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Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

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La Flottille Soumoud prête à briser le blocus de Gaza malgré incidents et retards

Avant son départ vers Gaza, la Flottille Soumoud, initiative de solidarité avec la Palestine, se prépare à briser le blocus imposé sur la bande de Gaza. Mobilisant des militants venus de plus de 44 pays, l’opération combine enjeux humanitaires, logistiques et symboliques.

La flottille réunit 23 navires et 72 participants tunisiens, accompagnés de volontaires arabes venus d’Algérie, du Maroc, de Libye, de Mauritanie, du Koweït et de Bahreïn. Au total une quarantaine d’embarcations transportant entre 500 et 700 militants sont prêts. D’autres bateaux venus d’Italie et d’Espagne doivent rejoindre le convoi en cours de route.

Elle s’inscrit dans le cadre de la Global Sumud Flotilla, une initiative internationale qui mobilise plusieurs branches régionales : la branche espagnole, partie de Barcelone, et la branche italienne, prévues pour rejoindre le convoi tunisien en mer.

Les organisateurs rappellent que l’objectif est strictement humanitaire : acheminer médicaments, denrées alimentaires et autres aides vitales à Gaza, tout en dénonçant le blocus israélien.

Selon Khaled Boujemâa, membre du comité d’organisation, les bateaux de la flottille Soumoud convergent progressivement vers la Marina de Bizerte en vue du départ pour Gaza. Plus d’une vingtaine étaient déjà présentes hier après-midi. Le départ pour Gaza est prévu, selon lui, ce samedi 13 septembre, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

Défis logistiques et retards successifs

Les préparatifs ont été ponctués de retards et obstacles :

Les bateaux espagnols, arrivés le 7 septembre à Sidi Bou Saïd, devaient initialement repartir le même jour. Le départ a été repoussé au 10 septembre, puis vers Bizerte, en raison de conditions météorologiques défavorables et de la nécessité d’effectuer des vérifications techniques sur certains navires.

Deux navires, le Jalila et le Salim, ont été jugés inaptes à naviguer par les autorités tunisiennes malgré l’avis favorable d’experts et mécaniciens.

Des membres tunisiens du comité d’organisation ont indiqué que les reports sont principalement liés à la météo et à des contraintes logistiques.

Incidents

Le parcours de la flottille a été marqué par deux incidents :

Le Family Boat, pavillon portugais et navire principal de la branche espagnole, a été visé par un drone le 8 septembre, provoquant un incendie partiel sans faire de victimes. L’Alma, pavillon britannique, a subi un incident similaire le lendemain.

Les organisateurs accusent Israël d’intimider les participants, mais soulignent que ces incidents ne dévieront pas la flottille de sa mission humanitaire.

Dons, transparence et logistique

Les fonds collectés auprès des citoyens tunisiens ont été supervisés par un notaire et un expert-comptable. Une partie a été utilisée pour l’achat et l’équipement des navires. Le solde sera reversé à l’UNRWA pour soutenir les réfugiés palestiniens.

Solidarité populaire

La flottille a suscité une forte mobilisation citoyenne à Sidi Bou Saïd et à Bizerte, avec des rassemblements et des dons en faveur de la mission. Cette initiative illustre le rôle symbolique et diplomatique de la Tunisie, qui se trouve à équilibrer entre le soutien populaire aux causes humanitaires et palestiniennes et les implications géopolitiques liées à l’acheminement d’aides dans une zone de conflit.

La présence de militants de 44 pays et de personnalités publiques internationales renforce l’impact symbolique et médiatique de la mission.

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18 000 à 24 000 AVC par an : La Tunisie lance sa riposte

Vendredi 12 septembre 2025, le ministère de la Santé a officiellement lancé le plan national de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC), visant à réduire les décès et les handicaps liés à cette pathologie.

