Lors d’une cérémonie tenue lundi 8 septembre à Tunis, Orange Tunisie a dévoilé les lauréats tunisiens du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Quatre projets innovants, à fort impact social, ont été distingués et représenteront la Tunisie lors de la grande finale internationale.
Cette 15ᵉ édition a connu une évolution notable avec l’introduction du Prix Féminin National, une distinction lancée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) afin de mettre en lumière l’entrepreneuriat féminin et encourager l’innovation inclusive.
Au total, 136 projets ont été soumis cette année, couvrant des secteurs aussi variés que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, la mobilité ou encore l’environnement. Une diversité qui illustre le dynamisme de la scène entrepreneuriale tunisienne et le rôle croissant des nouvelles technologies dans la recherche de solutions durables.
Face à un jury composé de représentants d’Orange Tunisie, du PNUD, d’investisseurs et d’experts de l’écosystème startup, sept finalistes ont présenté leurs initiatives, dont trois portées par des femmes.
Les projets ont été évalués par un jury réunissant des acteurs de référence de l’écosystème entrepreneurial, parmi lesquels Adel Akrout (Orange Tunisie), Nadia Gouta (PNUD Tunisie), Faten Aissi (Flat6Labs), Ghazi Saddem (Startup Advisor), Zeineb Messaoud (AfriLabs), Ali Mnif (Digital Africa) et Patricia Rinke (AfricInvest Group). La séance a également été suivie par plusieurs invités issus du monde des médias, de l’entrepreneuriat et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
À l’issue des délibérations, les quatre projets primés sont :
Souha Bêjaoui (1er prix) avec ProVerdy, une plateforme numérique qui aide les entreprises à mesurer, réduire et compenser leurs émissions de gaz à effet de serre ;
Malak Boukthir (2ᵉ prix) avec Ecofeed, qui transforme des sous-produits agricoles et marins en aliments durables pour le bétail ;
Fehmi Kharroubi (3ᵉ prix) avec ExynoTech, une bouée connectée combinant IoT et IA pour une pisciculture plus durable ;
Jihene Touati, lauréate du Prix Féminin National, avec Arzaak, une plateforme EdTech destinée à accompagner les femmes peu scolarisées dans la valorisation de leurs talents créatifs.
Les lauréats ont reçu des dotations allant de 5 000 à 15 000 dinars, ainsi qu’un appui en équipements pour le prix féminin. Ils participeront prochainement à la finale internationale, où ils tenteront de décrocher jusqu’à 25 000 euros de récompense, mais aussi un accompagnement renforcé en termes de financement, de mise en réseau et de coaching.
Au-delà de la compétition, cet événement confirme la place de l’entrepreneuriat social comme moteur d’innovation en Tunisie et rappelle combien les solutions technologiques peuvent répondre aux défis sociétaux et environnementaux actuels.
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Orange Tunisie annonce la nomination de Stéphane Varret au poste de Directeur Général, en succession de Thierry Millet, récemment appelé à prendre la direction générale d’Orange Money Group.
Fort de plus de vingt années d’expérience au sein du groupe Orange, Stéphane Varret a occupé des responsabilités stratégiques en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, dans les domaines de la finance, du développement et de la transformation d’entreprise.
Depuis mars 2023, il exerçait la fonction de Directeur de la Stratégie et du Développement d’Orange Middle East and Africa (OMEA), couvrant 17 pays. À ce titre, il a conduit la déclinaison régionale du plan stratégique Lead the Future, et mené plusieurs projets structurants dans la connectivité longue distance, les infrastructures (towercos, satellites) et les services financiers mobiles. Il a également piloté des opérations de croissance externe, dont la création de la joint-venture Orange-Vodacom en RDC.
Diplômé en économie (Université Paris II Panthéon), en management d’entreprise (ISC Paris) et du senior executive program en finance et gestion (ESCP Europe), Stéphane Varret dispose d’un parcours académique solide, complété par une expertise reconnue dans la gestion de projets complexes. Il a notamment occupé les postes de Directeur Financier puis Directeur Général Adjoint d’Orange Côte d’Ivoire, ainsi que de CFO d’Orange Espagne, où il a contribué au retour à la croissance et accompagné la fusion stratégique avec Masmovil.
