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La Saison Bleue: la Méditerranée en crise, quels risques pour le tourisme

La Saison Bleue se penche une nouvelle fois sur l’état de la Méditerranée qu’elle estime en grave crise. Une position qui devrait inquiéter une destination comme la Tunisie qui a fait du balnéaire son principal produit touristique.

Face à la grave crise que traverse la mer Méditerranée, La Saison Bleue et Blue Mission Med invitent tous celles et ceux qui croient en l’importance d’un avenir durable pour ce berceau de civilisations abritant aujourd’hui plus de 500 millions de citoyens, à rejoindre la 8ème édition du Forum Mondial de la Mer – Bizerte.

Premier grand forum maritime organisé après la Conférence Océan des Nations Unies à Nice en juin 2025, le Forum de Bizerte sera le cœur battant de la mobilisation méditerranéenne. Leaders politiques, chercheurs, acteurs économiques visionnaires et citoyens engagés se réuniront pour transformer les défis en opportunités et les  constats en actions concrètes.

Cette convergence d’expertises permettra d’évaluer l’impact des engagements pris à Nice, notamment concernant la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution plastique, la promotion d’une économie bleue durable et la gestion des ressources maritimes.

Au programme : des discussions approfondies sur la gouvernance de l’océan, le rôle des communautés locales, les stratégies de financement innovantes, ainsi que les avancées scientifiques et technologiques au service de la préservation de la Méditerranée. Une attention particulière sera accordée à la voix de la jeunesse, au rôle des femmes, à l’innovation des start-ups, et à l’urgence d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans les modèles de développement.

Quels sont les pays méditerranéens les plus engagés pour la protection de la biodiversité, les bons et mauvais élèves ? 

Comment l’Europe, notamment à travers la mission Blue Mission Med, s’engage-t-elle à leurs côtés ? Alors que la Convention de Barcelone célèbre son 50ème anniversaire avec l’adoption, par ses 22 parties, d’une déclaration politique ambitieuse, quels seront les effets sur les populations littorales et les acteurs de la société civile et du monde économique de ce sursaut collectif bienvenu ?  Et comment, évidemment, s’assurer que les engagements seront tenus ?

Parmi les thématiques centrales abordées, le renforcement de la coopération régionale pour une gestion durable des ressources, la diplomatie bleue, la promotion des aires marines protégées, et l’investissement dans les communautés locales seront également au cœur des échanges.

Ce forum sera une occasion privilégiée de faire un état des lieux et définir les engagements nécessaires pour une Méditerranée durable. Ces recommandations seront présentées dans la Déclaration de Bizerte.

« La Méditerranée exige des réponses coordonnées et ambitieuses : scientifiques, politiques et citoyennes. À Bizerte nous voulons transformer l’urgence en action partagée », déclare Rym Benzina, Présidente de La Saison Bleue.

 

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La guerre Iran-Israël a-t-elle freiné la saison touristique en Tunisie ?

Le vice-président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, Jalel Eddine Hanchiri, a déclaré ce mardi que « les événements survenus en Tunisie au cours des douze dernières années ont particulièrement impacté le secteur du tourisme », soulignant que « 25 % de nos unités touristiques ont fermé leurs portes ».

Invité sur Jawhara FM, Hanchiri a précisé que le secteur touristique ne s’est pas encore totalement remis, même s’il n’a pas disparu malgré les nombreuses crises traversées, telles que le terrorisme ou encore la pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que « les indicateurs touristiques étaient positifs jusqu’au mois de juin 2025, avant de connaître un ralentissement », notant que « le retour du tourisme dans le monde après le Covid était attendu, et que la Tunisie est en phase de reprise, sans toutefois atteindre les niveaux enregistrés à l’échelle mondiale ».

Le vice-président a par ailleurs expliqué que « le ralentissement constaté en juillet est dû à la guerre entre l’Iran et Israël », en soulignant que « des pays comme l’Égypte et la Turquie ont baissé leurs coûts pour maintenir leur position sur le marché, ce qui rend l’offre tunisienne plus chère et lui fait perdre en compétitivité ».

Selon les autorités, le tourisme tunisien reprend des couleurs. Après plusieurs années en dents de scie, le secteur semble avoir retrouvé un rythme de croisière. Selon les derniers chiffres officiels, plus de 4,3 millions de touristes ont visité la Tunisie entre janvier et juin 2025, soit une hausse de 11 % par rapport à la même période l’an dernier. Les recettes touristiques, elles, ont atteint environ 3 milliards de dinars au cours du premier semestre, enregistrant une croissance de 8 %.

Cette performance confirme la tendance observée depuis le début de l’année. Déjà au premier trimestre, les entrées touristiques avaient progressé de 8,8 %, avec 2,3 millions de visiteurs enregistrés. Les recettes, à cette période, avaient franchi le cap symbolique du 1,2 milliard de dinars.

Lire aussi : Tunisie : Djerba séduit, 500 000 touristes déjà accueillis

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Saison touristique été 2025 à mi-parcours : pourquoi ce goût amer

Au-delà des statistiques officielles qui ne recensent que les entrées brutes des non-résidents en Tunisie depuis le début de l’année, les professionnels qui sont sur le terrain parlent plutôt d’un été poussif, loin des envolées promises.