Chaque année, la Tunisie enregistre entre 18 000 et 24 000 cas d’AVC, ce qui en fait la première cause de handicap acquis et l’une des principales causes de mortalité. Le ministère souligne l’urgence de renforcer la prise en charge et de garantir des soins accessibles et équitables sur tout le territoire.

Trois piliers pour améliorer la prise en charge

Le plan repose sur trois axes principaux :

  • Équité territoriale : assurer les mêmes opportunités de traitement dans toutes les régions du pays.
  • Télémédecine et hôpital virtuel : intégrer les technologies numériques pour faciliter le diagnostic et le suivi des patients.
  • Mobilisation des compétences médicales : renforcer les capacités des professionnels de santé pour améliorer la qualité des services.

Une collaboration avec l’Union européenne

Le ministère a organisé, en partenariat avec l’Union européenne via le programme « Santé Azziza », un atelier réunissant experts, nationaux et internationaux, pour la mise en œuvre du plan. L’initiative vise à positionner la Tunisie comme un modèle de référence en matière de prise en charge des AVC.

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Emplois du temps en ligne et manuels localisés : la rentrée 2025 simplifiée

A la veille de la rentrée des classes 2025/2026, le ministère de l’Éducation a annoncé plusieurs nouveautés destinées à faciliter la vie des élèves, des enseignants et des parents. Parmi elles, la mise en ligne des emplois du temps et l’instauration d’une liste unique de cahiers scolaires.

Emplois du temps accessibles sur la plateforme

Désormais, les élèves et enseignants des établissements publics peuvent consulter leurs horaires via la plateforme numérique www.tarbia.tn/ar.

  • Les élèves et leurs parents doivent sélectionner l’espace « Élève », puis indiquer la délégation, l’établissement, le niveau et la classe pour accéder aux emplois du temps.
  • Les enseignants, de leur côté, peuvent retrouver leurs horaires en saisissant leurs informations dans la section « Enseignant ».

Cette mesure vise à rendre l’organisation de la rentrée plus fluide et à promouvoir la digitalisation des services éducatifs.

Une liste unique de cahiers pour plus de transparence

Pour la première fois, une liste unique de cahiers scolaires est instaurée pour tous les niveaux avec l’objectif affiché de mettre fin aux demandes non justifiées de fournitures supplémentaires, de permettre aux parents d’anticiper leurs achats, et d’uniformiser les exigences scolaires à travers tout le pays.

Le ministère souligne que cette mesure doit apporter davantage de clarté et d’équité pour les familles.

Une application pour localiser les manuels scolaires

Le Centre national pédagogique (CNP) a également lancé une application mobile inédite. Grâce à un système de géolocalisation, elle permettra aux élèves et parents de trouver rapidement les librairies disposant des manuels recherchés. Une initiative qui devrait réduire la pénurie de certains ouvrages constatée lors des précédentes rentrées.

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Kaïs Saïed promet une « révolution sans retour » et cible les lobbies

Lors du Conseil des ministres du 12 septembre à Carthage, le président Kaïs Saïed a réaffirmé que la Tunisie poursuivrait son processus révolutionnaire et a promis d’« abattre les lobbies » et les alliances occultes qu’il accuse de bloquer le pays.

Cap sur la révolution et la justice sociale

Kaïs Saïed a insisté sur la poursuite du « chemin de la révolution » dans tous les secteurs et régions. Il a promis une répartition équitable des richesses afin que « nul ne reste dans la misère ou la privation ». Le président a affirmé que la jeunesse portera bientôt un nouveau projet national, fondé sur la liberté, la justice sociale et la dignité.

Offensive contre les lobbies et les alliances cachées

Le chef de l’État a de nouveau dénoncé l’influence des réseaux d’intérêts et de la corruption au sein des services publics. Il a accusé certaines figures politiques d’avoir joué un double jeu, en apparaissant comme rivaux alors qu’ils seraient en réalité liés par des alliances de coulisses, « manipulées comme des marionnettes par un metteur en scène connu ».