Son expérience internationale et sa compréhension fine des enjeux du secteur constituent des atouts majeurs pour porter le développement d’Orange Tunisie, dans un contexte marqué par l’innovation, la transformation numérique, l’exigence d’excellence opérationnelle et l’essor des services très haut débit.
Marié et père de trois enfants, Stéphane Varret a pris ses fonctions le 1er septembre 2025.
Venice4Palestine – À quelques jours de l’ouverture de la Mostra de Venise, l’un des plus anciens et prestigieux festivals de cinéma au monde, une lettre ouverte est venue briser le silence qui, selon ses signataires, entoure la situation en Palestine dans le champ de la culture et des arts visuels. Intitulée « Fermate gli orologi, spegnete le stelle » (« Arrêtez les horloges, éteignez les étoiles »), cette tribune n’est pas une pétition de circonstance mais un cri de conscience, une interpellation directe adressée à la Biennale de Venise, à la Mostra Internationale d’Art Cinématographique, aux Giornate degli Autori (Journée des auteurs), à la Semaine Internationale de la Critique, ainsi qu’à l’ensemble des professionnel·le·s du cinéma, de l’audiovisuel, de la culture et de l’information.
Une interpellation directe à l’institution
« Le fardeau est trop lourd pour continuer à vivre comme avant. Depuis près de deux ans, des images irréfutables nous parviennent de la bande de Gaza et de Cisjordanie. Nous assistons, incrédules et impuissants, au supplice d’un génocide perpétré en direct par l’État d’Israël en Palestine. Personne ne pourra jamais dire : Je ne savais pas, je n’imaginais pas, je n’y croyais pas. Nous avons tout vu. Nous voyons tout. » Ainsi s’ouvre le texte, qui repose sur une conviction martelée avec force : l’accumulation d’images venues de Gaza et de Cisjordanie ne laisse plus aucune place au doute. Ce que le monde a vu n’est pas une abstraction mais un massacre retransmis en direct, que les auteurs et autrices qualifient de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien. Nul ne pourra prétendre ignorer l’ampleur de cette tragédie, tant la profusion d’images et de témoignages rend impossible l’oubli ou le déni.
Le texte dénonce cette tentation, fréquente dans les grands rendez-vous culturels, de « détourner le regard », de suspendre la réalité pour préserver le flux du spectacle, comme si les festivals pouvaient rester imperméables aux drames du monde. Les signataires rejettent cette coupure artificielle : « Comme si le monde du cinéma n’avait rien à voir avec le monde réel », écrivent-ils, sur un ton ironique et indigné. Car c’est précisément par l’image que la conscience collective a été alertée : films, reportages, vidéos amateurs ou professionnelles, souvent réalisés par des confrères ou des amis, ont documenté les bombardements, la répression, la mort de cinéastes et d’artistes, les punitions collectives infligées aux civils palestiniens. Cet engagement a un prix : en l’espace de quelques mois, près de 250 journalistes, photographes et opérateurs palestiniens ont été tués dans l’exercice de leur métier.
Le cinéma comme outil de résistance
Les signataires rappellent à la Biennale de Venise sa mission essentielle : célébrer « la puissance de l’art comme moyen de transformation, de témoignage, de représentation de l’humain et de développement de la conscience critique ». Cette mission, insistent-ils, n’est pas purement esthétique. Elle engage une responsabilité. Le cinéma, écrivent-ils, n’est pas un divertissement isolé mais une arme pacifique de résistance, capable de contrer la désinformation et l’indifférence.
Face à des déclarations jugées trop « tièdes, vagues ou confortables » de la part des institutions politiques, médiatiques ou culturelles, les auteurs exigent une parole claire et sans ambiguïté. Refuser de nommer la violence, disent-ils, c’est déjà la banaliser. « Le langage, les mots, les images ne sont pas accessoires » : ils sont les outils mêmes de la résistance, autant que les caméras ou les récits. Et si ce rôle est abandonné, concluent-ils, « il faudrait admettre qu’être cinéaste ou journaliste n’a plus aucun sens».
