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Vers un nouvel élan des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Égypte

La Cheffe du Gouvernement tunisienne, Sarra Zaafrani Zenzri, a appelé ce jeudi à intensifier la coopération économique avec l’Égypte afin de relancer des échanges commerciaux jugés « en deçà des attentes », lors de la 18e session de la Commission mixte tuniso-égyptienne au Caire, marquée par la signature de huit accords bilatéraux.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Moustafa Madbouly au siège de la Présidence du Conseil des ministres égyptien dans la nouvelle capitale administrative du Caire, Zaafrani Zenzri a souligné que les deux pays disposent de ressources humaines et de compétences suffisantes pour rééquilibrer leur balance commerciale et développer des investissements prometteurs, notamment en Afrique, en misant sur la présence tunisienne en Afrique de l’Ouest et égyptienne en Afrique centrale et orientale.

Elle a insisté sur l’importance de capitaliser sur les relations d’amitié entre les présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi pour bâtir un partenariat stratégique dans tous les domaines, en particulier économique. Zaafrani Zenzri a exprimé le souhait que cette session soit un point de départ pour renforcer les liens de fraternité et de coopération entre les deux pays frères.

Le Premier ministre égyptien a précisé que les accords signés jeudi sont le fruit de préparatifs ministériels et techniques menés depuis mercredi, visant à concrétiser des projets communs bénéfiques aux deux nations. Madbouly a confirmé que la période à venir verrait une intensification des efforts communs pour améliorer les échanges commerciaux.

Les deux chefs de gouvernement ont exprimé une position commune sur les dossiers régionaux, notamment la cause palestinienne et la situation en Libye. La Cheffe du gouvernement a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir un État indépendant et souverain sur toute la Palestine avec al-Qods pour capitale.

Concernant la Libye, elle a souligné que la position tunisienne prône une solution « inter-libyenne » et rejette toute ingérence étrangère, un point de vue pleinement partagé par son homologue égyptien. Madbouly a confirmé l’accord total des deux pays sur la nécessité de préserver la stabilité et l’unité de la Libye.

La Cheffe du gouvernement a appelé au respect du droit de tous les peuples à agir selon leurs choix nationaux, en rejetant toute ingérence étrangère, affirmant que la politique tunisienne, définie par le président de la République, repose exclusivement sur des choix nationaux issus de la volonté de son peuple, sans aucune ingérence extérieure.

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Coopération : Sarra Zaafrani Zenzri juge insuffisants les échanges commerciaux tuniso-égyptiens

La cheffe du gouvernement tunisienne, Sarra Zaafrani Zenzri, a appelé, jeudi 11 septembre, à intensifier la coopération économique avec l’Égypte afin de relancer des échanges commerciaux qu’elle juge « en deçà des attentes ». Elle s’exprimait ainsi lors de la 18e session de la Commission mixte tuniso-égyptienne au Caire, qui été marquée par la signature de huit accords bilatéraux.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Moustafa Madbouly, au siège de la présidence du Conseil des ministres égyptien dans la nouvelle capitale administrative du Caire, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que les deux pays disposent de ressources humaines et de compétences suffisantes pour rééquilibrer leur balance commerciale et développer des investissements prometteurs, notamment en Afrique, en misant sur la présence tunisienne en Afrique de l’Ouest et égyptienne en Afrique centrale et orientale.

Elle a insisté sur l’importance de capitaliser sur les relations d’amitié entre les présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi pour bâtir un partenariat stratégique dans tous les domaines, en particulier économique. Zaafrani Zenzri a exprimé le souhait que cette session soit un point de départ pour renforcer les liens de fraternité et de coopération entre les deux pays frères.

Le Premier ministre égyptien a précisé que les accords signés jeudi sont le fruit de préparatifs ministériels et techniques menés depuis mercredi, visant à concrétiser des projets communs bénéfiques aux deux nations. Madbouly a confirmé que la période à venir verrait une intensification des efforts communs pour améliorer les échanges commerciaux.

