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La diaspora tunisienne en France au cœur de projets de développement national

L’Ambassadeur de Tunisie à Paris Dhia Khaled a accueilli un groupe de Tunisiens résidant en France, notamment des experts et des chercheurs dans des domaines de pointe tels que l’intelligence artificielle, les TIC, la recherche scientifique et l’enseignement supérieur.

Organisée en collaboration avec l’Association des chercheurs et enseignants tunisiens en France (ACETEF), présidée par Mohamed Gabsi, Professeur des Universités à l’ENS Paris-Saclay, cette réunion a mis en lumière la richesse et la diversité des talents tunisiens à l’étranger et a permis d’échanger sur le rôle qu’ils peuvent jouer dans le développement de leur pays d’origine.

Les discussions ont principalement porté sur les perspectives de coopération et la mise en œuvre de projets concrets avec les universités et institutions tunisiennes. L’objectif est de créer des synergies et de capitaliser sur l’expérience et l’expertise acquise par ces compétences à l’international, indique l’ambassade dans son communiqué.

La même source a ajouté que les participants ont insisté sur la nécessité de tisser de nouvelles passerelles durables entre les institutions des deux pays en vue de renforcer la mobilité des chercheurs et des étudiants et d’ouvrir la voie à des partenariats.

L’ambassade tunisienne a également indiqué que Mahmoud Zouaoui, Directeur de la Mission universitaire et éducative de Tunisie en France, a également participé à la rencontre. Il a rappelé l’importance que la Tunisie accorde à sa diaspora scientifique, soulignant la volonté du pays de s’appuyer sur ses talents établis à l’étranger pour stimuler l’innovation et la croissance.

Y. N.

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Diaspora tunisienne : un potentiel économique encore sous-exploité


Lors du Tunisia Global Forum, Fethi Zouhair Nouri plaide pour une meilleure intégration des Tunisiens de l’étranger dans le développement national.

Intervenant mardi 22 juillet 2025 lors de la 2ᵉ édition du Tunisia Global Forum (TGF), organisée par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a estimé que la diaspora tunisienne demeure un « gisement inexploité », malgré sa contribution déjà notable à l’économie nationale.

Il a souligné que les 1,8 million de Tunisiens établis à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Golfe, représentent une source stratégique de devises, avec des transferts représentant 30 % des réserves de change en 2024 (environ 6,5 % du PIB).

Rappelons qu’au 30 juin 2025, les revenus du travail cumulés (transferts des Tunisiens résidant à l’étranger) ont atteint 4,03 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 8,3% par rapport à la même période de 2024.

Nouri a appelé à transformer ce capital humain en actif financier, notamment à travers de nouveaux mécanismes d’investissement comme les « diaspora bonds », des produits d’épargne dédiés et une intégration accrue de la diaspora dans les politiques publiques économiques.

Il a également annoncé le lancement prochain de deux plateformes numériques :

  • « EXOP » pour la gestion en ligne des requêtes adressées à la BCT ;
  • une nouvelle version de la plateforme Fichinvest, dédiée aux investissements en devises des non-résidents.

De son côté, le président de l’ATUGE, Amine Aloulou, a rappelé que le forum s’inscrit dans le cadre du « Mois de la Diaspora », du 15 juillet au 15 août 2025.

Il a présenté la tournée nationale prévue à Sfax, Siliana, Hammamet, Sousse, Le Kef, Djerba et Béja, dont l’objectif est de reconnecter les talents de la diaspora avec les dynamiques régionales, en mettant en lumière des projets locaux innovants et des opportunités d’investissement.

Il a néanmoins alerté sur les obstacles persistants auxquels sont confrontés les Tunisiens de l’étranger : manque d’information, complexité des services administratifs, freins bancaires ou encore faible attractivité du transport aérien. Il plaide pour des réformes structurelles en matière d’environnement des affaires.

La diaspora tunisienne contribue au financement de l’économie à travers :

  • Les transferts de fonds, qui stabilisent la balance des paiements.
  • Des investissements directs, notamment dans l’immobilier.
  • Une contribution fiscale directe estimée à 2 % des recettes de l’État.
    Mais cette force reste encore marginalement impliquée dans la définition des politiques de développement, et son potentiel entrepreneurial et financier est largement sous-utilisé.

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