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Paris | Des artisans tunisiens parmi les finalistes du Prix du Design de l’IMA

L’Ambassade de Tunisie en France a annoncé ce lundi 8 septembre 2025 que des artisans et créateurs tunisiens ont été retenus parmi les finalistes de la 3e édition du « Prix du Design » de l’Institut du Monde Arabe (IMA)

Leur exposition, sous le thème « L’artisanat tunisien, un patrimoine en mouvement », organisée dans le cadre du projet « Creative Tunisia », en partenariat entre l’ONAT et l’ONUDI, se poursuit jusqu’au 14 septembre 2025 au siège de l’IMA à Paris, ajoute la même source.

Et comme l’Artisanat tunisien est doublement à l’honneur à Paris, en parallèle, un pavillon national a offert aux visiteurs un aperçu de la richesse et de la diversité du patrimoine créatif tunisien au Salon professionnel international « Maison et Objet », qui s’est tenu du 4 au 8 septembre 2025 au Parc des Expositions Paris Nord Villepinte.

Les produits présentés, allant des poteries aux textiles, en passant par les fibres végétales, le cuivre martelé et les senteurs, témoignant de la variété des matériaux et des techniques utilisés, ont permis aux créateurs de s’ouvrir à de nouveaux marchés et de faire rayonner l’artisanat tunisien à l’échelle mondiale, ajoute la même source.

Y. N.

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Hiroshima, 80 ans après : une mémoire vivante contre l’arme nucléaire

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au Japon à l’occasion de la TICAD 9

Quatre-vingts ans après la tragédie d’Hiroshima, la ville reste un symbole universel de la lutte contre l’armement nucléaire. Dans le cadre de notre voyage au Japon, nous avons eu l’opportunité de découvrir de près cette cité marquée à jamais par l’histoire et engagée dans un combat de mémoire et de paix.

La visite du Musée du Mémorial de la Paix impressionne par la force de son récit et la sobriété de sa mise en scène. Chaque salle raconte, avec une intensité bouleversante, l’horreur du 6 août 1945, mais aussi la résilience d’une population qui a choisi de transformer sa douleur en un message universel. Objets personnels calcinés, témoignages écrits et images d’archives rappellent sans cesse la nécessité d’empêcher qu’un tel drame ne se reproduise.

Au-delà des archives et des objets exposés, nous avons eu le privilège rare de rencontrer l’un des derniers hibakusha, survivant de la bombe atomique encore en vie. Son visage, marqué par le temps mais illuminé par une force intérieure, incarne à lui seul l’histoire de toute une génération.

Il nous a confié ses souvenirs de cette lourde période post bombardement nucléaire. Le survivant nous a parlé des stigmates laissés par la bombe : les cicatrices physiques, mais aussi la douleur de l’exclusion sociale que les hibakusha ont longtemps subie, perçus comme des porteurs de maladie incurable. Pourtant, au fil des décennies, il a choisi de témoigner inlassablement dans les écoles, les forums internationaux et devant les jeunes générations, pour que la mémoire ne s’efface pas.

KUNIHIKO SAKUMA, rescapé du bombardement nucléaire de 45 – Hiroshima

Ce témoignage nous a profondément marqué, car il illustre que la mémoire d’Hiroshima dépasse largement les frontières du Japon. Les leçons de cette ville résonnent pour le monde entier : elles rappellent que la guerre et les armes de destruction massive laissent des cicatrices qui traversent les générations.

À travers son engagement, le survivant incarne une forme de résistance pacifique, où la transmission du souvenir devient un acte de prévention. Sa présence parmi nous souligne que la lutte contre la prolifération nucléaire est avant tout une responsabilité collective, un appel à la vigilance et à l’action pour toutes les nations, y compris celles qui, comme la Tunisie, aspirent à promouvoir la paix et le développement sans compromis sur la sécurité humaine.

Aujourd’hui, Hiroshima n’est pas seulement une ville du souvenir, mais aussi une capitale mondiale de la paix. Ses dirigeants, ses associations et ses citoyens portent un plaidoyer constant dans les forums internationaux, rappelant que la dissuasion nucléaire ne saurait constituer une garantie de sécurité. Le message porté par ce survivant et tant d’autres hibakusha résonne comme un avertissement à l’humanité : le monde n’a pas le droit d’oublier et doit œuvrer à un désarmement réel et universel.

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A Hammamet, l’hôtel La Badira dédicace l’une de ses suites à la mémoire de Leïla Menchari

Pour rendre hommage à Leïla Menchari, l’hôtel La Badira à Hammamet a décidé de réaliser une suite spécifique en son nom. Plus encore, cet appartement reprend les références artistiques de celle qui était surnommée La Reine Mage.

On ne célèbrera jamais assez l’empreinte de Leïla Menchari; pour l’artiste iconique qu’elle était et pour son engagement en faveur de la valorisation de l’artisanat tunisien, notamment dans les fameuses vitrines de la maison Hermès à Paris qu’elle sublimait par ses créations originales.

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Quelques-unes des vitrines d’Hermès reconstituées en miniature, oeuvres de Leila Menchari.