Un appel à l’action pendant la Mostra
De là naît l’appel à un geste collectif, symbolique mais puissant, au cœur de la Mostra. Les auteurs proposent une suspension du spectacle, une pause qui rompe avec l’enchaînement habituel des projections pour rappeler que l’art ne peut être séparé du sang versé dans le réel. Ils demandent que la Biennale, la Mostra, les Giornate et la Semaine de la Critique prennent publiquement position et aménagent des espaces narratifs pour la Palestine, non pas comme de simples annexes mais comme partie intégrante de la manifestation.
Cette exigence vise aussi la communauté professionnelle dans son ensemble. Producteurs, réalisateurs, acteurs, techniciens, critiques, journalistes, programmateurs sont appelés à imaginer des actions créatives et collectives pendant le festival, afin d’exprimer leur désaccord avec les politiques pro-israéliennes de nombreux gouvernements occidentaux. Ces gestes ne devraient pas se réduire à des slogans, mais se déployer dans « le langage même de la créativité », en mobilisant les outils symboliques et artistiques qui font la singularité du cinéma.
Les signataires avertissent : si le festival choisissait l’indifférence, il ne serait plus qu’« une vitrine triste et vide », insensible à la tragédie humanitaire. Or le rôle du cinéma est, selon eux, d’incarner un outil de témoignage, de résistance et de conscience critique.
Parmi les centaines de signataires, on retrouve des figures majeures du cinéma italien — Marco Bellocchio, Matteo Garrone, Mario Martone, Ferzan Ozpetek, Toni Servillo, Valeria Golino, Alba et Alice Rohrwacher, Fabrizio Gifuni — mais aussi des artistes internationaux comme Céline Sciamma, Charles Dance, Margarethe von Trotta, Ken Loach ou Roger Waters. Y figurent également les cinéastes et acteur tunisiens Mehdi Ben Attia, Ala Eddine Slim et Ahmed Hafiene, , ainsi que les réalisateurs palestiniens Arab et Tarzan Nasser.
La lettre exige par ailleurs que des espaces de discussion et des moments dédiés à la Palestine soient garantis durant le festival, en écho à la mobilisation prévue le 30 août et soutenue par le réseau #NoBavaglio Artists. Elle rappelle avec insistance que « il n’y a pas de cinéma sans humanité ».
L’appel reste ouvert : toute personne souhaitant rejoindre le mouvement peut le faire en écrivant à venice4palestine@gmail.com.
Une profession de foi
La lettre se conclut comme un serment collectif. « Nous, artistes et amoureux de l’art, nous, professionnels du secteur et passionnés de cinéma, nous, organisateurs, formateurs et journalistes, nous qui sommes le cœur battant de cette Mostra, affirmons que nous ne serons pas des complices lâches, que nous ne resterons pas silencieux, que nous ne détournerons pas le regard, que nous ne céderons pas à l’impuissance ni aux logiques du pouvoir. L’époque dans laquelle nous vivons nous impose cette responsabilité. » Puis vient la formule qui résume tout : « Il n’existe pas de cinéma sans humanité. Faisons en sorte que cette Mostra ait un sens, et qu’elle ne devienne pas une vitrine triste et creuse. Ensemble, avec courage, avec intégrité. Palestine libre ! »
La réaction de la Biennale
La réponse officielle de la Biennale n’a pas tardé. Dans un communiqué relayé parVariety, l’institution affirme rester fidèle à sa tradition de confrontation avec les questions les plus brûlantes de la société contemporaine. Cette sensibilité, précise-t-elle, se reflète avant tout dans la programmation. Elle met en avant cette année la sélection de La Voix d’Hind Rajab, un film bouleversant de Kaouther Ben Hania, présenté en compétition officielle. Le long-métrage retrace l’histoire d’Hind Rajab, une fillette de cinq ans tuée à Gaza en 2024, dont la mort est devenue le symbole de l’inhumanité du conflit. Le choix de ce film est hautement symbolique : il montre que la Mostra n’ignore pas la douleur palestinienne et qu’elle inscrit, au cœur même de sa sélection, un récit qui interpelle directement la conscience du public.
Le festival rappelle aussi qu’il avait accueilli l’an passé Des chiens et des hommes du cinéaste israélien Dani Rosenberg, qui s’intéressait aux conséquences de l’attaque du Hamas du 7 octobre. Mais il a omis de rappeler que dès le premier jour du festival, plus de 300 cinéastes, acteurs, écrivains et musiciens avaient publié une lettre condamnant l’inclusion de ce film et d’un autre titre israélien, Why War, affirmant que les maisons de production israéliennes étaient complices de « l’oppression des Palestiniens ».
