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Lula à Trump : la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables

Le procès de l’ancien président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsonaro, « n’était pas une chasse aux sorcières », a écrit le président Luiz Inacio Lula da Silva. Et ce, dans un article du New York Times paru dimanche 14 septembre, en réponse aux commentaires provocateurs de Donald Trump.

Dans sa première réaction à la condamnation à 27 ans de prison de son rival d’extrême droite, Lula s’est déclaré « fier de la décision historique de la Cour suprême brésilienne ».

« La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables », titre l’article de Lula, confronté à une crise diplomatique avec les Etats-Unis de Donald Trump. Ce dernier se disant « très surpris » par la condamnation de son leader bien-aimé de l’extrême droite brésilienne.

A et égard, Trump a puni le Brésil en imposant des droits de douane de 50 % sur une grande partie de ses produits. Tandis que des sanctions américaines ont été imposées à plusieurs juges de la Cour suprême pour leur traitement de Bolsonaro. Celui-ci ayant été reconnu coupable d’avoir dirigé un complot visant à empêcher Lula, le vainqueur des élections de 2022, de prendre le pouvoir.

« Cette décision est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, entrée en vigueur après deux décennies de lutte contre une dictature militaire », a écrit Lula. « Une enquête de plusieurs mois […] a révélé un projet d’assassinat contre moi, le vice-président et un juge de la Cour suprême ».

En effet, la justice brésilienne a reconnu Bolsonaro coupable d’avoir incité aux émeutes du 8 janvier 2023 et aux attaques contre des bâtiments de l’État et du gouvernement à Brasilia.

Et cela a rappelé à Donald Trump son propre rôle dans l’attaque du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021. Ce procès « me rappelle ce qu’ils ont essayé de me faire », a-t-il déclaré, en référence aux poursuites engagées contre lui.

Comme Trump, Bolsonaro se considère comme une « victime de persécution » et sa défense a annoncé qu’elle ferait appel devant la Cour suprême et les institutions internationales. Il est actuellement assigné à résidence.

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Tunisie : Quatre ex-dirigeants du syndicat de la Garde nationale lourdement condamnés

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a rendu, samedi 12 juillet 2025, son verdict à l’encontre de quatre anciens membres du syndicat du corps de la Garde nationale, dont l’ancien secrétaire général Sami Gnaoui.

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a prononcé, hier, une peine de 20 ans de prison à l’encontre de l’ancien secrétaire général du syndicat de la Garde nationale, Sami Gnaoui ainsi que d’un autre membre du même syndicat.

Le tribunal a également condamné deux autres membres du syndicat de la Garde nationale à des peines de 10 ans et 3 ans de prison, respectivement, pour des crimes liés à la falsification, à la détention et à l’usage de faux documents, au blanchiment d’argent, à la collecte de fonds sans autorisation, ainsi qu’à l’abus de confiance.

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Tunisie : 21 condamnations dans l’affaire du « Complot contre la sûreté de l’État 2 »

La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis a rendu, hier, mardi 8 juillet son verdict dans le dossier connu sous le nom de « Complot contre la sûreté de l’État 2 », impliquant 21 accusés, dont plusieurs personnalités politiques.

De 12 à 14 ans de prison pour les accusés détenus

Parmi les accusés présents, huit ont été condamnés à des peines allant de 12 à 14 ans de prison ferme. L’ancien président de l’Assemblée des représentants du peuple et chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a écopé de 14 ans de prison, tout comme Kamel Bedoui.

Les autres accusés – Rayan Hamzaoui, Abdelkrim Laâbidi, Habib Ellouze, Fethi Beldi, Samir Hannachi et Mehrez Zouari – ont chacun été condamnés à 12 ans de réclusion.

35 ans de prison par contumace pour les fugitifs

Quant aux douze accusés en fuite, ils ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison avec exécution immédiate. Parmi eux figurent des noms connus de la scène politique et administrative tunisienne, tels que Mouadh Ghannouchi, Nadia Akacha, ex-directrice du cabinet présidentiel, Lotfi Zitoun, ancien ministre, Maher Zid, ancien député, Mustapha Khedher, déjà impliqué dans des affaires liées à l’appareil sécuritaire secret d’Ennahdha, et Tasnim Ghannouchi, fille de Rached Ghannouchi

Non-lieu et recours

Le tribunal a prononcé un non-lieu en faveur de Ridha Ayari. Par ailleurs, le dossier concernant Youssef Chahed, ancien chef du gouvernement, et Rafik Yahia a été retiré, ces derniers ayant interjeté un pourvoi en cassation contre la décision de la chambre d’accusation.

