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Kaïs Saïed n’ira pas à Doha

Kaïs Saïed n’ira pas à Doha, pour assister aux travaux du Sommet arabe et islamique extraordinaire, prévu dans la capitale du Qatar, demain, lundi 15 septembre 2025. C’est le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, qui conduira la délégation tunisienne à ce conclave censé apporter une réponse collective aux défis lancés par l’expansionnisme d’Israël à tous les pays de la région.

Ce sommet sera consacré à l’examen des derniers développements au Proche-Orient, à la suite des agressions sionistes contre l’État frère du Qatar, et dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre barbare, les opérations de génocide et de déplacement forcé dans les territoires palestiniens, indique le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. Il s’agira également d’adopter un plan d’action arabe et islamique approprié pour faire face à cette situation, ajoute-t-il

Le sommet extraordinaire sera précédé d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays participants.

I. B.

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A propos d’une intox | Le transfert de la direction du Hamas à Tunis

C’est une grosse intox relayée par les réseaux sociaux et reprise par certains médias interlopes comme Entrevue  qui, citant de vagues «sources fiables», a cru pouvoir écrire que «la récente visite de Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, à Tunis pour rencontrer le président Kaïs Saïed aurait eu pour véritable objectif de transférer la direction du Hamas en Tunisie.»

Latif Belhedi

Le magazine ajoute : «L’opération impliquerait l’utilisation de passeports iraniens en échange de fonds, soulevant de nombreuses interrogations sur les intentions de Téhéran et les implications pour la sécurité tunisienne.»

«Pourquoi la Tunisie ?», s’interroge l’auteur de l’articleJerôme Goulon, et s’empresse de répondre : «La Tunisie occupe une position stratégique entre le Maghreb et le Moyen-Orient. Relativement éloignée des conflits armés directs, elle pourrait constituer une base plus discrète pour le Hamas. L’intérêt de l’Iran à établir une présence indirecte en Afrique du Nord s’inscrirait dans une stratégie de contournement face aux pressions internationales et régionales.»

Une info qui a tout d’une fake news

L’analyste admet qu’un tel transfert des dirigeants du Hamas à Tunis, «bouleverserait les équilibres régionaux», car, ajoute-t-il, «la Tunisie, jusqu’ici relativement neutre, se retrouverait au centre d’un dossier explosif mêlant diplomatie, sécurité et enjeux internationaux.» En plus, affirme-t-il, «ce rapprochement renforcerait l’influence de l’Iran au Maghreb, tout en risquant de tendre les relations de Tunis avec ses partenaires occidentaux et arabes.»

Pour le moment, les responsables tunisiens n’ont pas cru devoir démentir officiellement une telle information qui a tout d’une fake news, sachant que les démentis, dans ce genre de situation, sont improductifs. On fera cependant remarquer que le magazine qui a relayée cette infox est édité à Dubaï aux Emirats arabes unis, un Etat qui a normalisé ses relations avec Israël et qui ne voit qu’une seule menace à ses frontières, celle de l’Iran. Ces mêmes Emirats qui ont mis fin aux nombreux projets d’investissement qu’ils avaient mis en route en Tunisie avant la révolution de 2011. Donner foi aux allégations d’un tel média financé par l’argent des pétrodollars, c’est confondre propagande politique sonnante et trébuchante et information objective prouvée car puisée à bonne source.

Sur un autre plan, la Tunisie soutient fermement la cause palestinienne, est clairement hostile à l’Etat hébreu et a renforcé récemment ses relations, très anciennes, avec l’Iran, de manière à souligner son indépendance et sa souveraineté vis-à-vis de ses alliés historiques, occidentaux en l’occurrence. Mais de là à accepter d’offrir l’hospitalité sur son territoire aux dirigeants du Hamas, une organisation problématique qui est classée comme terroriste par beaucoup de pays, il y a un pas qu’elle se garderait bien de faire. Car non seulement le régime en place dans le pays est fermement opposé aux mouvements islamistes, et le Hamas en est un, mais pour avoir déjà subi des attaques israéliennes sur son propre sol, et pas qu’une seule fois, sans avoir pu y réagir, la Tunisie sait qu’elle n’a pas les moyens d’assurer la sécurité de personnes pourchassées sur la scène internationale.

