Décès de Wadi Mhiri | Le poignant hommage par l’Art Rue
Au lendemain du décès de l’artiste Wadi Mhiri, l’Art Rue a publié un hommage poignant à l’homme sensibile et passionné qui sait « transformer les rêves en réalités palpables».
Wadi Mhiri, Le Petit Prince de nos cités rêvées
Un ami, un artiste, une lumière qui s’éteint
Cher Wadi,
Tu étais notre Petit Prince, celui qui savait regarder autrement, voir des étoiles là où d’autres ne voyaient que des ruines, imaginer des mondes là où régnaient les silences. Ton départ nous laisse orphelins d’un regard rare, d’une sensibilité infinie, d’une fantaisie qui transformait l’ordinaire en merveilleux.
C’est avec une immense tristesse que nous te disons au revoir, toi qui as lutté avec tant de courage contre la maladie. Tu nous quittes avec tant de projets en ébullition, des rêves encore à inventer et à réaliser. Mais tu laisses derrière toi une multitude de souvenirs lumineux que nous garderons à jamais.
Tu n’étais pas seulement un collaborateur pour L’Art Rue, tu étais bien plus : un ami fidèle, un frère de route, un scénographe visionnaire qui savait transformer nos rêves en réalités palpables. Tu avais ce don rare de rendre chaque instant festif, chaque rencontre joyeuse, chaque projet vibrant de vie. Tu adorais les gens, et les gens t’adoraient en retour, naturellement, profondément.
Tu donnes sans compter, porté par l’amour du don et de ton océan de générosité, en amitié comme au travail. C’est toi et c’est ça.
Tu étais un facilitateur de vie. Là où d’autres voyaient des obstacles, tu voyais des chemins. Tu savais apaiser, relier, transmettre avec générosité. Tes conseils, ton rire, ta bonne humeur légendaire ont illuminé nos journées et guidé nos pas.
Dream City garde ton empreinte indélébile en tant qu’artiste, en tant que designer, en tant que photographe et en tant que scénographe. Ton intervention magistrale à la Kechla en 2023, dans l’ancienne bibliothèque nationale, reste dans nos mémoires comme l’un de tes gestes les plus forts : tu as ressuscité un lieu oublié, réveillé des manuscrits endormis, transformé des ruines en trésor vivant. C’était toi, Wadi : faire surgir la beauté là où elle semblait disparue.
Et puis, il y eut Laaroussa. Ton travail au sein de l’école éducative, auprès des enfants des soixante femmes de Sejnane, fut un témoignage vibrant de ton engagement, de ta générosité, de ta pédagogie de transmission et de ta croyance dans l’art comme vecteur d’émancipation et de lien. Tu ouvrais des horizons, tu accompagnais avec bienveillance, toujours fidèle à ta philosophie de vie.
Aujourd’hui, Wadi, tu nous manques déjà. Mais ta lumière continue de briller en nous. Tu nous laisses bien plus que des œuvres : tu nous lègues une force de vie, et une vision de l’art comme puissance de transformation sociale et humaine. Nous porterons cet héritage, avec gratitude, fierté et fidélité.
Merci pour ta joie de vivre, pour ton rire qui résonnera toujours dans nos mémoires, pour ta magie qui continuera d’inspirer chacun de nos gestes. Merci pour toutes ces années de complicité, de création et d’amitié.
Tu resteras à jamais présent, oui bien présent, l’Ami, dans nos cœurs, dans nos vies, dans nos projets, dans chaque espace que nous rêverons et construirons encore.
Présent à jamais.
Tu restes là, dans chaque rire, chaque geste, chaque souffle, chaque espace que tu as touché, comme une étoile discrète qui éclaire nos chemins de vie et nos créations.
Avec tout notre amour,
L’équipe de L’Art Rue
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