Des textes « révolutionnaires » en préparation

En évoquant les projets de lois discutés, Saïed a appelé à des réformes « radicales » capables de répondre aux attentes des chômeurs et des victimes du système passé. Il a insisté sur l’adoption de textes porteurs de solutions « révolutionnaires » qui permettront, selon lui, de mettre fin à l’injustice et d’affaiblir ses adversaires, selon le communiqué de la Présidence de la République.

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Tunisie – Ligue 1 (5e journée) : Sur quelles chaînes suivre les derbies ST-EST et USMo-ESS

La 5e journée du championnat de Tunisie se poursuit, ce samedi avec deux affiches qui vaudront le détour. Deux derbies à suivre à partir de 16h00.

Aujourd’hui (16h00)

  • Stade Tunisien – ES Tunis (Watania 1 – Al Kass 4)
  • US Monastirienne – ES Sahel (Watania 2 sur 10873 V)
  • US Ben Guerdane – CA Bizertin (Watania 2 sur 11657)

Dimanche 14 septembre (16h00)

  • Club africain – CS Sfaxien (Watania 1 – Al Kass 4)
  • Stade Gabésien – ES Zarzis (Watania 2)

Jeudi 11 septembre

  • AS Soliman – O. Béja 1-0
  • JS Kairouanaise – AS Marsa 2-1
  • ES Métlaoui – JS Omrane 0-0

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Tunisie : Fitch relève la note souveraine à B- avec perspective stable

L’agence de notation Fitch Ratings a annoncé, vendredi 12 septembre 2025, l’amélioration de la note souveraine de la Tunisie, passée de CCC+ à B-, assortie d’une perspective stable. Cette révision reflète selon l’agence une amélioration des équilibres extérieurs du pays.

Les raisons de la révision

Dans son communiqué, Fitch explique que ce relèvement est lié à la réduction du déficit du compte courant tunisien et à une hausse de la résilience des flux d’investissements directs étrangers. Ces facteurs ont contribué à améliorer la position extérieure de la Tunisie, jugée plus solide qu’un an auparavant.

Un contraste avec 2024

En septembre 2024, Fitch avait attribué à la Tunisie la note CCC+, invoquant alors la fragilité des finances extérieures et le poids de la dette. L’agence estimait néanmoins que l’appui extérieur continu, associé à une diminution des remboursements de dette en devises, pourrait permettre au pays de stabiliser son financement extérieur net d’ici 2026.

Contexte économique

Ce relèvement intervient dans un contexte où la Tunisie cherche à renforcer la confiance des investisseurs et à sécuriser ses financements extérieurs. La progression de la note pourrait faciliter l’accès du pays aux marchés financiers internationaux, mais la soutenabilité de cette dynamique reste tributaire des réformes économiques et de l’évolution de la conjoncture mondiale.

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Sidi Bou Saïd : Un jeune placé en garde à vue pour avoir brandi une arme factice contre la police

Un jeune homme a été arrêté à Tunis après avoir été filmé brandissant une arme factice contre une patrouille sécuritaire lors du passage de la flottille Soumoud à Sidi Bou Saïd. Le ministère public a ordonné son placement en garde à vue en attendant sa comparution devant la justice.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre le suspect, le visage cagoulé, sortant du toit ouvrant d’un 4×4 et pointant une arme factice vers un véhicule de police. D’autres enregistrements révèlent le même individu bousculant un agent de sécurité sur place. L’incident s’est produit en marge de l’accueil de la flottille Soumoud dans la banlieue nord de Tunis.

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a immédiatement ordonné le placement en garde à vue du jeune homme. Il sera poursuivi pour ses actes et traduit devant la justice dans les prochains jours.

La flottille Soumoud, arrivée récemment au port de plaisance de Bizerte puis accueillie à Sidi Bou Saïd, a suscité une forte présence sécuritaire et attiré de nombreux citoyens. C’est dans ce cadre que l’incident s’est produit, alors que les forces de l’ordre assuraient le contrôle de la circulation et la sécurité des lieux.

