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Les deux Américaines de « to Nice » sont de retour à Tunis

Aujourd’hui, Brittney Dzialo et Hannah Kraft, deux touristes américaines devenues célèbres après s’être retrouvées à Tunis au lieu de Nice, reviennent en Tunisie sur invitation officielle. Cette visite illustre comment le pays sait transformer un buzz viral en outil de promotion touristique. Leur mésaventure initiale, liée à une erreur de prononciation et à la barrière linguistique, avait généré des millions de vues sur TikTok et offert une visibilité mondiale inattendue à la Tunisie.

Leur retour a été organisé par l’agence Tunisie Booking, en collaboration avec la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages et du tourisme), sous la supervision du ministère du Tourisme. Un programme immersif et varié leur a été proposé : plages, amphithéâtres antiques, souks et oasis du désert. L’anecdote initiale devient ainsi un prétexte stratégique pour mettre en lumière les richesses culturelles et naturelles du pays.

Du viral au stratégique

Le phénomène TikTok montre que le buzz numérique n’est plus seulement un amusement, mais un levier de communication international. La mésaventure des deux Américaines a offert une visibilité mondiale gratuite, immédiatement intégrée dans une démarche institutionnelle pour promouvoir la Tunisie comme destination touristique attractive.

Derrière ce simple retour se cache une orchestration subtile. Ministère, fédération et agences privées coordonnent leur action pour maximiser l’impact médiatique. Cette initiative illustre comment un pays peut réagir rapidement, tirer parti d’un phénomène social et l’intégrer dans sa stratégie économique et touristique.

L’histoire de Brittney Dzialo et Hannah Kraft est plus qu’une anecdote drôle : c’est un exemple de maîtrise stratégique de l’image et du tourisme à l’ère des réseaux sociaux. Tunis n’est plus une erreur de voyage : elle devient une vitrine internationale, capable de transformer un buzz viral en levier de promotion culturelle et touristique.

Lire aussi: Insolite : Elles voulaient aller « To Nice », elles ont atterri à Tunis

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Tunisie-Iran : souveraineté, cause palestinienne et enjeux géopolitiques

La rencontre entre Kaïs Saïed et le ministre iranien des Affaires étrangères traduit un pari diplomatique audacieux. Entre affirmation de souveraineté, soutien à la cause palestinienne et diversification des alliances, la Tunisie tente de se repositionner dans un monde multipolaire tout en naviguant sur des eaux géopolitiques incertaines.

La Palestine reste au cœur de ce rapprochement, symbole d’un engagement tunisien qui dépasse la simple stratégie nationale. Kaïs Saïed y trouve une légitimité régionale, tout en consolidant son image souverainiste à l’échelle intérieure. Cette posture renforce également le rôle de la Tunisie comme médiateur potentiel dans la région, même si sa capacité d’influence reste limitée par ses moyens diplomatiques et économiques.

La diplomatie tunisienne, héritière de Bourguiba et Ben Ali, cherche un équilibre entre indépendance et pragmatisme. Saïed y ajoute cependant une dimension identitaire plus affirmée : la défense des droits des peuples et la dénonciation des ingérences étrangères deviennent des marques de fabrique de sa politique étrangère. Le rapprochement avec l’Iran s’inscrit ainsi dans une logique de diversification des alliances, alors que les relations avec l’Union européenne et les États-Unis sont de plus en plus conditionnées et complexes.

Mais ce pari comporte des risques significatifs. Sur le plan économique, les sanctions internationales limitent les perspectives concrètes d’investissement. Sur le plan diplomatique, une visibilité accrue auprès de Téhéran pourrait tendre les relations avec les partenaires traditionnels de la Tunisie, notamment les pays du Golfe. Les coopérations annoncées – culturelles, scientifiques, technologiques – restent largement symboliques. Pour qu’elles produisent un effet tangible, la Tunisie devra transformer ces gestes en projets concrets et réalisables.

En filigrane, cette initiative pose la question de la capacité de la Tunisie à concilier principes et pragmatisme. La souveraineté affichée doit composer avec les réalités économiques et la nécessité de maintenir des alliances traditionnelles, sources d’aide financière et de soutien politique. L’audace est là, mais la marge de manœuvre reste étroite.

Enfin, le rapprochement avec l’Iran illustre la volonté tunisienne de s’affirmer comme acteur indépendant dans un monde multipolaire, où les choix diplomatiques se doivent d’être à la fois stratégiques et symboliques. Si le pari réussit, la Tunisie pourrait accroître son influence régionale. S’il échoue, le pays risque un isolement coûteux, à un moment où ses défis économiques et sociaux exigent des résultats concrets.

