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Tunisie | Lancement du programme 216 Capital Venture Accelerator

La scène startup tunisienne franchit une nouvelle étape avec le lancement officiel du programme 216 Capital Venture Accelerator, fruit du partenariat entre le fonds d’investissement 216 Capital et le géant californien de l’innovation et financement de startups Plug and Play, un programme unique au service des startups tunisiennes.

D’une durée de six mois, ce programme d’accélération ambitionne de préparer jusqu’à 20 startups tunisiennes à devenir «investment-ready» et à réussir leur passage à l’échelle régionale et internationale.

Il comprend, entre autres, des sessions personnalisées avec des coachs, mentors et VC internationaux et un ticket d’investissement de 50 000 € par startup, avec possibilité de tickets plus importants pour les projets les plus prometteurs à la fin du programme.

À l’issue du programme, les startups bénéficieront d’une intégration dans le réseau global Plug and Play, avec un accès continu aux investisseurs, mentors et partenaires internationaux.

Vision commune pour l’écosystème tunisien

«Ce programme marque un tournant important pour l’écosystème tunisien. En nous associant à Plug and Play, nous donnons aux fondateurs locaux les moyens de se structurer, de lever des fonds et d’accéder à des marchés mondiaux», a déclaré Dhekra Khelifi, Partner chez 216 Capital.

«La Tunisie a déjà démontré sa capacité à générer des innovations de portée internationale, donnant naissance à des réussites parmi les plus marquantes du continent africain. Avec ce lancement, nous souhaitons amplifier cet élan en identifiant les start-ups à fort potentiel, en intégrant les standards des marchés mondiaux et en orientant de nouveaux flux d’investissement vers le pays. Notre ambition est de positionner la Tunisie comme un hub d’innovation transrégional, capable de rayonner du local au global», a déclaré Yves Cabanac, Managing Director France, Benelux, Afrique chez Plug and Play.

Un impact stratégique

En plus de renforcer les compétences entrepreneuriales, le programme 216 Capital Venture Accelerator vise à maximiser les investissements en faveur des startups locales grâce à 216 Capital et Plug and Play Africa Ventures; positionner la Tunisie comme un hub incontournable pour l’innovation en Afrique et dans la région Mena; inspirer une nouvelle génération de success stories, capables d’attirer l’attention internationale.

Soutenu par Smart Capital et le fonds de fonds Anava, ce programme s’inscrit dans la stratégie nationale de structuration et de financement des startups tunisiennes, avec pour ambition de transformer la Tunisie en pôle d’innovation régional compétitif et durable.

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Bombardement israélien de Doha | À quoi sert le parapluie américain ?

Onde de choc dans les États du Golfe. La tentative israélienne ratée d’assassiner les dirigeants politiques du Hamas mardi 9 septembre 2025 en bombardant Doha pourrait bouleverser les fondements d’un ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient. Cette attaque montre que le parapluie américain, les bases américaines présentes dans ces pays, les milliards engloutis dans les contrats d’armement avec Washington et même l’avion offert par le Qatar récemment à Donald Trump – une aberration dans les relations internationales – n’ont pas mis ces pays à l’abri du déchaînement belliqueux de Benjamin Netanyahu qui fait ce qu’il veut avec une complicité vicieuse des États-Unis. (Ph. La base américaine d’Al-Udaid au Qatar n’a pas dissuadé Israël de bombarder l’émirat gazier allié des Américains).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête à ce sujet de sa correspondante à Riyad, Vivian Nereim, où elle fait part des interrogations des États du Golfe concernant la protection américaine après l’attaque israélienne ayant ciblée le territoire du Qatar. L’opération israélienne visant à assassiner des dirigeants du Hamas à Doha pourrait ébranler les fondements de l’ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient, affirme-t-elle, en rappelant que le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, qu’il a acheté aux États-Unis des systèmes de défense pour plusieurs milliards de dollars et a récemment offert un Boeing de luxe au président Trump. Cependant, rien de tout cela n’a empêché Israël, allié clé des États-Unis, de lancer une attaque militaire audacieuse sur le territoire qatari mardi 9 septembre 2025.

Quelle valeur pour le partenariat avec les Américains ?

Il s’agissait d’une tentative d’assassinat de hauts responsables du Hamas qui s’étaient réunis pour discuter d’une proposition américaine de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Le journal américain cite Kristin Diwan, chercheuse résidente à l’Institut des États arabes du Golfe à Washington, qui déclare: «L’incapacité du Qatar à protéger ses citoyens grâce au commandement central américain présent sur son territoire a conduit les habitants à s’interroger sur la valeur du partenariat américain. C’est un véritable problème pour les dirigeants du Golfe. Les États-Unis devraient également s’en inquiéter».

Le journal indique que l’attaque israélienne a provoqué une onde de choc dans les capitales du Golfe car Israël cherchait à cultiver avec eux des relations d’alliés potentiels et surtout parce que ces pays considéraient depuis longtemps les États-Unis comme le principal garant de leur sécurité.

Le raid a visé un quartier résidentiel de la capitale, Doha, provoquant un dégagement de fumée noire et tuant un membre des Forces de sécurité intérieure qataries, Bader Saad Al-Humaidi Al-Dosari, selon des responsables qataris. Il est le premier Arabe du Golfe tué par Israël depuis des décennies.

Le Qatar a accepté d’accueillir les dirigeants politiques du Hamas à la demande des États-Unis, faisant de ce dernier un médiateur clé dans les négociations visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Dans un communiqué, le mouvement palestinien a confirmé la mort du fils de Khalil Al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, et de quatre autres membres du Hamas lors de l’attaque.

On ignore encore quel sera l’impact de la frappe israélienne sur les négociations de cessez-le-feu, déjà chancelantes. Le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani a déclaré mardi que cette frappe ne dissuaderait pas son pays de jouer son rôle de médiateur tout en accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de tenter de saboter toute tentative de créer des opportunités de paix. 

Les Etats du Golfe à la croisée des chemins

Cependant, selon les analystes, l’attaque israélienne aura des répercussions bien au-delà du Qatar. La volonté d’Israël d’attaquer un État du Golfe représente un tournant potentiel dans une région longtemps dominée par les alliances et les intérêts américains. «Il s’agit d’un test crucial», a déclaré Bader al-Saif, professeur d’Histoire à l’Université du Koweït. Il ajoute: «Si les dirigeants du Golfe ne prennent pas de mesures décisives dès maintenant, ils ne seront rien d’autre qu’une partie de la sphère d’influence israélienne et d’un ordre régional dirigé par Israël»

Les États pétroliers du Golfe –l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman, Koweït et Bahreïn– ont fait preuve de plus en plus d’ambition ces dernières années, utilisant leurs immenses richesses pour accroître leur influence à l’échelle mondiale. Ensemble, ces pays contrôlent près de 4 000 milliards de dollars d’actifs dans leurs fonds souverains et nombre d’entre eux exercent une influence significative sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Le NYT ajoute que les agendas nationaux et la réputation des États du Golfe dépendent de leur statut de refuges pour le commerce, l’investissement et le tourisme dans un Moyen-Orient instable, une réputation directement ternie par l’attaque israélienne. «Netanyahu lui-même a déclaré qu’il allait remodeler le Moyen-Orient. Est-ce un message indiquant qu’il entend également remodeler le Golfe ?», a également déclaré Cheikh Mohammed Al-Thani. 

Le journal américain écarte toute réaction de la part des États du Golfe car une nouvelle escalade nuirait à leurs agendas nationaux. Malgré la frustration suscitée par la politique américaine dans la région, ces pays restent dépendants du soutien militaire américain.

Al-Saif a déclaré: «Ils disposent de nombreux outils notamment la diplomatie et l’influence économique», affirmant que «si les fonds souverains du Golfe décidaient d’agir en retirant leurs investissements d’une manière qui porte atteinte aux intérêts israéliens ou américains, cela pourrait avoir un impact»

On ne sait pas encore comment les États du Golfe réagiront, même s’ils remettent en question la validité des garanties de sécurité américaines, surtout quelques mois seulement après la tournée de Trump dans la région, où il a salué ses dirigeants et signé une série d’accords commerciaux. Cheikh Mohammed Al-Thani a indiqué que les États-Unis ont contacté le Qatar pour l’avertir de l’attaque, dix minutes après son exécution. S’adressant à l’ensemble des États du Golfe, Al-Saif a déclaré: «Il est difficile pour les États-Unis de nous donner ce que nous voulons à ce stade. Nous devons trouver une autre solution ou bien nous devons rencontrer à nouveau Trump et parler principalement de sécurité et pas seulement de commerce».

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Kaïs Saïed invité à l’inauguration du Grand Musée égyptien

La première (et dernière visite en date) de Kaïs Saïed en Egypte, en tant que président de la république, remonte à avril 2021. Il va pouvoir y revenir, quatre ans après, en novembre prochain pour assister à la cérémonie d’inauguration du Grand Musée égyptien. Parions que le locataire du Palais de Carthage, qui est féru de culture et d’histoire, aura à cœur de ne pas rater cette occasion.

En effet, une invitation à cette cérémonie lui a été adressée par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en recevant, hier, mercredi 10 septembre 2025, au Palais Al-Ittihadiya au Caire, la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, en visite de travail au Caire pour co-présider, avec son homologue égyptien Mostafa Madbouly, la 18e session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, «qui sert de plateforme stratégique pour approfondir les liens de coopération et explorer de nouvelles perspectives d’intégration, en particulier dans les secteurs du commerce et de l’investissement », indique un communiqué du Palais de la Kasbah.

L’entretien a été l’occasion d’échanger les points de vue sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Et les deux responsables ont mis l’accent sur «la nécessité de renforcer la coordination et la coopération afin de relever les défis auxquels fait face la région et d’agir ensemble en vue de résoudre des crises régionales.»

Par ailleurs, les deux parties ont convenu d’encourager le secteur privé dans les deux pays à réaliser des projets de développement conjoints en Afrique, de manière à consolider la présence tunisienne et égyptienne dans le continent.. 

Elle a été accueillie, à son arrivée, par son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Caire, Mohamed Ben Youssef, et de plusieurs ministres égyptiens.