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Tunisie : Accès à l’eau, inclusion, emploi… L’AFD engage 54,5 M€

L’Agence Française de Développement (AFD) a signé, vendredi à Tunis, une série de conventions de financement totalisant 54,5 millions d’euros. Ces accords visent trois axes stratégiques : l’accès à l’eau potable, l’inclusion économique des plus vulnérables et la formation professionnelle des jeunes.

Sécuriser l’accès à l’eau potable pour 6 millions de Tunisiens

La SONEDE bénéficiera de 42,5 M€ pour deux projets majeurs : renforcer le système d’adduction Cap Bon – Sahel – Sfax et sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis. Ces fonds financeront la construction de stations de traitement, de réservoirs et de conduites supplémentaires, garantissant un réseau plus fiable.

Près de la moitié de la population tunisienne devrait profiter directement de ces investissements, qui répondent aux enjeux critiques d’urbanisation et de préservation des ressources.

Inclusion économique des ménages vulnérables

Un appui budgétaire de 5 M€ est accordé au Ministère des Affaires sociales pour son programme d’autonomisation des catégories pauvres, à revenus limités et des personnes handicapées.

Ce financement permettra de doubler les capacités du dispositif, avec subventions et accompagnement pour créer des activités génératrices de revenus, ciblant particulièrement les régions marquées par la pauvreté et les migrations internes.

Formation et mobilité professionnelle des jeunes

Pour lutter contre un chômage des 15-24 ans qui atteint 37,7 %, l’AFD et le ministère français des Affaires étrangères lancent un projet de 7 M€. Deux centres pilotes – à Sousse et Grombalia – seront modernisés pour devenir des pôles d’excellence.

Objectifs :

  • former 1 800 apprenants en trois ans,
  • garantir un taux d’emploi de 100 % un an après la formation,
  • développer 10 nouvelles filières,
  • et accompagner 100 jeunes de retour de mobilité internationale.

Une coopération stratégique franco-tunisienne

« Ces financements n’ont de sens que par leur mise en œuvre effective », a rappelé Philippe Orliange, directeur exécutif de l’AFD, soulignant la volonté d’un partenariat centré sur les résultats.

De son côté, le ministre tunisien de l’Économie Samir Abdelhafidh a insisté sur « l’ampleur et la diversité » de cette coopération, jugée parfaitement alignée avec les priorités économiques et sociales de la Tunisie.

La cérémonie officielle de signature s’est tenue au Ministère de l’Économie et de la Planification, en présence de M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, de M. Abdelhamid Mnajja, PDG de la SONEDE, de M. Philippe Orliange, Directeur exécutif des Géographies de l’AFD ainsi que de SE Mme Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie.

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L’ancien diplomate Abdallah Laabidi : « La flottille « Soumoud » relève du folklore »

L’ancien diplomate Abdallah Laabidi a livré, vendredi 12 septembre 2025, son analyse sur la flottille Soumoud et les réactions suscitées par son arrivée en Tunisie.

Invité sur les ondes de Jawhara fm, il a estimé que cette initiative avait sans aucun doute irrité Israël et ses alliés. Mais selon lui, au-delà de l’effet médiatique, ses répercussions risquent d’avoir des conséquences politiques tangibles.

« Il suffit de voir la cadence des visites officielles en Tunisie : en l’espace de 48 heures, nous avons accueilli deux délégations représentant des camps totalement opposés dans leurs alliances et leurs intérêts », a-t-il souligné.

L’Occident, le Moyen-Orient et la question des institutions

Poursuivant son intervention, Laabidi a mis en avant une différence fondamentale entre les pays occidentaux et ceux du Moyen-Orient : la solidité institutionnelle. Il a affirmé que les États-Unis ne s’intéressent au Moyen-Orient qu’en raison de ses ressources, ajoutant que la durée de vie des « mini-États » créés dans la région correspond, selon lui, à celle de leurs richesses naturelles. Il a rappelé que l’ancien président américain Donald Trump avait même suggéré un partage des revenus du pèlerinage.

