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Tunisie – Égypte : Ouverture du Forum économique commun

La cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont inauguré jeudi 11 septembre 2025, à la nouvelle capitale administrative du Caire, le Forum économique commun tuniso-égyptien, organisé à l’issue de la 18ᵉ session de la commission mixte supérieure. Le forum réunit des investisseurs et acteurs économiques des deux pays autour de nouvelles perspectives de coopération.

Une plateforme stratégique pour le secteur privé

Dans son discours d’ouverture, Sara Zaafrani Zenzri a souligné que ce forum constitue une occasion unique pour les investisseurs des deux pays d’explorer de nouvelles opportunités et d’établir des partenariats basés sur l’intérêt commun.

Elle a insisté sur le rôle central du secteur privé dans le développement économique et l’innovation, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’industrie, le transport, les infrastructures, la santé, l’éducation, la recherche scientifique, l’environnement, les énergies renouvelables et les start-ups.

Intensification des échanges économiques et de l’investissement

La cheffe du gouvernement tunisienne a rappelé la nécessité de développer les relations économiques bilatérales dans toutes leurs dimensions, en augmentant le volume des échanges commerciaux et en stimulant l’investissement commun. Elle a proposé plusieurs mesures concrètes :

  • Accroître les rencontres et le dialogue entre investisseurs et structures d’accompagnement des deux pays.
  • Définir une vision stratégique à moyen et long terme pour le commerce et l’investissement, avec un focus sur le marché africain.
  • Identifier et résoudre les obstacles rencontrés par les investisseurs lors d’une session interactive du forum.
  • Organiser régulièrement des salons et rencontres sectorielles pour générer des projets communs.
  • Étudier l’ouverture d’une ligne maritime directe entre Tunis et l’Égypte afin de faciliter les échanges.

Encouragement de l’innovation et des start-ups

Sara Zaafrani Zenzri a mis en avant les incitations fiscales et financières pour les jeunes entreprises et start-ups, ainsi que le développement des incubateurs et des centres d’innovation. Ces initiatives visent à favoriser l’accès au financement, aux marchés et aux technologies avancées, permettant à de nombreuses start-ups tunisiennes de s’étendre à l’international.

Renforcement des cadres juridiques et des partenariats régionaux

La cheffe du gouvernement a rappelé que les relations commerciales tuniso-égyptiennes reposent sur un cadre juridique moderne et incitatif, incluant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et l’accord COMESA. Ces instruments facilitent le commerce bilatéral et l’intégration des chaînes de valeur, ouvrant la voie à une présence active sur le marché africain.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

    Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

    Des échanges commerciaux à renforcer

    Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

    Une coopération économique à développer en Afrique

    Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

    Dossier libyen : priorité à une solution interne

    Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

    Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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    Depuis 2021, la France maintient 150 000 emplois en Tunisie

    Depuis 2021, les entreprises françaises installées en Tunisie ont consolidé leur présence économique, maintenant un niveau d’emploi stable compris entre 150 000 et 160 000 postes. Cette stabilisation fait suite à une période de forte croissance entre 2016 et 2021, où les effectifs avaient augmenté de près de 30 %. Elle traduit aujourd’hui un renforcement du tissu industriel, plus qu’une expansion rapide, dans un contexte économique et politique marqué par l’incertitude.

    L’inauguration récente de l’extension de CMR Tunisie à Fouchana (Ben Arous), spécialisée dans la fabrication de câbles électriques pour moteurs et machines de bateaux, illustre parfaitement cette dynamique. La nouvelle unité vise à augmenter les capacités de production et à renforcer les exportations, notamment vers la France et les États-Unis, tout en consolidant les emplois locaux. Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a salué cet investissement comme « un projet créateur d’emplois et porteur de montée en gamme industrielle ».

    Au total, la France demeure le premier investisseur étranger en Tunisie, avec près de 1 500 entreprises implantées et un rôle clé dans la modernisation du secteur industriel. Selon l’ambassadrice, ces investissements ont permis de créer plus de 2 000 emplois au cours de l’année écoulée, malgré un contexte national complexe.

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    Flottille « Soumoud » : Dix navires accostent à Bizerte pour briser le blocus de Gaza

    Dix navires de la flottille « Soumoud », initiative internationale destinée à briser le blocus imposé à Gaza, ont accosté jeudi en fin de matinée au port de plaisance Cap 3000 à Bizerte. Les embarcations transportent des activistes étrangers et tunisiens, première étape d’une traversée vers les territoires palestiniens occupés.

