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Washington et Tel-Aviv discutent d’un exil de dirigeants du Hamas vers la Tunisie

Selon la chaine israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mènent des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza pour s’installer en Tunisie.

Ces négociations visent à trouver une issue politique au conflit en offrant une alternative d’exil à des responsables du mouvement islamiste.

Parmi les pays évoqués figurent donc la Tunisie, considérée comme une destination potentielle d’accueil, mais aussi l’Iran.

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Changement de cap à Alger : voici le nouveau gouvernement de Sifi Ghrieb

 Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’un important remaniement du gouvernement. La nouvelle composition de l’exécutif algérien a été rendue publique dimanche 14 septembre.

  • Sifi Ghrieb : Premier ministre.
  • Ahmed Attaf : Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

  • Saïd Chanegriha : Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire.

  • Mohamed Arkab : Ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines.

  • Ibrahim Mourad : Ministre d’État, chargé de l’Inspection générale des services de l’État et des Collectivités locales.

  • Saïd Saïoud : Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports.

  • Lotfi Belaïd : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

  • Abderrahmane Raouia : Ministre des Finances.

  • Kamel Baddari : Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

  • Abdelhakim Belabed : Ministre de l’Éducation nationale.

  • Mohamed Seddik Benhabylès : Ministre de la Santé.

  • Laïd Rebiga : Ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.

  • Ali Aoun : Ministre de l’Industrie.

  • El Hassan Henni : Ministre de l’Industrie pharmaceutique.

  • Youssef Cherfa : Ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche.

  • Mohamed Bacha : Ministre des Energies et des Energies renouvelables.

  • Tayeb Zitouni : Ministre du Commerce et de la Promotion des exportations.

  • Kaoutar Krikou : Ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national.

  • Mohamed Tarek Belaribi : Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

  • Youcef Belmehdi : Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.

  • Soraya Mouloudji : Ministre de la Culture et des Arts.

  • Abderrahmane Hammad : Ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la Jeunesse.

  • Karim Bibi Triki : Ministre de la Poste et des Télécommunications.

  • Yacine El Mahdi Oualid : Ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

  • Mohamed Bouslimani : Ministre de la Communication.

  • Yacine Merabi : Ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

  • Lakhdar Rakhroukh : Ministre des Travaux publics et des Infrastructures.

  • Taha Derbal : Ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique.

  • Fayçal Bentaleb : Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

  • Mohamed Amine Hammoud : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

  • Mounia Boucetta : Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.

  • Faiza Dahleb : Ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables.

  • Abderrazak Sebgag : Ministre de la Jeunesse et des Sports.

  • Basma Azouar : Ministre des Relations avec le Parlement.

  • Mohamed Abdenour Rabhi : Ministre, Wali de la wilaya d’Alger.

Secrétaires d’État :

  • Soufiane Chaïb : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger.

  • Bakhta Moussaoui : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines.

  • Karima Bekri : Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie et des Mines, chargée des Mines.

Secrétariat général du gouvernement :

  • Yahia Boukhari : Secrétaire général du gouvernement.

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Rentrée 2025 : l’UGET alerte sur les carences des services universitaires

L’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a exhorté les autorités, samedi 13 septembre 2025, à améliorer d’urgence les services universitaires, à l’heure de la rentrée académique 2025-2026. 

Le syndicat met en avant quatre priorités : le transport, le logement, les bourses et la restauration. Dans son communiqué, l’organisation estudiantine souligne que l’université doit rester un espace consacré au savoir, à la créativité et aux libertés. Elle réaffirme ainsi son engagement à défendre les droits des étudiants et à porter leurs revendications, qu’elles soient académiques ou sociales.

Au-delà des préoccupations nationales, l’UGET rappelle également sa solidarité avec les causes internationales. Le syndicat renouvelle notamment son appel à lever le blocus imposé à Gaza et annonce son soutien aux initiatives étudiantes et populaires qui, partout dans le monde, militent en faveur de la cause palestinienne.

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La Tunisie allège les formalités de visa pour les Egyptiens

L’ambassade tunisienne au Caire a annoncé que la Tunisie a décidé de faciliter les procédures d’obtention de visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants égyptiens, aux postes frontaliers et sous certaines conditions.

Selon un communiqué publié par l’ambassade, ces mesures concernent les hommes d’affaires, les chercheurs, les médecins, les professionnels de renom ainsi que les hauts fonctionnaires de l’État. Elles s’appliquent également aux Égyptiens titulaires d’une carte de séjour, d’un visa pour l’espace Schengen ou pour les États-Unis d’Amérique.

Peuvent aussi en bénéficier les citoyens égyptiens intégrés à des groupes touristiques de plus de dix personnes, entrant en Tunisie par l’intermédiaire d’une agence de voyages tunisienne disposant de l’accord préalable du ministère de tutelle, à condition qu’un représentant de ladite agence soit présent à l’aéroport.

Pour rappel, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, avait coprésidé, aux côtés du Premier ministre égyptien Moustafa Kamal Madbouli, les 10 et 11 septembre 2025, l’ouverture des travaux de la 18ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-égyptienne.

À cette occasion, Mme Zenzri a appelé à mobiliser tous les efforts et à intensifier les visites entre la Tunisie et l’Égypte afin de renforcer le volume des échanges commerciaux. Cette rencontre a été marquée par la signature de huit accords de coopération bilatérale couvrant plusieurs domaines d’activité.