Des manifestations perçues comme symboliques

L’ex-diplomate a également comparé certaines luttes actuelles à des actes symboliques sans impact durable. « La Pologne qu’ils défendent aujourd’hui a disparu de l’histoire pendant soixante ans », a-t-il rappelé, avant de qualifier les manifestations, les protestations et la flottille Soumoud de simples démonstrations « folkloriques », offrant un exutoire provisoire aux populations opprimées.

Un appel à un véritable changement

En conclusion, Abdallah Laabidi a affirmé qu’au lieu de se contenter de ce qu’il appelle des actions folkloriques, les peuples arabes gagneraient davantage à œuvrer pour transformer leurs régimes politiques.

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Rentrée scolaire : La circulation sous haute surveillance à Tunis

* Trafic dense attendu dès le 15 septembre

À l’occasion de la rentrée scolaire, le ministère de l’Intérieur met en garde contre une forte densité de circulation à partir du lundi 15 septembre 2025. Les perturbations devraient être particulièrement marquées à l’entrée sud de la capitale, en raison du retour des automobilistes de l’intérieur du pays et des travaux d’aménagement toujours en cours sur cet axe stratégique.

Itinéraires alternatifs proposés

Pour limiter les embouteillages, les autorités recommandent plusieurs parcours de substitution :

  • Par la route nationale n°1 : emprunter la bretelle en direction du stade de Radès, puis passer par le carrefour de la Nouvelle Médina et celui de Radès-Choucha, avant de rejoindre le pont Radès–La Goulette. Cet itinéraire permet d’accéder aussi bien au centre de Tunis qu’à la banlieue nord. Une autre option consiste à utiliser la bretelle située près de la Banque de l’Habitat, menant également au pont Radès-Choucha.
  • Par le pont de La Cagna : traverser ensuite les carrefours Ouardia 1 et 2 en direction de la place Bab Alioua, puis emprunter le pont Révolon, la rue Moncef Bey et enfin la rue du Maghreb arabe (route Z4).

Appel à la vigilance et à la discipline routière

Le ministère de l’Intérieur exhorte tous les usagers de la route à respecter le code de la route et les règles de sécurité. Des équipes et moyens matériels supplémentaires ont été mobilisés afin de fluidifier le trafic et assister les automobilistes.

En cas de besoin, les usagers peuvent contacter les services compétents aux numéros suivants : 71.343.201 ou 71.342.787.

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Tunisie Telecom, acteur majeur dans la construction de l’économie numérique nationale

Le secteur des télécommunications en Tunisie vit une étape charnière avec la transition vers les technologies de la fibre optique, considérée comme l’épine dorsale de l’Internet à très haut débit. Dans cette dynamique, Tunisie Telecom met en œuvre une stratégie ambitieuse reposant sur le passage progressif du réseau cuivre traditionnel vers un réseau moderne basé sur la fibre optique.

Cette évolution constitue un véritable levier pour le processus de transformation numérique nationale. Elle consolide également la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, l’investissement dans la fibre optique formant la base solide du lancement de projets tels que les villes intelligentes et les systèmes de transport intelligents, des enjeux d’avenir qui ne peuvent être atteints sans une infrastructure avancée.

Tunisie Telecom, acteur central du numérique

Le passage de Tunisie Telecom du cuivre à la fibre optique traduit une vision stratégique à long terme qui transforme l’entreprise en bien plus qu’un simple opérateur télécom, en la positionnant comme acteur clé de la construction de l’économie numérique nationale.

Cette stratégie ne vise pas uniquement à améliorer la vitesse d’Internet pour les abonnés, mais ambitionne aussi la modernisation du réseau national, permettant ainsi le lancement de la 5G et d’applications intelligentes.

En décembre 2023, Tunisie Telecom a mené une expérience pionnière en réalisant le premier test du service « GIGA RAPIDO » à 1 gigabit par seconde, confirmant ainsi son rôle de leader dans la fourniture de solutions numériques avancées.