Des chefs d’accusation graves

Tous les condamnés, qu’ils soient présents ou en fuite, ont été poursuivis pour des faits graves liés au terrorisme, notamment : création ou appartenance à une organisation terroriste ; utilisation du territoire tunisien pour la planification ou la commission d’actes terroristes ; recrutement et formation de personnes à des fins terroristes ; divulgation ou diffusion d’informations dans le cadre d’un complot contre la sûreté intérieure de l’État

Le tribunal a également ordonné un contrôle administratif de cinq ans à l’encontre de l’ensemble des condamnés, une mesure de surveillance qui prendra effet après l’exécution de leurs peines.

Accusés en détention :

  • Rached Ghannouchi : 14 ans
  • Kamel Bedoui : 14 ans
  • Rayan Hamzaoui : 12 ans
  • Abdelkrim Laâbidi : 12 ans
  • Habib Ellouze : 12 ans
  • Fethi Beldi : 12 ans
  • Samir Hannachi: 12 ans
  • Mehrez Zouari : 12 ans

Accusés en fuite :

  • Mouadh Ghannouchi
  • Nadia Akacha
  • Chahrazed Akacha
  • Abdelkader Farhat
  • Kamel Guizani
  • Lotfi Zitoun
  • Maher Zid
  • Mustapha Khedher
  • Adel Daâdaâ
  • Rafik Abdessalem
  • Tasnim Ghannouchi

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Tunisie : Imed et Belhassen Trabelsi condamnés à trois ans de prison

La justice tunisienne a condamné deux membre du clan de l’ancien président Ben Ali, Imed et Belhassen Trabelsi, à trois ans de prison dans une affaire de corruption financière liée à un prêt octroyé par une banque publique.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict : trois ans de prison ferme pour Imed et Belhassen Trabelsi. La peine a été assortie d’un mandat d’exécution immédiate à l’encontre de Belhassen Trabelsi, toujours en fuite à ce jour.

Les deux hommes étaient poursuivis pour des délits financiers en lien avec l’obtention irrégulière d’un prêt auprès d’une banque publique tunisienne. Le dossier avait été transmis par la chambre d’accusation spécialisée de la cour d’appel de Tunis, qui avait ordonné le renvoi d’Imed Trabelsi en état de liberté et de son cousin Belhassen en état de fuite devant la juridiction de jugement.

Quant à l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, également visé dans cette affaire, les poursuites ont été classées en raison de son décès.

Imed Trabelsi, neveu de l’ex-première dame Leila Ben Ali, a écopé de multiples peines d’emprisonnement au fil des années pour consommation de stupéfiants, pour détention de drogue, pour tentative de fuite et détention illégale de devises, pour émission de chèques sans provision, pour corruption et abus de fonctions, dans l’affaire des concerts de Mariah Carey, pour attribution illégale de terrains à Carthage, dans plusieurs dossiers de détournement de fonds publics et abus financiers…

Sur le plan juridique, ces jugements s’empilent : plusieurs peines cumulées, totalisant potentiellement plus de 60 ans d’emprisonnement.

Quant à Belhassen Trabelsi, il totalise plus de 150 ans de prison pour divers délits financiers, notamment corruption, blanchiment d’argent et détournement, bien que prononcés principalement par contumace. Il est actuellement fugitif, recherché par la justice tunisienne, notamment via Interpol. Il demeure libre hors du territoire tunisien, bloqué par des refus d’extradition, et figure parmi les grands fugitifs recherchés pour malversations financières.

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Tunisie : 37 ans de prison pour incitation à la violence contre une députée

La justice tunisienne a condamné par contumace un homme à 37 ans de prison pour incitation à l’assassinat d’une députée, via des publications sur les réseaux sociaux. Le jeune homme, en fuite, est également accusé d’appartenance à une organisation terroriste et d’accusation d’apostasie.

La chambre criminelle spécialisée en affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a condamné par contumace un jeune homme à une peine de 37 ans de prison, avec exécution immédiate. Cette décision fait suite à une plainte déposée par une députée du Parlement, visant des publications diffusées sur sa page Facebook officielle.

Le jeune homme, actuellement en fuite, est accusé d’avoir incité à l’assassinat de la députée et de l’avoir qualifiée d’apostat dans ses messages en ligne. La justice a retenu plusieurs chefs d’accusation à son encontre : vingt ans de prison pour incitation au meurtre, douze ans pour suspicion d’appartenance à une organisation terroriste, ainsi que cinq ans pour accusation d’apostasie.

