’Amérique et une demande à l’importation robuste de la Chine, qui ont stimulé les prix à l’exportation de l’Australie et du Brésil, respectivement.

Les prix de la viande d’ovins ont également grimpé, ceux de la viande de porc sont restés globalement stables et ceux de la viande de volaille ont baissé en raison de l’abondance des disponibilités exportables du Brésil.

L’indice FAO des prix des produits laitiers a baissé de 1,3 % par rapport à juillet, les prix du beurre, du fromage et du lait entier en poudre ayant diminué en raison de la faiblesse de la demande à l’importation des principaux marchés asiatiques. Celui des prix du sucre a légèrement augmenté, de 0,2 % par rapport à juillet, après cinq baisses mensuelles d’affilée, principalement en raison des inquiétudes concernant la production et les rendements de la canne à sucre au Brésil, ainsi que d’une demande mondiale à l’importation plus forte.

Les perspectives de récoltes plus abondantes en Inde et en Thaïlande ont permis de contenir la hausse des prix.

Vers une production abondante de maïs

La FAO a également publié, vendredi dernier, ses nouvelles prévisions concernant la production de céréales dans le monde en 2025, désormais attendue à 2 961 millions de tonnes – un nouveau record, supérieur de 3,5 % au niveau de l’année dernière.

Ces révisions à la hausse sont expliquées par des augmentations significatives des prévisions de production de maïs pour le Brésil et les États-Unis d’Amérique. La production mondiale de céréales secondaires, qui comprend le maïs, est désormais attendue à 1 601 millions de tonnes, soit une augmentation de 5,9 % par rapport à 2024, avec notamment une hausse notable de la production de sorgho.

Par ailleurs, la FAO a revu à la baisse ses prévisions de production mondiale de blé à 804,9 millions de tonnes. Ce chiffre dépasse quand même d’environ 0,8 % celui de l’année dernière. Ces nouvelles prévisions tiennent compte d’une détérioration des perspectives de rendement – due aux conditions météorologiques – en Chine et d’une hausse des rendements dans l’Union européenne.

La production mondiale de riz, quant à elle, devrait augmenter de 1 % et atteindre le niveau record de 555,5 millions de tonnes. Les hausses au Bangladesh, au Brésil, en Chine, en Inde et surtout en Indonésie devraient compenser largement les baisses prévues aux États-Unis d’Amérique, à Madagascar, au Népal et en Thaïlande.

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