I. B.

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Kairouan inaugure un jardin public durable et inclusif

Le jardin municipal de Kairouan, un nouvel espace public conçu pour la détente, la convivialité et la durabilité, vient d’être ouvert dans la capitale des Aghlabides. Ce projet a été mis en œuvre par la municipalité de Kairouan en partenariat avec Cities Alliance.

Transformé en véritable îlot de verdure, ce jardin offre un environnement accessible à toutes et à tous, intégrant des solutions innovantes de gestion de l’eau, tel que la récupération et l’irrigation par les eaux pluviales. Il valorise également la participation active des femmes et des jeunes dans sa conception et son aménagement, faisant de cet espace un modèle de gouvernance inclusive.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet régional «Femmes et Villes Durables : améliorer l’accès à l’eau et la gestion des ressources», financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères de France. Et qui vise à promouvoir une gestion urbaine inclusive et durable des ressources hydriques, tout en renforçant l’autonomisation des femmes et l’engagement des communautés locales.

Le jardin est à la fois un lieu de rencontre et de loisirs pour les habitants, et un exemple de gestion responsable des ressources et un urbanisme durable.

Les visiteurs pourront découvrir des zones de détente, des espaces éducatifs et des aménagements favorisant la biodiversité et la résilience de la ville face aux changements climatiques.

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture, prévue le 10 septembre 2025, les participants découvriront les nouveaux aménagements et célébreront le rôle central de la communauté dans la création de ce lieu.

Pendant la cérémonie, le programme d’activation du jardin sera présenté. Développé en partenariat avec les parties prenantes, il favorise un usage régulier et collectif de l’espace, grâce à la participation citoyenne et la co-animation du jardin par la communauté.

Le secrétaire général de la Municipalité de Kairouan Hamadi Abdallah a déclaré : «Le Jardin Municipal illustre l’engagement de notre ville pour des espaces publics qui conjuguent durabilité, inclusion et qualité de vie. C’est un projet qui place les habitants, et en particulier les femmes et les jeunes, au cœur de la transformation urbaine.»

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OGC Nice 2025-26 | Projections réalistes entre solidité et marge de progression

À l’aube de l’exercice 2025-26, l’OGC Nice avance avec une base claire : une identité de jeu fondée sur la rigueur défensive, une animation méthodique et une recherche d’efficacité dans les deux surfaces. Le club a montré ces dernières saisons qu’il savait exister dans un championnat resserré, où la bataille pour l’Europe se joue souvent à quelques détails. L’enjeu, désormais, est de transformer cette stabilité en points «automatiques» contre les équipes du ventre mou, tout en bousculant plus régulièrement les concurrents directs. (Ph. L’international tunisien Ali Abdi, arrière gauche volant de l’OGC Nice).

Notre projection s’appuie sur des tendances structurelles – volume d’occasions concédées/créées, efficacité sur phases arrêtées, gestion des séquences à haute intensité et profondeur d’effectif.

Côté supporters tunisiens, qui suivent leur International «niçois» Ali Abdi, l’intensité de ce début de saison se vit pleinement devant les écrans, mais beaucoup choisissent aussi de relâcher la pression entre deux rencontres en profitant de moments de jeu sur site casino tunisie, transformant ainsi l’attente en une parenthèse ludique qui accompagne la passion du football sans la détourner.

Ce qui peut porter Nice

1) Un socle défensif compétitif. Nice possède depuis plusieurs saisons une structure capable de protéger la zone prioritaire (axe des 16 mètres) et de réduire la qualité moyenne des tirs adverses. Bloc médian discipliné, latéraux sobres, charnière efficace dans la lecture de la profondeur : ce triptyque limite les vagues adverses et maintient une xGA basse sur la durée. C’est la base d’une saison régulière.

2) L’intelligence des transitions. Sans surjouer la verticalité, Nice sait attaquer vite après récupération, surtout quand le premier relais trouve un joueur entre les lignes capable d’orienter en une touche. Cette «première passe» détermine la qualité de la transition : si elle est propre et rapide, l’équipe peut attaquer les espaces côté faible et créer des tirs à haute probabilité.

3) Les coups de pied arrêtés. Le staff a l’habitude d’exploiter des routines variées (écrans, courses croisées, renversements tardifs) pour générer une ou deux occasions nettes par match. Sur une saison, l’addition de ces micro-avantages fait la différence entre une 6e place et une 4e.

4) L’Allianz Riviera comme levier. Dans un championnat où les marges sont minces, capitaliser à domicile est vital. Nice y réussit souvent à imposer le tempo qui l’arrange : densité sans ballon, attaques placées patientes et projections ciblées sur 20-25 minutes clés.

Où le bât peut blesser

Création dans le jeu placé. Face aux blocs bas, Nice a parfois du mal à ouvrir des angles de tir nets. Le remède : multiplier les permutations dans les demi-espaces, déclencher plus de « troisièmes hommes » et oser des renversements plus rapides pour isoler le piston côté faible.

Efficacité devant le but. La projection de fin de saison dépendra beaucoup de la capacité du n°9 à convertir ses xG. Avec un buteur à 15+ réalisations en Ligue 1, le plafond monte d’un étage ; en dessous, l’équipe reste dépendante des coups de pied arrêtés et des éclaircies individuelles.

Profondeur et gestion des charges. Août-septembre posent toujours un problème d’enchaînement (chaleur, voyages, premières fenêtres internationales). Les minutes des cadres entre la 60e et la 85e doivent être gérées finement pour éviter la casse à l’automne.

Lecture du calendrier et scénarios de course

La Ligue 1 récompense les séries : trois victoires d’affilée basculent immédiatement une équipe du 8e au 4e rang, tandis que deux nuls et une défaite peuvent gommer un bon mois. Pour Nice, la priorité sera de sécuriser les points domestiques contre les équipes à bloc bas, puis de casser le plafond contre les concurrents directs via des matchs à 6 points. Les trêves internationales de septembre, octobre et novembre imposeront des micro-cycles de travail : rebasculer vite dans l’intensité, préserver la fraîcheur des couloirs et garder une ligne d’arrières stable.

Côté supporters et communautés locales, l’info se consomme en flux continu : highlights, statistiques, discussions et tendances d’avant-match. En Tunisie, la conversation s’anime notamment sur MelBet Facebook Tunisia, utile pour centraliser actualités et débats autour des affiches de la semaine et prendre le pouls des attentes.

Trois leviers pour élever le plafond

1) Débloquer les blocs bas. Progresser dans l’occupation des demi-espaces : attirer le latéral adverse, fixer dans l’axe, et libérer la frappe pied ouvert à l’entrée de la surface. L’objectif est de convertir 1 à 2 situations «rouge/orange» supplémentaires par match en tirs cadrés.

2) Optimiser la «seconde action». Après un centre, une frappe repoussée ou un duel aérien, Nice doit gagner plus de secondes balles. C’est souvent là que naissent les buts faciles à domicile : contrôle-remise-frappe en deux touches, avant que la défense se réorganise.

3) Banc utile entre 60e et 80e. Le différentiel d’énergie en fin de match est une monnaie forte. Des remplaçants capables d’apporter intensité et précision (première passe propre, courses verticales) transforment des nuls en victoires.

Projection chiffrée raisonnable

En supposant une continuité du socle défensif et une amélioration modérée de la création dans le jeu placé, Nice a le profil d’une équipe 4e-6e. Bande de points projetée : 60-67.

  • Buts encaissés : dans le top-3/4 du championnat (culture de la protection de la surface).
  • Buts marqués : milieu de tableau, avec potentiel de hausse si le n°9 dépasse les 15 buts.
  • Coupes : quart de finale comme base, demi-finale en scénario haut si la rotation tient.

Scénario « plafond » : efficacité accrue sur CPA + un finisseur au-dessus de sa moyenne → top-3 jouable à la marge.
 Scénario «plancher» : blessures sur les couloirs + inefficacité dans les matchs fermés → 7e-8e.

En résumé, Nice entame 2025-26 avec une colonne vertébrale fiable et un projet lisible. Pour convertir cette crédibilité en podium, il faudra franchir un cap dans la création face aux blocs bas, maximiser les secondes actions à domicile et préserver la fraîcheur des cadres sur les cycles denses. Si ces trois conditions sont réunies, l’équipe peut s’installer durablement dans la conversation pour l’Europe haute. Dans le cas contraire, elle restera une valeur sûre du top-6, difficile à manœuvrer, mais encore à un ou deux déclics du sprint final.

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Débat à l’IACE | Le tourisme tunisien face aux mutations mondiales

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) organise, la 9e édition du Tunisia Economic Forum, jeudi le 18 septembre 2025, de 09h00 à 14h00, à la Maison de l’Entreprise, aux Berges du Lac de Tunis, autour du thème : «Le tourisme en Tunisie vers de nouveaux horizons».

Le tourisme reste l’un des piliers de l’économie nationale, représentant un levier essentiel de croissance et d’emplois. En 2024, la Tunisie a enregistré 7,5 milliards de dinars de recettes touristiques, en hausse de 8,3% par rapport à 2023 (selon BCT), confirmant la résilience du secteur malgré les turbulences internationales.

Mais cette dynamique doit désormais s’accompagner de réformes profondes. Réglementation, gouvernance financement et adaptation aux nouvelles attentes des clients constituent autant de défis pour repositionner la Tunisie sur l’échiquier touristique mondial.

Segments émergents et opportunités

Bien que le secteur touristique ait déjà fait l’objet de nombreux constats, le Forum propose une lecture différente : identifier les filières à fort potentiel et mettre en lumière les freins principalement d’ordre réglementaire, au-delà des problématiques transversales habituelles. Ces filières porteuses sont le haut de gamme, la santé et la retraite, les maisons d’hôtes, le tourisme rural ou chez l’habitant,

À travers des panels interactifs, les participants débattront des leviers nécessaires pour bâtir une vision renouvelée, intégrée et durable du tourisme tunisien.

Le Tunisia Economic Forum 2025 se positionne comme un carrefour de dialogue stratégique entre décideurs publics et acteurs privés. Un rendez-vous majeur pour repenser le tourisme tunisien et l’accompagner vers plus de qualité, de durabilité et d’innovation.