    Selon Khaled Boujemâa, membre du comité d’organisation, dix navires de la « flottille de la résilience » sont arrivés à Bizerte avec à leur bord des militants venus de plusieurs pays. Une vingtaine d’autres bateaux sont attendus au large des côtes tunisiennes, où les organisateurs se mobilisent pour assurer leur accueil avant le départ collectif vers Gaza.

    L’objectif annoncé est double : acheminer de l’aide humanitaire et briser le blocus israélien imposé à l’enclave palestinienne.

    Khaled Boujemâa a souligné la fierté du gouvernorat de Bizerte – et plus largement de la Tunisie – d’être le point de départ de cette caravane maritime. Il a remercié les structures de l’État pour leur soutien logistique et exprimé la détermination des participants à poursuivre l’initiative jusqu’à Gaza, malgré les risques, rapporte l’agence TAP.

    La flottille « Soumoud » s’inscrit dans une série d’initiatives citoyennes et humanitaires visant à défier le blocus de Gaza, instauré par Israël depuis 2007. Ce type de mobilisation a déjà donné lieu, par le passé, à des tensions en mer et à des interventions militaires. Pour les organisateurs tunisiens, le choix de Bizerte comme point de départ symbolise l’engagement du pays en faveur de la cause palestinienne.

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    Tunisie – Ligue 1 (5e journée) : Deux derbies et un Clasico au programme

    La 5e journée du championnat de Tunisie s’annonce particulièrement intense. Entre un Clasico historique et deux derbies de haute tension, la 5e journée du championnat de Tunisie promet des affiches de haut niveau.

    Jeudi : échauffement avant les gros chocs

    Trois rencontres ouvrent la journée le 11 septembre. Ces matchs donneront le ton avant les grosses affiches du week-end.

    • AS Soliman – O. Béja (Watania 2 sur 10873 V) : duel entre deux formations à la recherche de points précieux
    • JS Kairouanaise – AS Marsa (Watania 1) : un match capital pour la JSK, mal embarquée, face à une ASM qui cherche à confirmer son bon début de saison.
    • ES Métlaoui – JS Omrane (Watania 2 sur 11657) : duel équilibré où la victoire pourrait déjà peser lourd pour la suite.

    Samedi : deux derbies qui sentent la poudre

    • Stade Tunisien – ES Tunis (Watania 1 – Al Kass 4) : Au Bardo, l’affiche entre le ST et l’EST sera scrutée de près. L’Espérance, candidate naturelle au titre, voudra confirmer sa solidité. Mais le Stade Tunisien, accrocheur devant son public, rêve de créer la surprise.
    • US Monastirienne – ES Sahel (Watania 2 sur 10873 V) : À Monastir, le choc opposera deux clubs rivaux historiques. L’USMo, en progression ces dernières saisons, tentera d’imposer sa loi face à une Étoile toujours ambitieuse et déterminée à rester dans le haut du classement.
    • US Ben Guerdane – CA Bizertin (Watania 2 sur 11657) : En parallèle, l’USBG reçoit le CAB pour une rencontre piégeuse. Les Sudistes, solides à domicile, visent les trois points pour se rapprocher du haut de tableau, tandis que le CAB doit grappiller des points pour s’éloigner de la zone dangereuse.

    Dimanche : le Clasico tant attendu

    • Club africain – CS Sfaxien (Watania 1 – Al Kass 4) : Le grand rendez-vous de cette 5e journée se jouera au stade de Radès. Le Clasico entre le Club Africain et le CS Sfaxien reste l’un des sommets du football tunisien. Le CA, poussé par ses supporters, cherchera à imposer son jeu. Le CSS, réputé pour sa discipline tactique, comptera sur ses individualités pour faire la différence.
    • Stade Gabésien – ES Zarzis (Watania 2) : Dans le Sud, le derby entre Gabès et Zarzis promet lui aussi passion et rivalité.

    Toutes les rencontres seront disputées à 16h00.

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    Tunisie – Iran : Coopération bilatérale et soutien à la Palestine au centre des discussions

    Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 10 septembre 2025, au palais de Carthage, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, en visite de travail en Tunisie à l’invitation de Mohamed Ali Nafti, ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Cette visite a été marquée par une double dimension : le renforcement des relations bilatérales et la réaffirmation du soutien à la cause palestinienne.