Lire aussi: Tunisie – Iran : Coopération bilatérale et soutien à la Palestine au centre des discussions

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Boubaker Bethabet : élu Bâtonnier, un mandat pour la liberté et l’unité

L’avocat Boubaker Bethabet a été élu samedi 13 septembre 2025 nouveau bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens, succédant à Hatem Mziou. Sa victoire dès le premier tour, avec 2193 voix, lui assure une majorité nette face à ses huit concurrents, dont Mohamed Mahjoub Mahjoub (498 voix) et Mohamed Hedfi (422). Plus de quatre mille avocats ont participé au scrutin, illustrant l’importance et l’engagement de la profession dans ce processus électoral.

Dès l’annonce des résultats, les réseaux sociaux ont largement relayé la victoire : vidéos de l’entrée de Bethabet dans la salle, applaudissements et chants des avocats en soutien à leurs confrères incarcérés ont circulé. Ces images traduisent l’intensité symbolique de ce moment et le rôle central de l’Ordre dans la vie professionnelle et institutionnelle du pays.

Dans son discours inaugural, Bethabet a mis l’accent sur l’unité de la profession et sur le rôle central de l’Ordre dans la préservation de l’État de droit. Il a souligné l’importance de l’indépendance de la magistrature et le respect des droits fondamentaux, tout en rappelant la nécessité d’un dialogue constructif entre les avocats et les institutions. Il a également indiqué qu’il entendait concentrer son mandat sur la cohésion de la profession, la représentation des avocats et le renforcement des structures de l’Ordre, tout en promouvant les bonnes pratiques dans l’exercice du métier.

Cette élection marque un renouvellement à la tête de la profession et pose les bases d’un mandat tourné vers la consolidation des valeurs de la justice et le respect de l’État de droit, dans un contexte où la Tunisie continue d’affirmer l’importance de ses institutions professionnelles et de ses corps indépendants.

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Tunisie-Égypte : Priorité aux investissements communs et à l’ouverture vers l’Afrique

Les ministres tunisiens et égyptiens ont réaffirmé cette semaine leur volonté de renforcer le commerce bilatéral et de développer des investissements conjoints, lors de la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne et du Forum économique tenu au Caire.

Hassan Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce extérieur, a insisté sur la nécessité de relations commerciales équilibrées entre les deux pays et sur l’importance de l’ouverture vers les marchés africains. L’Égypte développe actuellement six centres logistiques sur le continent, offrant à la Tunisie des opportunités stratégiques pour faciliter échanges et projets communs.

Samir Abid, ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, a souligné que « nos relations économiques et commerciales n’ont pas encore atteint le niveau de potentiel que peuvent offrir nos deux économies ». Il a appelé à diversifier les échanges, soutenir les PME et encourager des partenariats concrets entre entreprises tunisiennes et égyptiennes.

Le secteur privé au cœur du partenariat

Samir Majoul, président de l’UTICA, a rappelé le rôle clé du secteur privé et l’importance d’un saut qualitatif dans la coopération économique. Il a insisté sur la nécessité de lever les obstacles, développer le cadre juridique et favoriser l’investissement dans des secteurs stratégiques : santé, sécurité alimentaire, énergies renouvelables et technologies de communication.

Des initiatives concrètes pour l’avenir

Les deux gouvernements et les chambres de commerce ont convenu de mettre en place une feuille de route, d’identifier les secteurs prioritaires et d’organiser des rencontres régulières entre acteurs économiques. L’objectif est de créer un écosystème favorable aux investissements communs tout en renforçant l’intégration économique régionale et arabe.

La 18ᵉ session de la Commission mixte montre une volonté politique et économique forte pour transformer le partenariat Tunisie-Égypte en un moteur de croissance régionale. Entre levée des obstacles, soutien aux PME et ouverture vers l’Afrique, les deux pays cherchent à tirer pleinement parti de leur complémentarité économique et de leur position stratégique.

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Flottille pour Gaza : Tunis confirme un « acte prémédité » contre les navires

Le ministère de l’Intérieur a affirmé, mercredi, que l’attaque survenue la veille contre l’un des navires de la Global Sumud Flotilla, amarré au port de Sidi Bou Saïd, constitue un « acte prémédité ». Selon le communiqué officiel, les autorités tunisiennes mènent toutes les enquêtes nécessaires pour identifier les responsables, qu’il s’agisse des planificateurs, des complices ou des exécutants, et rendre les conclusions publiques « en Tunisie comme dans le monde entier ».