Une forte croissance des indicateurs

Pour offrir une qualité optimale des services Internet à tous ses clients, particuliers comme institutions publiques et privées, Tunisie Telecom a déployé plus de 60 000 km de fibre optique couvrant l’ensemble des gouvernorats du pays, sans exception.

Les services de fibre optique ont rencontré une forte adhésion, notamment grâce à la généralisation de cette technologie dans toutes les régions via la réalisation d’un projet par gouvernorat.

Une gamme variée d’offres fibre optique

Le service de fibre optique fournit aux entreprises comme aux particuliers des débits très élevés, garantissant d’excellentes performances pour diverses applications numériques. Il assure à tous les utilisateurs, et en particulier aux élèves et étudiants, une connexion stable et puissante adaptée à tous les usages numériques tels que le streaming et l’apprentissage à distance.

Tunisie Telecom propose une gamme diversifiée d’offres fibre optique à différents tarifs, afin de répondre au mieux aux attentes de sa clientèle.

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Tunisie : Les avocats élisent leur futur bâtonnier

Vendredi 12 et samedi 13 septembre 2025, près de 9 000 avocats tunisiens se rendront aux urnes pour élire le nouveau conseil de l’Ordre des avocats, ainsi que le ou la personne qui succédera à Hatem Mziou à la tête du bâtonnat.

Ces élections se dérouleront dans le cadre du Congrès national des avocats, organisé à la Cité de la Culture à Tunis.

Candidats au bâtonnat : huit prétendants

Le nombre de candidats s’élève à huit. Voici la liste officielle des candidats et leur profil :

Najla Triki

  • Force : seule femme en lice, ce qui lui confère une visibilité particulière dans un milieu encore dominé par les hommes.
  • Atout politique : pourrait incarner le renouvellement et la représentativité féminine.
  • Défi : convaincre qu’elle dispose du réseau et de l’expérience pour diriger un Ordre marqué par des débats politiques et sociaux intenses.

Abderraouf Ayadi

  • Force : figure connue, à la fois avocat et ancien homme politique.
  • Atout : capital de notoriété et expérience des dossiers publics.
  • Défi : son parcours politique controversé pourrait susciter des clivages au sein de la profession.

Hassen Toukabri

  • Force : profil expérimenté, réputé pour sa pratique du droit.
  • Atout : perçu comme un candidat de consensus.
  • Défi : manque relatif de visibilité nationale par rapport à d’autres concurrents plus médiatisés.

Mohamed Hedfi

  • Force : avocat reconnu pour son engagement dans les affaires de défense des droits.
  • Atout : proximité avec la base militante de la profession.
  • Défi : transformer ce capital militant en programme solide pour la gestion du Conseil.

Nidhal Kraiem

  • Force : génération montante de la profession.
  • Atout : incarne une volonté de rajeunissement du bâtonnat.
  • Défi : expérience limitée face à des figures établies.

Mohamed Mahjoub

  • Force : profil professionnel équilibré, connu pour sa rigueur.
  • Atout : crédibilité technique.
  • Défi : percer dans un champ électoral où le charisme et le réseau pèsent souvent plus que la compétence.

Badreddine Mhiri

  • Force : connu pour sa proximité avec certains cercles politiques et associatifs.
  • Atout : réseau solide.
  • Défi : image trop politisée aux yeux d’une partie de la profession.

Boubaker Bethabet

  • Force : avocat expérimenté, réputé pour sa capacité de médiation.
  • Atout : pourrait rassembler plusieurs courants internes.
  • Défi : absence de posture forte pourrait le desservir dans une élection marquée par la polarisation.

Conditions de vote & participation

Seuls les avocats en exercice depuis au moins un an pourront voter. Les avocats retraités ou honoraires pourront assister au congrès, mais non voter.

Le/la bâtonnier·e élu·e assurera un mandat de trois ans pour la période 2025-2028, à la tête d’un Conseil de l’Ordre renouvelé.