L’hospitalité aux Palestiniens

Tunis a certes offert l’hospitalité, entre 1982 et 1994, à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), mais c’était, à l’époque, dans le cadre d’un accord avec la communauté internationale pour éloigner les dirigeants palestiniens du Liban où ils étaient très menacés. Et puis, l’OLP n’est pas le Hamas : l’organisation est considérée, encore aujourd’hui, comme représentative de tout le peuple palestinien et ses dirigeants sont admis dans les instances et les capitales internationales. Leur présence à Tunis leur a d’ailleurs permis de faire avancer les négociations de paix et aboutir aux accords d’Oslo ayant donné naissance à l’Autorité Palestinienne.

Cela pour dire que la Tunisie, dont la diplomatie s’est toujours caractérisée par le non alignement, la pondération et l’équilibre, ne saurait aujourd’hui se lancer dans des aventures que ni sa position géostratégique, ni ses engagements internationaux ni ses moyens logistiques et militaires ne lui permettent d’en assumer les conséquences.

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Tunisie-Iran : souveraineté, cause palestinienne et enjeux géopolitiques

La rencontre entre Kaïs Saïed et le ministre iranien des Affaires étrangères traduit un pari diplomatique audacieux. Entre affirmation de souveraineté, soutien à la cause palestinienne et diversification des alliances, la Tunisie tente de se repositionner dans un monde multipolaire tout en naviguant sur des eaux géopolitiques incertaines.

La Palestine reste au cœur de ce rapprochement, symbole d’un engagement tunisien qui dépasse la simple stratégie nationale. Kaïs Saïed y trouve une légitimité régionale, tout en consolidant son image souverainiste à l’échelle intérieure. Cette posture renforce également le rôle de la Tunisie comme médiateur potentiel dans la région, même si sa capacité d’influence reste limitée par ses moyens diplomatiques et économiques.

La diplomatie tunisienne, héritière de Bourguiba et Ben Ali, cherche un équilibre entre indépendance et pragmatisme. Saïed y ajoute cependant une dimension identitaire plus affirmée : la défense des droits des peuples et la dénonciation des ingérences étrangères deviennent des marques de fabrique de sa politique étrangère. Le rapprochement avec l’Iran s’inscrit ainsi dans une logique de diversification des alliances, alors que les relations avec l’Union européenne et les États-Unis sont de plus en plus conditionnées et complexes.

Mais ce pari comporte des risques significatifs. Sur le plan économique, les sanctions internationales limitent les perspectives concrètes d’investissement. Sur le plan diplomatique, une visibilité accrue auprès de Téhéran pourrait tendre les relations avec les partenaires traditionnels de la Tunisie, notamment les pays du Golfe. Les coopérations annoncées – culturelles, scientifiques, technologiques – restent largement symboliques. Pour qu’elles produisent un effet tangible, la Tunisie devra transformer ces gestes en projets concrets et réalisables.

En filigrane, cette initiative pose la question de la capacité de la Tunisie à concilier principes et pragmatisme. La souveraineté affichée doit composer avec les réalités économiques et la nécessité de maintenir des alliances traditionnelles, sources d’aide financière et de soutien politique. L’audace est là, mais la marge de manœuvre reste étroite.

Enfin, le rapprochement avec l’Iran illustre la volonté tunisienne de s’affirmer comme acteur indépendant dans un monde multipolaire, où les choix diplomatiques se doivent d’être à la fois stratégiques et symboliques. Si le pari réussit, la Tunisie pourrait accroître son influence régionale. S’il échoue, le pays risque un isolement coûteux, à un moment où ses défis économiques et sociaux exigent des résultats concrets.

Lire aussi: Tunisie – Iran : Coopération bilatérale et soutien à la Palestine au centre des discussions

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Kaï Saïed: La Tunisie avance avec assurance et ce processus ne connait pas de retour

Kaï Saïed: La Tunisie avance avec assurance et ce processus ne connait pas de retour

La Tunisie avance avec assurance et ce processus ne connaît pas de retour, le président de la République lors du conseil des ministres réuni vendredi et consacré à l’examen d’une série de textes de loi. Il a réitéré l’engagement à réaliser les attentes des Tunisiens dans tous les secteurs et toutes les régions, insistant sur […]

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Kaïs Saïed | «Il n’y aura pas de retour en arrière !»

A chaque fois qu’il parle du processus de réforme politique et d’assainissement de la vie publique qu’il a initié en Tunisie avec la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021, Kaïs Saïed croit devoir souligner que ce processus est irréversible et qu’il ne connaitra pas de retour en arrière, comme s’il redoutait une telle perspective qui, à notre connaissance, n’est pas à l’ordre du jour.