Deux navires visés en 48 heures

Cet incident survient alors que deux bateaux de la flottille ont été successivement pris pour cibles en l’espace de 48 heures. Mardi soir, le navire Alma, stationné à quai, a été visé par un drone présumé, selon les activistes. Aucun blessé n’a été signalé et l’équipage a confirmé l’absence de dégâts structurels majeurs. Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, a dénoncé « une deuxième attaque sur la flottille, encore dans les eaux tunisiennes », évoquant le largage d’un dispositif incendiaire par un drone sans lumière. L’activiste tunisien Wael Naouar a, de son côté, estimé que ces événements « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

La veille, lundi 8 septembre, le plus grand bâtiment de la flottille, le Family, avait déjà été touché par un incendie à l’avant. Des témoins affirment avoir vu un drone survoler le navire avant de larguer un engin incendiaire. Des vidéos de surveillance circulant sur les réseaux sociaux semblent conforter cette version. Le ministère de l’Intérieur avait toutefois évoqué, dans un premier temps, la piste d’un départ de feu accidentel « probablement causé par une cigarette », avant de qualifier officiellement l’attaque de préméditée dans son dernier communiqué.

Détermination face aux pressions

Pour les organisateurs de la flottille, ces agressions répétées ne sauraient entraver la mission humanitaire de la Global Sumud Flotilla. Forte de vingt navires venus de 44 pays, cette initiative internationale vise à briser le blocus imposé à Gaza et à livrer une aide symbolique aux Palestiniens. Les activistes, comme l’a rappelé le Tunisien Wael Naouar, considèrent que ces attaques ne font que renforcer leur détermination à atteindre Gaza, coûte que coûte.

Lire aussi: Flottille : après « Family » hier… aujourd’hui « Alma »

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Flotille pour Gaza : départ reporté à cause du mauvais temps et de la logistique

La Global Sumud Flotilla, initiative internationale visant à briser le blocus israélien de Gaza, a annoncé que son départ, initialement prévu mercredi, est reporté à jeudi ou vendredi en raison de conditions météorologiques défavorables et de préparatifs logistiques incomplets. Le volet maghrébin, qui devait partir dimanche, avait déjà été retardé pour des raisons techniques.

Ces derniers jours ont été marqués par des incidents sur les navires de la flottille. Le navire « Alma », amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé mardi soir par un drone présumé, sans faire de blessés ni de dégâts majeurs. L’incident suit l’incendie survenu lundi à bord du « Family », déjà suspecté d’une attaque par drone mais contesté par les autorités tunisiennes.

Malgré ces événements, l’équipage confirme l’absence de dégâts structurels importants et reste déterminé à poursuivre la route vers Gaza. La flottille, composée d’une vingtaine de navires venus de 44 pays, transporte une aide humanitaire symbolique pour la population palestinienne.

Lire aussi :Flottille : après « Family » hier… aujourd’hui « Alma »

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Tunisie-Égypte : S. Zaghfrani rencontre S. El-Sissi pour renforcer la coopération bilatérale et régionale

La Première ministre tunisienne, Sarra Zaghfrani, a été reçue mercredi au Palais d’Al-Ittihadia au Caire par le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, en présence du Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli et de plusieurs membres des deux gouvernements.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont confirmé l’importance de développer les relations bilatérales, tant sur le plan officiel que dans les relations entre les peuples, et ont souligné la nécessité de consolider la coopération économique et commerciale, en particulier à l’occasion de la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne, considérée comme une plateforme stratégique pour explorer de nouvelles opportunités d’investissement et de projets conjoints.

Ils ont également échangé leurs points de vue sur les enjeux régionaux et internationaux, insistant sur la coordination entre les deux pays pour faire face aux défis communs et contribuer à la résolution des crises régionales.

Le dialogue a porté sur le rôle du secteur privé dans le développement de projets communs en Afrique, renforçant ainsi le rayonnement tunisien et égyptien dans leur environnement régional.

Le président égyptien a salué les efforts du président tunisien Kaïs Saïed dans la conduite des réformes et le développement économique, tandis que S. Zaghfrani lui a transmis les salutations et l’invitation officielle du président tunisien à effectuer une visite en Tunisie. À son tour, S. El-Sissi a renouvelé l’invitation au président Saïed pour assister à l’inauguration du Grand Musée Égyptien, prévue en novembre 2025.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un renforcement stratégique des liens tuniso-égyptiens, marqués par une coopération économique, politique et culturelle continue, et par une volonté commune de promouvoir l’intégration régionale et africaine.

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Gaza : Des bikers américains islamophobes impliqués dans la sécurité de l’aide humanitaire

À Gaza, où la population meurt de faim sous le blocus et les bombardements, une nouvelle révélation soulève l’indignation. Une enquête de la BBC révèle que la sécurité des centres de distribution de l’aide est confiée à des membres du gang américain Infidels Motorcycle Club, connu pour son idéologie islamophobe.