La Biennale conclut malgré tout son communiqué par une ouverture de principe : « La Biennale est, comme toujours, ouverte au dialogue ». Mais cette posture suffit-elle à répondre aux attentes des signataires, qui réclament des espaces concrets, visibles et assumés de débat et de mémoire ? La question reste entière, et la réponse dépendra sans doute de la capacité de la Mostra à accepter que le cinéma soit non seulement un miroir de son temps, mais aussi un acteur de l’histoire en train de s’écrire.
Un débat mondial
Ce qui se joue à Venise dépasse largement le cadre du festival. Depuis octobre 2023, d’autres manifestations ont connu des interpellations similaires. À Locarno, en août 2024, des collectifs d’artistes ont demandé la suspension symbolique de certaines projections en solidarité avec la Palestine. Au Festival de Toronto, en septembre 2024, des cinéastes ont exigé la tenue de séances spéciales consacrées aux films palestiniens et au contexte politique de leur production. À San Sebastián, en octobre 2024, une pétition signée par plus de cent vingt professionnels a réclamé un hommage officiel aux cinéastes palestiniens disparus et à la mémoire des victimes civiles. Autant de gestes qui traduisent un refus croissant du silence et rappellent que les festivals, longtemps perçus comme des bulles à l’écart des tensions du monde, sont désormais sommés d’assumer une position.
L’appel de Venice4Palestine s’inscrit donc dans une dynamique mondiale où la neutralité tend à être assimilée à une complicité tacite. Mais par son ampleur et le poids symbolique de ses signataires, cette lettre ouverte confère à la Mostra de Venise une résonance particulière. En plaçant l’institution face à ses responsabilités, elle rappelle qu’un grand festival ne se limite pas à célébrer le cinéma : il doit aussi interroger sa capacité à donner du sens au monde.
On pourrait se demander si, derrière le rideau diplomatique, un marchandage discret ne serait pas en train de s’esquisser : un feu vert tacite donné à Israël pour écraser Gaza, en échange d’une reconnaissance implicite de l’occupation russe dans l’est — mais aussi dans le sud-est — de l’Ukraine. Bien sûr, aucune preuve tangible n’a encore fuité, aucun accord officiel n’a été signé sur ce papier glacé qu’on appelle le droit international. Mais entre les lignes, à l’ombre des sommets et des conférences de presse bien orchestrées, la logique d’un donnant-donnant pourrait bien dicter les décisions des puissants.
Israël, armé jusqu’aux dents, bénéficie d’un soutien inébranlable de la part de Washington, prêt à fermer les yeux sur la dévastation dans Gaza sous couvert de lutte antiterroriste. En parallèle, on voit Donald Trump et Vladimir Poutine échanger en Alaska, évoquant à demi-mot la possibilité d’un partage territorial en Ukraine. L’un écrase, l’autre grignote, et les grandes puissances regarderaient ailleurs, acceptant tacitement cette recomposition forcée des cartes.
On imagine volontiers que dans les coulisses du pouvoir, un genre de « deal » informel circulerait : vous, Israël, vous avez le champ libre à Gaza, et vous, Russie, vous conservez vos acquis dans l’est et le sud-est de l’Ukraine. Chacun y gagne, pourvu que les grands équilibres géopolitiques soient respectés. Ce serait un scénario cynique, mais pas invraisemblable, dans un monde où les droits des peuples s’effacent devant les intérêts stratégiques et économiques des superpuissances.
Cette hypothèse, évidemment, dénonce la faillite de la communauté internationale à imposer un minimum de justice et d’équité. Elle met en lumière le rôle ambigu, voire complice, des grandes démocraties qui préfèrent négocier à huis clos plutôt que de défendre clairement les principes qu’elles prétendent incarner. Dans ce théâtre d’ombres, les victimes, palestiniennes ou ukrainiennes, ne sont que des pions sacrifiés sur l’autel des arrangements secrets.