Le président de la république l’a déclaré, une nouvelle fois, lors de la réunion du conseil des ministres, hier, vendredi 12 septembre 2025, au Palais de Carthage, consacré à l’examen d’une série de textes de loi censés garantir cette irréversibilité, en transformant radicalement et profondément la société.

Tout en réitérant son engagement à réaliser les attentes des Tunisiens dans tous les domaines et toutes les régions, Saïed a souligné, dans ce contexte, sa ferme détermination à combattre les groupes d’intérêts et leurs agents au sein de l’administration publique et à poursuivre la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.

«Les masques de ceux qui se présentaient comme des adversaires politiques, alors qu’ils étaient en réalité complices dans l’ombre, sont finalement tombés», a soutenu le président de la république, dans une limpide allusion aux islamistes et aux progressistes, jadis présentés comme adversaires politiques et qui, aujourd’hui, sont ligués contre lui et son régime.

«Les textes de loi doivent apporter des solutions radicales pour les chômeurs de longue durée, victimes de la corruption et de l’appauvrissement», a encore souligné Saïed qui semble déterminé à renforcer les bases de l’Etat social ou de l’Etat providence, qui donne du travail à tous, si besoin dans l’administration et les services publics, quitte à augmenter les dépenses de l’Etat, à creuser les déficits budgétaires et à alourdir la dette, extérieure et intérieure, du pays.

«La révolution doit rompre, définitivement, avec le passé, par des lois révolutionnaires qui écarteront les ennemis», a conclu Saïed, comptant beaucoup dans sa démarche sur «une jeunesse qui poursuivra le processus d’édification d’une patrie fondée sur liberté réelle, la justice sociale, la dignité et la souveraineté.»

I. B.

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Kaïs Saïed appelle à trouver des réponses efficaces au chômage prolongé

Le 12 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a dirigé la session du Conseil des ministres, indique un communiqué du Palais de Carthage via sa page Facebook officielle.

Durant cette réunion, les ministres ont procédé à l’analyse de plusieurs avant-projets de lois. Le président a déclaré que la Tunisie maintient sa trajectoire de progression et qu’aucun recul n’est envisagé. Il a précisé que les transformations se déploient dans l’ensemble des secteurs d’activité, visant à honorer les promesses formulées à l’égard de la population tunisienne, toutes régions confondues.

Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de démanteler les groupes d’influence et leurs réseaux implantés dans les institutions étatiques. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions anticorruption menées par l’administration. L’objectif consiste à réorganiser la répartition des ressources nationales de manière à réduire les inégalités sociales et économiques.

Révélations sur les acteurs politiques

Le chef de l’État a évoqué la mise au jour de « pratiques inhabituelles » concernant certaines personnalités politiques. Selon ses déclarations, des individus précédemment présentés comme adversaires auraient en réalité coordonné leurs actions dans le cadre d’arrangements préétablis. Il estime qu’il y a l’existence d’une orchestration de ces comportements par une entité non identifiée publiquement.

Par ailleurs, le chef de l’État souligne que les nouvelles dispositions légales doivent proposer des réponses efficaces aux problématiques du chômage prolongé et de la précarisation économique résultant de dysfonctionnements administratifs. Il a indiqué que les réformes entreprises visent à remplacer les systèmes antérieurs et que l’adoption de textes novateurs devrait affaiblir les oppositions.

Enfin, Kaïs Saïed a annoncé que les générations futures contribueront à l’édification d’un nouveau modèle national fondé sur l’autonomie politique, l’équité dans la distribution des richesses, la préservation de la dignité citoyenne et la restauration du prestige national.

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Kaïs Saïed promet une « révolution sans retour » et cible les lobbies

Lors du Conseil des ministres du 12 septembre à Carthage, le président Kaïs Saïed a réaffirmé que la Tunisie poursuivrait son processus révolutionnaire et a promis d’« abattre les lobbies » et les alliances occultes qu’il accuse de bloquer le pays.

Cap sur la révolution et la justice sociale

Kaïs Saïed a insisté sur la poursuite du « chemin de la révolution » dans tous les secteurs et régions. Il a promis une répartition équitable des richesses afin que « nul ne reste dans la misère ou la privation ». Le président a affirmé que la jeunesse portera bientôt un nouveau projet national, fondé sur la liberté, la justice sociale et la dignité.

Offensive contre les lobbies et les alliances cachées

Le chef de l’État a de nouveau dénoncé l’influence des réseaux d’intérêts et de la corruption au sein des services publics. Il a accusé certaines figures politiques d’avoir joué un double jeu, en apparaissant comme rivaux alors qu’ils seraient en réalité liés par des alliances de coulisses, « manipulées comme des marionnettes par un metteur en scène connu ».

