Le renforcement du partenariat entre l’office national de la famille et de la population (ONFP) et la Confédération Allemande de l’enseignement pour adultes, a été au centre d’une rencontre hier mardi, entre le président directeur général de l’office Mohamed Douaji et le directeur régional de la confédération Nazareth Nazaretyan.
Cette rencontre a pour objectif de renforcer la coopération en matière d’accès équitable et global des catégories vulnérables aux prestations de santé sexuelle et reproductive.
L’ONFP a indiqué dans un communiqué publié mercredi, que cette orientation s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle expérience avec le commissariat régional de la Manouba, après la réussite d’une expérience similaire avec le commissariat régional de Tunis, précisant que ces initiatives seront généralisées progressivement à toutes les régions de manière à contribuer au développement des prestations sanitaires et sociales et à réaliser les objectifs des deux parties.
Dans un entretien avec Anis Touati, diplomate à l’ambassade de Tunisie à Pékin, rapporté par l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) le 29 août 2025, il souligne comment le partenariat stratégique Tunisie–Chine profite directement aux citoyens tunisiens et à l’économie du pays.
Étudiants tunisiens : un accès inédit à l’excellence
« La Tunisie bénéficie de programmes académiques et de recherche qui ouvrent de nouvelles perspectives pour nos étudiants », précise Touati.
La Société tunisienne à Pékin accompagne les étudiants sur le plan administratif, juridique et académique, garantissant des conditions d’études optimales.
Des initiatives comme Seeds for the Future et Huawei ICT Academy ont permis aux étudiants tunisiens de remporter médailles internationales, reflétant le rayonnement des compétences tunisiennes.
La récente convention scientifique et technologique renforce la coopération et crée un environnement propice à l’innovation pour les étudiants tunisiens.
Des retombées concrètes pour l’économie tunisienne
Le partenariat ouvre des opportunités dans des secteurs stratégiques : digital, intelligence artificielle, énergie renouvelable, infrastructures et santé.
La Tunisie se positionne comme hub régional : accès aux marchés africains et méditerranéens, intégration dans la Belt & Road depuis 2018, et renforcement de sa compétitivité pour attirer des investissements.
Lors du Salon Chine–Pays arabes (28–31 août 2025), la Tunisie a présenté ses projets innovants et identifié de nouvelles opportunités d’investissement, démontrant le potentiel économique tangible du partenariat pour le pays.
Une diplomatie tunisienne tournée vers l’efficacité
« Le partenariat renforce les capacités de nos étudiants et stimule nos secteurs stratégiques », souligne Touati.
L’accent reste sur les bénéfices pour la Tunisie, combinant développement humain et économique, et consolidant sa place sur la scène régionale et internationale.
Un partenariat stratégique renouvelé pour trois ans entre l’opérateur national Tunisie Telecom et le Club Sportif Sfaxien a été officialisé ce vendredi à Sfax. Cette collaboration historique, débutée en 2014, se poursuit avec une volonté commune de renforcer la présence de la marque CSS Mobile dans les initiatives du club.
Tunisie Telecom et le Club Sportif Sfaxien (CSS) ont signé, ce vendredi 18 juillet 2025 à Sfax, la prolongation de leur partenariat pour une nouvelle période de trois ans.
Un partenariat initié en 2014
La cérémonie officielle s’est tenue en présence des dirigeants des deux entités, de cadres techniques, de partenaires économiques et de plusieurs représentants de la presse sportive, régionale et nationale.
Ce partenariat, initié en 2014, repose sur une collaboration durable entre un opérateur national majeur et une institution sportive emblématique de la région de Sfax. La nouvelle phase de ce partenariat vise à approfondir l’intégration de CSS Mobile – la marque dérivée de Tunisie Telecom – dans les initiatives digitales, commerciales et événementielles du club.
Une collaboration solide et ininterrompue
Lors de la cérémonie, Lassâad Ben Dhiab, Président-Directeur Général de Tunisie Telecom, a mis en avant la dimension stratégique de ce partenariat :
« Le lien entre Tunisie Telecom et le CSS repose sur des valeurs fortes, consolidées par l’histoire et par la fidélité des deux parties. […] Nous nous inscrivons dans un projet global, qui vise à renforcer les ponts entre les institutions économiques et le sport tunisien. »
Mehdi Frikha, président du comité de pilotage du CSS, a salué quant à lui la stabilité que représente cette alliance :
« Lorsque notre bureau directeur a pris la responsabilité de gérer le Club Sportif Sfaxien en février dernier, nous avons érigé au rang de priorité la reconduction du partenariat avec Tunisie Telecom. »
Une gamme d’offres mobiles
Depuis sa création il y a plus de dix ans, CSS Mobile s’adresse directement aux supporters du club en proposant, via le réseau de Tunisie Telecom, une gamme d’offres mobiles personnalisées aux couleurs du CSS.