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Les journalistes d’Al-Jazeera dans le viseur de l’armée israélienne

Depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, la chaîne d’information continue Al-Jazeera est le premier témoin des crimes de l’État hébreu et rapporte 24heures/24 et 7jours/7 tout ce qui se passe dans l’enclave palestinienne. Ce témoin gênant est une cible de premier plan pour Israël qui a tué des journalistes d’Al-Jazeera comme Ismail Al-Ghoul et Anas Al-Sharif ainsi que des cameramen et des chauffeurs de la chaîne. D’autres journalistes ont vu leur famille décimée comme Moamen Al-Sharafi qui a perdu toute sa famille ou Wael Al-Dahdouh qui a été blessé et a perdu plusieurs membres de la sienne. À chaque fois, Israël prétend sans aucune preuve que les journalistes d’Al-Jazeera sont des membres du Hamas. Aujourd’hui, la jeune Nour Khaled a repris le flambeau au péril de sa vie. (Ph. En reprenant le flambeau des mains de ses collègues assassinés par l’armée israélienne, Nour Khaled sait que la mort sera au bout du chemin).

Imed Bahri 

Le Financial Times a publié une enquête sur les journalistes d’Al-Jazeera travaillant à Gaza. Cette enquête, préparée par Mehul Srivastava et Heba Saleh, indique que les journalistes palestiniens qui risquent leur vie pour documenter les guerres israéliennes sont confrontés à de nombreux défis de différentes natures. 

Peu après l’assassinat par Israël d’Anas al-Sharif, l’un des correspondants les plus éminents d’Al Jazeera à Gaza, sa successeure, Nour Khaled, a été contrainte de faire un choix difficile. Elle s’est réunie avec ses neuf collègues survivants dans leur tente de presse improvisée, réparée à la hâte, devant l’hôpital Shifa de Gaza –l’endroit même où al-Sharif, quatre de leurs collègues et deux journalistes indépendants ont été tués le mois dernier– et a discuté de la question. Devraient-ils se déplacer vers le sud ou rester dans la ville de Gaza pour documenter l’invasion israélienne imminente de la plus grande ville de l’enclave assiégée jusqu’au départ de la dernière personne pour enregistrer sa voix et livrer son témoignage ?

«Je préfère rester», a déclaré Nour Khaled, 27 ans, si mal nourrie que sa veste de presse, l’une des rares que la chaîne possède encore à Gaza, est trop grande pour sa silhouette élancée. «Si je reste, cela ne signifie pas que je cherche la mort mais plutôt que je m’engage à couvrir l’actualité», a-t-elle expliqué au Financial Times.

Israël a tué au moins 189 journalistes palestiniens

Cependant, le danger est clair. Israël a tué au moins 189 journalistes et professionnels des médias palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre 2023, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York.

Le journal britannique ajoute que des dizaines de personnes ont été tuées dans l’exercice de leurs fonctions, tandis que les autorités de Gaza estiment à 63 000 le nombre de personnes tuées pendant la guerre.

Le rythme des assassinats est sans précédent. Israël a tué presque autant de journalistes en 22 mois de guerre qu’en deux décennies de conflit en Irak, selon les groupes de défense des droits des médias.

La peur se lit dans le regard de la journaliste palestinienne à Gaza

Le danger ne s’est pas atténué face à l’indignation internationale. La semaine dernière, les forces israéliennes ont tiré plusieurs obus sur un emplacement bien connu de l’hôpital Nasser, tuant cinq journalistes, dont des collaborateurs de Reuters, d’Associated Press et d’Al Jazeera et plus d’une douzaine de secouristes. 

Après avoir initialement qualifié l’incident d’accident malheureux, Israël a affirmé avoir tué six combattants du Hamas. Cependant, il n’a fourni aucune preuve et a refusé de répondre à une liste détaillée de questions complémentaires concernant cet incident et d’autres incidents au cours desquels des journalistes ont été tués.

La BBC, l’Agence France-Presse et d’autres médias ont également mis en garde contre les dangers auxquels leurs journalistes sont confrontés à Gaza, notamment la famine.

Pour Al Jazeera, les menaces étaient nombreuses et spécifiques, en particulier contre sa chaîne en langue arabe, regardée par des centaines de millions de personnes dans la région. Le média financé par le Qatar est devenu la principale source d’information concernant la guerre israélienne contre Gaza, transformant ses correspondants en symboles palestiniens. L’armée israélienne a accusé six employés de la chaîne dont Al-Sharif d’être des «terroristes», c’est à croire que pour Israël, tout Palestinien est par définition un terroriste. Dix journalistes et professionnels des médias d’Al Jazeera ont été tués.

Où qu’ils vont, les journalistes sont pris pour cibles

Israël décrit la chaîne comme «un canal de propagande du Hamas», affirmant qu’elle possède des «preuves de l’infiltration de terroristes du Hamas au sein du réseau médiatique qatari Al Jazeera».

Cependant, aucun média indépendant ni aucune grande organisation de défense des droits humains n’a jugé crédibles «les preuves» publiées par Israël telles que les captures d’écran de prétendus bulletins de salaire.

Le CIJ a déclaré que l’armée israélienne n’avait pas répondu à ses demandes d’informations complémentaires. «Près d’une douzaine de journalistes figurent sur des listes diffamatoires. Ces journalistes craignent désormais pour leur vie», a déclaré Sara Qudah, directrice régionale du CPJ.

Nour Khaled se dit hantée par la peur. Au cours de 22 mois de guerre, l’aviation israélienne a tué trois de ses frères, détruit sa maison et déplacé sa famille. La semaine dernière, une bombe israélienne est tombée près de l’endroit où sa famille s’était réfugiée. «J’étais hystérique», a-t-elle confié.

En acceptant ce poste chez Al Jazeera, Nour Khaled réalise qu’elle se retrouve sous les feux des projecteurs. «Je ne cache pas la peur de ma mère pour moi car les journalistes sont devenus des cibles. Où que nous allions, nous pourrions être pris pour cible», a-t-elle déclaré. 

L’équipe d’Al Jazeera à Gaza est passée d’une vingtaine d’employés avant la guerre à environ 130 aujourd’hui.

Selon Tamer Al-Mishal, qui a débuté sa carrière à Gaza avant de s’installer à Doha et qui supervise désormais la couverture de la guerre, ce nombre comprend des chauffeurs, des techniciens, des équipes de tournage et de nouveaux correspondants. Cette expansion est en grande partie due aux ordres d’évacuation israéliens et aux opérations de combat qui ont empêché les petites équipes de reportage de se déplacer librement dans la bande de Gaza.

Israël a refusé aux journalistes étrangers un accès indépendant à Gaza et n’a pas autorisé l’entrée de matériel de diffusion dans la bande de Gaza. Même Al Jazeera, pourtant bien dotée financièrement, a du mal à surmonter les obstacles pratiques qui l’empêchent de couvrir les événements dans une zone de guerre assiégée. Deux correspondants dans le sud de la bande de Gaza partagent un même micro, les caméras sont délabrées et les camions satellite manquent de pièces détachées. Al-Mishal estime que 90% de ses employés ont vu leurs maisons détruites et que la quasi-totalité d’entre eux souffrent de malnutrition, tout en s’efforçant de subvenir aux besoins de familles nombreuses.

Moamen Al-Sharafi, l’un des huit correspondants arabophones de la chaîne, a perdu 22 membres de sa famille dont ses parents et ses frères et sœurs, dans un bombardement en décembre 2023. Il est resté à Gaza mais lorsqu’il a tenté de louer un appartement pour sa femme et ses enfants, sa demande a été refusée car les habitants craignaient que vivre à proximité d’un journaliste d’Al Jazeera ne les expose aux bombardements israéliens. Il a déclaré : «À la dernière minute, alors que j’étais sur le point de lui remettre l’argent, le propriétaire m’a appelé et m’a dit: Je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez journaliste pour Al Jazeera»

La chaîne a indiqué que son correspondant, Ismail Al-Ghoul, avait été arrêté par les forces israéliennes début 2024 et interrogé pour ses liens présumés avec des militants du Hamas. Libéré quelques heures plus tard, il a été assassiné quatre mois plus tard lors d’une frappe aérienne et Israël a réitéré les mêmes accusations.

Dans le cas d’Anas Al-Sharif, l’armée israélienne ne l’a jamais arrêté. Il a affirmé que des documents interceptés précédemment démontraient son appartenance au Hamas mais n’a fourni aucune preuve de son implication dans des activités armées pendant le conflit actuel.

Nour Khaled : «Je devais aller au bout du voyage»

Les juges du CPJ ont affirmé que les lois de la guerre n’autorisent le meurtre de journalistes que s’ils sont directement impliqués dans les hostilités en cours. L’armée israélienne n’a inculpé les six journalistes tués d’aucun crime, ce qui, selon le CPJ, constitue un crime de guerre.

Après leur mort, Nour Khaled a déclaré: «J’ai senti quelque chose en moi me dire que je devais aller au bout du voyage pour lequel ils ont sacrifié leur vie ». Elle a expliqué que c’était la raison pour laquelle elle avait accepté de travailler malgré le danger. C’est la même raison qui l’avait finalement poussée, elle et l’équipe d’Al Jazeera, à rester à Gaza ville malgré l’approche des chars israéliens. Avant de choisir de rester, Nour a dit à Al-Mishal : «Si je garde le silence en tant que journaliste, cela garantirait-il ma sécurité? Non, le silence ne garantira pas ma sécurité».

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Kia présente sa gamme de VE au public européen

Kia est une nouvelle fois présent au salon IAA Mobility de Munich, réaffirmant ainsi son engagement en faveur d’une mobilité durable et sa volonté de renforcer sa présence sur le marché européen des VE, qui est actuellement en pleine expansion.

L’IAA Mobility, dont l’édition 2025 se tient du 8 au 14 septembre à Munich, est considéré comme le plus grand salon de la mobilité au monde. Kia profite de cette vitrine internationale pour présenter sa gamme complète de VE au cœur d’un espace d’exposition totalement ouvert, et met ainsi en avant son engagement en faveur de l’électrification du secteur automobile.

Dans le cadre d’une exposition ayant pour thème «Windows of Inspiration» / (Fenêtres ouvertes sur l’inspiration), Kia dévoile, pour la toute première fois, l’intégralité de sa gamme de VE au public européen.