Les deux chefs de gouvernement ont exprimé une position commune sur les dossiers régionaux, notamment la cause palestinienne et la situation en Libye. La Cheffe du gouvernement a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir un État indépendant et souverain sur toute la Palestine avec al-Qods pour capitale.

Concernant la Libye, elle a souligné que la position tunisienne prône une solution « inter-libyenne » et rejette toute ingérence étrangère, un point de vue pleinement partagé par son homologue égyptien. Madbouly a confirmé l’accord total des deux pays sur la nécessité de préserver la stabilité et l’unité de la Libye.

La cheffe du gouvernement a appelé au respect du droit de tous les peuples à agir selon leurs choix nationaux, en rejetant toute ingérence étrangère, affirmant que la politique tunisienne, définie par le président de la République, repose exclusivement sur des choix nationaux issus de la volonté de son peuple, sans aucune ingérence extérieure.

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Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

Des échanges commerciaux à renforcer

Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

Une coopération économique à développer en Afrique

Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

Dossier libyen : priorité à une solution interne

Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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Sarra Zaafrani Zenzri rencontre la communauté tunisienne en Égypte

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a rencontré, mercredi, au siège de l’ambassade de Tunisie, des membres de la communauté tunisienne établie en Egypte.

Citée dans un communiqué, la cheffe du gouvernement a transmis aux membres de la communauté tunisienne, les salutations du président de la République ainsi que sa gratitude pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en vue de porter haut l’image du pays et de contribuer au raffermissement des liens de communication, de confiance et de coopération entre la Tunisie et l’Egypte.

Zenzri a, en outre, saisi l’occasion pour rendre hommage aux membres de la communauté tunisienne à l’étranger qui n’a de cesse de faire montre de patriotisme et d’engagement à défendre les intérêts de la Tunisie dans leurs pays d’accueil.

Tout en rappelant la bonne réputation dont bénéficient les compétences tunisiennes à l’étranger, la cheffe du gouvernement a réaffirmé l’engagement de notre pays à tirer meilleur profit de leur expertise et savoir-faire, promettant de les faire impliquer davantage dans les projets nationaux.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, souligné que le choix stratégique prôné par la Tunisie est de miser sur la valorisation du capital humain afin relever les défis et de réaliser les aspirations du peuple tunisien.

De leur côté, les membres de la communauté tunisienne ont réaffirmé leur engagement à promouvoir l’image de la Tunisie à l’étranger, promettant de lancer des projets propres à dynamiser l’économie et à créer de nouveaux emplois.

Y ont été présents également les ministres de l’Économie et de la Planification, du Commerce et du Développement des Exportations ainsi que l’ambassadeur de Tunisie en Égypte et nombre de cadres relevant de la présidence du gouvernement.

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Tunisie–Égypte : une 18ᵉ Commission mixte pour sceller de nouveaux accords

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Égypte les 10 et 11 septembre 2025. Mandatée par le président Kaïs Saïed, elle coprésidera avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette rencontre doit aboutir à de nouveaux accords de coopération dans divers secteurs, dans un contexte de volonté commune de renforcer les relations bilatérales.

Sarra Zafrani Zenzeri a entamé mercredi 10 septembre une visite de deux jours au Caire. Elle y représente officiellement le président Kaïs Saïed pour coprésider avec le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette instance constitue un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre les deux pays.

Des accords attendus dans plusieurs domaines

Les travaux de cette session doivent aboutir à la signature d’accords de coopération, de mémorandums d’entente et de programmes exécutifs couvrant des secteurs variés : économie, commerce, énergie, agriculture, santé, éducation, technologies, culture et jeunesse. L’objectif affiché est d’intensifier les échanges et de donner un nouvel élan au partenariat tuniso-égyptien.

Un forum économique pour rapprocher les investisseurs

En parallèle de la Commission mixte, l’Égypte accueille un forum économique tuniso-égyptien. Ce rendez-vous réunit des entrepreneurs et investisseurs des deux pays afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines économiques et sociaux.