Des textes « révolutionnaires » en préparation

En évoquant les projets de lois discutés, Saïed a appelé à des réformes « radicales » capables de répondre aux attentes des chômeurs et des victimes du système passé. Il a insisté sur l’adoption de textes porteurs de solutions « révolutionnaires » qui permettront, selon lui, de mettre fin à l’injustice et d’affaiblir ses adversaires, selon le communiqué de la Présidence de la République.

Lire aussi :

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Tunisie-Iran | Kaïs Saïed entre souveraineté diplomatique et pari stratégique

La rencontre entre le président Kaïs Saïed et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dépasse la simple visite protocolaire. Elle s’inscrit dans une dynamique où la Tunisie cherche à affirmer sa souveraineté diplomatique, à élargir son cercle de partenaires et à réaffirmer sa position constante sur la question palestinienne. Vidéo.

Sabrine Bouzeriata *

Kaïs Saïed a rappelé avec force que la cause palestinienne reste «une question de justice universelle», rejoignant le discours de Téhéran, qui en a fait un pilier de sa politique régionale. Cette convergence renforce la légitimité de la Tunisie dans l’opinion publique arabe et musulmane, tout en mettant en avant une diplomatie fondée sur le principe et le droit international, au-delà des calculs immédiats.

Diversification des alliances

Depuis plusieurs années, les relations avec les partenaires traditionnels de la Tunisie – Union européenne, Etats-Unis et pays du Golfe – se sont compliquées. Les aides financières sont conditionnées à des réformes économiques impopulaires, et les appuis politiques du Golfe sont devenus plus sélectifs et les aides financières assez rares. Dans ce contexte, l’ouverture vers l’Iran répond à une logique de diversification : montrer que la Tunisie n’est pas condamnée à dépendre d’un seul bloc, ici occidental, qui fut toujours le sien depuis son indépendance en 1956.

Toutefois, ce pari reste mesuré : l’Iran est sous sanctions internationales, ce qui limite la portée des échanges économiques. De plus, un rapprochement trop visible pourrait susciter la méfiance de certains pays occidentaux et arabes, notamment ceux qui voient Téhéran comme un ennemi potentiel ou un rival stratégique.

La diplomatie tunisienne a souvent cherché à éviter les alignements excessifs. Bourguiba prônait déjà une indépendance de ton, tandis que Ben Ali maintenait un équilibre pragmatique entre l’Occident, le monde arabe et l’Afrique. Kaïs Saïed s’inscrit dans cette continuité, mais en y ajoutant une dimension identitaire et normative : insister sur la souveraineté des peuples, dénoncer les ingérences et affirmer des choix de principe.

Un pari symbolique mais risqué

Si ce rapprochement ouvre la voie à des coopérations scientifiques, technologiques et culturelles, il reste surtout symbolique. Il illustre la volonté de la Tunisie d’élargir ses marges de manœuvre dans un contexte régional et international instable. Mais il pourrait aussi renforcer l’isolement diplomatique si aucun résultat concret n’en découle.

En définitive, Kaïs Saïed mise sur une diplomatie qui conjugue principe et calcul, en privilégiant toutefois le principe sur le calcul : défendre la justice et la souveraineté tout en cherchant de nouveaux espaces de coopération : Iran, Chine, Russie… Reste à savoir si ce pari stratégique sera perçu comme une ouverture crédible ou comme une posture essentiellement idéologique et politique, sans impact positif sur les intérêts économiques de la Tunisie. Dans un contexte mondial tendu et volatile, on peut craindre aussi de douloureux retours de manivelle géostratégiques. Donc, vigilance !

* Journaliste et écrivaine.

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Kaïs Saïed invité à l’inauguration du Grand Musée égyptien

La première (et dernière visite en date) de Kaïs Saïed en Egypte, en tant que président de la république, remonte à avril 2021. Il va pouvoir y revenir, quatre ans après, en novembre prochain pour assister à la cérémonie d’inauguration du Grand Musée égyptien. Parions que le locataire du Palais de Carthage, qui est féru de culture et d’histoire, aura à cœur de ne pas rater cette occasion.

En effet, une invitation à cette cérémonie lui a été adressée par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en recevant, hier, mercredi 10 septembre 2025, au Palais Al-Ittihadiya au Caire, la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, en visite de travail au Caire pour co-présider, avec son homologue égyptien Mostafa Madbouly, la 18e session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, «qui sert de plateforme stratégique pour approfondir les liens de coopération et explorer de nouvelles perspectives d’intégration, en particulier dans les secteurs du commerce et de l’investissement », indique un communiqué du Palais de la Kasbah.