Un gang islamophobe en uniforme humanitaire

Le groupe, créé par d’anciens vétérans de la guerre en Irak, se présente comme une confrérie de « Croisés modernes ». Leur chef, Johnny “Taz” Mulford, ex-sergent de l’armée américaine condamné pour corruption et faux témoignages, dirige aujourd’hui le contrat de sécurité de la société UG Solutions (UGS) à Gaza.

Ce sont ces mêmes hommes qui, armés de fusils automatiques, de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes, sont chargés de « sécuriser » les files de Palestiniens affamés. Résultat : des scènes de panique meurtrières où des centaines de civils ont déjà perdu la vie en tentant simplement d’obtenir de quoi nourrir leurs familles.

Une aide humanitaire sous contrôle américain et israélien

Le Gaza Humanitarian Foundation (GHF), créée en 2025 dans le Delaware, a remplacé l’ONU dans la distribution de l’aide. Ce dispositif, soutenu par Israël et le président américain Donald Trump, est censé répondre à l’urgence humanitaire. Mais dans les faits, il accentue la souffrance : certains centres n’ouvrent que quelques minutes par jour, dans un système « premier arrivé – premier servi », transformant l’aide en loterie mortelle.

Derrière la façade humanitaire, le flou demeure sur les financements — plusieurs millions de dollars par mois — et sur les liens avec d’anciens militaires, agents de renseignement et groupes extrémistes américains. Même le premier directeur exécutif du GHF a démissionné avant le lancement, dénonçant une mission incompatible avec les principes d’humanité, de neutralité et d’impartialité.

Indignation et dénonciations

Pour Edward Ahmed Mitchell, directeur adjoint du Council on American-Islamic Relations (CAIR), la comparaison est sans appel :

« Mettre le gang Infidels en charge de l’aide à Gaza, c’est comme confier au Ku Klux Klan une mission humanitaire au Soudan. »

Des experts de l’ONU dénoncent eux aussi une structure opaque, instrumentalisée politiquement et dépourvue de véritable mandat humanitaire.

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Marché du café en Tunisie : Des quantités supplémentaires pour les professionnels

L’Office tunisien du commerce (OTC) a annoncé un programme exceptionnel pour réguler l’approvisionnement en café vert et soutenir les professionnels du secteur. Cette initiative intervient après plusieurs mois de tensions et de pénuries ayant entraîné une hausse des prix et des perturbations pour les torréfacteurs et les consommateurs.

Selon un communiqué de l’OTC, des quantités de café vert sont désormais disponibles exclusivement pour les professionnels, qui sont invités à contacter les centres de distribution pour s’approvisionner. L’objectif est d’assurer la continuité de leur activité et la disponibilité du café sur le marché.

Le ministère du Commerce complète cette mesure par un plan national de distribution, prévoyant l’injection hebdomadaire de 50 à 100 tonnes supplémentaires. L’usage d’une application numérique et la priorisation des unités de torréfaction engagées doivent permettre une répartition plus efficace et mettre fin aux tensions.

Cette initiative marque un pas important vers la stabilisation du marché, avec l’espoir de garantir un approvisionnement régulier pour les professionnels et, indirectement, pour les consommateurs.

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Sidi Bou Saïd – Flottille : la Garde nationale dément toute attaque au drone

Plusieurs témoins et passagers ont affirmé qu’un drone aurait visé, dans la soirée du lundi 8 septembre, le navire Family, le plus grand bâtiment de la flottille « Al-Soumoud », amarré à l’entrée du port de Sidi Bou Saïd. Selon leurs récits, un petit appareil aurait survolé le navire avant de larguer une charge incendiaire qui a provoqué des flammes à l’avant du bateau.

Les caméras de surveillance du bateau ont capté le moment où le Family a été frappé, ce qui alimente l’hypothèse d’une attaque au drone, largement relayée sur les réseaux sociaux. Ces déclarations, relayées notamment par l’activiste Wael Naouar, membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, ont renforcé l’idée d’une action ciblée contre la flottille internationale en route vers Gaza.

Lire aussi: Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

Pourtant, la version officielle diverge. Sur les ondes de Mosaique FM, le porte-parole de la Garde nationale, le général Houssem Eddine Jebabli, a fermement démenti la présence d’un drone à proximité du port. Selon lui, les premières constatations font état d’« un départ de feu limité dans une veste de sauvetage située à l’avant du navire », rapidement maîtrisé par les autorités.

« Nous n’avons détecté aucune activité de drone à Sidi Bou Saïd. Les premières constatations indiquent un départ de feu localisé dans une veste de sauvetage à l’avant du navire. Les enquêtes se poursuivent. »

L’incident fait ainsi l’objet de versions contradictoires : d’un côté, des témoignages évoquant une attaque aérienne ; de l’autre, un récit officiel privilégiant la thèse accidentelle.