    Dès l’ouverture de son entretien avec le ministre iranien, Kaïs Saïed a dénoncé un « ciblage systématique de la sécurité et de la stabilité de la région », pointant les offensives israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. Il a réitéré le soutien « constant et inébranlable » de la Tunisie au peuple palestinien.

    Le président a qualifié la guerre en cours de « guerre d’extermination » et affirmé que ni les bombardements, ni les missiles, ni les plans de déplacement forcé ne viendront à bout de la détermination palestinienne. Il a également mis en garde contre les tentatives de division orchestrées par Israël, estimant qu’elles sont vouées à l’échec.

    Une coopération bilatérale en expansion

    Parallèlement, Abbas Araghchi et Mohamed Ali Nafti ont tenu une séance de travail élargie, en présence des délégations des deux pays. Les discussions ont porté sur l’évaluation de la coopération existante et les moyens de la renforcer dans divers secteurs : sciences, culture, tourisme, santé et économie.

    Les deux parties ont salué le rythme actuel de leurs relations et ont convenu d’activer les mécanismes de coopération, notamment à travers la bonne préparation de la prochaine Commission mixte tuniso-iranienne.

    Dialogue régional et sécurité internationale

    Le ministre tunisien a salué l’accord conclu le 9 septembre entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), espérant qu’il permettra d’apaiser les tensions régionales et de favoriser le règlement des crises par la voie diplomatique.

    Les deux ministres ont insisté sur l’importance d’une concertation régulière au sein des instances islamiques et onusiennes afin de renforcer la sécurité et la stabilité régionales, tout en défendant les causes justes, au premier rang desquelles la Palestine.

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    Yémen : Frappes israéliennes sur Sanaa

    Des frappes aériennes israéliennes ont visé mercredi 10 septembre 2025 la capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les rebelles Houthis. Selon des témoins, de puissantes explosions ont secoué la ville.

    La chaîne de télévision al-Massirah, proche des Houthis, a dénoncé une « agression israélienne sur la capitale, Sanaa », précisant que plusieurs frappes ont eu lieu dans la journée. Un journaliste de l’AFP sur place a confirmé avoir entendu de fortes explosions dans la ville.

    L’armée israélienne a de son côté revendiqué l’opération, affirmant avoir visé des « cibles militaires » appartenant aux rebelles houthis. Aucune information immédiate n’a été donnée sur d’éventuelles victimes ou dégâts matériels.

    Les Houthis, soutenus par l’Iran, contrôlent Sanaa et une grande partie du nord du Yémen depuis 2014. Ils sont engagés dans un conflit prolongé contre le gouvernement yéménite. Ces dernières années, les Houthis ont revendiqué des attaques contre Israël, notamment par drones et missiles, en solidarité avec le Hamas palestinien.

    Cette frappe intervient alors que la guerre à Gaza continue de déstabiliser l’ensemble du Moyen-Orient, multipliant les fronts d’affrontement indirects entre Israël et ses adversaires régionaux.

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    Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

    Trente habitants de la délégation de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, ont été victimes d’intoxication dans la nuit du mardi 9 septembre 2025 à la suite d’émissions de gaz toxiques provenant de la zone industrielle. L’incident a provoqué une vague d’indignation locale et nationale, relançant le débat sur la pollution chronique qui frappe la région de Gabès.

    Selon le conseil local de Ghannouch, plus de trente personnes, souffrant de difficultés respiratoires, ont dû être transférées au centre de santé de base pour recevoir les premiers soins. Les victimes, parmi lesquelles figuraient des enfants et des personnes âgées, ont été incommodées par des gaz émis dans la zone industrielle durant la nuit.

    Dans un communiqué, le conseil local a dénoncé « des violations environnementales graves » et a exigé l’ouverture immédiate d’une enquête pour identifier les responsabilités. Il a également appelé les entreprises à se conformer strictement aux normes sanitaires et environnementales, avertissant que la poursuite de ces pratiques met directement en danger la vie des habitants.

    Le FTDES dénonce un écocide impuni

    Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a confirmé l’incident mercredi, qualifiant la situation « d’écocide impuni ». L’organisation rappelle que les habitants de Ghannouch, Chatt Essalem et Bouchemma avaient déjà signalé, en août dernier, de fortes fuites de gaz étouffants.