L’entretien a été l’occasion d’échanger les points de vue sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Et les deux responsables ont mis l’accent sur «la nécessité de renforcer la coordination et la coopération afin de relever les défis auxquels fait face la région et d’agir ensemble en vue de résoudre des crises régionales.»

Par ailleurs, les deux parties ont convenu d’encourager le secteur privé dans les deux pays à réaliser des projets de développement conjoints en Afrique, de manière à consolider la présence tunisienne et égyptienne dans le continent.. 

Elle a été accueillie, à son arrivée, par son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Caire, Mohamed Ben Youssef, et de plusieurs ministres égyptiens.

I. B.

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Le ministre iranien des Affaires étrangères reçu au Palais de Carthage

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 10 septembre au Palais de Carthage, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araqchi, pour un échange autour de la situation régionale et de la coopération bilatérale.

A propos de la Palestine, le président Saïed a dénoncé avec force la « barbarie sioniste » et la guerre en cours à Gaza, affirmant que « l’humanité tout entière est aujourd’hui vent debout contre les atrocités commises dans les territoires occupés ».

Il a réaffirmé la position inébranlable de la Tunisie : soutien total au droit du peuple palestinien à établir un État souverain avec Al-Qods pour capitale.

Le chef de l’État a mis en garde contre les manœuvres visant à diviser les peuples arabes, estimant qu’elles sont vouées à l’échec.

Sur le plan bilatéral, il a souligné l’importance de renforcer la coopération tuniso-iranienne, notamment dans les domaines économique, culturel, scientifique et touristique, au service des intérêts communs.

Le ministre iranien a salué une rencontre « bonne et intéressante », marquée par une convergence de vues sur les enjeux régionaux, dont la situation en Palestine et à Gaza, ainsi que l’agression israélienne contre le Qatar, qu’il a qualifiée de dangereuse pour la stabilité régionale.

Il a également remercié la Tunisie pour son soutien constant à l’Iran, notamment face à l’attaque israélienne survenue il y a quelques mois.

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Kaïs Saïed dénonce un «nouveau Sykes-Picot » au Moyen-Orient

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, mardi 9 septembre 2025, lors d’une rencontre au Palais de Carthage avec le ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, le prince Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud, que la situation délicate que connaît la nation arabe et islamique n’est qu’un «nouveau Sykes-Picot» dans la région, par allusion aux accords secrets de partage de la région, signés le 16 mai 1916, par la Grande-Bretagne et la France, les deux puissances de l’époque, lors d’une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères.

«Après le morcellement de la nation en plusieurs États, le mouvement sioniste cherche à effacer l’existence même de ces États», a ajouté le chef de l’Etat, en soulignant la nécessité d’unir les efforts pour déjouer ce plan criminel.

Selon un communiqué du Palais de Carthage, Kaïs Saïed a rappelé la position du peuple tunisien en faveur du «droit du peuple palestinien à établir son État indépendant, souverain, avec pour capitale Al-Qods, sur l’ensemble de la Palestine», et pas seulement dans les frontières d’avant la guerre de 1967, comme stipulé par l’Initiative de paix arabe présentée par l’Arabie saoudite et adoptée lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002.

«Les crimes commis par les forces de l’ennemi sioniste, au vu et au su du monde entier, visent non seulement l’extermination par la famine, les attaques systématiques contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, mais aussi de briser, chez les Palestiniens, la volonté de se libérer», a déclaré Saïed.

Le chef de l’Etat a réaffirmé son rejet catégorique du projet de déplacement forcé des populations que les forces d’occupation israélienne tentent d’imposer à Gaza, rappelant que «les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consentis».

«Les peuples libres œuvrent, aujourd’hui, à créer une nouvelle légitimité qui remplacera inéluctablement, un ordre mondial usé et en décomposition», a encore déclaré Saïed en faisant noter que les manifestations à travers le monde contre les crimes de génocide commis par l’occupation témoignent de ce mouvement qui mènera à la naissance d’une légitimité nouvelle, fondée sur la liberté.

Au début de la rencontre, le président de la République a rappelé la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères tunisien et saoudien, évoquant plusieurs étapes marquantes de leurs relations avant et après l’indépendance.

