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Festival du film de Bagdad : La Tunisie à honneur

Une édition marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, « Borj Roumi » de Moncef Dhouib, « Asfour Jenna » de Mourad Ben Cheikh et « Backstage » de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc) et une ouverture qui rend hommage à Nejib Ayed.

La deuxième édition du Festival du film de Bagdad, qui se tient du 15 au 21 septembre 2025, s’est choisi pour thème «Badgad, capitale du tourisme arabe 2025», annonce le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci). 

L’ouverture est marquée par un hommage au cinéma tunisien avec la projection d’un film documentaire sur le grand producteur Nejib Ayed (1953-2019), suivi du long métrage «Silences du Palais» réalisé en 1994 par Moufida Tlatli (1947-2021).

Cette édition sera marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, «Borj Roumi» de Moncef Dhouib, «Asfour Jenna» de Mourad Ben Cheikh et «Backstage» de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc).

La compétition officielle de courts comprend 24 œuvres dont «Bord à bord» de Sahar El Echi, «Leni Africo» de Marwene Labib, «Keratin day» de Sami Tlili, «Soudan souviens-toi» de Hind Meddeb, «Rehla» (Ça roule) de Jamil Najjar et «Je te ferai un film» d’Amani Jaâfar.

Le cinéma tunisien sera également présent dans la partie consacrée à la dédicace d’ouvrages spécialisés, outre les séminaires et discussions avec la participation de producteurs tunisiens, irakiens et arabes. L’actrice tunisienne Wahida Dridi sera également membre du jury de la compétition des courts métrages, présidé par le critique du cinéma irakien Alaa Al-Mofargy, aux côtés de l’actrice égyptienne Dalia El Behery. 

A la Galerie des arts à Hammamet : Les réflexions de Fidele Spadafora

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

L’exposition de l’artiste américain Fidele Spadafora «Les réflexions de Fidele Spadafora» se tient jusqu’au  28 septembre  à la Galerie des arts de Dar Sebastian, au Centre culturel international de Hammamet, Dar al-Méditerranée pour la culture et les arts. Spadafora est un artiste réaliste, dont les œuvres se distinguent par l’utilisation de nuances et de couleurs sobres.

Il se concentre sur la représentation de personnes et de lieux réels. Il a déjà exposé ses œuvres en Tunisie, ce qui reflète son profond intérêt pour la culture et la scène visuelle d’Afrique du Nord, indiquent les organisateurs.

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

Elle reflète sa vision de la Tunisie et de ses habitants, documentant un voyage qui suit la lumière et enregistre ses impressions sur le monde à travers son pinceau et ses couleurs.

Prochainement au palais kheireddine : Terre spirituelle, terre plurielle

Un  projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits.

« Terre spirituelle » est l’intitulé d’une nouvelle exposition personnelle de l’artiste plasticien Sami Ben Ameur qui aura lieu, du 3 au 31 octobre 2025, à la galerie du Palais Kheireddine, Musée de la Ville de Tunis.

Sami Ben Ameur a, dans une déclaration, dimanche, à l’agence TAP, présenté un projet composé d’une quarantaine d’oeuvres produites entre 2024 et 2025. Il s’agit d’œuvres en technique mixte sur toile et bois, qui sont majoritairement de grand format. Dans « Terre spirituelle », il opte pour le carré (150/150cm) ou le cercle (150cm de diamètre) en référence à la Terre puisque le carré est inscrit dans le cercle.

Ce projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits, peut-on lire dans le résumé présenté par l’artiste. À travers une écriture picturale nourrie de couleurs, de matières et de symboles, l’artiste propose une réflexion où mémoire, culture et actualité se croisent.

Certaines œuvres portent la trace des blessures de Gaza et d’autres lieux meurtris, rappelant que l’art peut devenir un cri silencieux face à la violence tout en ouvrant des espaces de méditation et d’espérance. Terre spirituelle se veut ainsi un lieu de dialogue et de questionnement, où l’art dépasse l’esthétique pour inviter à réinventer notre lien à la terre et à l’humanité.»