La Tunisie et l’Italie renforcent leur coopération dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. Un programme conjoint est en cours d’élaboration pour former et insérer des jeunes Tunisiens dans les entreprises italiennes du secteur, en réponse à une demande croissante en compétences spécialisées.
La Tunisie et l’Italie s’acheminent vers un nouveau partenariat dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle, avec pour objectif de répondre aux besoins du marché italien du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration en compétences spécialisées tunisiennes.
C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue, mardi à Tunis, entre le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, et une délégation de la Fédération italienne du tourisme et de l’hôtellerie, conduite par son directeur général Roberto Calogi, en présence de l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas.
À l’issue de la réunion, les deux parties ont convenu de l’élaboration d’un programme de coopération tuniso-italien pour la formation de jeunes Tunisiens aux métiers du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, en adéquation avec les besoins exprimés par les entreprises italiennes.
Un accord a également été conclu pour poser les bases d’un futur accord-cadre de coopération. Celui-ci visera à définir les compétences recherchées par les professionnels italiens, ainsi que les mécanismes de formation, d’évaluation et d’insertion des profils tunisiens sur le marché italien.
Le ministre Riadh Chaoued a salué cette démarche comme une nouvelle opportunité pour valoriser les ressources humaines tunisiennes et renforcer la mobilité légale et encadrée vers l’Europe. Il a insisté sur l’importance de capitaliser sur les acquis des précédents programmes conjoints pour bâtir un cadre de coopération durable.
De son côté, Roberto Calogi a présenté une cartographie des besoins du tissu économique italien, mettant en lumière une forte demande en personnel qualifié dans les secteurs de l’accueil, du service, de la cuisine et de la gestion hôtelière.
L’ambassadeur italien a, pour sa part, exprimé son attachement à cette coopération « exemplaire » qui bénéficie à la fois à l’économie italienne et aux jeunes Tunisiens désireux de se former et de travailler dans des conditions encadrées.
Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.
Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?
La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.
Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.
A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.
Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.
Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.
Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.
Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.
C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.
On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?
L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.
C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.
Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.
Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.
En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?
La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.
Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.
Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.
Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.
Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.
Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.
En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.
Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.
Le comité directeur de l’Étoile Sportive du Sahel tiendra ce vendredi 4 juillet une conférence de presse à l’occasion de la signature d’un contrat de partenariat stratégique avec Tunisie Telecom. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le club phare du Sahel.
L’Étoile Sportive du Sahel s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de développement et de rayonnement. Le club du Sahel a annoncé l’organisation d’un point de presse ce vendredi 4 juillet à 10h30, dans un hôtel de Sousse, pour officialiser la signature d’un contrat de partenariat avec Tunisie Telecom, l’un des principaux opérateurs de télécommunications en Tunisie.
Cette collaboration entre une institution sportive historique et un acteur national majeur du secteur technologique promet d’être structurante pour les deux parties. Elle s’inscrit dans une dynamique où les clubs cherchent à renforcer leur stabilité financière et leur attractivité, tandis que les grandes entreprises publiques ou privées investissent de plus en plus dans le sport comme vecteur de visibilité, de valeurs et de proximité.
Le comité directeur de l’Étoile, qui prépare activement la prochaine saison, devrait dévoiler lors de cette conférence les contours du partenariat : durée du contrat, soutien financier, visibilité de la marque sur les équipements, et éventuelles initiatives communes (marketing, digital, actions sociales…).
Pour Tunisie Telecom, ce partenariat avec l’un des clubs les plus titrés du pays s’inscrit dans une politique de sponsoring sportif bien établie, visant à associer l’image de l’entreprise à la performance, à l’engagement communautaire et à l’excellence.
Cette cérémonie revêt donc une portée à la fois symbolique et stratégique, à l’heure où l’Étoile du Sahel entend renouer avec les sommets du football national et continental. Elle pourrait aussi annoncer d’autres développements à venir sur le plan institutionnel ou commercial.