On entend à droite et à gauche des coups de gueule dans les rangs de certains professionnels du tourisme : hôteliers, restaurateurs, agences de voyages… Des manifestations d’inquiétude, des déceptions sur le fait que la période juin-juillet a été très en deçà des attentes et des prévisions. Alors que s’est-il passé réellement ?

Quelques explications à mi-parcours de la saison s’imposent pour tirer les choses au clair, sachant que la situation diffère d’un marché à un autre.

1) Repli de la consommation touristique : La baisse du pouvoir d’achat, aussi bien au niveau de la clientèle locale qu’internationale, a entraîné soit une réduction de la durée des séjours, soit une annulation pure et simple des vacances.

2) Hausse marquée des prix hôteliers: Les tarifs des hôtels ont connu une augmentation significative, touchant à la fois la clientèle locale et étrangère. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs que sont tout d’abord l’inflation, mais également l’envolée des prix des denrées alimentaires, les augmentations salariales et sociales ainsi que les charges traditionnelles (notamment de l’énergie). Autre facteur pesant, l’impact de la nouvelle taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des hôtels décidée dans la loi de finances 2024, qui a été répercutée, taxe qui s’ajoute aux différents autres impôts directs et indirects en vigueur.

3) Frein spécifique à la clientèle tunisienne : La combinaison de la hausse des prix, de l’érosion du pouvoir d’achat et de la fin de l’utilisation des chèques comme moyen de paiement échelonné a conduit à une forte baisse des nuitées enregistrées chez les résidents tunisiens. Le tourisme local a enregistré probablement l’un de ses plus mauvais débuts de saison.

4) Last minute : selon plusieurs témoignages de tour-opérateurs, la baisse de volume de la clientèle last-minute a été très perceptible. En cause, l’obligation pour les voyageurs désormais de devoir disposer d’un passeport pour entrer en Tunisie, la simple carte d’identité ayant été bannie.

5) Impact des nouvelles taxes de séjour: La généralisation depuis le 1er janvier 2025 du nouveau barème sur les taxes de séjours pour les clients en voyages organisés via tour-opérateurs a altéré la compétitivité de la destination. Il est à rappeler que ces taxes ont été multipliées par 3 par rapport à l’année 2024 pour la clientèle européenne sans qu’il n’y ait eu pour autant une quelconque amélioration, que ce soit en termes de produit offert ou en terme de propreté extérieure par exemple.

6) Coût élevé du transport aérien : Les tarifs aériens sur des marchés clés comme la France, premier marché émetteur, ont été jugés dissuasifs par de nombreux voyageurs potentiels. Outre une demande toujours supérieure à l’offre existante, il faut rappeler également que de nouvelles taxes ‘carbone’ sont entrées en vigueur en 2024 et sont de 40 à 60 dinars.

7) Une concurrence qui frappe fort : Au début de la saison, plusieurs destinations concurrentes ont initié des baisses tarifaires, réduisant l’attractivité de la Tunisie qui a vu son rapport qualité/prix -qui a toujours fait sa force- altéré. Cependant pour le mois d’août, on constate une réduction des prix des séjours chez les tour-opérateurs pour tenter de remédier à la situation et récupérer les aoûtiens.

8) L’aérien, frein au développement: l’objectif des 11 millions de touristes visé par les autorités ne pourra pas concerner les marchés classiques, ces derniers étant trop liés à l’aérien qui reste limité par les capacités actuelles disponibles. La bonne santé des marchés de l’Europe centrale et de l’Est va probablement compenser le manque à gagner même si l’on constate encore de la disponibilité sur les sièges avions et l’absence de Stop Sale chez de nombreux hôtels qui n’arrivent toujours pas à faire le plein.

Et parce le tourisme a également fait les frais d’effets d’annonce prématurés sur « la saison de tous les records », certains ont oublié qu’il faut toujours dire : ربي يوصل بالسالم

Hédi HAMDI

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Aéroport d’Enfidha-Hammamet: TUI Airways opère le premier vol de Dublin

Le  premier vol charter direct en provenance de Dublin, opéré par TUI Airlines Nederland, a atterri hier à l’aéroport international Enfidha-Hammamet.

Premier vol en provenance d’Irlande cette saison: TUI Airlines a entamé hier la desserte saisonnière de l’axe Dublin-Enfidha, ligne qui sera opérée à raison d’un vol hebdomadaire, du 19 mai au 15 septembre 2025. Ces vols seront assurés par un Boeing 737-800 d’une capacité de 189 sièges.

TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport, a organisé un accueil spécial à ce premier vol avec distribution de fleurs et installation d’une banderole de bienvenue.

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Mélanie Lefebvre, directrice générale de TAV Tunisie, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir cette première liaison directe avec Dublin, qui vient consolider notre stratégie d’ouverture vers de nouveaux marchés européens. L’aéroport Enfidha-Hammamet confirme ainsi son rôle central dans le développement du tourisme tunisien, en offrant aux compagnies aériennes partenaires des infrastructures modernes et des services de haute qualité. »

 

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