Les grands enjeux de ce scrutin sont un renouvellement générationnel, l’indépendance ; l’Ordre devant rester un contre-pouvoir tout en échappant aux divisions partisanes, et une réforme de la profession.

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Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 11 septembre 2025, qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien, lors d’une cérémonie de signature d’un projet majeur de colonisation en Cisjordanie occupée. Ses propos, tenus à Maalé Adoumim, colonie située à l’est d’Al Qods occupé, ont immédiatement suscité des condamnations internationales.

Lors d’un événement célébrant l’approbation d’un vaste plan de construction de 3.400 logements dans la zone dite E1, Netanyahu a proclamé :

« Nous allons tenir notre promesse : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Le chef du gouvernement a ajouté vouloir « doubler la population » de Maalé Adoumim afin de préserver l’« héritage » et la « sécurité » d’Israël.

Le projet en question, validé le mois dernier, relie Al Qods occupé aux colonies voisines, fragmentant encore davantage la Cisjordanie et menaçant la continuité territoriale d’un futur État palestinien.

Hors Al Qods-Est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.

Cette déclaration intervient alors que des pays occidentaux comme la France, l’Australie et le Canada ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Londres a indiqué qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Condamnations

Antonio Guterres a condamné fermement la décision israélienne, appelant à préserver la solution à deux États.

L’Autorité palestinienne a dénoncé une étape supplémentaire dans « l’annexion progressive » de la Cisjordanie.

L’extrême droite israélienne par la voix du ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est félicitée du projet, exhortant à son accélération et à l’annexion pure et simple des territoires occupés, en réponse aux reconnaissances internationales croissantes d’un État palestinien.

Le plan E1

Le plan E1 est considéré comme l’un des plus controversés depuis des décennies. En reliant Al Qods-Est aux colonies environnantes, il diviserait la Cisjordanie en deux blocs distincts, rendant pratiquement impossible la création d’un État palestinien viable. Plusieurs gouvernements occidentaux et organisations internationales avaient déjà mis en garde Israël contre cette initiative.

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Tunisie – Égypte : Ouverture du Forum économique commun

La cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont inauguré jeudi 11 septembre 2025, à la nouvelle capitale administrative du Caire, le Forum économique commun tuniso-égyptien, organisé à l’issue de la 18ᵉ session de la commission mixte supérieure. Le forum réunit des investisseurs et acteurs économiques des deux pays autour de nouvelles perspectives de coopération.

Une plateforme stratégique pour le secteur privé

Dans son discours d’ouverture, Sara Zaafrani Zenzri a souligné que ce forum constitue une occasion unique pour les investisseurs des deux pays d’explorer de nouvelles opportunités et d’établir des partenariats basés sur l’intérêt commun.

Elle a insisté sur le rôle central du secteur privé dans le développement économique et l’innovation, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’industrie, le transport, les infrastructures, la santé, l’éducation, la recherche scientifique, l’environnement, les énergies renouvelables et les start-ups.

Intensification des échanges économiques et de l’investissement

La cheffe du gouvernement tunisienne a rappelé la nécessité de développer les relations économiques bilatérales dans toutes leurs dimensions, en augmentant le volume des échanges commerciaux et en stimulant l’investissement commun. Elle a proposé plusieurs mesures concrètes :

  • Accroître les rencontres et le dialogue entre investisseurs et structures d’accompagnement des deux pays.
  • Définir une vision stratégique à moyen et long terme pour le commerce et l’investissement, avec un focus sur le marché africain.
  • Identifier et résoudre les obstacles rencontrés par les investisseurs lors d’une session interactive du forum.
  • Organiser régulièrement des salons et rencontres sectorielles pour générer des projets communs.
  • Étudier l’ouverture d’une ligne maritime directe entre Tunis et l’Égypte afin de faciliter les échanges.