    Le FTDES accuse les autorités « d’abandon systématique » de la région, reprochant au ministère de l’Environnement et à celui de l’Industrie leur inaction face à la répétition de tels épisodes. L’organisation appelle à l’application du décret du 29 juin 2017, qui prévoit la fin du déversement de phosphogypse en mer et le démantèlement des unités polluantes du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

    En parallèle, le forum rejette le projet de production d’ammoniac et d’hydrogène vert envisagé à Gabès, estimant qu’il a été « imposé sans concertation avec les habitants » et qu’il risque d’aggraver la crise écologique.

    Un taux de pollution parmi les plus élevés

    La région de Gabès est depuis longtemps au cœur d’un bras de fer entre société civile et autorités. Des collectifs comme « Stop Pollution » ou « Nous voulons vivre » dénoncent un taux de pollution parmi les plus élevés du pays. En octobre 2023, une fuite de gaz avait incommodé des élèves à Chatt Essalem, tandis qu’en mars 2021, une explosion dans une usine d’asphalte avait coûté la vie à six ouvriers.

    Cet incident relance le débat sur l’avenir de la zone industrielle de Gabès et met une nouvelle fois en lumière la crise écologique et sanitaire qui affecte durablement la région.

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    Sidi Bou Saïd : La Flottille Soumoud déterminée à briser le blocus de Gaza

    A quelques heures du départ de la flottille de Sidi Bou Saïd vers Gaza, un membre de son comité organisateur, Nabil Chennoufi, assure que rien ne viendra entamer la détermination des volontaires mobilisés pour briser le blocus.

    La Flottille Soumoud a confirmé le lancement officiel de ses activités ce mercredi 10 septembre 2025 depuis la Tunisie. Invité ce mercredi à Mosaique fm, Nabil Chennoufi, membre de l’instance de pilotage de la flottille baptisée « Soumoud », a affirmé que « les préparatifs se déroulent dans une ambiance d’enthousiasme » et que « les événements récents n’ont ébranlé ni la volonté ni la détermination des participants à se rendre à Gaza ».

    Soutiens et enjeux

    Selon lui, tous les volontaires sont « pleinement engagés et psychologiquement prêts » à entreprendre cette traversée solidaire. Il a même précisé que « des personnes figurent sur une liste d’attente pour rejoindre l’expédition », insistant sur le fait qu’« aucun participant n’a exprimé le souhait de se retirer par crainte de ce qui s’est passé ».

    Chennoufi a rappelé que la gravité de la situation vécue par le peuple palestinien « appelle à une mobilisation générale en faveur d’une cause juste ». Il a également souligné que certains pays ont exprimé leur soutien à l’initiative, citant l’Italie qui s’est engagée à protéger ses ressortissants prenant part au voyage.

    Événements tragiques récents renforçant la détermination

    La flottille doit lever l’ancre ce mercredi 10 septembre à 16h depuis le port de Sidi Bou Saïd, en direction de Gaza après deux incidents marquants, qui ont eu lieu dans les eaux tunisiennes.

    Dans la nuit du mardi 9 septembre, le bateau Alma, amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé par un drone non identifié. Selon des activistes de la Global Sumud Flotilla, un engin incendiaire aurait été largué sur le pont du navire. Aucun blessé n’a été signalé, et aucun dégât structurel majeur n’a été constaté.

    La veille, le lundi 8 septembre, le bateau Family, le plus imposant de la flottille, avait déjà subi un incendie à sa proue. Des témoins ont évoqué l’intervention d’un drone précédant l’incident, tandis que le ministère de l’Intérieur a attribué le début du feu à un départ accidentel, probablement causé par une cigarette.

    La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé cette série d’attaques en mer comme « la deuxième attaque contre la flottille, encore dans les eaux tunisiennes, en deux jours ».

    L’activiste tunisien Wael Naouar a affirmé que ces attaques, loin de décourager les équipages, « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

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    Tunisie : Barrages en hausse après cinq ans de sécheresse… mais le stress hydrique persiste

    La Tunisie connaît une amélioration de sa situation hydrique après cinq années de sécheresse, grâce à des précipitations importantes en 2024-2025. Néanmoins, le pays reste confronté au stress hydrique et à la surexploitation de ses ressources.