Composée de calligraphie teintée de symboles, la peinture de Sami Ben Ameur est une traduction de sa quête de spontanéité. Cette quête est visible dans ses précédentes expositions dans différentes galeries de la Capitale dont «Terre Vénérée» (2007), «Terre originelle» (2009), « Nature intime » (2016) et « Ether et Mélodie » (2018).

En 2016, il a présenté un projet regroupant plusieurs artistes dans le cadre de la manifestation « SOS Borj en péril » organisée par l’association des “Amis des Arts plastiques” siégeant à Borj El Kallel à Sfax.

En parallèle à sa carrière d’artiste plasticien, Sami Ben Ameur est auteur d’ouvrages spécialisés sur l’histoire de l’art. Cet ancien diplômé de l’Ecole des Beaux arts de Tunis et la Sorbonne à Paris est professeur émérite de l’Université de Tunis. Il est notamment auteur du « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », un livre en arabe paru en 2021 aux éditions «Al-Mokaddima» pour l’édition et la distribution.

Elaboré sur trois décennies du parcours universitaire de son auteur, le contenu de cet opus abordant 125 termes sur 760 pages, est basé sur un travail de recherche bien documenté dont des cours, des études, des conférences et débats scientifiques. Dans « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », Ben Ameur entame une archéologie des arts de la Renaissance en Italie, une période florissante pour la pratique des arts (peinture, sculpture, gravure, dessin, gravure) jusqu’au Classicisme et l’apparition du concept des Beaux Arts et de nouveaux codes dans le secteur des arts.

L’auteur y aborde ensuite les arts plastiques qui ont offerts, à partir du 20e siècle, plus d’opportunités plastiques pour les Beaux arts en leur ouvrant la voie pour se détacher de la simulation des concepts classiques basiques, au niveau de la pratique et par conséquent la terminologie.

Cet ouvrage lui a valu de remporter, le 18 décembre 2022, le premier prix Alecso-Sharjah d’études linguistiques et lexicographiques, section lexicographie.

En 2024, il a publié «Les arts plastiques en Tunisie : parcours de générations et enjeux esthétiques et culturels», un livre à vocation scientifique et culturelle composé de quatre volumes qui a été édité par le Département des recherches, édition et bibliographie de la Faculté des sciences humaines et Sociales de Tunis, à l’Université de Tunis.

«La mémoire artistique en Tunisie et l’avènement de la modernité» (Volume 1, 132 pages en français et 147 pages en arabe) et «Les pionniers et les groupes artistiques» (Volume 2, 200 pages en français et 292 pages en arabes) sont les deux premiers volumes de cet ouvrage en grand format paru en version arabe et française, richement illustrés de photos d’oeuvres d’art. Le livre est distribué gratuitement dans les établissements académiques et culturels dont les Universités et les bibliothèques ainsi que les ministères et autres institutions spécialisées.

Sami Ben Ameur était chargé des préparatifs du Musée national d’art moderne et contemporain dont l’inauguration avait eu lieu à l’occasion de l’ouverture de la Cité de culture en mars 2018. Le 16 juillet de la même année, il avait présenté sa démission au ministre des Affaires culturelles évoquant « des conditions entravant le lancement effectif du musée ».

Bound narratives : Et l’image se fait livre 

Le premier Festival du Livre photographique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient se déroulera du 19 septembre au 15 novembre 2025 au centre d’art B7L9 à Bhar Lazreg, à La Marsa, ainsi qu’au 32bis et Mouhit Space à Tunis.

Lancé en 2022, Bound Narratives a été déjà présenté comme une exposition de livres à Beyrouth, Florence, Montréal et Sarajevo. L’édition tunisienne représente une étape importante : pour la première fois, l’initiative prend la forme d’un festival, avec une exposition, une bibliothèque consultable, des ateliers, des signatures de livres, des conversations et des concerts.

Conçu par l’artiste et designer libanais Roï Saade et porté à Tunis avec la photographe irakienne Tamara Abdul Hadi, l’événement se partage entre B7L9, le 32bis et Mouhit, faisant de Tunis un lieu d’échanges autour de la photographie, du livre et de la mémoire.