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Marché alimentaire : le Tunisien face à une flambée des prix

Les prix de plusieurs variétés de légumes et de poissons ont enregistré une hausse durant le mois d’août 2025 au Marché de gros de Bir El Kassaa, d’après une note sur l’« évolution de l’approvisionnement et des prix » publiée par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

S’agissant des légumes, la hausse des prix a touché surtout les courges, avec une augmentation de 39 % à 3 351 millimes/kg, les pommes de terre (+38 %, à 2 000 millimes/kg) et les piments doux (+34 %, à 1 644 millimes/kg). De même, les prix des tomates et des concombres ont enregistré une hausse, respectivement de 19 % (à 780 millimes/kg) et de 15 % (à 2 292 millimes/kg). En revanche, les prix des oignons ont régressé de 33 % (à 787 millimes/kg), et ceux du persil ont diminué de 9 % (à 1 009 millimes/kg).

Poissons

Par ailleurs, les prix de certaines variétés de poissons ont enregistré une tendance haussière. Il s’agit notamment des seiches (+39 % à 27 109 millimes/kg), des chinchards (+37 % à 4 987 millimes/kg), du mulet (+25 % à 11 504 millimes/kg) et des rougets (+24 % à 23 227 millimes/kg).

Le renchérissement des prix a concerné également le marbré (+5 % à 9 639 millimes/kg), les sardines (+5 % à 3 647 millimes/kg) et le pageot (+5 % à 5 639 millimes/kg).

D’autres variétés ont vu leurs prix baisser, dont le merlan (-17 % à 15 169 millimes/kg) et les sparaillons (-6 % à 3 124 millimes/kg).

Fruits

S’agissant des fruits, les prix des pastèques, des raisins et des melons ont marqué une hausse durant le mois d’août 2025 à Bir El Kassaa, en comparaison avec la même période de l’année écoulée. Ainsi, le prix d’un kilogramme de pastèque a évolué de 63 % à 800 millimes/kg, alors que ceux des raisins et des melons ont augmenté respectivement de 20 % (à 4 029 millimes/kg) et de 3 % (à 1 056 millimes/kg). En revanche, les prix des autres variétés ont diminué, dont les prunes (-39 % à 3 034 millimes/kg), les pêches (-28 % à 2 650 millimes/kg) et les pommes (-17 % à 2 321 millimes/kg).

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Secteur énergétique tunisien : un déficit de 6,4 milliards de dinars

Les données publiées par l’Observatoire national de l’énergie et des mines révèlent que le déficit de la balance commerciale énergétique tunisienne s’établit à 6414 millions de dinars au terme des sept premiers mois de 2025. Cette performance traduit une amélioration de 5% comparativement aux 6723 millions de dinars enregistrés durant la période correspondante de 2024.

La couverture des importations énergétiques par les exportations demeure cependant limitée, n’excédant pas 16% sur les sept premiers mois de l’année en cours. Cette faible proportion illustre la dépendance structurelle du pays vis-à-vis des approvisionnements extérieurs en matières énergétiques. Zoom sur le déficit.

L’analyse des flux commerciaux fait ressortir une contraction significative des exportations énergétiques, avec une diminution de 39% de leur valeur. Parallèlement, les importations ont enregistré un repli de 13% à la fin du mois de juillet 2025, selon les statistiques officielles.

La dynamique du commerce extérieur dans le secteur énergétique reste tributaire de trois variables principales que sont les quantités échangées, l’évolution du taux de change dinar-dollar et les fluctuations des prix pétroliers sur les marchés internationaux.

L’environnement économique de juillet 2025 se caractérise par une baisse de 14 dollars du prix du baril par rapport au niveau observé en juillet 2024. Cette évolution favorable est néanmoins contrebalancée par la dépréciation de 7% du dinar tunisien face au dollar américain, monnaie de référence pour les transactions énergétiques internationales, entraînant un renchérissement mécanique du coût des importations.

Ces tendances contradictoires continuent d’impacter l’équilibre financier du secteur énergétique tunisien et sa contribution à la balance commerciale globale du pays.

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Quand l’IA redéfinit la propriété intellectuelle

L’Académie Nationale de la Propriété Intellectuelle annonce, dimanche, qu’elle organise un webinaire en ligne via « Microsoft Teams », le 24 septembre courant, ayant pour thème:  »Impact de l’IA sur la Propriété Intellectuelle ».

L’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle ( INN précise qu’il organise ce Webinaire gratuit en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Association Tunisienne de l’Intelligence artificielle (ATIA).

Les participants doivent s’inscrire obligatoirement via ce lien (au plus tard le 19 septembre 2025): https://docs.google.com/…/1FAIpQLSeCtVum…/viewform

L’intelligence artificielle (IA) imite l’intelligence humaine grâce à la création et l’application d’algorithmes que les développeurs exécutent dans un environnement informatique dynamique. Elle vise à permettre aux ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains. Les récentes avancées en matière de logiciels d’intelligence artificielle (IA) créent de nouvelles possibilités et expériences dans tous les secteurs, y compris la normalisation.

Avec TAP

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Mémoires du Déraciné de Sarah Daly : quand un arbre raconte l’exil moderne

Dans son deuxième roman Mémoires du Déraciné, l’écrivaine tunisienne installée à Paris, Sarah Daly, orchestre une méditation poétique et politique sur notre condition, à travers le regard unique d’un arbre arraché à sa terre. Une œuvre qui nous interpelle à plus d’un titre, entre fable symbolique et manifeste humaniste.