Une délégation tunisienne étoffée

La cheffe du gouvernement est accompagnée d’une importante délégation ministérielle comprenant notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi qu’une importante délégation composée de responsables de la Présidence du gouvernement et de représentants des ministères de l’Intérieur ; des Affaires étrangères ; des Finances ; de l’Industrie ; de la Santé ; de l’Économie ; des Affaires sociales ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Éducation ; de l’Enseignement supérieur ; de la Jeunesse et des Sports ; des Technologies de l’information et de la communication ; des Transports ; du Tourisme ; de la Famille ; des Affaires culturelles ; et de l’Emploi.

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Kaïs Saïed dénonce les lobbys étrangers et appelle à simplifier les procédures administratives

Kaïs Saïed dénonce les lobbys étrangers et appelle à simplifier les procédures administratives

Le président de la République, Kaïs Saïed, a plaidé pour la simplification des procédures administratives, dénonçant les obstacles qu’il a imputés à des « lobbys recevant leurs ordres de l’étranger ». Lors d’une audience accordée, lundi au palais de Carthage, à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, il a averti que ces acteurs, à […]

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Tunisie : L’appel de Kaïs Saïed à une refonte globale des politiques publiques

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu lundi 25 août, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, de retour de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), tenue du 20 au 22 août à Yokohama.

Une vision globale plutôt que des réformes sectorielles

Au-delà du bilan de la participation tunisienne à la TICAD, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’aborder les réformes non pas secteur par secteur, mais dans le cadre d’une vision intégrée couvrant toutes les régions et tous les domaines. L’objectif affiché : relancer l’économie, lever les blocages et répondre aux attentes des Tunisiens.

Des partenariats diversifiés et des textes « novateurs »

Kaïs Saïed a évoqué des projets d’investissement, notamment dans les infrastructures et les énergies renouvelables, en appelant à diversifier les partenariats internationaux. Il a également plaidé pour l’adoption de nouveaux textes législatifs rompant avec le passé et s’appuyant sur une légitimité populaire.

Ces réformes devraient, selon lui, permettre d’ouvrir la voie aux victimes d’injustices :

« Ces textes tout autant que les politiques y découlant, doivent être « novateurs » et reposant sur une « légitimité » appréciée par référence aux attentes du peuple et à la nécessité d’instaurer une redevabilité équitable, préalable nécessaire à la récupération de l’argent volé du peuple ».

Un message politique clair

Par ce discours, le président réaffirme son orientation : placer la justice sociale et la lutte contre la corruption au centre de la relance économique, tout en ancrant les choix stratégiques du pays dans la souveraineté populaire.

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Tunisie : Un plan pour intégrer plus de 1300 bus dans le transport public

Un conseil ministériel restreint s’est tenu mercredi 23 juillet au Palais du gouvernement sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, pour faire le point sur la situation du transport public et annoncer une série de mesures urgentes et stratégiques. L’objectif affiché : reconstruire une véritable politique nationale du transport après des décennies de dégradation.

Le conseil ministériel a été entièrement consacré à la refondation du transport public, notamment le transport terrestre, qui connaît une dégradation avancée à l’échelle nationale, l’objectif étant de moderniser le service public du transport et à en améliorer les performances afin d’alléger les difficultés rencontrées par les citoyens dans leurs déplacements.

Le conseil a examiné les calendriers d’arrivée de plusieurs lots de bus en provenance de différents pays en attendant une réforme plus globale de ce secteur vital, pratiquement démantelé dans plusieurs régions du pays.

Renouveler le parc roulant

La cheffe du gouvernement a notamment souligné que la réforme du secteur du transport, toutes filières confondues – et en particulier du transport terrestre –, ne se limitera pas à l’importation de bus ou de rames de métro, mais obéira à une stratégie globale de reconstruction. Dans cette optique, une vision claire de planification à long terme sera mise en place avec l’allocation des budgets nécessaires à l’investissement dans ce secteur.

Sarra Zaâfrani Zenzri a affirmé que la stratégie de l’État consiste à reconstruire le système de transport public sur des bases solides, à renouveler le parc roulant et à améliorer les services du service public de transport. À court terme, des solutions urgentes seront mises en œuvre pour alléger les difficultés de mobilité des citoyens sur tout le territoire national, parallèlement aux investissements nécessaires pour renouveler un parc de bus et de métros vieillissant.