Alors oui, tout cela n’est que supposition, mais les faits et les coïncidences alimentent ce soupçon : la diplomatie du silence et du compromis ferait primer le pragmatisme froid sur la morale et la légalité. Et pendant que ces tractations invisibles se déroulent, la réalité sur le terrain s’écrit dans le sang et la douleur.
À nous, citoyens vigilants, de dénoncer ce jeu d’échecs cruel et de rappeler que derrière chaque transaction géopolitique, il y a des vies humaines, des espoirs brisés, et une urgence criante à redéfinir un ordre mondial plus juste.
La critique de cinéma tunisienne Neïla Driss vient d’être reconduite pour une seconde année consécutive en tant que membre du corps électoral des Golden Globes. Après une première sélection en 2024 en tant qu’alternate voter, elle accède cette année au statut de International Voter, avec voix délibérative pour la 83ᵉ édition. Ce renouvellement témoigne de la confiance accordée par la Golden Globe Foundation, qui évalue chaque année l’implication, la rigueur et la pertinence des contributions de ses membres.
Créés en 1944 à Hollywood, les Golden Globes récompensent chaque année les meilleurs films et séries, ainsi que leurs interprètes, réalisateurs et scénaristes. Ils sont considérés comme l’un des événements majeurs de la saison des prix, juste après les Oscars. Depuis leur réforme récente, les Golden Globes se sont ouverts à des journalistes du monde entier, afin de garantir une meilleure représentativité de la diversité cinématographique internationale.
Neïla Driss est critique de cinéma, membre de la FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique), et collabore avec plusieurs médias tunisiens et internationaux. Elle couvre depuis de nombreuses années les grands festivals de cinéma, notamment Cannes, Le Caire, Carthage ou encore El Gouna, et signe des articles d’analyse, de critique et de reportage, toujours ancrés dans une perspective à la fois cinéphile et journalistique.
Depuis 2024, elle fait également partie des critiques sélectionnés par le Centre du Cinéma Arabe pour participer aux votes des Critics Awards for Arab Films et des Arab Critics Awards for European Films, deux distinctions qui contribuent à mettre en lumière les œuvres les plus marquantes des cinémas arabes et européens contemporains.
Sa reconduction parmi les votants internationaux des Golden Globes consacre une reconnaissance du sérieux de son travail, mais aussi de sa singularité de ton et d’approche. Cette fonction, renouvelée chaque année, s’inscrit dans une volonté d’ouverture et de diversification des profils au sein du corps électoral, qui rassemble désormais plus de 380 journalistes spécialisés issus de près de 80 pays.
À l’occasion du Hadj 2025, Tunisie Telecom lance une promotion spéciale sur les pass internet en roaming. Depuis l’Arabie Saoudite, les pèlerins bénéficieront de volumes de data augmentés sans payer plus, pour rester connectés à tout moment.
Bonne nouvelle pour les pèlerins tunisiens en route vers les lieux saints. À l’occasion du Hadj 2025, Tunisie Telecom lance une promotion exclusive sur ses pass internet roaming, avec plus de données mobiles à prix inchangés.
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Tunisie Telecom confirme ainsi son engagement à accompagner ses abonnés partout dans le monde, en particulier durant cette période spirituelle unique, en alliant générosité, accessibilité et performance réseau.
À l’occasion de la saison du Hadj 2025, Tunisie Telecom propose une offre prépayée sur mesure pour accompagner les pèlerins en Arabie Saoudite. Le Pack Hadj combine internet en roaming, crédit international et facilité de suivi, pour un séjour en toute tranquillité.
Dans le cadre de la saison du Hadj 2025, Tunisie Telecom dévoile une nouvelle offre prépayée destinée à faciliter la communication des pèlerins tunisiens durant leur séjour en Arabie Saoudite. Baptisée Pack Hadj 2025, cette offre spéciale permet de rester connecté avec ses proches tout en maîtrisant ses dépenses.
Contenu du Pack Hadj 2025 :
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Validité de 30 jours à compter de l’activation, couvrant toute la durée du voyage.
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Pour les futurs pèlerins, le Pack Hadj 2025 représente un outil pratique et rassurant pour rester en contact avec la famille, accéder à l’information et partager leur expérience sacrée, où qu’ils soient.
Parmi les innombrables tragédies que connaît la bande de Gaza, l’histoire de la docteure Alaa Al-Najjar se dresse comme un symbole du chagrin mêlé à une résilience bouleversante.