Et si le dernier grand témoin de notre époque n’était pas un humain, mais un arbre ? C’est le pari audacieux de Sarah Daly dans Mémoires du Déraciné, paru ce mois-ci aux éditions Koul Al Arab. Sarah Daly  signe un roman fragmentaire qui se lit comme une longue élégie pour un monde blessé, porté par une voix narrative pour le moins inattendue : celle d’un arbre-poète, déraciné et transformé en objet, qui se souvient.

Le livre s’ouvre sur la mémoire sensible de ce chêne ou de ce hêtre, l’essence importe peu, seule compte son universalité. Il se remémore sa vie paisible, bercée par le chant des cigognes, le bruissement des tournesols, la présence des chevaux. Jusqu’à l’irruption de la modernité, symbolisée par le goudron, les voitures et les hommes pressés qui détruisent son écosystème. Arraché, il devient le témoin impuissant et lucide de la violence du monde contemporain.

En lui offrant une voix, Sarah Daly donne une conscience à la nature elle-même, faisant de son récit une puissante fable écologiste et une réflexion profonde sur l’exil, celui de la terre, mais aussi celui de l’âme. Le récit, kaléidoscopique, traverse des paysages à la fois réels et intérieurs : une épave sur une plage qui raconte un naufrage oublié, une mer à la beauté cruelle, un désert comparé à une mer dorée.

Le miroir de vérité : métaphore centrale du roman de Sarah Daly

Au cœur de cette odyssée symbolique surgit l’une des métaphores les plus fortes du livre : la création d’un miroir. Son cadre est fait du bois de l’arbre narrateur, et il possède ce pouvoir terrifiant de refléter la vérité nue, les douleurs enfouies, les regrets, les désirs inavoués. La construction de cet objet devient une parabole saisissante sur les tensions sociales et le refus collectif de regarder la réalité en face.

Chaque élément du miroir se révolte, voulant exister par lui-même, explique métaphoriquement l’auteure, pointant du doigt l’impossibilité de construire une unité sans le renoncement à l’ego individuel. Ce miroir devient le confident d’un homme brisé, qui lui confie le récit d’un amour perdu et d’une blessure de guerre. Cette séquence, d’une intimité poignante, constitue l’un des passages les plus bouleversants du roman. Elle affirme que la perte de l’amour représente la forme ultime d’exil, dont on ne revient jamais tout à fait.

Une critique acérée de la société moderne

Sarah Daly ne s’arrête pas à cette dimension contemplative. D’une plume tantôt lyrique, tantôt acérée, elle dissèque sans concession les mécanismes du pouvoir humain. Elle présente la paix non comme un idéal, mais comme une simple trêve stratégique entre deux guerres, une pause dans une existence structurée par la domination et la peur. L’écrivaine s’attaque également avec une ironie mordante à la notion de sacré, ridiculisant l’absurdité d’imposer à tous ce que certains considèrent comme intouchable.

Son postulat demeure clair : la seule chose qui devrait être véritablement sacrée reste la nature, la vie et la liberté. Le livre porte un message profond et urgent : l’homme moderne, déraciné de son environnement et de ses émotions vraies, court à sa perte. Face à ce constat alarmant, seuls l’amour, la mémoire et le courage de regarder la vérité en face peuvent servir de remparts contre le néant.

Mémoires du Déraciné transcende le genre romanesque traditionnel. Cette œuvre constitue un cri silencieux contre l’oubli, une quête de réconciliation entre l’humain et le vivant. Une ode à la sensibilité qui, pour qui accepte de s’y plonger, agit comme une véritable expérience de contemplation et de lucidité. Sarah Daly signe ainsi un roman majeur qui interroge notre rapport au monde naturel et questionne les fondements de notre modernité dévastatrice.

Cet  article figure dans le numéro 927 de l’Économiste Maghrébin, paru du 10 au 24 septembre 2025 et disponible actuellement en kiosque.

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CELLCOM : Bond de 24,24% du résultat net malgré la baisse du CA

CELLCOM, acteur  dans la commercialisation et la distribution d’équipements de télécommunication en Tunisie, a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Ces résultats mettent en lumière une performance financière résiliente, marquée par une nette amélioration de sa rentabilité et de sa trésorerie, malgré un contexte commercial difficile.

Bien que le chiffre d’affaires ait enregistré un recul, passant de 33,02 MDT à 27,33 MDT entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 17,23%, le résultat net de l’entreprise a progressé de 24,24% pour s’établir à 0,94 MDT. Cette augmentation a permis au résultat par action (hors actions propres) d’atteindre 0,21 dinars, contre 0,17 dinars un an auparavant.

Cette performance s’explique en grande partie par une gestion optimisée des charges financières. En effet, CELLCOM SA est passée d’une charge financière nette de 0,70 MDT à un produit financier net de 0,99 MDT sur la période, notamment portée par des différences de change nettes positives de 1,70 MDT.

Par ailleurs, l’entreprise a considérablement renforcé sa trésorerie. Les liquidités et équivalents de liquidités nets ont triplé, atteignant 5,30 MDT contre 1,45 MDT fin décembre 2024. Cette forte progression est soutenue par une génération exceptionnelle de flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, qui ont bondi de 2 097% pour s’élever à 2,41 MDT. La trésorerie nette à la clôture s’élève ainsi à 5,29 MDT, contre 1,46 MDT un an plus tôt.