    Lors d’une conférence de presse organisée mardi par l’Association Nomad 08 Redeyef et l’Observatoire national de l’Eau, l’expert en ressources hydriques Houcine Rhili a souligné que le taux de remplissage des barrages a atteint 41% en juin 2025, contre seulement 19% en novembre 2024. Cette amélioration est attribuée aux précipitations importantes enregistrées tout au long de l’année.

    Cependant, Rhili a rappelé que la Tunisie reste sous stress hydrique. Le taux de sécurité hydrique des barrages, qui culminait à 64% en 2019, continue de régresser, et le plus grand barrage du pays, Sidi Salem, n’affiche qu’un remplissage de 24% au 8 septembre 2025. Il a insisté sur la nécessité de réviser les politiques nationales pour préserver les ressources en eau, alors que l’évaporation des barrages atteint quotidiennement 700 000 m³, soit 60% de la consommation nationale d’eau potable.

    Taux de remplissage des barrages à 29,3%

    Le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 29,3% au 9 septembre 2025, selon des données publiées mardi par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI). Le volume global d’eau stocké dans les barrages s’élève à 692,6 millions de m³, soit une hausse de 27% par rapport à la même période de 2024. Malgré cette amélioration notable, le niveau actuel reste inférieur de 8,3 % à la moyenne des années précédentes, estimée à 639,3 millions de m³.

    La répartition régionale montre une forte concentration des ressources dans le nord du pays, qui détient environ 92% des réserves. Dans ces barrages, le taux de remplissage atteint 34,3%. En revanche, les barrages du centre n’affichent qu’un taux de 9,6% (43,1 millions de m³), tandis que ceux du Cap Bon (Nord-Est) atteignent 19,9% (12,3 millions de m³).

    Plus de 8 000 puits illégaux à Kébili

    L’expert a également alerté sur la surexploitation des nappes souterraines dans plusieurs régions, notamment Kébili, où l’exploitation atteint 220% en raison de forages anarchiques. Plus de 8 000 puits illégaux y sont recensés, menaçant la durabilité des ressources. Rhili a critiqué l’introduction d’un article dans le projet de Loi de Finances 2026 sur l’amnistie hydrique, estimant qu’il pourrait encourager de nouveaux forages illégaux.

    SONEDE : 220 000 m³ d’eau perdus chaque année à cause de fuites

    Hamza El Fil, chef du Laboratoire Dessalement et Valorisation des Eaux Naturelles au Centre de Recherches et des Technologies des Eaux, a ajouté que 220 000 m³ d’eau sont perdus chaque année à cause de fuites sur le réseau de la SONEDE, soit 35% de la consommation nationale. Il a également signalé des niveaux de salinité élevés dans certaines régions, atteignant 3,5 g/L à Ouedhref (Gabes), bien au-delà des normes nationales de 1,5 à 2 g/L.

    La conférence a été l’occasion d’annoncer la création prochaine d’un comité consultatif au sein de l’Observatoire Tunisien de l’Eau, suivant les recommandations de la 1ʳᵉ Rencontre nationale de l’eau organisée en avril 2024 à Hammamet. Cette instance devrait contribuer à mieux encadrer la gestion des ressources hydriques dans le pays.

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    Tunisie : Interdiction des produits capillaires à l’acide glyoxylique

    Les autorités tunisiennes ont décidé d’interdire la fabrication, l’importation, le stockage et la commercialisation des produits de lissage contenant de l’acide glyoxylique, jugé dangereux pour la santé publique. La mesure a été publiée mardi 9 septembre au Journal Officiel de la République Tunisienne.

    Les ministères du Commerce, de la Santé, de l’Intérieur, du Développement des Exportations et des Finances ont annoncé cette interdiction après une étude préliminaire de l’Agence Nationale d’Évaluation des Risques, rapporte l’agence TAP.

    L’enquête a révélé que la majorité des produits de lissage disponibles sur le marché contiennent des concentrations d’acide glyoxylique considérées comme préoccupantes, représentant une menace sérieuse pour la santé publique.

    Conséquences et application

    Conformément à la loi n°117 du 7 décembre 1992 sur la protection du consommateur, les produits concernés seront saisis et détruits aux frais des fournisseurs.

    Les fabricants, importateurs et distributeurs doivent retirer tous les produits non conformes du marché, en prenant en charge l’intégralité des coûts. Tout manquement à ces obligations expose les contrevenants à des sanctions judiciaires.