Roï Saade, artiste interdisciplinaire, conjugue graphisme, photographie et arts visuels. Ses projets questionnent la mémoire collective et révèlent les formes de résistance que recèlent l’image et le livre.

Tamara Abdul Hadi, photographe irakienne, interroge les représentations de sa culture dans toute sa pluralité. Son travail, largement diffusé et exposé, redonne voix à ceux qui en sont privés. Elle a publié en 2022 son premier livre, Picture an Arab Man.

Au cœur du projet Bound narratives, l’exposition A Photobook World (curatée par Roï Saade et Tamara Abdul Hadi, avec une scénographie de Thomas Egoumenides) réunit une sélection de livres photographiques d’artistes issus de la région Mena.

La sélection inclut des œuvres issues d’Algérie, d’Égypte, d’Iran, d’Irak, du Liban, du Maroc, de Palestine, du Soudan, de Syrie, de Tunisie et de Turquie.

Le vernissage de l’exposition « A Photobook World » aura lieu le vendredi 19 septembre 2025 à 18h00 au B7L9.

Occupant près de 500 m², l’exposition s’inspire de l’espace domestique, à la manière des scénographies intimistes où le moindre détail devient scène de récits. Au centre de l’installation, un majlis de lecture réunit une vingtaine d’ouvrages consultables par le public. Au total, trente livres de photographie sont présentés dans cette exposition, dont douze sont mis en avant à travers trois capsules thématiques qui reflètent les thèmes récurrents façonnant ces récits contemporains réalisés à travers l’objectif :

– Longing and Belonging (Nostalgie et appartenance) : méditations sur l’exil, le foyer et la mémoire, à la fois réalités concrètes et refuges intérieurs.

– Upheaval (Bouleversements) : récits des ruptures sociales, politiques et intimes, où se manifestent la violence et la perte.

– Reimagining Histories (Réinventer l’Histoire) : projets qui reprennent des archives occultées et réévaluent les récits construits.

Le livre photographique, un espace d’écriture et de mémoire : les livres réunis vont du témoignage personnel à la recherche savante, et du fragment d’archives à l’esquisse plastique d’un récit intime. Chacun affirme la singularité de ce médium : une forme où les images se forment au rythme d’un récit, où l’auteur et le lecteur se rejoignent pour inventer un langage commun.

Ces livres, souvent auto-édités, annotés ou enrichis de traces personnelles, échappent aux logiques institutionnelles pour restituer la fraîcheur du vécu. Le médium se fait alors à la fois miroir et projection, lieu d’introspection et de réinvention.

Les auteurs de ce Livre photographique sont : Bruno Boudjelal, Omar D, Abdo Shanan, Laura El-Tantawy, Sara Sallam, Mohamed Hassan, Heba Khalifa, Amak Mahmoodian, Mashid Mohadjerin, Hannah Darabi, Tamara Abdul Hadi, Nadhim Ramzi, Ayla Hibri, Mohamad Abdouni, Gilbert Hage, Tanya Traboulsi, Fouad Elkoury, Hicham Benohoud, Tanya Habjouqa, Basel Abbas and Ruanne Abou-Rahme, Maen Hammad, Taysir Batniji, Walaa Yassin and Mohammed Babakir, Salih Basheer, Omar Malas, Zied Ben Romdhane, Oumayma Ben Tanfous, Ali Taptik, Suzan Pektaş et Emin Özmen.

Au programme de Bound Narratives, figurent également des signatures et lancements de livres au B7l9 Art Centre : «Between Lands & I» par Oumayma Ben Tanfous (TN), le 17 octobre, «Tiger’s Eye» par Heba Khalifa (EG), le 24 octobre, et «Landing» par Ma’an Hammad (PL), le 30 octobre.

Des sessions de création collective de livres photographiques, qui seront animées par Roï Saade, Tamara Abdul Hadi & Zied Ben Romdhane, auront lieu du 1er au 14 novembre, au 32bis.

Des visites guidées & Conversations autour de l’édition indépendante et de la circulation des livres par les artistes et commissaires de l’exposition sont également programmées.

Le B7L9 proposera au public du Festival une programmation musicale portant la signature de Marouane Ferchichi, le nouveau directeur artistique du B7L9.

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