La réunion a également permis d’aborder l’état de la coopération bilatérale et la volonté commune de la renforcer dans divers domaines, tout en surmontant les obstacles pour accélérer la réalisation des projets de coopération en cours.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères effectue une visite de travail en Tunisie à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, pour participer à la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite

Dans une déclaration à l’issue de la rencontre, relayée dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle Facebook, le chef de la diplomatie saoudienne a indiqué avoir transmis au président Saïed les salutations du Serviteur des Deux Lieux Saints et du prince héritier, Premier ministre, ainsi que leurs vœux de progrès et de prospérité à la Tunisie, peuple et gouvernement.

Il s’est félicité des relations historiques entre l’Arabie Saoudite et la Tunisie dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une progression notable, atteignant 417 millions de dollars en 2024, a rappelé le ministre

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Visite du chef de la diplomatie saoudienne : Kaïs Saïed dénonce un « nouveau Sykes-Picot »

Le président Kaïs Saïed a reçu, mardi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud. Cette rencontre, inscrite dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation de son homologue tunisien Mohamed Ali Nafti, a été marquée par un échange sur la situation régionale et les relations bilatérales.

Lors de l’entretien, Kaïs Saïed a affirmé que la région arabe et islamique traverse une phase critique assimilée à un « nouveau Sykes-Picot ». Selon lui, après le morcellement des pays arabes, « le mouvement sioniste cherche désormais à effacer leur existence même », cite un communiqué de la Présidence de la République.

Faire échec au « plan criminel »

Le chef de l’État a insisté sur l’importance d’unir les efforts pour faire échec à ce qu’il a qualifié de « plan criminel », réitérant l’attachement de la Tunisie au droit du peuple palestinien à recouvrer toute la Palestine et à établir son État indépendant avec Al-Qods comme capitale.

Il a dénoncé les « crimes de l’ennemi sioniste » visant à « exterminer par la famine » et à briser la volonté de libération des Palestiniens, tout en rejetant catégoriquement le projet de déplacement forcé de populations.

Les accords Sykes-Picot

Les accords Sykes-Picot sont des accords secrets signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni (avec l’aval de l’Empire russe et du royaume d’Italie), prévoyant le découpage du Proche-Orient à la fin de la guerre en plusieurs zones d’influence au profit de ces puissances, ce qui revenait à dépecer l’Empire ottoman. Les accords s’inscrivent dans le contexte d’une domination coloniale par laquelle deux pays exercent une action déterminante et durable sur les peuples d’une région étrangère.

En rupture avec des promesses antérieures d’indépendance, le Royaume-Uni et la France morcellent le Moyen-Orient en cinq zones. Chacun de ces deux pays se réserve une zone « d’administration directe » et une zone « d’influence» ; à ces quatre zones s’ajoute une cinquième, la Palestine, censée devenir une zone internationale.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, les zones seront, pour certaines, modifiées. La Palestine sera cédée au Royaume-Uni, au lieu d’être internationalisée.

Progression des échanges commerciaux

À l’issue de la rencontre, le ministre saoudien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du roi Salmane Ben Abdelaziz et du prince héritier Mohammed Ben Salmane, ainsi que leurs vœux de prospérité pour la Tunisie. Il a mis en avant l’importance accordée par Riyad au renforcement des relations bilatérales et son soutien constant à la sécurité et à la stabilité, tunisiennes.

Il a également souligné la progression des échanges commerciaux entre les deux pays, atteignant 417 millions de dollars en 2024.

Accélérer la réalisation de projets

La visite du ministre saoudien intervient à l’occasion de la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique tuniso-saoudien. Historiquement, Tunis et Riyad entretiennent des relations de coopération étroite dans divers domaines.

Kaïs Saïed a rappelé la profondeur de ces liens et la volonté partagée d’accélérer la réalisation de projets communs malgré certains obstacles.

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Kaïs Saïed et l’administration publique | Le «grand remplacement»

Kaïs Saïed ne cesse de répéter que l’administration publique doit œuvrer à simplifier les procédures et à ne pas créer des obstacles devant les citoyens ou à perturber le fonctionnement de certains services publics dans le but d’envenimer la situation dans le pays, rendant ainsi service à des groupes d’intérêt recevant des ordres de l’étranger.

Le président de la république a fait une nouvelle fois cette déclaration en recevant la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, lundi 8 septembre 2025, au Palais de Carthage, et on ne sait pas s’il s’agit là d’un reproche ou d’un avertissement adressé à la locatrice du Palais de la Kasbah, dont les services ne semblent pas avoir beaucoup avancé sur cette voie de la lutte contre les lobbies d’intérêt infestant l’administration publique, pas plus qu’ils ne l’ont fait sous les ordres des trois précédents chefs de gouvernement nommés par Saïed depuis 2021 : Najla Bouden, Ahmed Hachani et Kamel Madouri.  