Vers l’intégration de plus de 1300 bus dans le réseau public

Le conseil a passé en revue les principales mesures urgentes déjà adoptées pour renforcer le parc de transport public terrestre comme l’achat de 300 bus neufs en provenance de Chine, livrés les 17 juin et 12 juillet 2025 ; la signature d’un contrat pour l’acquisition de 418 bus dans le cadre d’un appel d’offres international ; la signature prochaine, en septembre 2025, d’un accord pour l’importation de 200 bus suisses opérationnels  ; le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 35 rames de métro ; et l’autorisation, au cours de ce conseil, de l’achat de 397 bus supplémentaires provenant d’Arabie saoudite.

Ces acquisitions seront réparties sur l’ensemble du territoire, selon des critères de priorité, notamment pour désenclaver les zones isolées et réduire les souffrances liées aux transports quotidiens.

Reconstruire un système de transport public fiable

La cheffe du gouvernement a insisté sur le fait que cette dynamique ne se limitera pas à des importations ponctuelles. Elle a affirmé que l’État s’engage dans une stratégie de long terme visant à reconstruire un système de transport public fiable, efficace et durable, moderniser le parc roulant selon des normes internationales, investir dans le transport ferroviaire, identifié comme une priorité, et adapter l’offre aux évolutions démographiques et à l’urbanisation rapide.

Le transport public en Tunisie souffre de décennies de sous-investissement, de gestion déficiente et de vétusté des équipements. Ce constat alarmant est aggravé par l’explosion des besoins en mobilité, notamment dans les grandes agglomérations et les régions rurales.

Le gouvernement affirme désormais vouloir rompre avec les politiques passées et amorcer une réforme profonde, où le transport devient un levier de justice sociale et de croissance économique.

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Tunisie – Loi de finances 2026 : L’État mise sur les régions, l’emploi et les réformes

La cheffe du gouvernement a réuni ses ministres pour faire le point sur le projet de loi de finances 2026, qui se veut un tournant stratégique dans la gouvernance économique du pays.

Le gouvernement tunisien entend faire du projet de loi de finances pour l’année 2026 un levier de transformation structurelle, combinant équité sociale, soutien à la croissance et réformes profondes. C’est ce qu’a souligné la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, lors d’un conseil ministériel tenu mardi 22 juillet 2025 à la Kasbah.

Une loi pour traduire la volonté populaire

Présenté comme un outil de souveraineté nationale, le projet de budget doit refléter les priorités stratégiques de l’État, tout en traduisant la vision ascendante du développement, défendue par le président Kaïs Saïed, depuis les conseils locaux jusqu’à l’échelle nationale.

« La loi de finances ne doit pas se résumer à des chiffres, mais incarner une volonté politique qui rompt avec les approches technocratiques passées », a affirmé la cheffe du gouvernement.

Elle a insisté sur la nécessité de recourir à des modes de financement innovants et de réformer le modèle économique et social, à travers une nouvelle législation adaptée aux besoins du pays.

Les grands axes du budget 2026

Le projet de loi de finances 2026 s’articule autour de plusieurs priorités :

  • Renforcement de la dimension sociale : meilleure prise en charge des personnes vulnérables et soutien à l’inclusion économique.
  • Emploi public : ouverture de nouveaux recrutements et régularisation de situations administratives en suspens.
  • Développement régional : s’appuyer sur les résultats des conseils locaux et régionaux pour orienter les investissements.
  • Relance de l’investissement public, considéré comme moteur du secteur privé, notamment pour les PME et les sociétés citoyennes.
  • Réformes structurelles dans la santé, l’éducation et le transport.
  • Promotion des énergies renouvelables.
  • Intégration de l’économie informelle et instauration d’une véritable justice fiscale.

Vers un nouveau cap

Ce budget s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026–2030, qui repose sur une méthode de planification ascendante. Pour le gouvernement, il s’agit de répondre aux attentes des citoyens, dans un contexte marqué par de fortes pressions économiques et géopolitiques.