Sur le plan structurel, les capitaux propres totaux se sont accrus de 15,77% pour atteindre 7,60 MDT, consolidant la solidité financière du groupe. Une gestion active du besoin en fonds de roulement a également contribué à cette dynamique, avec une réduction des stocks nets à 5,48 MDT et des créances clients nettes à 10,79 MDT.

Néanmoins, l’endettement courant a augmenté, les concours bancaires et passifs financiers courants s’élevant à 13,90 MDT, en hausse par rapport à décembre 2024. Cette évolution s’explique principalement par le recours accru aux crédits de financement.  Malgré certains défis, tels que des créances en devises non rapatriées liées à des défaillances clients, CELLCOM SA démontre une robustesse financière accrue et une capacité à dégager une trésorerie abondante, confirmant l’efficacité de sa stratégie de gestion.

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Fethi Boubakri : « Ma conviction : Une vraie offre technologique pour l’Afrique »

Partir de rien avec une conviction chevillée au corps: l’Afrique mérite le meilleur de la technologie et un accompagnement de proximité. C’est le point de départ de l’aventure de Fethi Boubakri, Business Development Director, Africa & Middle East à Unilumin. Par sa persévérance et une vision claire, il a transformé cette conviction en une réalité tangible: Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite désormais le plus grand showroom et centre de support technique du continent.

Dans cet entretien, le dirigeant revient sur un parcours qu’il résume comme un acte de foi en son pays. Malgré des défis administratifs persistants et des opportunités alléchantes à l’étranger, ce « soldat au service de la Tunisie » a choisi d’y ancrer le hub régional d’un géant mondial de l’affichage LED et de l’éclairage. Une victoire stratégique, arrachée dans le cadre du partenariat Tunisie-Chine, et symbolisée par la visite inaugurale du CEO mondial, M. Tiger Lin.

 

Pouvez-vous nous parler de vos débuts et de la manière dont vous avez lancé vos activités en Afrique ?

J’ai commencé littéralement à zéro, avec la conviction que l’Afrique méritait une vraie offre technologique et un accompagnement de proximité. Les débuts n’ont pas été faciles : il fallait convaincre, créer des partenariats, constituer une équipe solide. Mais avec de la persévérance, une vision claire, nos innovations et notre valeur ajoutée, nous avons bâti une véritable filiale : Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite aujourd’hui le plus grand showroom et centre de support d’Afrique. Celui-ci couvre désormais tout le continent. C’est aussi une fierté personnelle d’être le premier Tunisien nommé Business Development Director pour l’Afrique et le Moyen-Orient au sein d’une multinationale de cette envergure.

 

Vous insistez beaucoup sur l’innovation. Comment cela se traduit-il dans vos activités ?

L’innovation est notre moteur. Nous avons introduit des écrans LED et des solutions d’éclairage de dernière génération, alliant fiabilité, performance et durabilité, afin de répondre aux besoins des stades, des espaces culturels et des centres commerciaux.

En parallèle, grâce à nos écrans LED innovants et nos solutions d’éclairage de dernière génération, nous transformons aussi les espaces sportifs, culturels et commerciaux en véritables expériences immersives et connectées.

Vous avez inauguré récemment le plus grand showroom d’Afrique. Que représente cet événement pour vous ?

C’est une étape historique. L’inauguration a eu lieu en présence de notre CEO, M. Tiger Lin, dont la visite en Tunisie témoigne de l’importance stratégique de ce projet. Sa présence confirme la confiance du siège mondial, d’autant plus que ce showroom avait été initialement envisagé dans un autre pays. Le fait qu’il ait choisi la Tunisie prouve que nous avons su démontrer la valeur et le potentiel de ce hub régional.

Cette inauguration a également eu une dimension sociale. Pouvez-vous nous en parler ?

Absolument. Dans le cadre de notre politique RSE, notre CEO a fait don de 400 lampadaires solaires destinés aux écoles tunisiennes. Ce premier lot illustre notre engagement envers la Tunisie. Ce projet n’est pas uniquement économique : il s’agit aussi de contribuer au développement local et d’améliorer le quotidien des communautés.

Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?

Comme dans tout projet de cette envergure, les défis administratifs sont réels. Nous avons sollicité officiellement l’État tunisien afin de faciliter certaines procédures, parfois trop longues et en décalage avec l’impact de ce projet. Celui-ci s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique Tunisie-Chine, et nous espérons que ce soutien se traduira concrètement. Cette étape est cruciale pour lancer l’unité de montage et d’assemblage, créer des emplois locaux et consolider la confiance de notre siège mondial qui a choisi la Tunisie.

Votre rôle de Directeur Business Development Afrique & Moyen-Orient vous donne une vision particulière. Comment l’exploitez-vous ?

Mon rôle est de construire des synergies entre l’Afrique et le Moyen-Orient, et de positionner la Tunisie comme une plateforme stratégique pour les deux régions. Ce double regard nous permet de faciliter les transactions, d’ouvrir de nouveaux marchés et de renforcer les coopérations Sud-Sud. J’attache aussi une grande importance à la coopération entre pays africains sur les procédures douanières et la logistique, afin de faciliter l’exportation à partir de la Tunisie.

Quelle est, à titre personnel, votre plus grande fierté dans ce parcours ?