Ces fonctionnaires ripoux ainsi désignés à la vindicte populaire devront tous rendre des comptes, parce qu’ils cherchent à détruire l’Etat de l’intérieur et à piller ses ressources, a encore martelé Saïed, en affirmant que le travail se poursuit pour restructurer de nombreuses institutions publiques et permettre aux jeunes diplômés au chômage d’exercer leur droit légitime au travail, laissant ainsi craindre une purge au sein de l’administration.  Le «grand remplacement» en somme…

Pour le président de la République, il s’agit aussi de réduire les effectifs faramineux de certaines institutions publiques, qui sont inutiles et drainent d’importants fonds publics, indique un communiqué de la présidence de la république.
D’autre part, le chef de l’Etat a donné des instructions pour bien préparer la rentrée scolaire et universitaire, en attendant la mise en place du Conseil suprême de l’éducation et l’introduction des réformes nécessaires dans ce secteur.

I. B.

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Tunisie | Kaïs Saïed préfère les mots aux chiffres

Kaïs Saïed estime que la politique du «compter-sur-soi» (ou self-reliance) qu’il préconise depuis deux ans avait permis de contenir le taux d’inflation à 5,2% – qui reste tout de même assez élevé – et d’atteindre une croissance de plus de 3% au cours du dernier trimestre.

Lors d’une rencontre au Palais de Carthage avec le ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouheïr Nouri, le président de la République a attribué ces bons résultats économiques à une stratégie menée «loin de toute ingérence étrangère», dans une limpide allusion au Fonds monétaire international, dont le programme d’aide financière conditionné par des réformes douloureuses («diktats» selon le terme utilisé par Saïed) est à l’arrêt depuis octobre 2023.

Le chef de l’Etat a également fait état de la stabilité du taux de change et de l’augmentation des réserves stratégiques en devises, qui couvrent désormais 109 jours d’importations.

Selon un communiqué de la Présidence de la République, la réunion a été l’occasion de passer en revue l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025 et les principales orientations du projet de budget pour 2026, qui aura une très forte portée sociale.

Ce futur budget doit incarner les aspirations du peuple tunisien, notamment dans le domaine social, et ne pas se réduire à de «simples chiffres», a dit Saïed, qui, lui, préfère les mots.

Il faut dire que les chiffres sont rarement comme on souhaiterait qu’ils soient : une inflation de 5,2% reste tout de même élevée, ce qui se traduit par la poursuite de la hausse des prix dont se plaignent les Tunisiens, et une croissance de 3%, pour bienvenue qu’elle soit, ne permet pas de résorber un chômage qui plafonne depuis une quinzaine d’années autour de 15%.

Sur un autre plan, Saïed a souligné le rôle de la BCT dans le soutien de l’économie nationale, ainsi que le rôle du Commission tunisienne d’analyse financière (Ctaf) dans le suivi des transactions financières suspectes, compte tenu des importants flux financiers en dehors des cadres légaux.

On ne sait pas si le président parle ici du marché informel, qui gangrène l’économie nationale, mais on ne voit vraiment pas ce qui empêche l’Etat, aussi omniprésent et omnipotent qu’il l’est chez nous, de mettre fin à ces flux financiers douteux dont ne cesse de parler le président depuis qu’il est au pouvoir en 2019.

I. B.

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Saïed attribue les indicateurs économiques positifs à la politique de “compte sur soi”

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, ce lundi, que la politique de compte sur soi avait permis de contenir le taux d’inflation à 5,2 % et d’atteindre une croissance de plus de 3 % au cours du dernier trimestre.

Lors d’une réunion au palais de Carthage avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouheïr Nouri, le chef de l’État a attribué ces résultats économiques positifs à une stratégie menée « à l’écart de toute ingérence étrangère ».

Il a également fait état de la stabilité du taux de change et d’une augmentation des réserves stratégiques en devises, qui couvrent désormais 109 jours d’importations.

Selon un communiqué de la présidence de la République, cette rencontre a été l’occasion d’examiner l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025 et les grandes orientations du projet de budget de l’année 2026. Le président a insisté sur le fait que ce futur budget devait incarner les aspirations du peuple tunisien, particulièrement dans le domaine social, et ne pas se réduire à de « simples chiffres ».