La mobilité électrique accessible au grand public  

La marque présente notamment le Concept EV2, aux côtés de ses modèles EV3, EV4, EV5, EV6 GT, EV9 GT et PV5, tandis que les visiteurs se voient proposer des essais routiers exclusifs au volant des modèles EV3, EV6, EV6 GT et EV9.

Ces modèles illustrent conjointement la stratégie de Kia qui vise à rendre la mobilité électrique accessible à une grande diversité de clients, aux multiples styles de vie.

L’une des vedettes incontestées du salon est le nouveau Kia EV5, un véhicule qui démontre les progrès accomplis dans le secteur de l’électromobilité sur le segment des SUV compacts – le segment de marché le plus important en Europe et celui qui connaît la croissance la plus rapide.

EV5, dont la commercialisation en France devrait intervenir début 2026, est un modèle 100% électrique qui allie le design robuste d’un SUV à une grande fonctionnalité au quotidien et à une technologie innovante. Dans sa version européenne, il se distingue notamment par son autonomie atteignant jusqu’à 530 km, sa capacité de recharge rapide en 30 minutes, sa fonction de recharge bidirectionnelle V2L (Vehicle-to-Load) et sa capacité de remorquage de 1 200 kg. De telles prestations témoignent de la détermination de Kia à améliorer l’accessibilité et la polyvalence des véhicules électriques pour ses clients.

Kia présente également son Concept EV2, un SUV compact destiné au segment B-SUV qui incarne la vision de la marque en matière de véhicules électriques innovants.

Après ses apparitions lors du Kia EV Day et de la Milan Design Week, ce concept-car est désormais dévoilé pour la toute première fois au public à l’occasion du salon IAA. Conçu pour susciter l’esprit d’aventure en milieu urbain, il conjugue un design audacieux à des feux de jour verticaux et à la signature lumineuse «Star Map» / (Constellation) emblématique de Kia.

Parfaitement adapté au style de vie actif des citadins et reflétant l’orientation stylistique avant-gardiste de la marque, le Concept EV2 préfigure un futur modèle de série annoncé pour début 2026.

EV3 rend accessible au plus grand nombre la technologie résolument innovante du grand SUV EV9, nouveau porte-étendard de Kia, établissant ainsi de nouvelles références sur le segment des SUV compacts 100% électriques.

Kia EV3 affiche un design extérieur audacieux et avant-gardiste associé à un intérieur pratique et innovant gage d’un maximum d’habitabilité, de fonctionnalité et de confort. Il revendique une autonomie exceptionnelle pouvant atteindre 605 km et sa batterie peut être rechargée de 10 à 80% en 31 minutes, offrant ainsi une remarquable facilité d’utilisation.

La nouvelle berline Kia EV4 5 portes, également exposée en statique, contribue à offrir un plus large choix aux clients sur le segment C des véhicules électrifiés. Elle affiche jusqu’à 625 km d’autonomie WLTP et sa capacité de recharge rapide lui permet de recharger sa batterie de 10 à 80% en seulement 31 minutes. En France, les clients pourront la découvrir, dès ce week-end, à l’occasion des portes ouvertes du réseau Kia.

Le modèle hautes performances EV6 GT, le véhicule électrique le plus dynamique de la gamme Kia à ce jour, est également placé sous le feu des projecteurs. Capable de délivrer une puissance de 650 ch et d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, il associe des performances enthousiasmantes à un haut niveau de confort et de modularité au quotidien, démontrant ainsi la capacité de Kia à allier électrification et performances d’exception.

EV9 GT est également présent sur le stand Kia. Il s’agit du SUV le plus puissant jamais produit par la marque, qui délivre une puissance de 500 ch tout en revendiquant une autonomie de 510 km.

Pour faire face à ce surcroît de puissance, EV9 GT s’appuie sur une suspension à pilotage électronique (ECS) qui garantit un confort et une stabilité exemplaires grâce à un contrôle optimal de l’amortissement.

Conjuguant sportivité et exclusivité, EV9 GT effectue le 0 à 100 km/h en seulement 4,6 secondes.

Enfin, l’innovant PV5 marque les débuts de Kia sur le marché des véhicules utilitaires légers (VUL). Conçu pour redéfinir les solutions de mobilité électriques flexibles, il fait appel à une architecture spécifique basée sur des blocs de construction qui permet de le décliner en 16 variantes différentes.

Grâce à une telle modularité, PV5 se prête aussi bien à un usage professionnel qu’au transport de passagers, témoignant ainsi de l’ambition de Kia de créer de nouveaux écosystèmes de mobilité.

À l’occasion de l’IAA, PV5 est présenté dans une version 5 places parfaitement adaptée aux familles.

«Windows of Inspiration» : un concept d’exposition en extérieur

Les modèles Kia exposés à l’IAA prennent vie au travers du concept «Windows of Inspiration» / (Fenêtres ouvertes sur l’inspiration).

Le stand extérieur de la marque intègre des piliers recouverts de miroirs qui créent des effets visuels immersifs qui tendent à dissiper les frontières entre réalité et reflet.

La gamme des VE Kia vient ainsi se fondre tout naturellement dans le paysage urbain munichois. Des zones dédiées pour chaque modèle, avec des graphiques animés et des éléments interactifs, reflètent la signature de marque «Movement that inspires» / (Du mouvement vient l’inspiration) de Kia, offrant aux visiteurs une occasion absolument unique de découvrir la vision de la mobilité de Kia.

Ce stand repose sur la philosophie de design «Opposites United» / (L’alliance des contraires) de Kia, qui intègre des éléments contrastants pour créer une expérience résolument moderne. En associant intentionnellement des notions antagonistes telles que la nature et la technologie, l’émotion et la raison, ou encore le dynamisme et la sérénité, Kia entend créer refléter des valeurs résolument tournées vers l’avenir.

«Kia se positionne aux avant-postes de la démocratisation des VE en continuant de participer aux principaux salons automobiles internationaux tout en cherchant plus que jamais à cibler les clients du monde entier et à consolider son image de leader incontesté dans le domaine des VE. Notre présence à l’IAA Mobility 2025 à Munich marque une étape importante, elle réaffirme notre engagement en faveur de la mobilité durable tout en contribuant à renforcer notre présence sur le marché européen des VE qui est en pleine expansion», déclare Charles Ryu, responsable de la division Expérience de Marque et Client. Les visiteurs de l’espace ouvert de l’IAA Mobility 2025 peuvent découvrir la marque Kia du 9 au 14 septembre sur son stand situé au 22 de la Ludwigstraße, en plein centre de Munich.

Communiqué.

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Le CRLDHT s’interroge | La Tunisie est-elle devenue une cible pour Israël ?

Dans le communiqué ci-dessous, publié mercredi 10 septembre 2025, avant l’annonce officielle par le ministère de l’Intérieur d’une attaque «préméditée» contre le navire Alma de la Flottille Al-Soumoud, amarrée au port de Sidi Bou Saïd en attente du départ pour Gaza, sans préciser l’identité de l’auteur présumé de l’attaque en question, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) s’interroge si la Tunisie n’était pas devenue une cible pour Israël. Sauf que l’Etat hébreu n’a pas revendiqué (ou pas encore) les deux attaques…

En moins de 72 heures, les frappes israéliennes se sont étendues à plusieurs fronts : le Liban, la Syrie, le Yémen, le Qatar et la Palestine. Dans ce contexte accéléré, la question de la Tunisie devient légitime et urgente : la Tunisie est-elle à son tour devenue une cible ?

En Tunisie précisément, le 9 septembre 2025, l’un des navires de la Flottille du Sumud, appelé Family Boat, a pris feu alors qu’il était à quai dans le port de Sidi Bou Saïd. Les images, témoignages et sources indépendantes ont confirmé que l’incendie résultait d’une attaque de drone israélien. De leur côté, le ministère de l’Intérieur et la Garde nationale ont publié des communiqués officiels niant ce scénario, affirmant que le feu avait démarré de l’intérieur, dans une partie des gilets de sauvetage, et qu’aucun drone n’avait été détecté dans le ciel.

Le 10 septembre 2025, un autre navire de la Flottille du Sumud, baptisé Alma, a subi un incendie limité à Sidi Bou Saïd, que l’équipage a attribué à une attaque de drone. Cette fois, les autorités tunisiennes n’ont émis aucune réaction officielle, laissant planer un vide qui accentue l’opacité des faits.

Cette contradiction entre ce que documentent les témoignages et ce que déclarent — ou taisent — les autorités, ne dissipe pas l’inquiétude : elle l’amplifie et soulève des questions vitales sur la souveraineté, la sécurité et la transparence de l’information.

La convergence entre l’escalade régionale et les incidents de Sidi Bou Saïd place le gouvernement tunisien à la croisée de deux dynamiques : un colonialisme qui étend sa logique de force au-delà des frontières et une dictature qui rétrécit l’espace de vérité à l’intérieur. L’incapacité des autorités à gérer ces faits avec transparence n’est rien d’autre qu’un nouvel aveu des limites de la démagogie et de l’autoritarisme : une posture qui, au lieu de résister à l’occupant, se compromet dans l’occultation de la vérité.

La dictature, même si elle est moins spectaculaire que les massacres, n’en demeure pas moins dangereuse. La manière dont le gouvernement tunisien a réagi à une atteinte réelle à sa souveraineté dévoile la fausseté de son discours : un discours qui attaque le migrant et s’incline devant l’expulseur, qui produit l’injustice et se tait face à l’oppresseur, qui ouvre les prisons aux voix libres au lieu de les protéger.

Quant au colonialisme, il est le visage extérieur de cette répression intérieure : il fabrique une réalité livide, visant les voix libres et les pensées courageuses par la violence, l’arrogance et la barbarie. L’État d’occupation n’a cessé de violer la loi, les normes, la raison et l’humanité, trouvant dans la dictature un allié objectif qui lui prépare le terrain en falsifiant les faits et en muselant les consciences. Si la dictature étouffe la voix à l’intérieur, le colonialisme cherche à en effacer l’écho à l’extérieur. Le résultat est le même : étouffer la vérité et criminaliser la liberté.