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    L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

    Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

    Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

    La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

    Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

    Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

    Fin du soutien bilatéral direct

    Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

    La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

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    Tunisie – Météo : Orages au nord et températures entre 23 et 41°C

    Le temps sera instable ce mercredi sur plusieurs régions du pays. Des pluies orageuses parfois intenses sont attendues l’après-midi au nord et sur le Sahel, accompagnées localement de grêle. Les vents souffleront fort, notamment sur les côtes, les hauteurs et au sud, où ils provoqueront des tempêtes de sable. Les températures varieront fortement, allant de 23°C sur l’extrême nord à 41°C dans le sud.

    Le ciel sera passagèrement à fortement nuageux au nord et au centre. L’après-midi, des averses orageuses parfois intenses toucheront le nord et la région du Sahel, avec un risque de chutes de grêle par endroits. Ces précipitations pourraient provoquer localement des cumuls importants.

    Les pluies, parfois abondantes l’après-midi et en début de nuit, touchant les gouvernorats de Jendouba, Béja, Bizerte, le Grand Tunis, ainsi que le nord des gouvernorats du Kef, Siliana et Sousse. Les quantités de pluie varieront généralement entre 20 et 40 mm et atteindront localement 60 mm.

    Ventes violents

    Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et du secteur sud sur le centre et le sud. Il sera fort près des côtes, sur les reliefs et dans le sud, où il soulèvera des nuages de sable. Lors des orages, des rafales dépassant 80 km/h sont également attendues. La mer sera très agitée à houleuse.

    Températures contrastées

    Les maximales atteindront 28 à 33°C au nord et sur les hauteurs, avec une valeur plus fraîche de 23°C prévue sur l’extrême nord. Sur le reste du pays, elles se situeront entre 34 et 39°C. Dans le sud, le mercure grimpera localement jusqu’à 41°C sous l’effet d’un sirocco.

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    Tunisie–Égypte : une 18ᵉ Commission mixte pour sceller de nouveaux accords

    La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Égypte les 10 et 11 septembre 2025. Mandatée par le président Kaïs Saïed, elle coprésidera avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette rencontre doit aboutir à de nouveaux accords de coopération dans divers secteurs, dans un contexte de volonté commune de renforcer les relations bilatérales.

    Sarra Zafrani Zenzeri a entamé mercredi 10 septembre une visite de deux jours au Caire. Elle y représente officiellement le président Kaïs Saïed pour coprésider avec le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette instance constitue un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre les deux pays.

    Des accords attendus dans plusieurs domaines

    Les travaux de cette session doivent aboutir à la signature d’accords de coopération, de mémorandums d’entente et de programmes exécutifs couvrant des secteurs variés : économie, commerce, énergie, agriculture, santé, éducation, technologies, culture et jeunesse. L’objectif affiché est d’intensifier les échanges et de donner un nouvel élan au partenariat tuniso-égyptien.

    Un forum économique pour rapprocher les investisseurs

    En parallèle de la Commission mixte, l’Égypte accueille un forum économique tuniso-égyptien. Ce rendez-vous réunit des entrepreneurs et investisseurs des deux pays afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines économiques et sociaux.

    Une délégation tunisienne étoffée

    La cheffe du gouvernement est accompagnée d’une importante délégation ministérielle comprenant notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi qu’une importante délégation composée de responsables de la Présidence du gouvernement et de représentants des ministères de l’Intérieur ; des Affaires étrangères ; des Finances ; de l’Industrie ; de la Santé ; de l’Économie ; des Affaires sociales ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Éducation ; de l’Enseignement supérieur ; de la Jeunesse et des Sports ; des Technologies de l’information et de la communication ; des Transports ; du Tourisme ; de la Famille ; des Affaires culturelles ; et de l’Emploi.

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    Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

    Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

    Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

    Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

    Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

    Inquiétudes

    Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

    Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

    Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

    L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

    Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

    Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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    France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre

    Emmanuel Macron a désigné mardi Sébastien Lecornu comme chef du gouvernement, en remplacement de François Bayrou, démissionnaire. La cérémonie officielle de passation est fixée à mercredi midi. Le nouveau Premier ministre, ancien ministre des Armées, promet des discussions avant la composition du gouvernement.