La cheffe du gouvernement a conclu en appelant à faire de ce budget « un texte porteur d’espoir, capable de rétablir la confiance et de tracer les contours d’un nouveau contrat social ».

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Tunisie – Kaïs Saïed met en garde : « Trop de services publics inefficaces »

Lors d’une réunion avec la Cheffe du gouvernement, le Président Kaïs Saïed a vivement critiqué les dysfonctionnements au sein de plusieurs services publics. Il appelle à des sanctions contre les responsables défaillants et plaide pour une refonte de l’administration autour de la compétence et de l’efficacité.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé, mercredi 9 juillet 2025, son profond mécontentement face au mauvais fonctionnement de plusieurs services publics. Recevant la Cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, le chef de l’État a estimé qu’il était impératif de faire porter l’entière responsabilité aux fonctionnaires et responsables qui faillent à leurs devoirs.

« L’argent perçu par tout responsable provient du peuple tunisien et doit être utilisé à son service », a-t-il martelé, dénonçant l’inefficacité de certaines institutions qui continuent à mobiliser d’importants budgets sans produire les résultats escomptés. Il a notamment remis en cause la multiplication des structures administratives « sans rôle réel », appelant à rationaliser les dépenses publiques et à soutenir les établissements efficaces.

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Le Président a également insisté sur la nécessité de renouveler les élites et de faire place à une nouvelle génération de compétences. « Il est temps que les jeunes prennent la relève de ceux qui n’ont pas tiré les leçons de du passé », a-t-il déclaré, qualifiant la responsabilité publique de « charge lourde » qui doit être assumée avec intégrité.

La réunion a également porté sur l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030. Le rapport de synthèse en cours de finalisation servira de base à ce projet de loi, appelé à devenir un référentiel majeur pour les politiques économiques et sociales des prochaines années.

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Tunisie : Kais Saied insiste sur la justice sociale et la lutte contre la corruption

Le président de la République, Kais Saied, a reçu ce lundi 7 juillet au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. La réunion a porté sur plusieurs projets de lois et de décrets actuellement à l’étude.

À cette occasion, le chef de l’État a rappelé que les priorités de l’action gouvernementale doivent être centrées sur la justice sociale, le renforcement de l’investissement et l’éradication de la corruption. Il a souligné que de nombreux services publics ne peuvent remplir efficacement leur mission que si les responsables administratifs répondent de manière proactive aux besoins des citoyens.

« Il ne peut y avoir de véritable réforme législative sans une réforme administrative profonde, elle-même fondée sur un changement culturel dans les mentalités », a déclaré Kais Saied, insistant sur la nécessité de rétablir une relation de confiance forte entre l’administration et les usagers.

Le président a également mis en garde contre les tentatives de déstabilisation menées par des « poches de la contre-révolution ». Selon lui, malgré leurs manœuvres répétées et leurs « masques changeants », ces acteurs sont désormais clairement identifiés par le peuple tunisien.

« Les défis auxquels nous faisons face doivent être relevés avec détermination. Le peuple tunisien poursuivra sa route et fera échec à toutes les conspirations », a-t-il affirmé.

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Kais Saied : « Nul n’est au-dessus de la loi »

Le président de la République Kais Saied a souligné lundi, lors de sa rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri que l’Etat tunisien est gouverné par ses institutions et ses lois affirmant que nul n’est au-dessus de celle-ci.

Le président a appelé à ne pas hésiter à éloigner ceux qui ne servent pas les intérêts du peuple, insistant sur l’impératif d’œuvrer à la réalisation des aspirations des Tunisiens dans les plus brefs délais.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, Kais Saied a relevé que l’Etat se déploie pour concilier croissance économique et justice sociale. Il a, dans ce contexte, souligné le besoin de nouvelles visions pour rompre avec les politiques injustes qui ont conduit des milliers de Tunisiens et de Tunisiennes à la pauvreté et à l’exclusion, en plus de poursuivre la lutte contre la corruption.