Dans la foulée de l’événement, et en réponse à l’appel lancé par l’initiative « Al-Soumoud », des centaines de citoyens se sont rassemblés au port de Sidi Bou Saïd pour exprimer leur soutien aux équipages et réaffirmer leur adhésion à la cause palestinienne.

La flottille, composée d’une vingtaine de navires venus de 44 pays, avait fait escale à Sidi Bou Saïd le 7 septembre. Son départ vers Gaza, via la Méditerranée, est prévu pour le 10 septembre, avec pour objectif de briser le blocus israélien et d’acheminer une aide humanitaire symbolique.

Breaking news;

Here is the security camera footage from the Family vessel of the Sumud Flotilla, stationing just outside Tunis port. So:
1. Sound of something that the crew identified as a drone.
2. Crews sounds the alarm and calls for help.
3. Explosion.
Draw your conclusions. pic.twitter.com/HmkFG7yaEt

— Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt (@FranceskAlbs) September 8, 2025


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Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

Des témoins présents à Sidi Bou Saïd rapportent qu’un drone aurait frappé le plus grand navire de la flottille, le navire « Family », amarré à l’entrée du port. L’information a été relayée sur les réseaux sociaux par Wael Naouar, activiste pour la cause palestinienne et membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, mais elle reste non confirmée par les autorités locales.

Plusieurs observateurs supposent que le drone pourrait provenir de forces étrangères, sans qu’aucune source officielle ne permette de confirmer son origine.

Témoignage rapporté à Wael Naouar

« Nous étions à bord du navire lorsqu’il a été frappé. Selon les premiers témoignages des passagers, un petit drone s’est posé sur le devant du bateau et aurait tiré une bombe à feu. Nous avons entendu les cris des passagers et constaté des dégâts sur le navire. Le gouvernement tunisien est intervenu rapidement pour contrôler l’incendie. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer et le navire reste opérationnel. Nous poursuivons nos vérifications pour évaluer l’ampleur exacte des dégâts. »

Le navire « Family », le plus grand de la flottille, joue un rôle central dans le transport de matériel et de provisions humanitaires.

Face à cet événement, Wael Naouar a lancé un appel à la mobilisation citoyenne, invitant les habitants à se rendre au port pour soutenir les navires et leurs équipages.

Contexte de la flottille

La flottille « Al-Soumoud », composée d’une vingtaine de navires partis de Barcelone le 1er septembre, a fait escale à Sidi Bou Saïd le 7 septembre. Le départ vers Gaza est prévu pour le 10 septembre, avec l’intégration de navires tunisiens et d’autres en mer à proximité de l’Italie.

Cette initiative internationale, soutenue par des militants de 44 pays, vise à briser le blocus israélien imposé à Gaza et à apporter une aide humanitaire.

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Wael Naouar : le départ de la flottille pour Gaza reporté à mercredi

Le membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, Wael Naouar, a annoncé que le départ de la Global Sumud Flotilla, prévue pour briser le siège de Gaza, est reporté au mercredi 10 septembre 2025.

Initialement prévu dimanche 7 septembre depuis le port de Sidi Bou Saïd à 16h, ce départ a été repoussé pour des raisons « de force majeure ». Naouar n’a pas détaillé les motifs, mais des sources proches de l’organisation évoquent des retards logistiques liés au départ d’Espagne et des conditions météorologiques défavorables.

«En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le départ vers Gaza est reporté à mercredi. Toutefois, les activités prévues demain à Sidi Bou Saïd pour accueillir la flottille espagnole sont maintenues », a écrit Naouar.

La flottille espagnole, partie début septembre, doit rejoindre le contingent tunisien avant le grand départ commun. Toutes les embarcations resteront donc en Tunisie jusqu’à l’embarquement prévu mercredi.

Cette initiative réunit des parlementaires, militants et responsables politiques de divers pays (Tunisie, Espagne, Italie, Grèce) pour briser le blocus israélien imposé à Gaza, acheminer des aides humanitaires et alerter sur la famine qui touche la population.

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Affaire Mourad Messaoudi : Huit mois de prison confirmés 

Mise à jour : La chambre correctionnelle d’été de la Cour d’appel de Tunis a confirmé le jugement par défaut condamnant le juge révoqué Mourad Messaoudi à huit mois de prison ferme, rapporte Mosaïque Fm.

Cette décision fait suite à l’audience tenue par la même chambre correctionnelle estivale du tribunal de première instance de Tunis, qui avait auparavant mis le dossier en délibéré après les plaidoiries et examiné l’ensemble des arguments.