    François Bayrou a remis mardi sa démission de Matignon, ouvrant la voie à un changement de tête au gouvernement. Dans la foulée, Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu, jusque-là ministre des Armées, au poste de Premier ministre.

    Dans un premier message public, Lecornu a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État : « Je remercie le président de la République pour sa confiance ». La passation de pouvoir est programmée mercredi à midi, à Matignon.

    Réactions

    Du côté de l’opposition, les critiques n’ont pas tardé. Le Parti socialiste a dénoncé un choix risqué : « Emmanuel Macron prend le risque de la colère sociale », estime le PS, qui redoute une ligne politique inchangée malgré ce changement de Premier ministre. D’autres formations politiques attendent de voir la composition du futur gouvernement pour se positionner.

    Un habitué des dossiers de défense

    François Bayrou, nommé à Matignon il y a seulement quelques mois, a démissionné après des tensions persistantes autour de la conduite de la politique sociale et budgétaire. Le président Macron, confronté à une impopularité grandissante et à des mouvements sociaux, mise sur Lecornu, proche du pouvoir exécutif et habitué aux dossiers de défense, pour incarner une nouvelle phase du quinquennat.

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    Perturbation des vols Tunisair vers la France en raison d’une grève des contrôleurs aériens

    La compagnie nationale Tunisair a annoncé, mardi, que son programme de vols à destination et en provenance de la France sera partiellement perturbé, mercredi 10 septembre 2025, en raison d’un préavis de grève déposé par les contrôleurs aériens français.

    Dans un communiqué, Tunisair a indiqué que plusieurs vols pourraient être touchés par ces perturbations. La compagnie précise qu’elle mettra tout en œuvre pour limiter les désagréments et assister ses passagers durant cette journée de grève.

    Tunisair a assuré ses clients de sa pleine mobilisation afin de leur fournir l’accompagnement nécessaire. Elle invite par ailleurs les voyageurs concernés à se renseigner sur l’état de leur vol auprès de son centre d’appel :

    • Depuis la Tunisie : 81 10 77 77
    • Depuis l’étranger : +216 70 019 160
    • Depuis la France : +33 1 85 15 07 81

    Les contrôleurs aériens français recourent régulièrement à des grèves qui affectent le trafic aérien en Europe et en Méditerranée. La France constitue l’une des principales destinations de la compagnie tunisienne, qui dessert quotidiennement plusieurs aéroports français.

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    La Fédération de l’enseignement secondaire dénonce une « agression policière » contre des enseignants

    La Fédération générale de l’enseignement secondaire (FGES) a dénoncé, mardi, l’interdiction faite lundi 8 septembre 2025, à des enseignants la région de Gabès de se rassembler pacifiquement dans l’enceinte du commissariat régional de l’éducation. Le syndicat accuse le ministère de l’Intérieur d’avoir empêché ce mouvement de protestation et parle d’“agression policière”.

    Selon un communiqué de la FGES, des enseignants souhaitaient tenir un sit-in au commissariat régional de l’éducation de Gabès pour exprimer leurs revendications. Le syndicat affirme que la police a bloqué cette action et interdit aux protestataires de manifester à l’intérieur des locaux.

    Violation du droit syndical

    La FGES estime que le ministère de l’Intérieur porte l’entière responsabilité de ce qu’elle considère comme une violation du droit syndical. Elle reproche également au ministère de l’Éducation son “blocage des négociations” et ses “décisions unilatérales” concernant les mutations et promotions.

    Le syndicat réaffirme son attachement à la défense des droits des enseignants et de la liberté syndicale, en rappelant que son mouvement s’inscrit dans le cadre de la législation en vigueur.

    Bras de fer avec le ministère de l’Éducation

    Depuis plusieurs mois, les enseignants multiplient les mouvements sociaux pour exiger l’application des accords signés avec le ministère, notamment sur la gestion des mutations et l’amélioration des conditions de travail. Ces tensions s’inscrivent dans un climat de crispation entre le syndicat et l’autorité de tutelle, sur fond de contestations.

    Des dizaines d’enseignants du primaire et du secondaire se sont rassemblés, le 28 août dernier, devant le siège du ministère de l’Éducation à Tunis, à l’appel des Fédérations générales de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, pour protester contre le « blocage des négociations » concernant leurs revendications professionnelles et matérielles. Une grève est même d’actualité (le 7 octobre prochain).

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