En conséquence, nous :

  1. Renouvelons notre solidarité avec la Flottille du Sumud et tous ses participants,
  2. Condamnons les agressions israéliennes répétées, qui ne cessent de s’intensifier et de s’étendre,
  3. Condamnons explicitement le génocide en cours en Palestine et les crimes de guerre commis contre les civils,
  4. Appelons les autorités tunisiennes à faire preuve de responsabilité, de courage et de cohérence, en reconnaissant la vérité dans son intégralité et en toute transparence,
  5. Exhortons la France et l’Union européenne à assumer leurs responsabilités morales et juridiques en imposant des sanctions fermes contre l’État d’occupation,
  6. Invitons l’opinion publique tunisienne à réfléchir et à s’interroger sur la véritable identité des «patriotes sincères» : est-ce celle de ceux qui dissimulent la vérité et confisquent la liberté, ou bien celle de ceux qui défendent la souveraineté, préservent la dignité et se tiennent aux côtés des droits et des libertés ?

Communiqué.

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‘‘Robert Kennedy : His life’’ | Le destin brisé d’un aristocrate, populiste par nécessité

Avec le caractère flamboyant de Robert Kennedy, populiste, sportif, courageux, défenseur du nom de sa famille, mais compromis avec le FBI contre les droits civiques et animé par un désir de revanche contre l’establishment de Washington, on peut se demander aujourd’hui s’il n’aurait été qu’un Donald Trump avant l’heure.

Dr Mounir Hanablia *

Dans les pays démocratiques, certaines règles établies en politique interdiraient le recours aux membres de sa propre famille par un homme d’État, sous peine de prêter le flanc à l’accusation de népotisme. Le cas Robert Kennedy adoubé par son frère, le Président John Kennedy, et se voyant confier le poste considérable d’Attorney Général des Etats Unis d’Amérique à la tête du département de la Justice, contredit significativement cette idée.

Robert Kennedy avait certes été auparavant membre du Congrès, collaborateur du fameux sénateur Joseph Mc Carthy responsable de la chasse aux sorcières contre les communistes, membre de la commission contre la corruption. Il avait de surcroît démontré son efficacité lors de la campagne présidentielle ayant permis à son frère d’accéder à la fonction suprême. Mais cette nomination avait eu pour objectif de brider le Directeur du FBI, Edgar Hoover, suspect afin d’éviter d’être démis de ses fonctions, de ressortir les vieux dossiers de la Prohibition impliquant le patriarche de la famille, Joe Kennedy, ou de dévoiler les imprudences du Président nouvellement élu dont certaines des maîtresses avaient des accointances avec la mafia ou auraient pu en avoir avec les services secrets communistes.

En fait, c’est Robert Kennedy qui, pour protéger le nom de sa famille finit par jouer entre les mains du Directeur du FBI en permettant notamment la mise sous écoute du leader du mouvement des droits civiques Martin Luther King, dont l’un des conseillers les plus en vue était un ancien membre du Parti Communiste. Ce fait est remarquable après la marche pour la liberté ou l’incident du Ole Miss, quand le gouvernement fédéral afin d’appliquer une décision de Justice enjoignant l’inscription universitaire d’étudiants noirs avait affronté l’hostilité des terroristes blancs.

On peut concevoir que ce sont les circonstances, quand ce ne sont pas des conseillers possédant le sens de l’Histoire, qui ont dicté au Président de téléphoner à Coretta King pour la soutenir, et à son frère de demander à un Juge la libération de son époux Martin Luther King, leader des Droits Civiques, malgré les conséquences sur les futures élections dans les Etats du Sud.

Le désastre de la Baie des Cochons

Dès lors, l’action projetée par l’Attorney Général contre le Milieu ou les syndicalistes corrompus dont il avait fait son cheval de bataille fut, elle, dès le départ, entravée par les réticences du Directeur qui niait l’existence de la Mafia. Pour faire bonne mesure, devenu concomitamment à ses responsabilités officielles, conseiller du Président, il fut impliqué dans le désastre de la Baie des Cochons, ce débarquement manqué des mercenaires cubains à la solde de la CIA rapidement encerclés et faits prisonniers par les troupes de Fidel Castro, et auxquels le Président refusa le soutien de l’armée américaine, et certains parmi leurs amis ne le lui pardonnèrent pas. C’est la CIA qui dut en assumer la responsabilité au prix de limogeages dont la présidence crut profiter en plaçant à sa tête des personnalités sûres.

Robert Kennedy n’eut dès lors de cesse de monter des scénarios pour l’assassinat du «lider maximo», y compris les plus farfelus avec la participation de personnages douteux, souvent d’anciens marines, auxquels l’agence ne se fit évidemment pas faute de se prêter. Tous demeurèrent à l’état de projets, et quelques-uns apportèrent même de l’eau au moulin du FBI lorsque la CIA y fut impliquée dans une collaboration avec le milieu du banditisme réputé avoir des accointances à Cuba. Cela se passait en 1961.

A deux doigts d’un conflit nucléaire

En 1962, il y eut l’affaire des missiles, qui mit le monde à deux doigts d’un conflit nucléaire. Il semble que Robert Kennedy y joua un rôle fondamental, celui d’éminence grise, dans la solution pacifique du conflit, grâce à des contacts établis depuis des mois avec un agent soviétique, qui fit parvenir officieusement à Khrouchtchev une promesse de retrait des fusées nucléaires américaines de Turquie contre celles soviétiques installées à Cuba. Fidel Castro s’y voyait garantir l’abstention de toute intervention militaire américaine pour renverser son régime contre le respect des zones alliées à Berlin. Des contacts officieux établis avec l’ennemi au moment où l’état-major de l’armée préconisait un bombardement massif de l’île ?

Le plus étonnant est que dans leur recherche effrénée de dossiers contre la famille Kennedy, le FBI, les ennemis politiques, ou les journalistes adoubés par ces derniers ne lui en firent jamais grief. Ainsi Robert Kennedy fut celui qui véritablement épargna à l’humanité une catastrophe nucléaire.

On ne saurait naturellement faire abstraction du rôle éventuel joué dans le renversement du dictateur dominicain Trujillo, l’assassinat du président sud vietnamien Diem, ou même celui de Patrice Lumumba dont la survenue immédiatement après l’intronisation du Président Kennedy implique plutôt l’administration précédente, celle d’Eisenhower.

Dans un contexte de guerre froide

Naturellement tout cela se passait dans un contexte de guerre froide et on peut créditer Robert Kennedy qu’il fut une fois encore l’homme qui comprit que la lutte contre le communisme ou contre l’insurrection impliquait plus que les conflits armés, la solution de la question raciale malgré toute sa complexité qui menaçait d’amener le pays au bord de la guerre civile à l’intérieur, et le développement du tiers-monde issu de la décolonisation grâce à l’aide américaine à l’extérieur.

C’était le temps où les Etats Unis d’Amérique ne supprimaient pas les agences d’aide au développement ainsi qu’ils le font actuellement et envoyaient aux quatre coins du monde les volontaires du Peace Corps. Cela rejoint l’idée que l’ère de la décolonisation fut aussi une conséquence de la vision du monde des frères Kennedy, dans la continuité de celle d’Eisenhower, dont l’accès aux marchés des pays nouvellement indépendants faisait partie intégrante.

C’est évidemment au Vietnam que la politique américaine serait mise à l’épreuve. Mais il semble que celle de la Maison Blanche était au désengagement. Autrement dit, il fallait aider les sud-vietnamiens mais sans envoyer de troupes américaines se battre. L’assassinat du Président, officiellement et contre toute évidence un acte isolé, engagea l’Amérique résolument dans la guerre en Asie du Sud-Est.

D’aucuns ont prétendu que c’est l’Attorney Général qui le 22 novembre 1963 à Dallas fut visé à travers son frère, Robert Kennedy, dont l’aversion au président Johnson n’avait d’égale que celle que ce dernier lui portait, fut remplacé par Ramsey Clark et élu au Sénat. C’est à ce moment-là qu’il aborda le virage populiste de sa carrière en accordant son soutien aux droits civiques, aux petits fermiers, et en engageant des actions de réhabilitation des cités défavorisées et des ghettos, mobilisant quelques hommes d’affaires, toujours dans l’optique de mettre un terme aux conflits raciaux et sociaux qui favoriseraient la diffusion du communisme.

Robert Kennedy ne mit jamais en doute publiquement la version officielle de l’assassinat de son frère, quoiqu’il fût parfaitement conscient qu’il pouvait constituer la prochaine cible, ainsi que l’avait prévu sa belle-sœur, la veuve du Président. Et il avait considéré les thèses du procureur Jim Garrison, de la Nouvelle-Orléans, sur le complot, comme étant fantaisistes issues d’un esprit à la recherche de la célébrité.

Naturellement, ses adversaires politiques, à compter du Président Johnson qui le soupçonnait de briguer la présidence lors d’élections ultérieures, insinuèrent que l’assassinat du Président Kennedy fut l’œuvre de Fidel Castro en réponse aux tentatives dont lui-même aurait fait l’objet à l’instigation de Robert Kennedy. Il est vrai que ce dernier toujours par des voies détournées avait réussi à faire libérer de Cuba les 1100 combattants détenus depuis la Baie des Cochons contre l’équivalent de 50 millions de dollars livrés essentiellement sous forme de médicaments, et pour 2 millions de dollars, en cash. Il avait ainsi soldé ses comptes avec les Cubains, pro et anti castristes réunis. Mais sous la pression de son entourage, en particulier de son épouse, il s’était lancé en 1968 dans la campagne pour la présidence et avait remporté 3 primaires du Parti démocrate, en particulier celle de Californie, contre le candidat surprise Eugène Mc Carthy dont on se demande s’il ne lui avait pas été sciemment opposé par le Président Johnson. Ce dernier, quoique ayant annoncé qu’il ne se représenterait pas, était peu désireux de laisser le champ libre à son ennemi.

Robert Kennedy voulait arrêter la guerre au Vietnam devenue très impopulaire dans laquelle les Etats-Unis s’étaient engagés après la mort du Président  Kennedy sans possibilité de la remporter et l’establishment américain était peu désireux de voir un nouveau président mobilisant les foules dans et en dehors des ghettos ainsi qu’il avait commencé à le faire lors de sa campagne électorale au nom autant de la justice sociale et des droits constitutionnels contestés par les racistes, que de la paix que le complexe militaro-industriel s’obstinait à éviter. La victoire en Californie avait brusquement rendu probable son accession à la Maison Blanche. Son assassinat en juin 68 au moment même où il préparait les primaires du Wisconsin s’était donc situé dans un certain ordre des choses, celui de l’élimination violente de tous les tribuns populaires qui de Malcolm X à Martin Luther King, abattu quelques semaines plus tôt, avaient commencé à ébrécher l’infranchissable barrière raciale qui divisait depuis toujours la société américaine.