Il a par ailleurs précisé que les forces rétrogrades ont trouvé des serviteurs à l’intérieur des services administratifs. Il a souligné la nécessité de demander des comptes à ces forces et leurs soutiens qui agissent contre les intérêts des citoyens et cherchent à attiser les tensions dans le pays.

La réunion a, également, permis de passer en revue une série projets de loi et de décrets qui seront bientôt soumis au Conseil des ministres.

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Tunisie : Kais Saied pour une refonte législative complète dans tous les secteurs

Le président Kais Saied a appelé lundi à une refonte des lois tunisiennes dans tous les secteurs, fustigeant les lenteurs administratives et les blocages internes. Il a également dénoncé l’influence de certains lobbies et annoncé une restructuration en cours de plusieurs institutions publiques.

Lors d’une réunion tenue lundi soir avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le président de la République, Kais Saied, a appelé à l’élaboration de nouvelles législations couvrant l’ensemble des secteurs en Tunisie, estimant que les lois actuelles ne permettent plus de répondre aux défis du moment.

Dans une déclaration publiée tard dans la soirée par la présidence de la République, le chef de l’État a affirmé que « la Tunisie a besoin d’un nouveau cadre législatif » pour impulser une dynamique dans les services publics et sortir des blocages qui freinent le bon fonctionnement de l’administration.

Contre les lenteurs bureaucratiques

Le président a fustigé l’usage abusif du « respect des procédures » comme un prétexte destiné, selon lui, à retarder les dossiers et à nuire volontairement aux citoyens. « Il est inacceptable que des fonctionnaires invoquent la légalité pour bloquer les intérêts du peuple. Les lois doivent être un levier de service public, et non un outil de paralysie », a-t-il martelé.

Kais Saied a également insisté sur l’importance de l’engagement des cadres publics. Il a appelé à une nouvelle génération de responsables « dotés d’un réel sens de la responsabilité, capables de surmonter les obstacles, à l’opposé de certaines pratiques courantes dans plusieurs services ».

Une restructuration des institutions en cours

Dans une critique à peine voilée à l’endroit de certains cercles d’influence, le président a rappelé que « les salaires sont payés avec l’argent du peuple » et que ces ressources doivent être exclusivement consacrées à son service. Il a mis en garde contre les agissements de « lobbies opérant dans l’ombre » et a appelé à mettre fin aux conflits d’intérêts au sein de l’administration.

Le chef de l’État a conclu en affirmant que des travaux sont en cours pour restructurer plusieurs institutions publiques. « Ces structures doivent impérativement retrouver leur vocation première et œuvrer à la réalisation des objectifs pour lesquels elles ont été créées », a-t-il ajouté.

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Kais Saied trace les contours d’un État social : Vers la fin de « l’esclavage administratif »

Dans un contexte marqué les attentes pressantes de la population, le président de la République, Kais Saied, a réaffirmé la volonté ferme de l’État de mettre en œuvre une politique sociale ambitieuse et globale. C’est ce qui ressort de sa rencontre, mercredi 28 mai, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que cette orientation sociale n’est pas une option, mais une nécessité nationale. « L’État est résolu à concrétiser la volonté du peuple », a-t-il déclaré, en soulignant que les politiques futures ne doivent plus être pensées de manière sectorielle ou fragmentaire. Pour lui, il s’agit désormais d’aborder les problématiques sociales dans une approche intégrée, qui tienne compte du destin collectif de la nation.

Une réforme profonde du cadre juridique

L’un des points centraux de cette entrevue a été l’annonce de nouvelles mesures législatives en faveur de la justice sociale. Le président a notamment évoqué un projet de décret visant à interdire ce qu’il a qualifié d’« esclavage administratif », faisant référence aux formes de précarité, d’abus et de traitement inéquitable qui subsistent dans certaines administrations et entreprises publiques.

Ce décret viendra compléter une révision du Code du travail déjà entamée, et devrait, selon le président, offrir davantage de garanties aux travailleurs : sécurité de l’emploi, respect de la dignité professionnelle, et lutte contre les formes d’exploitation institutionnalisée.