Le 23 mai 2025, une frappe aérienne israélienne a détruit sa maison à Khan Younès, tuant neuf de ses enfants. Son mari, le docteur Hamdi Al-Najjar, gravement blessé lors de l’attaque, est décédé le 1er juin après plusieurs jours passés en soins intensifs. Malgré cette perte indicible, Alaa est retournée à l’hôpital, reprenant son travail auprès des enfants blessés, dans un acte de courage presque irréel.
Un instant, une vie brisée
Ce matin-là, les docteurs Alaa et Hamdi Al-Najjar avaient quitté leur domicile tôt pour rejoindre leurs postes à l’hôpital Nasser de Khan Younès. Quelques minutes plus tard, leur maison fut frappée par une bombe. Les neuf enfants, âgés de quelques mois à douze ans, ont été tués sur le coup. Hamdi, revenu précipitamment sur les lieux, a été grièvement blessé et hospitalisé. Il est décédé le 1er juin, laissant Alaa seule, brisée mais debout.
Le deuil comme moteur
Face à cette tragédie, la docteure Alaa aurait pu s’effondrer. Mais au lieu de cela, elle a choisi de se relever et de retourner dans les couloirs de l’hôpital, là où les cris des enfants blessés résonnent encore plus fort que ceux de son propre cœur. Une infirmière témoigne : « Elle n’a pas versé une larme devant nous. Dans son silence, il y avait une puissance déchirante. Elle a pansé les plaies des autres alors qu’elle venait de perdre tout ce qui comptait. »
Sa force n’est pas seulement humaine : elle s’inscrit dans cette foi profonde qui enseigne que toute épreuve est un test, et que la patience est une lumière. Le Coran nous rappelle :
« Et fais bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : ‘Certes, nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.’ »
﴿وَبَشِّرِ ٱلصَّـٰبِرِينَ ٱلَّذِينَ إِذَآ أَصَـٰبَتْهُم مُّصِيبَةٌ قَالُوٓا۟ إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّآ إِلَيْهِ رَٰجِعُونَ﴾
(Sourate Al-Baqara, 2:155-156)
Alaa incarne cette patience exemplaire, non pas comme une absence de douleur, mais comme une foi active qui transforme la souffrance en acte de service et de vie.
Le deuil d’un peuple
L’histoire d’Alaa est loin d’être isolée. À Gaza, chaque famille porte une croix, chaque mère une absence. Ce peuple, pris entre les ruines et les rêves avortés, trouve pourtant encore la force de continuer, de reconstruire, d’espérer. Le deuil y est quotidien, mais jamais ordinaire. Il est empreint d’une dignité farouche, d’un amour inconditionnel pour la vie malgré tout.
Quand la douleur devient témoignage
Le geste d’Alaa, tenant dans ses bras les linceuls de ses propres enfants, est devenu une image puissante de cette guerre. Ce n’est pas seulement une mère en deuil, mais un cri silencieux adressé au monde. Un appel à regarder, à entendre, à agir.
Une lumière dans les ténèbres
Le nom d’Alaa Al-Najjar brillera à jamais comme celui d’une femme qui, plongée dans l’abîme de la perte, a choisi de se relever par foi. Elle a affronté l’épreuve avec une patience digne des plus pieux, confiant son cœur au Très-Haut. Son geste, loin d’être humainement compréhensible, relève de cette force spirituelle que seule la certitude de l’au-delà peut insuffler. En elle, résonne la parole divine :
« Ne pense pas que ceux qui sont tués dans le sentier d’Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients. »
﴿وَلَا تَحْسَبَنَّ الَّذِينَ قُتِلُوا فِي سَبِيلِ اللَّهِ أَمْوَاتًا ۚ بَلْ أَحْيَاءٌ وَلَٰكِن لَّا تَشْعُرُونَ﴾
(Sourate Âl-Imrân, 3:169)
Sa foi éclaire les ténèbres, et son histoire devient un rappel pour l’humanité tout entière : même dans l’horreur, la lumière de la foi peut guider les pas des croyants vers la patience, la résilience et l’espoir.
Ce témoignage est dédié à toutes les mères de Gaza. Puisse leur douleur être entendue et leur résilience respectée.