Messaoudi, arrêté en août dernier à son domicile à Ezzahra par des agents en civil, fait l’objet de poursuites dans le cadre d’une enquête sur de présumés achats de parrainages pour la présidentielle de 2024.

L’Association des magistrats tunisiens (AMT) avait dénoncé son arrestation, la qualifiant de « kidnapping » et pointant des violences présumées contre lui et certains membres de sa famille.

Le juge révoqué faisait partie des 57 magistrats visés par le décret présidentiel n°516 de juin 2022. Sa révocation avait été suspendue par la justice administrative en août 2022, lui restituant son statut et son immunité.

Lire aussi: Tunisie : l’Association des magistrats dénonce l’arrestation du juge Mourad Messaoudi

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Bijoux, arme blanche, cocaïne : Une série noire tunisienne en France

En une semaine, trois affaires impliquant des Tunisiens en France : argent, arme blanche et cocaïne

En l’espace de quelques jours, trois faits distincts survenus en France ont mis en cause des ressortissants tunisiens : une saisie record d’argent liquide, un drame à Paris avec un homme abattu alors qu’il brandissait une arme blanche, et un décès suspect à Marseille où un passager transportait de la cocaïne dans son ventre. Retour sur une séquence qui interroge.

Plus de 10 millions d’euros saisis : deux Tunisiens arrêtés

Selon la presse française, deux ressortissants tunisiens ont été interpellés la semaine dernière en région parisienne en possession de valises contenant plus de 10 millions d’euros en liquide. Une enquête financière est en cours afin de déterminer l’origine de cette somme colossale.

Paris : un Tunisien abattu après avoir menacé avec un couteau

Un autre fait divers a pris une tournure dramatique dans la capitale française. Un Tunisien a été abattu par les forces de l’ordre après avoir brandi une arme blanche et refusé d’obtempérer. L’affaire a suscité une réaction officielle : le ministère tunisien des Affaires étrangères a annoncé suivre de près le dossier, soulignant l’importance de la protection consulaire de ses ressortissants à l’étranger.

Marseille : un passager s’effondre avant son vol, la cocaïne découverte

Le troisième épisode s’est déroulé à l’aéroport de Marseille. Comme l’a rapporté Le Figaro le 4 septembre, un homme d’origine tunisienne s’est effondré avant d’embarquer pour Tunis. Victime d’un arrêt cardiaque, il a succombé, et l’autopsie a révélé qu’il avait ingéré plusieurs capsules de cocaïne, utilisées comme procédé de transport de drogue.

Une succession de faits troublante

Pris séparément, ces trois événements relèvent de registres différents — criminalité financière, violence armée, trafic de drogue. Mais leur concentration en une seule semaine dessine un calendrier troublant, suscitant débats et inquiétudes. Si certains y voient un simple hasard, d’autres s’interrogent sur la manière dont ces affaires alimentent les représentations autour de la communauté tunisienne en France.

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Paris : Deux Tunisiens arrêtés avec 10 M€ de bijoux cachés dans leurs vêtements

Samedi 30 août 2025, la police française a procédé à l’arrestation de deux ressortissants tunisiens, dont un mineur, à la gare de Lyon à Paris, à leur descente d’un TGV en provenance de Lyon. Une découverte spectaculaire a marqué cette intervention : près de 10 millions d’euros de bijoux de luxe étaient dissimulés dans leurs sous-vêtements et bagages.

Une saisie hors norme

Lors d’un contrôle de routine, les agents ont identifié plusieurs pièces de joaillerie de grande valeur. Une montre Rolex, des boucles d’oreilles estimées à deux millions d’euros, une bague d’un million et un collier évalué à cinq millions ont été retrouvés, certains cachés dans un slip ou une chaussette. Les bagages contenaient également une disqueuse, outil fréquemment utilisé dans les cambriolages.

Selon les autorités, ces éléments laissent penser que les suspects pouvaient être liés à un réseau organisé de vols de luxe, bien que l’enquête doive encore confirmer l’étendue de leur implication.

Enquête confiée à la BRB

L’affaire a été immédiatement transmise à la Brigade de répression du banditisme (BRB), spécialisée dans les délits à forte valeur. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour recel de vol en bande organisée, procédure qui permettra de déterminer les éventuels complices et la provenance exacte des bijoux.

Les deux individus sont connus des services de police, mais leur identité précise et leur durée de séjour en France n’ont pas été divulguées. Le mineur, dont l’âge n’a pas été précisé, sera traité selon les procédures adaptées à sa situation.

Une couverture médiatique européenne

La saisie a rapidement été relayée par de nombreux médias en France et en Europe, dont BFMTV, Le Parisien, La Dépêche et Blick (Suisse), mettant en avant le caractère insolite et spectaculaire de la dissimulation.