Ma plus grande fierté, c’est d’avoir choisi de rester en Tunisie malgré des opportunités très attractives à l’étranger. Je me suis considéré comme un soldat au service de mon pays, défendant ses intérêts et croyant en son potentiel. Les sacrifices étaient nombreux, mais voir ce projet prendre forme est une immense récompense. C’est aussi un privilège de découvrir la culture chinoise à travers la synergie entre nos équipes tunisienne et chinoise, et de bâtir une réciprocité économique et culturelle.

La conjoncture est difficile, les défis sont énormes, mais je crois profondément que si vous réussissez en Tunisie, vous pouvez réussir partout dans le monde. Nous avons des talents exceptionnels, et c’est grâce à eux que ce projet est devenu une réalité et qu’il continuera de s’imposer au niveau international. BM

 

A propos d’Unilumin Group

Unilumin Group maintient sa position de leader mondial de l’exportation d’écrans LED pour la dixième année consécutive. Présente dans plus de 160 pays, la société s’appuie sur un réseau de plus de 5 600 partenaires et de plus de 20 filiales internationales, dont UniluminTunisia – Africa Office, consolidant ainsi sa présence mondiale.

En 2024, les marchés étrangers ont représenté 61,45% du chiffre d’affaires total, soit 4,777 milliards de RMB. Des acquisitions stratégiques, comme l’achat d’une société de fabrication aux États-Unis, ont renforcé la capacité d’Unilumin à gérer les dynamiques du commerce international et à optimiser sa chaîne d’approvisionnement.

Unilumin est également derrière plusieurs projets emblématiques : le musée de la Statue de la Liberté et Times Square à New York, les trois dernières éditions des Jeux Olympiques, les Coupes du Monde, ainsi que la modernisation de stades emblématiques sur quatre continents, de l’Etihad Stadium (Manchester City) au Metropolitano (Atlético de Madrid), en passant par New York City et Palerme. Dans le monde arabe, la société collabore avec des clubs prestigieux comme l’Espérance Sportive de Tunis et, plus récemment, Al Hilal en Arabie Saoudite.

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STAR Assurances : bond de 47% du résultat net, à 20,7 MD

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR Assurances) a récemment rendu publics ses états financiers consolidés intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, dépeignant une période de performance financière notable.

Le groupe affiche un total de l’actif s’élevant à 1 660,0 MD. Le résultat net consolidé du premier semestre atteint 20,7 MD, marquant une croissance significative par rapport à la même période de l’année précédente. Les capitaux propres consolidés se chiffrent à 422,4 MD, tandis que la trésorerie à la clôture de l’exercice est de 65,4 MD. Les provisions techniques brutes, indicateur essentiel pour les activités d’assurance, représentent 1 031,4 MD. Sur le plan des résultats techniques, l’assurance non vie enregistre 2,7 MD, et l’assurance vie y contribue pour 11,7 MD. Les primes acquises nettes en assurance non vie s’établissent à 163,9 MD, et les primes émises et acceptées nettes en assurance vie atteignent 30,0 MD.

En détaillant les chiffres, le résultat net de l’exercice, à 20,7 MD au 30 juin 2025, est en nette progression par rapport aux 14,1 MD enregistrés au 30 juin 2024. De même, les capitaux propres consolidés ont connu une augmentation, passant de 407,9 MD au 30 juin 2024 à 422,4 MD au 30 juin 2025, soit une hausse de 14,5 MD.

L’analyse des activités révèle des performances variées. En assurance non vie, les primes acquises nettes ont augmenté, atteignant 163,9 MD au 30 juin 2025, comparé aux 155,8 MD de l’année précédente. Le résultat technique de cette branche s’est redressé, passant d’un solde négatif de 4,1 MD au 30 juin 2024 à un solde positif de 2,7 MD au 30 juin 2025. L’assurance vie a également affiché une croissance, avec des primes émises et acceptées nettes de 30,0 MD (contre 25,2 MD au 30 juin 2024), et un résultat technique en hausse à 11,7 MD (contre 8,3 MD au 30 juin 2024).

Au niveau du bilan, les actifs incorporels nets totalisent 9,5 MD, tandis que les placements immobiliers nets s’élèvent à 97,3 MD. Les placements dans les entreprises avec un lien de participation ont crû significativement pour atteindre 136,3 MD au 30 juin 2025, contre 116,4 MD à fin juin 2024. Les placements financiers comprennent notamment 812,6 MD d’obligations et autres titres à revenus fixes nets, et 29,0 MD d’actions et autres titres à revenus variables nets. Les créances nettes du groupe se montent à 297,2 MD, tandis que les provisions techniques brutes atteignent 1 031,4 MD, en augmentation par rapport aux 983,4 MD de juin 2024.

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Kaïs Saïed appelle à trouver des réponses efficaces au chômage prolongé

Le 12 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a dirigé la session du Conseil des ministres, indique un communiqué du Palais de Carthage via sa page Facebook officielle.

Durant cette réunion, les ministres ont procédé à l’analyse de plusieurs avant-projets de lois. Le président a déclaré que la Tunisie maintient sa trajectoire de progression et qu’aucun recul n’est envisagé. Il a précisé que les transformations se déploient dans l’ensemble des secteurs d’activité, visant à honorer les promesses formulées à l’égard de la population tunisienne, toutes régions confondues.

Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de démanteler les groupes d’influence et leurs réseaux implantés dans les institutions étatiques. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions anticorruption menées par l’administration. L’objectif consiste à réorganiser la répartition des ressources nationales de manière à réduire les inégalités sociales et économiques.