Tout en saluant le rôle de la BCT dans le soutien à l’économie nationale, Saïed a souligné l’importance de la Commission tunisienne d’analyse financière (CTAF) dans le contrôle des flux financiers suspects, face à des indices pointant vers d’importants transferts de fonds en dehors des cadres légaux.

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Kaïs Saïed : simplifier l’administration et rompre avec les influences étrangères

Le président de la République, Kaïs Saïed, a plaidé pour la simplification des procédures administratives. Tout en dénonçant les obstacles qu’il a imputés à des « lobbys recevant leurs ordres de l’étranger ».

Lors d’une audience accordée, lundi 8 septembre au palais de Carthage, à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le chef de l’Etat a averti que ces acteurs, à l’instar de leurs prédécesseurs accusés d’avoir « pillé les ressources du pays », seraient tenus pour responsables et devraient rendre des comptes.

Au cours de cette rencontre, consacrée à la marche générale du gouvernement et à l’examen de plusieurs projets de textes à caractère économique et social, Saïed a souligné que « le travail se poursuivait pour restructurer les institutions publiques, supprimer celles jugées inutiles et coûteuses, et surtout garantir aux jeunes Tunisiens leur droit légitime au travail ».

Par ailleurs, le président de la République a évoqué la bonne préparation de la rentrée scolaire. Et ce, en attendant la mise en place du futur Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement et l’introduction de réformes fondamentales dans ce domaine.

Le chef de l’État a tenu à saluer l’engagement bénévole d’un grand nombre de citoyens dans les établissements éducatifs à travers toutes les régions du pays. Selon lui, ces citoyens, convaincus qu’il n’y a pas d’avenir pour la Tunisie sans science ni savoir, témoignent de « l’amorce d’une révolution des esprits ». Laquelle est le prélude à toute réforme et à l’édification d’une nouvelle relation entre le citoyen et les institutions de l’État.

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Kaïs Saïed salue le rôle de la CTAF dans le contrôle des flux financiers suspects

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, lundi 8 septembre, que la politique de compter sur soi avait permis de contenir le taux d’inflation à 5,2 % et d’atteindre une croissance de plus de 3 % au cours du dernier trimestre.

Lors d’une audience au Palais de Carthage qu’il a accordée à la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et au gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouheïr Nouri, le chef de l’État a attribué ces résultats économiques positifs à une stratégie menée « à l’écart de toute ingérence étrangère ».

Il a également fait état de la stabilité du taux de change et d’une augmentation des réserves stratégiques en devises, qui couvrent désormais 109 jours d’importations.

Lire aussi : Compter sur soi : portée et implication

Cette rencontre a été l’occasion d’examiner l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025 et les grandes orientations du projet de budget pour l’année 2026, lit-on dans un communiqué. A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que ce futur budget devait incarner les aspirations du peuple tunisien, particulièrement dans le domaine social, et ne pas se réduire à de « simples chiffres ».

Tout en saluant le rôle de la BCT dans le soutien à l’économie nationale, Saïed a souligné l’importance de la Commission tunisienne d’analyse financière (CTAF) dans le contrôle des flux financiers suspects. Et ce, face à des indices pointant vers d’importants transferts de fonds en dehors des cadres légaux.

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Tunisie : Kais Saied évoque un flux de fonds importants échappant aux cadres légaux

Lors d’une rencontre au palais de Carthage avec la ministre des Finances, Mischkat Salama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fathi Zouhir Nouri, le président Kaïs Saïed a souligné les résultats positifs de la politique économique basée sur l’autonomie.

Selon la présidence de la République, cette stratégie a permis de maîtriser le taux d’inflation à 5,2 % et d’enregistrer une croissance de plus de 3 % au cours des trois derniers mois. Le chef de l’État a également mis en avant la stabilité du taux de change et l’augmentation des réserves stratégiques en devises, désormais suffisantes pour couvrir 109 jours d’importations.

Le dialogue a porté sur l’exécution du budget de l’État pour le premier semestre 2025 et les grandes orientations du budget 2026. Kaïs Saïed a insisté sur le rôle du Banque centrale tunisienne dans le soutien à l’économie nationale, ainsi que sur celui de la Commission des analyses financières, chargée de surveiller les transactions suspectes, alors que plusieurs indices révèlent un flux de fonds importants échappant aux cadres légaux.

Le président a enfin souligné que le projet de loi de finances 2026 devra répondre aux attentes du peuple tunisien, particulièrement dans le domaine social, et ne pas se limiter à de simples chiffres déconnectés des besoins réels des citoyens.

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