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Tunisie : La justice frappe même les corrompus paresseux

Il y a des sanctions qui donnent envie de rire jaune. Un fonctionnaire tunisien a été arrêté après avoir accepté de l’argent pour intervenir en faveur d’une femme qui cherchait des autorisations pour son projet commercial… mais n’a jamais fait le travail promis. En somme, il est puni pour ne pas avoir accompli un acte de corruption.

Mosaïque FM rapporte qu’une partie de l’argent a été saisie et qu’un mandat de dépôt a été émis à son encontre. La source ne précise pas le ministère concerné, seulement la nature du « deal » : des facilités administratives contre de l’argent. Recevoir un avantage indu suffit à déclencher la responsabilité pénale, même si l’on n’a jamais levé le petit doigt.

L’ironie est totale : il ne s’agit pas d’un fonctionnaire efficace dans ses corruptions, mais d’un corrompu paresseux. La justice tunisienne montre que, dans le pays, la corruption non réalisée peut être tout aussi dangereuse que celle pleinement exécutée. Une leçon pour tous ceux qui pensent pouvoir jouer avec l’argent public : mieux vaut accomplir son « contrat »… ou finir en prison.

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Tunisie–USA : Vers une nouvelle architecture sécuritaire en Afrique du Nord

L’annonce du ministère de la Défense tunisien, le 29 août, à la suite de la visite d’une délégation du Congrès américain, vient confirmer une réalité que Webdo avait déjà anticipée le 31 juillet : la Tunisie s’impose désormais comme un centre névralgique de la stratégie sécuritaire des États-Unis en Afrique du Nord et au Sahel.

Une visite hautement symbolique

Conduite par Mike Lawler, président de la sous-commission Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Ritchie Torres, membre de la commission des services financiers, la délégation américaine a rencontré le ministre de la Défense Khaled Souheili en présence de l’ambassadeur Joey Hood.

Au-delà du protocole, cette visite illustre une volonté claire : consolider un partenariat militaire de longue durée et lui donner une nouvelle profondeur stratégique.

La feuille de route 2020-2030 : un socle de coopération

La Tunisie et les États-Unis s’appuient sur une coopération militaire ancienne, initiée dès 1958 avec la création d’un comité mixte. Le communiqué du ministère rappelle les axes prioritaires : formation, entraînement, soutien logistique et opérationnel, lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Mais surtout, il insiste sur la feuille de route conjointe 2020-2030, qui vise à faire de la Tunisie un pôle régional de stabilité, de formation et d’entraînement. Cette ambition place le pays au cœur des équilibres régionaux, entre Méditerranée et Sahel.

Un rôle régional reconnu par Washington

Le communiqué souligne l’appréciation du Congrès pour le rôle central de la Tunisie dans la sécurité régionale. Pour Washington, Tunis n’est plus seulement un partenaire bilatéral, mais un pivot géopolitique capable de structurer une coopération élargie, notamment face aux défis sahéliens et méditerranéens.

Le 31 juillet, Webdo titrait déjà : « Entre Alger et Tripoli, Tunis devient le pivot de la stratégie sécuritaire des États-Unis ». L’officialisation par le ministère de la Défense ne fait donc que confirmer ce constat : la Tunisie, longtemps considérée comme un maillon discret, est désormais un acteur central dans la projection sécuritaire américaine dans la région.

Cette dynamique pose une question essentielle : la Tunisie saura-t-elle transformer ce rôle en véritable levier d’influence régionale ?
Entre Alger, Tripoli et Washington, Tunis se retrouve aujourd’hui dans une position inédite : celle d’un pays pivot dont la stabilité et la capacité de formation pourraient devenir un atout géopolitique majeur, mais aussi une responsabilité accrue dans un environnement régional volatil.

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Tunisie : Djerba opte pour le biométhane comme moteur d’une économie durable

Djerba s’apprête à accueillir une unité pilote de valorisation des déchets organiques. Porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), ce projet bénéficie d’un financement du Japon et du Fonds italien pour le climat. L’ambition est claire : transformer les biodéchets issus de l’activité hôtelière en énergie renouvelable, dans une logique d’économie circulaire.

Le projet en chiffres et en étapes

Le lancement officiel a eu lieu en avril 2025, suivi par un accord de mise en œuvre signé fin mai. L’usine de biométhane est présentée comme un démonstrateur destiné à prouver la viabilité technique, économique et environnementale de la méthanisation des déchets organiques. Des sources médiatiques évoquent une capacité annuelle de 6 000 tonnes, mais ce chiffre n’apparaît pas encore dans les documents officiels et nécessite confirmation.

Pourquoi Djerba ?