« Lorsque le travailleur se sent stable et assuré que ses droits ne seront pas violés, il fournit plus d’efforts. C’est ainsi que se construit une économie forte et un climat d’investissement sain », a affirmé Kais Saied, reliant directement les droits sociaux à la performance économique nationale.

Responsabilisation et renouvellement des élites

Le président a également adressé un avertissement clair aux responsables qui, selon lui, ne s’acquittent pas de leurs fonctions dans l’intérêt du pays. Il a dénoncé les attitudes opportunistes au sein de l’administration, appelant à un renouvellement générationnel et moral des élites.

« Ceux qui considèrent leur mission comme un tremplin personnel doivent s’effacer. Il est temps de faire confiance à la jeunesse, qui est capable de travailler avec honnêteté et d’innover dans l’intérêt commun », a-t-il déclaré, en évoquant une relève générationnelle alignée sur les choix nationaux fondamentaux.

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A Séville, Sarra Zaafrani Zenzri renforce les alliances pour le développement durable

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est rentrée mardi soir à Tunis, après avoir pris part aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, dans le sud de l’Espagne.

Durant cette rencontre de haut niveau, la responsable tunisienne a enchaîné les entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants et partenaires internationaux. Elle s’est notamment entretenue avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, et algérien Nadir Larbaoui, ainsi qu’avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Cette conférence marque une étape importante, dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba. Les délégations participantes ont adopté, dès la première journée, l’Engagement de Séville, un nouveau cadre global visant à mobiliser les financements nécessaires au développement durable. Estimés à 4 000 milliards de dollars par an, ces besoins restent en grande partie insatisfaits, notamment dans les pays du Sud.

Cet engagement, conclu le 25 juin 2025 par l’ensemble des États membres de l’ONU – à l’exception des États-Unis – ambitionne de relancer les efforts mondiaux en matière de développement inclusif et équitable, dans un contexte international marqué par des défis économiques, sociaux et climatiques croissants.

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Tunisie : La Cheffe du gouvernement en visite officielle en Espagne

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, représente le président Kaïs Saïed à la quatrième Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 1er juillet 2025 à Séville, en Espagne. Cette rencontre mondiale est consacrée à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et à la réforme de l’architecture financière internationale.

Aux côtés de chefs d’État, de dirigeants d’organisations régionales et internationales, de responsables d’institutions financières, d’acteurs de la société civile et du secteur privé, Sarra Zaâfrani Zenzri participe à plusieurs panels dédiés aux grands enjeux économiques mondiaux. Des entretiens bilatéraux sont également prévus avec des dirigeants et des représentants de grandes institutions financières internationales.

Cette quatrième édition vise à repenser en profondeur les mécanismes de financement du développement durable, à travers une réforme structurelle du système financier mondial. Elle entend aussi lever les freins à l’investissement, en particulier dans les pays en développement, qui souffrent d’un déficit de financement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, selon les Nations Unies.

L’objectif : permettre aux pays d’atteindre les 17 Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 — parmi lesquels la lutte contre la pauvreté, la faim, le changement climatique ou encore les inégalités. Mais à moins de cinq ans de l’échéance, les retards s’accumulent, principalement en raison du manque chronique de ressources financières et de leur volatilité.

Malgré le retrait des États-Unis des négociations, les États membres de l’ONU ont trouvé un terrain d’entente le 25 juin dernier autour du « Compromis de Séville », document final de la FfD4. Fruit de longs mois de discussions menées notamment par le Mexique, le Népal, la Zambie et la Norvège, ce texte constitue un cadre actualisé visant à renforcer les engagements pris lors des précédentes conférences, notamment ceux du Programme d’action d’Addis-Abeba adopté en 2015.

La conférence de Séville s’inscrit dans la continuité des sommets de Monterrey (2002), de Doha (2008) et d’Addis-Abeba (2015), qui ont structuré les grands principes du financement du développement au sein du système onusien. Le sommet actuel doit aboutir à des engagements concrets pour accélérer les efforts internationaux en faveur du développement durable.

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