Le caractère singulier de cet assassinat se situait dans son auteur, Sirhan Sirhan, un Palestinien prétendument déséquilibré dont on peut logiquement se poser la question de savoir comment il avait pu se faufiler vers les cuisines de l’Hôtel dont rien ne laissait prévoir qu’elles seraient traversées par le candidat à la Présidence afin d’éviter la pression de la foule.

Robert Kennedy avait annoncé sa volonté d’armer Israël après la guerre des Six jours, mais en cela il ne différait en rien des autres candidats et le conflit du Proche-Orient n’avait jusque-là constitué aucun sujet de controverse dans la campagne présidentielle américaine. 

Robert F. Kennedy Junior, ministre de la Santé de Donald Trump 2.

Un Donald Trump avant l’heure

La partie la plus remarquable de cette biographie est évidemment la transformation de Robert Kennedy issu d’une famille de riches irlandais mais catholiques, qui de serviteur chargé de couvrir les arrières de son frère à la Maison Blanche, s’était transformé en candidat crédible à la Présidence en mobilisant la fraction de la plèbe qui avait toujours été exclue du jeu politique. Son passé issu d’une nation opprimée par les Anglais l’y a peut-être aidé. Son obstination à ignorer la thèse du complot ayant conduit à l’assassinat de son frère ne pouvait être que de la dissimulation conférant à ses motivations secrètes pour accéder à la Présidence leur caractère plausible. Il avait sans doute été mû par la volonté d’en châtier les commanditaires si tant est qu’il eût dû auparavant les démasquer, mais ces derniers ne lui en avaient pas laissé l’occasion.

Abstraction faite du caractère flamboyant du personnage, sportif, courageux, défenseur du nom de sa famille, mais compromis avec le FBI contre les droits civiques, il avait commencé à forger son personnage de tribun de la plèbe en Pologne communiste, puis en Afrique du Sud en butte au régime ségrégationniste de l’Apartheid, sur les toits des voitures défoncées de l’ambassade américaine. Mais il ne faut peut-être pas s’y leurrer. La participation actuelle de son fils Robert Jr au gouvernement de Donald Trump à la tête du département de la Santé et ses prises de positions contre la vaccination et la recherche médicale ont suscité des appels à sa démission dans la communauté scientifique. Se situe-t-elle en droite ligne de l’action de son père elle-même née d’un désir de revanche contre l’establishment de Washington ? En dépit des différences notables dans les personnalités des deux hommes, et dans leurs parcours, il est légitime de se demander si Robert Kennedy à la Présidence n’aurait été qu’un Donald Trump avant l’heure.    

‘‘Robert Kennedy: His Life’’ de Evan Thomas, éd. Simon & Schuster, 10 septembre 2002, 512 pages.

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La Tunisie interdit certains produits de lissage des cheveux

La fabrication, l’importation, le stockage, la commercialisation l’exposition à la vente; la vente et la distribution de produits de lissage capillaire contenant de l’acide glyoxylique sont désormais interdits en Tunisie.

Dans un avis conjoint publié mardi 9 septembre 2025 dans le Journal officiel de la république tunisienne (Jort), les ministères du Commerce et du Développement des exportations, de la Santé, de l’Intérieur et des Finances, annoncent cette interdiction

Les produits de lissage capillaire contenant de l’acide glyoxylique seront saisis et détruits aux frais du fournisseur, conformément aux dispositions de la loi n°117 de l’année 1992 du 7 décembre 1992 relative à la protection du consommateur.

Les produits non conformes aux dispositions du présent avis seront retirés de tous les circuits de distribution, les frais de retrait étant à la charge des fabricants, importateurs et distributeurs. Ces derniers sont tenus de respecter les dispositions dudit avis et tout contrevenant sera poursuivi et sanctionné conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

I. B.

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La France partiellement bloquée par une mobilisation citoyenne

La crise politique et institutionnelle en France s’aggrave avec l’organisation, ce mercredi 10 septembre 2025, d’une journée de protestation dans tout le pays. Baptisé «Bloquons tout», le mouvement s’est traduit, ce midi, par plus de 200 interpellations dans les rangs des manifestants, sur l’ensemble de la France dans le cadre «d’actions de déblocage», selon les termes du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Blocages d’infrastructures de transport, occupations de sites symboliques et de lycées, manifestations, grève des paiements par carte bancaire… Les actions de blocage se sont souvent heurtées au déploiement massif des forces de l’ordre – environ 80 000 sur toute la France, 6000 à Paris – ordonne par les autorités.

Une centaine de lycées ont été perturbés et 27 bloqués en France mercredi matin dans le cadre de cette mobilisation citoyenne, a indiqué, de son côté, le ministère de l’Éducation à la mi-journée. Selon l’Union syndicale lycéenne (USL), premier syndicat lycéen, des actions ont été menées dans 150 lycées, sur 3700 établissements en France.

Alors que l’ex-chef du gouvernement François Bayrou  a été acculé à présenter la démission de son cabinet et que son successeur, Sébastien Lecornu, le 5e depuis 2022, vient à peine de prendre ses fonctions, c’est le président de la république Emmanuel Macron qui est ciblé par les manifestants. Beaucoup de Français lui font porter la responsabilité de la crise et demandent son départ.   

La CGT, le syndicat historique, a, de son côté, recensé 715 actions de grève dans des entreprises et les administrations. Sa secrétaire générale, Sophie Binet, a rappelé l’appel à une «grande journée de mobilisation et de grève le 18 septembre», dénonçant la politique de Macron, inchangée, selon elle, malgré le renouvellement de son gouvernement.

«Les services observent des actions disparates sur le territoire avec alternance de rassemblements pacifiques et de blocages d’axes routiers», ont indiqué les services du ministère de l’Intérieur, qui ont aussi signalé des manifestants «particulièrement revendicatifs» dans les grandes agglomérations, précisant que «les actions les plus significatives» avaient été constatées à Rennes, Nantes, Grenoble, Lyon, Lille, Caen et Toulouse.

I. B.

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La Flottille mondiale Al-Soumoud «ne craint aucune menace»

«La Tunisie est un pays souverain et nous rejetons toute agression sur son territoire. Nos yeux sont rivés sur Gaza», a déclaré le militant brésilien Thiago Avila, suite à ce qu’il a dénoncé comme une attaque contre un navire de la Global Sumud Flotilla (ou Flottille mondiale Al-Soumoud) pour Gaza, amarrée au port de Sidi Bou Saïd au nord de Tunis.

L’attaque de drone attribuée à Israël, officiellement démentie par les autorités tunisiennes, serait survenue dans la nuit du lundi 8 septembre 2025, selon les chaînes officielles de la Flottille.

Le militant brésilien qui s’exprimait, mardi 9 septembre, devant une foule de sympathisants, a indiqué que le convoi naval doit partir aujourd’hui pour tenter de briser le blocus israélien de Gaza.

Les responsables de la Flottille mondiale Al-Soumoud se sont réunis mardi à Tunis pour évaluer la situation et les dommages subis par le navire Family suite à l’attaque présumée du drone survenue la veille. Ils se disent «déterminés à prendre la mer», même si un nouveau report n’est pas totalement exclu, eu égard la situation météorologique.

I. B.

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La Tunisie cherche à rééquilibrer ses échanges avec l’Egypte

La cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri est arrivée, ce mercredi 10 septembre 2025, au Caire à la tête d’une délégation officielle pour participer aux travaux de la 18ᵉ session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, prévue les 10 et 11 septembre.

Selon des communiqués officiels, la commission, qui se réunit en alternance entre les deux pays, sera consacrée à l’examen des dossiers économiques et commerciaux et à la consolidation des liens économiques «dans un contexte mondial qui impose de redoubler d’efforts pour stimuler le commerce intra-régional et la coopération».

Les travaux devraient déboucher sur l’annonce d’un ensemble de nouveaux accords, en vue d’insuffler davantage de dynamisme aux échanges bilatéraux et de mieux équilibrer la balance commerciale.

D’après les données de l’Institut national de la statistique, les exportations tunisiennes vers l’Égypte ont atteint 129,9 millions de dinars tunisiens (MDT) fin juillet 2025, contre 87,3 MDT un an plus tôt. Les importations en provenance d’Égypte se sont établies à 734,6 MDT à fin juillet 2025, contre 687,5 MDT fin juillet 2024. La balance des échanges bilatéraux reste donc très défavorable à la Tunisie.

Selon le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, cette session vise à opérer un saut qualitatif dans la relation bilatérale en mobilisant tous les leviers disponibles, y compris l’appartenance commune à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

En marge des travaux, l’Égypte accueillera le Forum économique tuniso-égyptien, réunissant de nombreux investisseurs des deux pays pour approfondir la coopération dans divers secteurs économiques et sociaux.

La cheffe du gouvernement est accompagnée du ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

I. B.

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Kaïs Saïed dénonce un «nouveau Sykes-Picot » au Moyen-Orient

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, mardi 9 septembre 2025, lors d’une rencontre au Palais de Carthage avec le ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, le prince Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud, que la situation délicate que connaît la nation arabe et islamique n’est qu’un «nouveau Sykes-Picot» dans la région, par allusion aux accords secrets de partage de la région, signés le 16 mai 1916, par la Grande-Bretagne et la France, les deux puissances de l’époque, lors d’une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères.

«Après le morcellement de la nation en plusieurs États, le mouvement sioniste cherche à effacer l’existence même de ces États», a ajouté le chef de l’Etat, en soulignant la nécessité d’unir les efforts pour déjouer ce plan criminel.

Selon un communiqué du Palais de Carthage, Kaïs Saïed a rappelé la position du peuple tunisien en faveur du «droit du peuple palestinien à établir son État indépendant, souverain, avec pour capitale Al-Qods, sur l’ensemble de la Palestine», et pas seulement dans les frontières d’avant la guerre de 1967, comme stipulé par l’Initiative de paix arabe présentée par l’Arabie saoudite et adoptée lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002.