Encouragement de l’innovation et des start-ups

Sara Zaafrani Zenzri a mis en avant les incitations fiscales et financières pour les jeunes entreprises et start-ups, ainsi que le développement des incubateurs et des centres d’innovation. Ces initiatives visent à favoriser l’accès au financement, aux marchés et aux technologies avancées, permettant à de nombreuses start-ups tunisiennes de s’étendre à l’international.

Renforcement des cadres juridiques et des partenariats régionaux

La cheffe du gouvernement a rappelé que les relations commerciales tuniso-égyptiennes reposent sur un cadre juridique moderne et incitatif, incluant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et l’accord COMESA. Ces instruments facilitent le commerce bilatéral et l’intégration des chaînes de valeur, ouvrant la voie à une présence active sur le marché africain.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

    Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

    Des échanges commerciaux à renforcer

    Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

    Une coopération économique à développer en Afrique

    Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

    Dossier libyen : priorité à une solution interne

    Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

    Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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    Depuis 2021, la France maintient 150 000 emplois en Tunisie

    Depuis 2021, les entreprises françaises installées en Tunisie ont consolidé leur présence économique, maintenant un niveau d’emploi stable compris entre 150 000 et 160 000 postes. Cette stabilisation fait suite à une période de forte croissance entre 2016 et 2021, où les effectifs avaient augmenté de près de 30 %. Elle traduit aujourd’hui un renforcement du tissu industriel, plus qu’une expansion rapide, dans un contexte économique et politique marqué par l’incertitude.

    L’inauguration récente de l’extension de CMR Tunisie à Fouchana (Ben Arous), spécialisée dans la fabrication de câbles électriques pour moteurs et machines de bateaux, illustre parfaitement cette dynamique. La nouvelle unité vise à augmenter les capacités de production et à renforcer les exportations, notamment vers la France et les États-Unis, tout en consolidant les emplois locaux. Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a salué cet investissement comme « un projet créateur d’emplois et porteur de montée en gamme industrielle ».

    Au total, la France demeure le premier investisseur étranger en Tunisie, avec près de 1 500 entreprises implantées et un rôle clé dans la modernisation du secteur industriel. Selon l’ambassadrice, ces investissements ont permis de créer plus de 2 000 emplois au cours de l’année écoulée, malgré un contexte national complexe.

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    Flottille « Soumoud » : Dix navires accostent à Bizerte pour briser le blocus de Gaza

    Dix navires de la flottille « Soumoud », initiative internationale destinée à briser le blocus imposé à Gaza, ont accosté jeudi en fin de matinée au port de plaisance Cap 3000 à Bizerte. Les embarcations transportent des activistes étrangers et tunisiens, première étape d’une traversée vers les territoires palestiniens occupés.

    Selon Khaled Boujemâa, membre du comité d’organisation, dix navires de la « flottille de la résilience » sont arrivés à Bizerte avec à leur bord des militants venus de plusieurs pays. Une vingtaine d’autres bateaux sont attendus au large des côtes tunisiennes, où les organisateurs se mobilisent pour assurer leur accueil avant le départ collectif vers Gaza.

    L’objectif annoncé est double : acheminer de l’aide humanitaire et briser le blocus israélien imposé à l’enclave palestinienne.

    Khaled Boujemâa a souligné la fierté du gouvernorat de Bizerte – et plus largement de la Tunisie – d’être le point de départ de cette caravane maritime. Il a remercié les structures de l’État pour leur soutien logistique et exprimé la détermination des participants à poursuivre l’initiative jusqu’à Gaza, malgré les risques, rapporte l’agence TAP.

    La flottille « Soumoud » s’inscrit dans une série d’initiatives citoyennes et humanitaires visant à défier le blocus de Gaza, instauré par Israël depuis 2007. Ce type de mobilisation a déjà donné lieu, par le passé, à des tensions en mer et à des interventions militaires. Pour les organisateurs tunisiens, le choix de Bizerte comme point de départ symbolise l’engagement du pays en faveur de la cause palestinienne.

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