En outre, la chambre criminelle a ordonné que le condamné soit placé sous surveillance administrative pendant une durée de cinq ans à l’issue de sa peine d’emprisonnement, afin de prévenir tout risque lié à son comportement.

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Tunisie : Noureddine Bhiri condamné en appel à dix ans de prison

La Cour d’appel de Tunis a confirmé, mardi 3 juin 2025, la condamnation de Noureddine Bhiri à dix ans de prison. Le dirigeant d’Ennahdha est poursuivi pour un post Facebook jugé menaçant pour la sûreté de l’État.

La Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce mardi, la peine de dix ans de prison prononcée en première instance contre Noureddine Bhiri, figure de proue du parti Ennahdha et ancien ministre de la Justice. L’homme politique est poursuivi dans le cadre d’une affaire liée à une publication controversée sur les réseaux sociaux, attribuée à son compte Facebook.

Selon Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel, Bhiri est reconnu coupable d’attentat visant à changer la forme de l’État, et d’incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres. Des accusations graves qui relèvent de l’article 72 du Code pénal, lequel prévoit des peines lourdes pour les atteintes à la sûreté de l’État.

L’affaire remonte à janvier 2023, période marquée par des manifestations menées par le Front de salut national, coalition d’opposition à laquelle est affilié Ennahdha. C’est à la suite de ces événements qu’une publication attribuée à Noureddine Bhiri a fait surface sur les réseaux sociaux, suscitant l’attention des autorités judiciaires. Le contenu, jugé incitatif et subversif, a conduit à l’ouverture d’une enquête puis à l’arrestation de l’ancien ministre.

Cependant, la défense de Bhiri rejette catégoriquement l’authenticité du post, qualifiant la publication de « falsifiée, inexistante et non retrouvée sur aucun des comptes personnels » de leur client. Les avocats dénoncent une affaire montée de toutes pièces et réclament l’annulation de la procédure.

Noureddine Bhiri est détenu depuis février 2023 dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État, un dossier dans lequel plusieurs figures de l’opposition ont été interpellées. Par ailleurs, il fait également l’objet de poursuites dans d’autres affaires en cours, notamment celle relative à la mort de Jilani Dabboussi.

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Tunisie : Mehdi Ben Gharbia condamné à huit ans de prison pour corruption financière

La justice tunisienne a condamné, l’homme d’affaires et ancien ministre Mehdi Ben Gharbia à huit ans de prison ferme dans le cadre de quatre affaires distinctes de nature financière et douanière, liées à la gestion d’une société commerciale. Deux autres prévenus sont également poursuivis dans ce dossier.

La Chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, relevant du Tribunal de première instance de Tunis, a rendu son verdict contre Mehdi Ben Gharbia, ex-ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme, rapporte aujourd’hui Mosaique fm.

Ben Gharbia a été reconnu coupable dans quatre dossiers distincts ayant trait à des infractions économiques et douanières, liées à une société commerciale qu’il gérait. Le tribunal a prononcé, pour chaque affaire, une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende financière, portant la peine totale à huit ans de réclusion.

Deux autres personnes, présentées comme ses complices dans la gestion de la société concernée, sont également impliquées dans l’affaire. Selon les éléments d’enquête, les charges retenues contre les accusés portent notamment sur le blanchiment d’argent, la falsification de documents commerciaux et des pratiques douanières illicites.

Pour rappel, Mehdi Ben Gharbia, figure connue de la scène politique et entrepreneuriale, avait été arrêté en octobre 2021, avant d’être libéré puis réincarcéré à la suite de nouveaux développements judiciaires.

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Tunisie : Sahbi Atig lourdement condamné à quinze ans de prison

L’ancien député et cadre d’Ennahdha, Sahbi Atig, a été condamné hier à quinze ans de prison par la justice. Il était poursuivi pour des faits graves, dont blanchiment d’argent et détention illégale de devises.

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de l’Ariana a prononcé, jeudi, une peine de quinze ans de prison à l’encontre de Sahbi Atig, dirigeant au sein du mouvement Ennahdha et ancien député à l’Assemblée constituante.

Le tribunal a également condamné deux autres accusés à la même peine et infligé deux ans de prison à un ancien responsable administratif du gouvernorat de l’Ariana.

Sahbi Atig était poursuivi pour constitution d’un groupe criminel ayant pour but le blanchiment d’argent, ainsi que pour détention illégale de devises étrangères. Il est également impliqué dans une autre affaire pour faux témoignages en lien avec les mêmes activités de blanchiment.

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