«Les crimes commis par les forces de l’ennemi sioniste, au vu et au su du monde entier, visent non seulement l’extermination par la famine, les attaques systématiques contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, mais aussi de briser, chez les Palestiniens, la volonté de se libérer», a déclaré Saïed.

Le chef de l’Etat a réaffirmé son rejet catégorique du projet de déplacement forcé des populations que les forces d’occupation israélienne tentent d’imposer à Gaza, rappelant que «les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consentis».

«Les peuples libres œuvrent, aujourd’hui, à créer une nouvelle légitimité qui remplacera inéluctablement, un ordre mondial usé et en décomposition», a encore déclaré Saïed en faisant noter que les manifestations à travers le monde contre les crimes de génocide commis par l’occupation témoignent de ce mouvement qui mènera à la naissance d’une légitimité nouvelle, fondée sur la liberté.

Au début de la rencontre, le président de la République a rappelé la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères tunisien et saoudien, évoquant plusieurs étapes marquantes de leurs relations avant et après l’indépendance.

La réunion a également permis d’aborder l’état de la coopération bilatérale et la volonté commune de la renforcer dans divers domaines, tout en surmontant les obstacles pour accélérer la réalisation des projets de coopération en cours.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères effectue une visite de travail en Tunisie à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, pour participer à la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite

Dans une déclaration à l’issue de la rencontre, relayée dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle Facebook, le chef de la diplomatie saoudienne a indiqué avoir transmis au président Saïed les salutations du Serviteur des Deux Lieux Saints et du prince héritier, Premier ministre, ainsi que leurs vœux de progrès et de prospérité à la Tunisie, peuple et gouvernement.

Il s’est félicité des relations historiques entre l’Arabie Saoudite et la Tunisie dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une progression notable, atteignant 417 millions de dollars en 2024, a rappelé le ministre

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De Gaza à Kiev | La fraternité assassinée 

Ouvrir un pont, un corridor humanitaire : c’est l’objectif de la flottille qui doit quitter Tunis pour Gaza, ce mercredi 10 septembre 2025, affrontant la mer et les interdits afin d’acheminer vivres et médicaments à une population palestinienne affamée. La famine a déjà atteint le niveau 5, le plus élevé selon l’Onu, c’est-à-dire la mort lente et massive. Face à ce désastre, les peuples s’organisent quand les États se taisent. Mais derrière l’urgence humanitaire, une autre urgence se dessine : celle de revisiter ce que signifie encore aujourd’hui le mot «frère».  

Manel Albouchi *

Depuis octobre 2023, Gaza vit sous les bombes. Plus de 41 000 morts, une majorité de femmes et d’enfants. Des hôpitaux détruits, des écoles rasées, des familles entières effacées. Derrière chaque chiffre, il y a un nom, un visage, une histoire. Et pourtant, le silence est encore exigé, comme si taire les victimes suffisait à honorer leur mémoire. 

Cette tragédie réveille un mythe fondateur : celui de Caïn et Abel. Gérard Haddad – psychanalyste juif français originaire de Tunisie, élève de Jacques Lacan – incarne lui-même la fracture originelle de l’exil. Forgeron du verbe, il a transformé sa douleur en pensée, sa famille en élaboration symbolique. Sa lecture du meurtre du frère éclaire avec force la haine et la rivalité. Mais elle ne peut contenir seule la complexité du réel, au risque d’occulter l’histoire, les structures sociales et les choix politiques qui orchestrent la violence. Elle demeure néanmoins une clé précieuse pour comprendre ce qui se joue dans l’intime des peuples comme dans le cœur des individus. 

Caïn en chacun de nous  

Car en chacun de nous, Caïn sommeille. Ce ressentiment primitif, cet instant où la présence de l’autre fait ombre à notre lumière. L’enfant qui voit naître son frère sent déjà le partage comme une blessure. Il découvre que partager, c’est perdre quelque chose de soi. Parfois, cette douleur se transforme en apprentissage du lien. Mais d’autres fois, elle s’enkyste, et la haine devient la seule réponse, le seul langage possible. 

Ainsi, le meurtre ne commence pas sur les champs de bataille. Il s’enracine dans l’intime. Dans les jalousies étouffées, dans les blessures de l’enfance, dans les exclusions du quotidien. 

La différence, loin d’être célébrée, est souvent objet de soupçon, parfois même de rejet. Celui qui voit autrement, qui pense hors des cadres établis, qui ose respirer un autre air, se retrouve mis à distance. Ce schéma, que l’on retrouve dans l’intimité des groupes comme dans le théâtre des nations, n’est jamais qu’une répétition tragique : l’incapacité d’accueillir l’Autre dans sa singularité. 

Fraternité trahie : du foyer à la nation 

Dans le récit biblique, l’offrande d’Abel est acceptée, celle de Caïn rejetée. Faute de mots pour dire sa blessure, Caïn choisit le silence du meurtre. Voilà la fraternité dévoyée : au lieu d’accueillir l’autre, on l’efface, on le réduit au silence. 

Les peuples rejouent parfois ce scénario. À Gaza, le frère devient cible, l’ennemi à anéantir. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, même si le langage politique et militaire transforme les vies en simples données statistiques. 

Depuis la nuit des temps, les communautés rejouent ce même drame. Les peuples frères deviennent ennemis. L’un accuse l’autre de ne pas avoir droit à l’existence. À Gaza, cela se traduit en chiffres effroyables : des dizaines de milliers de vies effacées, des enfants enterrés sous les gravats, des hôpitaux transformés en cibles. Ici, le frère est déshumanisé. Ici, Caïn avance masqué derrière les procédures militaires et l’indifférence internationale. 

Hannah Arendt l’a montré : le mal surgit souvent de la banalité – pas des monstres, mais des hommes ordinaires, appliquant des procédures, cochant des cases. Gaza illustre tragiquement cette banalité du mal, et rappelle que la haine dépasse largement le cadre fraternel. 

L’humanité blessée 

René Girard a éclairé un autre ressort : la violence humaine naît du désir mimétique, où nous voulons ce que l’autre possède. Ce désir imité engendre rivalité et conflit. Pour canaliser cette violence, la société désigne un bouc émissaire : l’Autre à annihiler. À Gaza, ce mécanisme est à l’œuvre : l’Autre est transformé en cible, justifiant la destruction. 

Mais la politique véritable repose sur la pluralité : la possibilité pour des hommes différents d’exister ensemble. 

Or, quand on efface un peuple, quand on réduit au silence une voix, on assassine cette pluralité. 

Lacan l’avait formulé : ce qui n’est pas symbolisé revient dans le réel, souvent sous forme de violence brute. Là où la parole est censurée, là où la reconnaissance manque, surgit la destruction à répétition. De Gaza aux peuples opprimés, des familles endeuillées aux prisonniers politiques, l’impossibilité de dire laisse place au fracas des armes. 

Nier l’Autre, vouloir l’exterminer, ce n’est pas seulement une guerre déclarée : c’est une trahison de la condition humaine dans son essence. 

Les 50 nuances de Caïn 

Le meurtre n’a pas toujours la brutalité du sang. Il prend plusieurs formes, comme des nuances de gris : le harcèlement qui humilie et isole; l’exclusion et le rejet social; l’indifférence et le refus de voir la souffrance de l’autre; la diffamation et les rumeurs; la manipulation et la marginalisation; la culpabilisation… jusqu’à la guerre et au massacre, quand la haine individuelle devient politique et systémique. Et enfin, le génocide : ultime manifestation de l’incapacité à accueillir la différence. 

Toutes ces armes sont celles de Caïn. Leur point commun ? Réduire l’autre au néant, abîmer la fraternité et l’humanité, chacune à son degré. 

Entre Gaza et Kiev : les frères ennemis 

Le conflit israélo-palestinien n’est pas isolé. L’histoire se rejoue ailleurs : en Ukraine et en Russie, deux peuples frères se déchirent, piégés dans une rivalité qui rappelle l’ombre de Caïn. La guerre des tranchées modernes n’est pas seulement militaire : elle est aussi psychologique, identitaire, mémorielle. 

Fedor Dostoïevski écrivait : «Nous sommes tous responsables de tout et de tous devant tous, et moi plus que les autres.» Cette phrase résonne comme un antidote à l’indifférence. Car la guerre, qu’elle soit en Europe ou au Proche-Orient, n’est jamais étrangère : elle révèle toujours l’humanité blessée. 

Le seul vrai choix : aimer 

On croit souvent choisir librement, décider selon sa propre volonté. Mais si l’on écoute attentivement le murmure de l’histoire et celui de l’inconscient, on découvre que bien des gestes sont déjà écrits dans les trames invisibles du trauma, du désir refoulé, de la répétition inconsciente. Alors, où se loge le véritable choix ? 

Là où le texte ancien nous invite : «J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie.» 

Dans cette perspective, le seul vrai libre arbitre n’est pas dans l’illusion de maîtriser nos pulsions ou nos peurs, mais dans la décision ultime d’aimer. L’amour est le choix qui échappe au cycle répétitif du meurtre, à la fatalité de la haine. Tout le reste – nos violences, nos exclusions, nos rigidités – appartient au royaume de l’inconscient, qui nous gouverne sans que nous le sachions. 

Ainsi, Chema Israël – Écoute Israël – ne serait pas seulement une injonction religieuse, mais un rappel symbolique : la fraternité blessée peut se transformer si l’on entend la seule voix qui libère. Celle de l’amour, de la reliance, qui seule peut rompre le cycle fratricide et ouvrir à la possibilité fragile, mais réelle, d’une humanité réconciliée. 

Psychanalyse, religion et politique 

La psychanalyse enseigne que toute parole vivante risque de se figer en rituel, tout élan de devenir institution. C’est aussi le cas de la psychanalyse elle-même, d’où l’appel constant de Gérard Haddad à une réforme. 

Il est certain que la psychanalyse nous aide à éclairer les dynamiques inconscientes. Mais une lecture symbolique, aussi précieuse soit-elle, ne saurait contenir la totalité du réel. 