Artiste solaire et engagée, Leïla Menchari avait fait aussi de la ville de Hammamet un refuge, une source d’inspiration infinie, un dialogue silencieux entre l’art et la mer. Aujourd’hui, l’hôtel La Badira lui consacre une nouvelle suite que Mouna Ben Halima, maîtresse des lieux, s’est empressée de faire rayonner. « Nous avons voulu célébrer l’héritage de Leïla Menchari à travers un espace qui lui ressemble, alliant élégance, authenticité et poésie », explique-t-elle, soulignant que « cette suite est une invitation à découvrir Hammamet sous un nouveau jour, à travers les yeux d’une artiste qui l’a tant aimée.»

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Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions liées au 10e anniversaire de l’hôtel. Cette suite Legend de 160 m² complète ainsi une série de 6 grandes suites avec piscines privées dédiées à une figure illustre ayant marqué l’histoire et contribué au rayonnement international d’Hammamet, chacune dédiée, en plus de Leila Menchari, à Paul Klee, George Sebastian, Wallis Simpson, Claudia Cardinale et Jean Cocteau.

Successions d’hommages

Cette suite n’a pas vocation à être une simple chambre d’hôtel où l’on vient pour dormir ou se relaxer, contempler la plage et la mer. C’est un écrin vivant, vibrant des couleurs de Leïla Menchari, de son image et de ses souvenirs. Chaque détail évoque son regard unique sur le patrimoine, qu’elle savait magnifier sans jamais le figer. Le décor incite à la contemplation et à la méditation.

En guise d’accueil, et avant même de pénétrer dans la suite, dans le hall d’entrée, le nom de Leïla Menchari trône magistralement, telle une dédicace murale, aux côtés de 5 de ses vitrines miniatures reprenant fidèlement le travail qu’elle avait réalisé pour le compte d’Hermès.

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Le subtil mélange de matériaux nobles, de couleurs chatoyantes et les éléments de l’artisanat tunisien qui la composent renvoie vers l’âme de l’artiste. Un travail de restitution et de mémoire réalisé par deux décoratrices tunisiennes, Arlette Zouaoui et Chebilya Sayah Kaouel.

« Une de nos bases de travail a été l’ouvrage de Leïla Menchari “Les Vitrines Hermès, Contes nomades” où sont décrites toutes ses vitrines qui sont des pures merveilles du point de vue de la composition, de l’originalité et de la création », explique Arlette Zouaoui, qui ajoute: « Nous avons voulu mêler couleurs vibrantes, objets rares et ce sens si aigu du théâtre qu’elle projetait dans les espaces réduits où elle s’exprimait ».

Dès l’entrée dans la suite, c’est une onde de couleurs chatoyantes qui subjugue le visiteur. A commencer par cette table en mosaïque de marbre aux thématiques maritimes (poissons, vagues et branches de corail, avec des incrustations de pierres semi-précieuses dont des lapis-lazuli pour rappeler le bleu de la Méditerranée et bucoliques) réalisée par un autre artiste, Mehdi Benedetto, qui eut l’occasion de collaborer avec Leïla Menchari en son temps.

Le décor renvoie vers la mer qui éclaire déjà tout le salon de sa lumière. Dans la continuité de la table, une œuvre de l’artiste tunisienne Sinda Belhassen trône magistralement dans la pièce avec ses branches de coraux et algues marines en 3D.

Deux autres grands tableaux aux tons pastel de la même artiste, inspirés par les croquis de Leïla Menchari et réalisés avec des matériaux naturels évoquant les jardins d’Hammamet, sont placés  de part et d’autre de la table à manger.

La présence d’une selle de cheval ne laisse pas indifférent. Posée dans un angle du salon, elle interpelle le visiteur curieux de savoir quel rapport avec Leïla Menchari. Le lien existe bien-sûr puisqu’il s’agit d’une manière de dire que cette dernière faisait elle-même broder des éléments de sacs pour Hermès par un artisan des souks de Tunis.

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Dans un des angles de la suite se trouve une selle traditionnelle, entièrement brodée à la main au fil d’argent, avec des motifs colorés. A droite, une suspension en verre soufflé tunisien rappelant l’atmosphère des palais anciens de l’époque du beylicat.

La chambre à coucher, une ode à la tradition tunisienne

Ce qui attire le regard en entrant dans la chambre tout d’abord, c’est la tête de lit avec son contour décoratif en bois connu sous l’appellation, hanout hajjem datant du XVIIème siècle. Son bois sculpté et incrusté de miroirs rappelle les décors des mille et une nuits.

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Dans l’axe, un tableau typiquement tunisien fixé sous verre évoque les amours d’Antar et Abla, les « Roméo et Juliette de la littérature arabe », comme les décrit Amin Maalouf.

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Face au lit, un panneau décoratif est inspiré de la vitrine « Les vagues de marbre » de Leïla Menchari, très joliment décrite dans le livre « Leïla Menchari, la Reine Mage », édité par Hermès chez Actes Sud.

Cette suite se complète par une terrasse spacieuse, baignée de lumière. Face à l’horizon infini, une mer azur, bercée par le doux clapotis des vagues.

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Là, en toute intimité, la piscine privée ajoute à la fraîcheur, au confort absolu et l’élégance. Un écrin exclusif où le luxe se vit au rythme du soleil, entre ciel et mer et qui renvoie vers un jardin, celui de Dar Henson, la maison de Leïla Menchari à Hammamet, immortalisé.

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