Révélations sur les acteurs politiques

Le chef de l’État a évoqué la mise au jour de « pratiques inhabituelles » concernant certaines personnalités politiques. Selon ses déclarations, des individus précédemment présentés comme adversaires auraient en réalité coordonné leurs actions dans le cadre d’arrangements préétablis. Il estime qu’il y a l’existence d’une orchestration de ces comportements par une entité non identifiée publiquement.

Par ailleurs, le chef de l’État souligne que les nouvelles dispositions légales doivent proposer des réponses efficaces aux problématiques du chômage prolongé et de la précarisation économique résultant de dysfonctionnements administratifs. Il a indiqué que les réformes entreprises visent à remplacer les systèmes antérieurs et que l’adoption de textes novateurs devrait affaiblir les oppositions.

Enfin, Kaïs Saïed a annoncé que les générations futures contribueront à l’édification d’un nouveau modèle national fondé sur l’autonomie politique, l’équité dans la distribution des richesses, la préservation de la dignité citoyenne et la restauration du prestige national.

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L’INSAT se transforme en laboratoire d’innovation pour Seneca Hacks 2025

Du 12 au 14 septembre, l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) devient l’épicentre d’une compétition technologique d’envergure internationale axée sur l’intelligence artificielle et le big data. Zoom sur  Seneca Hacks 2025.

C’est un week-end marathon qui attend les passionnés de technologie ! Seneca Hacks 2025 débarque à l’INSAT pour trois jours d’effervescence créative, où se croiseront étudiants ambitieux, professionnels aguerris et entrepreneurs visionnaires. Cette initiative du Seneca Innovation Center, menée de concert avec la Junior Entreprise INSAT, promet de révolutionner l’approche de l’innovation numérique en Tunisie.

Le coup d’envoi a été donné vendredi 12 septembre lors d’une cérémonie inaugurale qui lance officiellement 48 heures de création technologique non-stop. Les équipes participantes devront relever le défi de concevoir des solutions révolutionnaires exploitant les potentialités de l’IA et du traitement des mégadonnées.

Une dimension académique de haut niveau

L’événement bénéficiera de l’expertise du Dr Dipra Jha, éminent professeur américain, qui dispensera un atelier spécialisé lors de la deuxième journée. Cette masterclass illustre parfaitement l’ambition internationale du hackathon, renforcée par un panel de juges prestigieux incluant des dirigeants d’entreprise et des spécialistes de renom, notamment originaires des États-Unis.

Au-delà de la simple compétition, Seneca Hacks 2025 aspire à devenir un catalyseur de l’innovation technologique tunisienne. L’objectif ? Tisser des liens durables entre les jeunes pousses tunisiennes et les géants technologiques américains, ouvrant la voie à des collaborations transpacifiques prometteuses.

Un tremplin vers l’excellence

La compétition atteindra son apogée dimanche 14 septembre avec la cérémonie de clôture et la remise des distinctions. Ce moment fort célébrera les réalisations les plus remarquables nées de cette intense période d’innovation collaborative.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision stratégique du Seneca Innovation Center : propulser l’écosystème tech tunisien vers de nouveaux sommets. Seneca Hacks 2025 entend ainsi prouver que la Tunisie dispose des compétences nécessaires pour exceller dans les technologies de demain, particulièrement dans l’univers de l’intelligence artificielle et de l’analytics avancé.

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L’ANETI réforme les contrats CIVP : fin des prolongations à partir d’octobre 2025

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) annonce la fin de la prolongation des Contrats d’initiation à la vie professionnelle (CIVP) à compter du 1er octobre 2025. Désormais, la durée maximale d’éligibilité au programme ne pourra plus excéder 12 mois pour un même salarié au sein d’une même entreprise.

L’agence précise toutefois une exception importante : les personnes en situation de handicap titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’un brevet de technicien supérieur pourront toujours bénéficier d’une prolongation.

L’ANETI indique qu’elle n’acceptera aucune demande de prolongation après le 30 septembre 2025. Pour les contrats en cours d’une durée inférieure à 9 mois et arrivant à échéance après cette date, une mesure transitoire permettra une prolongation exceptionnelle afin d’atteindre la durée maximale de 12 mois au sein de la même structure.

Le renouvellement chez un autre employeur reste possible

L’agence maintient la possibilité pour les chercheurs d’emploi de conclure un nouveau CIVP dans une entreprise différente. Cette règle s’applique sous réserve que la durée totale de participation au programme ne dépasse pas 24 mois.

L’ANETI ajoute une clause exceptionnelle : si un demandeur d’emploi a déjà effectué plus de 12 mois dans le programme, il pourra renouveler un contrat dans une autre entreprise. La durée de ce nouveau contrat ne pourra pas excéder la différence entre les 24 mois autorisés au maximum et la durée déjà effectuée.

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Cahiers subventionnés indisponibles, vente forcée : le lourd bilan de la rentrée

Ridha Zahrouni, président de l’Association des parents d’élèves, alerte sur le fait que de multiples dysfonctionnements marquent la rentrée scolaire 2025 : absence de cahiers subventionnés, vente forcée et établissements en chantier.