L’école de Palo Alto nous l’a appris : l’illusion la plus dangereuse est de croire que son propre point de vue est la seule réalité possible. Les guerres, les exclusions, les silences meurtriers naissent souvent de cette rigidité. La psychologie systémique rappelle que chaque point de vue n’est qu’une partie d’un réseau plus vaste, où l’interdépendance prime sur l’illusion d’autosuffisance. 

Sortir du cycle de Caïn 

La conscience et la symbolisation de la souffrance sont essentielles pour interrompre ce cycle. Il n’y aura pas d’issue sans reconnaissance. Tant que les morts n’ont pas de noms, tant que les blessures sont niées, la haine réclamera davantage de sang. 

La guérison suppose trois gestes essentiels: 1. accepter la différence sans la détruire; 2. protéger la vie; 3. donner aux morts leur dignité, afin que leur mémoire ouvre un chemin de paix. 

Ce qui meurt à Gaza, ce n’est pas seulement un peuple. C’est l’idée même de fraternité. 

Durkheim nous l’a enseigné : le crime révèle l’échec de la cohésion sociale. La liberté d’expression, la solidarité et la reconnaissance de l’autre sont les seuls véritables moyens de lutter contre ce crime. 

Si nous restons sourds à ce cri, Caïn n’aura pas seulement tué Abel : il aura assassiné l’humanité en chacun de nous. Et nous porterons alors la responsabilité de ce silence. 

La paix n’est pas naïveté mais l’acte le plus exigeant qui soit. Elle n’efface pas la tragédie, mais elle la transfigure. Elle ne nie pas l’histoire, mais elle choisit, malgré tout, d’écrire une autre suite. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Après des décennies de chaos, l‘Irak commence à sortir la tête de l’eau !

Après de longues décennies d’agonie, l’Irak, nation meurtrie, semble panser ses plaies. Après la guerre du Golfe de 1990 et les 13 ans d’embargo terrible qui lui ont succédés, après l’invasion américaine et la chute de Saddam Husseïn, après les décennies de chaos et les années de la barbarie de Daech, l’Irak commence à sortir sa tête de l’eau. Un boom démographique, un dynamisme économique et des réformes ont lieu cependant les maladies chroniques comme la corruption endémique demeurent. (Ph. Erbil, capitale du Kurdistan irakien, est un vaste chantier).

Imed Bahri

Dans une enquête consacrée à l’Irak, The Economist indique que le pays connait un boom démographique avec une augmentation d’environ 20 millions d’habitants depuis l’invasion américaine de 2003, portant le total à plus de 46 millions. Le magazine britannique ajoute que Bagdad vit un essor des secteurs de l’immobilier et de la construction en général avec des grues qui garnissent le ciel et des ponts, des hôpitaux et des écoles construits à un rythme effréné, signe d’une stabilité sécuritaire sans précédent depuis des décennies de guerre et de destruction. Autre signal positif, le pays commence à attirer les investisseurs étrangers. 

Le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani s’est engagé à améliorer les services et les infrastructures. Depuis son entrée en fonction en 2022, 20 ponts ont été construits à Bagdad et le gouvernement a ouvert au moins quatre nouveaux hôpitaux dont le premier centre spécialisé dans le traitement du cancer dans le pays. Plus de 1 700 écoles ont été construites ou reconstruites et quatre grands hôtels sont prévus. 

Amélioration des conditions de sécurité

Le magazine britannique ajoute que cette expansion n’aurait pas eu lieu sans la baisse de la violence et l’amélioration des conditions de sécurité qui ont favorisé la croissance démographique.

En même temps, des réformes bancaires ont facilité l’accès au financement et l’utilisation des revenus pétroliers pour améliorer la situation financière du pays après des fuites de fonds à l’étranger.

The Economist indique, par ailleurs, qu’Al-Soudani aborde les projets de reconstruction comme s’il était plus un ingénieur de terrain qu’un politicien, supervisant personnellement les comités d’investissement et effectuant des visites surprises sur les chantiers de construction, ce qui a accéléré le processus d’approbation des grands projets.

Le magazine souligne que les réformes s’étendent au-delà du secteur de la construction et ne concernent pas seulement Bagdad. Des réformes ont lieu pour faciliter la vie des citoyens à l’instar des bureaux des passeports qui délivrent désormais des documents en seulement 45 minutes.

D’autre part, les recettes douanières ont considérablement augmenté, passant de 690 millions de dollars en 2023 à plus de 2,3 milliards de dollars cette année grâce à la transformation numérique.

Un autre changement de taille a été opéré. Les salaires des fonctionnaires ne sont plus versés en espèces et l’accès aux services publics nécessite désormais l’utilisation d’une carte bancaire, une exigence pratiquement inexistante il y a cinq ans.

Cependant, The Economist note qu’Al-Soudani a évité d’affronter les factions armées chiites, préférant les intégrer économiquement par le biais de contrats gouvernementaux. Il estime que les impliquer dans des investissements pourrait limiter leur implication dans la violence. 

Impliquer les factions pro-iraniennes dans l’économie

«Les factions irakiennes fidèles à l’Iran», comme les qualifie le magazine britannique, ont évité d’intervenir dans la guerre de 12 jours contre Israël, ce que certains observateurs considèrent comme une preuve du succès de la politique d’Al-Soudani.

Toutefois, certains observateurs estiment que cette politique a permis aux factions armées d’accroître leurs richesses et de renforcer leur influence sur l’État. Les critiques citent un incident survenu en juillet, lorsque des combattants du Kata’ib Hezbollah ont pris d’assaut le ministère de l’Agriculture pour protéger un fonctionnaire accusé de corruption, sans sanction ni obligation de rendre des comptes.

Le bilan d’Al-Soudani présente d’autres lacunes. Il n’a pas réussi à réduire les effectifs du secteur pléthorique de la fonction publique qui compte plus de 10 millions d’employés du gouvernement ni à réformer le secteur de l’énergie en raison de l’influence des factions.

Les prochaines élections législatives de novembre seront décisives car Al-Soudani brigue un second mandat pour mener à bien ses projets mais sa survie dépend de la position du Cadre de coordination chiite à son égard.

The Economist conclut en rappelant que la corruption reste endémique dans les institutions étatiques et que les défis sont nombreux. Néanmoins, le potentiel de l’Irak reste énorme, sa population augmentant de près d’un million d’habitants chaque année, constituant une force considérable pour la reconstruction du pays.

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Guet-apens de Doha | Israël déclare la guerre à tous ses voisins

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

Khemaïs Gharbi *

Il y a des instants où l’Histoire révèle sa cruauté dans toute sa nudité. Le récent épisode des négociations de Doha en est un. Le président américain annonçait urbi et orbi qu’Israël avait accepté ses conditions pour un accord sur Gaza: libération des otages, trêve dans la guerre. Dans un ton martial, Donald Trump adressait même un ultimatum au Hamas : «Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre !»

Un piège américano-israélien

Sous cette pression, les responsables palestiniens se réunissent mardi 9 septembre 2025 à Doha, au Qatar, afin d’examiner les termes de l’accord et de donner leur réponse. Ils étaient donc en train de statuer, d’exercer ce que l’on appelle dans toutes les traditions diplomatiques un devoir de délibération, lorsque l’impensable survient : l’armée israélienne bombarde les lieux mêmes de la réunion, visant à éliminer les dirigeants du Hamas.

Peut-on imaginer scénario plus cynique ? D’un côté, on proclame un accord imminent ; de l’autre, on détruit militairement ceux-là mêmes à qui l’on demande de le ratifier. Ce n’est pas une coïncidence. C’est un guet-apens méthodiquement construit, qui combine la pression publique d’un président américain et l’action létale d’une armée israélienne.

Un tel piège dépasse la simple inconvenance diplomatique : il entre dans le domaine du complot contre la paix. Car qu’est-ce que négocier, sinon accepter de parler avec son adversaire ? Et qu’est-ce que bombarder son interlocuteur, sinon nier la négociation elle-même, la réduire à une mascarade, une mise en scène destinée à tromper l’opinion mondiale ?

Cette duplicité n’est pas un accident de parcours. Elle s’inscrit dans une logique où les États-Unis se présentent en médiateurs tout en soutenant, directement ou indirectement, les opérations israéliennes. Le résultat est sans équivoque : la paix n’est pas recherchée, elle est piégée.

Ci-git le droit international

Au-delà de l’événement lui-même, c’est l’ordre international qui s’effondre. Les institutions censées protéger les peuples et réguler la guerre sont discréditées. La Cour pénale internationale, qui tente d’enquêter sur les crimes de guerre, est sanctionnée, ses juges interdits de visa par Washington. L’autre juridiction humanitaire internationale subit le même sort. Ainsi, non seulement les crimes se multiplient, mais la justice chargée de les juger est elle-même paralysée.

Ce n’est plus seulement la loi du plus fort. C’est l’institutionnalisation du mensonge diplomatique : feindre de tendre la main tout en préparant le coup de grâce. Et lorsque cette duplicité est couverte par la première puissance mondiale, elle devient une menace pour l’équilibre de la planète entière.

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

À ce rythme, nul ne peut se bercer d’illusions : l’effondrement du droit international entraînera tôt ou tard toutes les nations dans le chaos. Car dans un monde où la paix est piégée, c’est l’humanité entière qui devient l’otage.

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Annonce des lauréats du Makeathon Africa au salon BigTech Africa

Le Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime) annonce la clôture de la première édition du Makeathon Africa, tenue du 30 août au 1er septembre 2025 au Centre de ressources technologiques (CRT) de Sousse.

Pendant 48 heures, de jeunes talents, experts, coachs et acteurs de l’écosystème de l’innovation ont collaboré pour imaginer, concevoir et prototyper des solutions industrielles innovantes pour l’Afrique de demain.

La délibération des résultats et la remise des prix auront lieu ce mercredi 10 septembre, de 10h00 à 11h00, dans le cadre d’un panel intitulé : «Le rôle de l’Intelligence Artificielle dans la modernisation de l’industrie tunisienne», organisé par le Cetime en marge de la deuxième édition du salon BigTech Africa, qui se tient du 9 au 11 septembre au Palais des Expositions au Kram, au nord de Tunis. Cet événement constitue une occasion unique de mettre en lumière le rôle de l’IA dans le développement industriel de la Tunisie, tout en valorisant l’innovation et la créativité des participants du Makeathon.

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