Le choix de l’île n’est pas anodin. Destination touristique majeure inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle concentre une production importante de déchets organiques liés à l’hôtellerie et à la restauration. Ce gisement offre un terrain propice pour tester la méthanisation à l’échelle locale. Le projet veut faire de Djerba une vitrine écologique et économique, démontrant qu’une gestion innovante des déchets peut aussi créer des emplois et renforcer la résilience environnementale.

Une dynamique nationale en marche

L’usine de Djerba ne s’inscrit pas dans un vide. En février 2025, Sousse a déjà mis en service la première unité pilote de production d’électricité à partir de biométhane issu de sa décharge d’Oued Laya. Ce projet, soutenu par l’ANGED et des partenaires internationaux, prouve que la valorisation énergétique des déchets n’est plus un simple concept en Tunisie.

À Sfax, un projet à plus grande échelle est en cours de préparation. Il prévoit de traiter environ 50 000 tonnes de déchets par an, pour produire près de 1,9 million de mètres cubes de gaz synthétique, principalement destiné à alimenter une flotte de taxis.

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Retombées attendues

Les bénéfices escomptés vont au-delà de la simple production d’énergie. Le projet devrait réduire les volumes de déchets mis en décharge, limiter les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la création d’emplois verts et stimuler une filière locale de collecte et de maintenance.

Pour la Tunisie, l’enjeu est également stratégique : diversifier son mix énergétique, réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et avancer vers les objectifs de transition énergétique.

Les défis à relever

Certaines questions restent ouvertes. La capacité réelle de l’unité de Djerba doit être confirmée. La réussite du projet dépendra aussi de la mise en place d’une logistique de collecte adaptée, en particulier auprès des hôtels et restaurants, et d’un cadre contractuel clair avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz pour l’achat ou l’injection de l’énergie produite. Enfin, l’extension de ce modèle à d’autres régions exigera des financements stables, une gouvernance claire et des incitations adaptées.

Vers une stratégie nationale de valorisation

Avec Djerba, Sousse et Sfax, la Tunisie pose les jalons d’une stratégie nationale de valorisation énergétique des déchets. Ces initiatives complémentaires traduisent une volonté politique et institutionnelle de passer d’une gestion classique des déchets à une approche circulaire et durable. Si elles aboutissent, elles pourraient positionner le pays comme un acteur pionnier de l’économie circulaire en Afrique du Nord.

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Le rapport annuel 2024 de la BCT : une gestion monétaire en pleine mutation

Le rapport annuel 2024 de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), remis au Président de la République le 20 août 2025, présente les faits saillants de l’économie tunisienne et des opérations de la banque centrale. D’après le rapport, les interventions de la BCT sur le marché monétaire ont enregistré une baisse, se situant en moyenne à 13,688 MD en 2024, contre 14,604 MDT l’année précédente.

Évolution des instruments de la politique monétaire

La diminution des interventions a touché la quasi-totalité des instruments, avec des baisses notables pour les opérations principales de refinancement (-2,531 MDT) et les swaps de change (-14 MDT). Parallèlement, le rapport indique que la BCT a augmenté les opérations d’achats fermes (+1 649 MDT) et a introduit un nouvel instrument de refinancement à six mois en octobre 2024, qui s’est traduit par une enveloppe annuelle moyenne de 234 MDT.

Ces interventions ont contribué à une réduction du déficit moyen sur le marché monétaire, qui s’est établi à 176 MD en 2024, contre 293 MDT un an auparavant.

Bilan de l’économie tunisienne en 2024

Le rapport du gouverneur de la BCT met en lumière les principales tendances économiques de l’année. La croissance a atteint +1,4%, après une stagnation en 2023. Cette évolution s’explique, selon le rapport, par une performance positive dans le secteur agricole et dans les services, ce qui a compensé le recul de l’activité industrielle.

En matière de finances publiques, le rapport note une réduction du déficit budgétaire à 6% du PIB en 2024 et une baisse du taux d’endettement public à 81,2% du PIB. Le déficit courant a également été contenu, et les avoirs en devises se sont maintenus à 121 jours d’importation. Le taux d’inflation, quant à lui, a progressivement reculé pour atteindre 6,2% en fin d’année.

Actions de la BCT

En 2024, la BCT a maintenu son taux d’intérêt directeur à 8% tout au long de l’année. Le rapport mentionne également la mise en œuvre de plusieurs projets stratégiques, dont le lancement de la plateforme de paiement numérique « TuniChèque ».

Pour 2025, le rapport évoque une croissance économique qui pourrait se renforcer en Tunisie, tout en restant prudente face à un contexte mondial fragile.

Télécharger le rapport annuel 2024 de la BCT: https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/documents/RA_fr.pdf

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