Intervenant sur Mosaïque FM vendredi 12 septembre, il a déploré un lourd tribut financier pour les familles, pointant du doigt l’indisponibilité des cahiers à prix subventionnés. Il a ainsi souligné que le vrai problème n’était pas leur abordabilité mais bien leur disponibilité et l’accès pour tous. Il est également revenu sur le phénomène de la vente subordonnée, qui alourdit considérablement le coût de la rentrée pour les Tunisiens.

Ridha Zahrouni a relayé l’impatience des parents concernant les travaux entrepris dans les établissements scolaires. Il a appelé à une accélération des chantiers pour que les élèves puissent bénéficier de conditions d’apprentissage adéquates.

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SAH : un résultat net en hausse à 22,3 MD sur un an

 La Société d’Articles Hygiéniques (SAH), reconnue pour sa marque « Lilas » et sa spécialisation dans les produits d’hygiène, a annoncé un résultat net de 22,3 millions de dinars tunisiens (MD) pour le premier semestre clos le 30 juin 2025. Ce chiffre représente une progression par rapport aux 20,4 MDT enregistrés au 30 juin 2024. Mais il reste en deçà du résultat annuel de 49,8 MD au 31 décembre 2024.

La société voit ses capitaux propres atteindre 307,2 MD au 30 juin 2025. Ce montant marque une légère diminution comparé aux 318,8 MD de fin 2024. Cependant, il représente une augmentation significative face aux 288,7 MD du 30 juin 2024. Le résultat par action s’établit à 0,27 DT au 30 juin 2025, contre 0,24 DT pour la même période l’année précédente. Toutefois, il demeure inférieur aux 0,59 DT de fin 2024. Le total des actifs de SAH s’élève à 714,4 MD  au 30 juin 2025, montrant une légère baisse face aux 728,3 MD du 31 décembre 2024. Outre une augmentation par rapport aux 688,6 MD du 30 juin 2024.

Les produits d’exploitation atteignent 222,4 MD au 30 juin 2025, une légère régression par rapport aux 225,9 MD de la même période en 2024. Le chiffre d’affaires local contribue pour 193,1 MD, tandis que le chiffre d’affaires à l’exportation totalise 31,6 MD. Le résultat d’exploitation s’établit à 31,6 MD pour les six premiers mois de 2025, en baisse par rapport aux 33,7 MD du 30 juin 2024. La société constate une réduction des charges financières nettes, qui s’élèvent à 10,3 MD au 30 juin 2025; contre 12,5 MD un an auparavant.

SAH génère un flux de trésorerie positif de 860,3 milliers de DT provenant de ses activités d’exploitation au 30 juin 2025. Cependant, la trésorerie de la société connaît une variation négative de 22,9 MD, passant de 39,1 MD au 31 décembre 2024 à 16,2 MD au 30 juin 2025. Cette baisse résulte principalement de flux négatifs d’investissement de 12,1 MD et de flux négatifs de financement de 11,7 MD. Les décaissements pour l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles représentent 9,7 MD. Et l’acquisition d’immobilisations financières, notamment des parts dans sa filiale Azur Détergent pour 3,3 MD, contribue à ces flux négatifs d’investissement.

Parmi les faits marquants de la période, la société réalise un apport en nature de 3,6 MD, incluant une ligne de production de couches pour bébés et un stock de pièces de rechange, dans le capital de sa nouvelle filiale SAH Mauritanie. SAH continue également à soutenir ses filiales et partenaires par l’octroi de diverses garanties et lettres de confort. Ces engagements incluent par exemple une garantie solidaire de 716 milliers de DT (228 milliers de USD) pour SAH de Commerce auprès de BNA Bank et une lettre de confort de 1,15 milliard de FCFA (6 MD) pour SAH Côte d’Ivoire auprès de BCICI. Les engagements hors bilan incluent aussi des effets escomptés et non échus s’élevant à 36,6 MD au 30 juin 2025.

Enfin, les immobilisations financières de la société augmentent, atteignant 210,9 MD au 30 juin 2025, contre 206,7 MD au 31 décembre 2024. Cette augmentation résulte notamment de l’accroissement des participations dans des filiales comme Azur Détergent SA et Azur Industrie Cosmétique SA. Au 30 juin 2025, les emprunts non courants de SAH s’établissent à 27,9 MD, en diminution par rapport aux 33,4 MD de fin 2024.

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La Tunisie à l’honneur dans National Geographic : Carthage renaît de ses cendres

D’après un article de Nick Hilden pour National Geographic, l’ancienne superpuissance méditerranéenne, Carthage, fascine par son histoire et ses mystères. Aujourd’hui, un vaste projet de revitalisation porté par la Tunisie et l’Union européenne ouvre une nouvelle page pour ce site archéologique exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Carthage régna sur la Méditerranée pendant près de cinq siècles, de 650 à 146 av. J.-C. Cette métropole prospère, située à quelques kilomètres de l’actuelle Tunis, doit son immense puissance à son port sophistiqué comptant 200 docks et à sa population aisée. Son héritage imprègne même la mythologie grecque, qui en fait la patrie de la légendaire reine Didon. Sa chute fut aussi spectaculaire que son ascension : la République romaine, sa grande rivale, rasa intégralement la ville il y a plus de 2000 ans.

Les Romains ont détruit la plupart des archives carthaginoises, laissant de « grosses zones d’ombre » sur cette civilisation, explique l’historien Richard Miles. Aujourd’hui, le ministère tunisien de la Culture et l’Union européenne unissent leurs forces pour restaurer et valoriser ce patrimoine unique. L’objectif est double : offrir une expérience de visite exceptionnelle et protéger les vestiges de cet héritage antique presque perdu.

« Carthago delenda est » : la vengeance romaine 

Vers 200 av. J.-C., Carthage était la superpuissance incontestée de la Méditerranée. « C’était un grand carrefour qui a puisé des influences de Grèce, de Phénicie, d’Italie, d’Espagne et d’Afrique du Nord pour créer une culture unique », précise Richard Miles. L’expansion de la République romaine engendra une rivalité féroce, conduisant à trois guerres en un siècle. En 149 av. J.-C., Rome assiégea et incendia la ville. Le sénateur Caton l’Ancien résumait son obsession par cette phrase : « Carthago delenda est » – Carthage doit être détruite.

Byrsa : le cœur battant de Carthage

Perché sur sa colline, le site de Byrsa classé à l’UNESCO offre un panorama imprenable sur le port punique qui fit la grandeur de la cité. Les visiteurs y découvrent une acropole jadis prospère, un musée, une nécropole et des maisons carthaginoises « parfaitement conservées » selon l’archéologue Stefano Cespa. Le musée national de Carthage voisin fait actuellement l’objet d’une rénovation majeure pour une réouverture prévue en juin 2026. L’architecte Gabriela Carillo explique vouloir « connecter la salle d’exposition aux extérieurs et à la vue sur Carthage ».

Depuis Byrsa, les visiteurs peuvent descendre vers le port en forme de demi-lune, aujourd’hui utilisé par des bateaux de pêche mais qui abritait l’impressionnante flotte militaire. Non loin de là, le Tophet de Carthage intrigue les experts. Ce cimetière renferme plus de 20 000 urnes funéraires. Si une légence persistante y voit le site de sacrifices d’enfants, Stefano Cespa tempère : il pourrait s’agir d’une rumeur propagée par les ennemis de Carthage.

L’héritage romain et un futur prometteur

La domination romaine a également laissé des traces majestueuses. Les Thermes d’Antonin, situés près du palais présidentiel, impressionnent par leurs ruines bien conservées. Le théâtre romain voisin permet d’observer les archéologues restaurer des structures et des mosaïques complexes. Le cirque de Carthage, inspiré du Circus Maximus de Rome, complète ce paysage historique. Les fouilles en cours dans les quartiers Magon et Didon révèlent près de 2000 ans d’histoire stratifiée, des Phéniciens à la période islamique.

Richard Miles conclut avec une leçon d’espoir : « Cela démontre qu’il est impossible de détruire complètement quelque chose. Il reste toujours des éléments du passé qui survivent. » Carthage, phénix éternel, renaît une fois de plus de ses cendres pour conquérir le XXIe siècle.

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New Body Line : le chiffre d’affaires semestriel s’envole à 4,49 MD

New Body Line SA publie ses états financiers intermédiaires au 30 juin 2025. La société enregistre un résultat net positif de 580 910 dinars.

Ce résultat net de 580 910 dinars marque une forte amélioration comparé à la perte de 4,5 millions de dinars au 31 décembre 2024. Il est néanmoins légèrement inférieur au bénéfice de 594 371 dinars réalisé à la même période en 2024.

Les revenus d’exploitation montrent une croissance notable, atteignant 4,49 millions de dinars contre 2,93 millions en juin 2024. Cette hausse génère un résultat d’exploitation de 436 068 dinars, en progression par rapport aux 364 469 dinars de 2024. Les produits de placement contribuent significativement avec 351 345 dinars. Tandis que les charges financières nettes s’élèvent à 49 672 dinars. Le bénéfice par action s’établit à 0,137 dinars.

La situation financière de New Body Line SA reste solide. Le total de l’actif s’élève à 8,7 millions de dinars et les capitaux propres à 7 millions de dinars. Le passif total est de 1,66 million de dinars.

Un point important concerne les provisions. Suite à une enquête sur la société d’intermédiation Tuniso-Saoudienne d’Investissement (TSI), New Body Line a constitué des provisions pour dépréciation : 200 000 dinars sur ses placements financiers et 306 875 dinars sur ses liquidités.

La trésorerie est robuste. Les liquidités et équivalents de liquidités s’élèvent à 1,04 million de dinars au 30 juin 2025, une nette augmentation par rapport aux 276 713 dinars de début d’exercice. Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation sont significatifs, à 884 721 dinars

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Exportations : le pari gagnant de CMR Tunisie

L’extension de l’unité de production de CMR Tunisie, spécialisée dans la fabrication de câbles électriques pour machines et moteurs de bateaux, a été inaugurée, jeudi 11 septembre 2025, en présence de l’ambassadrice de France, Anne Guéguen. Cet événement s’est tenu dans la zone industrielle El Mghira à Fouchana, dans le gouvernorat de Ben Arous.

Les investissements français représentent plus d’un tiers des investissements étrangers en Tunisie. Au cours de l’année écoulée, ils ont contribué à la création de plus de deux mille nouveaux emplois.

D’ailleurs, comme l’a souligné la diplomate française, Anne Guéguen, les entreprises françaises emploient actuellement plus de 150 000 personnes dans le pays.

Cet investissement spécifique de CMR Tunisie génère de nouveaux emplois et renforce un secteur industriel de haut niveau.

Et ce n’est pas tout, parce qu’il augmente également les exportations tunisiennes vers des marchés clés comme la France et les États-Unis.

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