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Le concours «Tex Awards» se tiendra fin novembre à Tunis

La Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) organisera, le 28 novembre 2025, à Tunis, la 2e édition du concours «Tex Awards» visant à primer les entreprises innovantes dans le secteur.

Parmi les prix attribués figurent ceux de la Transition écologique, de l’Innovation et recherche, du Bien-être et développement humain, ainsi que le Digital Award, destiné à récompenser la transformation numérique réussie d’une entreprise, rapporte l’agence TAP.

Des prix spécifiques viendront, également, saluer l’émergence de jeunes leaders avec le prix « Jeune Dirigeant », et l’engagement féminin avec le prix « Women Leader ».

L’événement met à l’honneur l’exportation avec le prix « Export Excellence », l’impact des jeunes entreprises avec le prix Start-up impactante, ainsi que le talent des créateurs tunisiens à travers le prix Jeunes Créateurs. La marque tunisienne sera elle aussi récompensée pour sa qualité et son rayonnement, tout comme le ou la major(e) de promotion universitaire pour l’année universitaire 2024-2025, dont le parcours académique reflète l’engagement, la créativité et le potentiel des nouvelles générations dans le secteur du textile.

Les entreprises souhaitant participer à ce concours sont appelées à soumettre leurs dossiers en ligne, avant le 30 septembre courant.

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Faut-il réévaluer le modèle textile tunisien à l’horizon 2030 ?

Depuis le lancement  du secteur du textile, à la faveur de la législation controversée, la loi 1972, les gouvernements qui se sont succédé, à la tête du pays ont eu cette fâcheuse tendance à se focaliser, exclusivement sur les externalités positives de cette activité et des défis qu’elle doit relever pour perdurer. Ils ont occulté, délibérément, la soutenabilité sociale et environnementale du secteur et son coût réel pour l’économie du pays.

Cette tendance est toujours d’actualité jusqu’à ce jour. Deux récents évènements sont édifiants à ce sujet.

Focalisation sur les exportations

Lors d’une journée d’étude organisée, en juillet 2025,  par l’Académie parlementaire (parlement), le  directeur général du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Saber Ben Kilani, a axé sa présentation du secteur sur les éléments positifs : le secteur du textile représente 30% des entreprises industrielles, fournit 29% des emplois du secteur industriel (155 mille emplois), contribue à 16% des exportations des industries manufacturières (3 milliards d’euros), ce qui en fait le deuxième secteur exportateur, avec 81% des usines textiles totalement tournées vers l’exportation, dont 27% à capitaux étrangers.

Le relayant à l’occasion de la tenue, le 27 août 2025, à Ksar Helal, de la conférence nationale sur « La réalité et les perspectives du secteur du textile en Tunisie », le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est focalisé à son tour sur le rôle que joue le secteur dans le total des exportations et sur les défis qu’il doit relever à l’horizon 2030.

S’agissant des exportations, le ministre a relevé que « les projections du secteur pour 2025, prévoient une augmentation du montant total des exportations du secteur pour atteindre près de 10 Milliards de DT d’ici la fin de l’exercice en cours, ce qui représenterait une croissance d’environ 2% par rapport à l’année précédente ».

Au rayon des défis que le secteur se doit de relever, à l’horizon 2030, le ministre a cité : concurrence des géants de la fast-fashion, prédominance de la sous-traitance, faible taux d’intégration verticale, augmentation du coût du fret maritime, baisse du pouvoir d’achat des consommateurs européens, nouvelles orientations stratégiques du marché européen à l’horizon 2030 (institution de taxes à la frontière, taxe carbone, obligation d’un passeport numérique pour tous les produits destinés à l’exportation…).

Autres défis évoqués par le ministre : manque de main-d’œuvre qualifiée, importation anarchique, hausse des coûts de l’énergie, de l’eau et des matières premières, ainsi que la complexité de certaines procédures administratives de la fast-fashion, la prédominance de la sous-traitance et du faible taux d’intégration verticale…

Une communication non objective

Dans les deux cas, les deux responsables tunisiens ont manqué d’objectivité en présentant des statistiques tronquées, voire incomplètes.

A preuve, quant ils évoquent la performance du secteur en matière d’exportation, leurs propos auraient été crédibles si jamais ils avaient accompagné les chiffres de l’exportation par ceux des importations du secteur (matières, premières, biens d’équipement…).

Cités tous seuls, les chiffres de l’exportation n’ont aucune signification. C’est le reliquat entre export et import qui est plausible et crédible pour l’opinion publique.

L’industrie textile serait très polluante

Les deux responsables, tout comme leurs prédécesseurs, ne parlent jamais de la soutenabilité environnementale du secteur. Le textile étant réputé partout dans le monde pour être une activité industrielle extrêmement polluante.

Le processus de teinture et délavage, nécessite de grandes quantités d’eau et de nombreux produits chimiques (eau de javel, eau oxygénée, métabisulfite de sodium…), ce qui implique de lourds impacts environnementaux.

Pis, les eaux utilisées par cette industrie présentent un désavantage majeur. Selon les règles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elles ne peuvent pas être réexploitées.

Comble de l’incohérence gouvernementale, les deux responsables précités, en évitant de parler de l’impact environnemental de cette industrie, se sont positionnés en net décrochage par rapport au Président de la république.

Ce dernier avait effectué, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025, une visite inopinée  à la plage de Ksibet El Mediouni, relevant du gouvernorat de Monastir, région qui abrite le plus grand nombre d’usines du textile. Le Chef de l’Etat a pu constater de visu la pollution de l’eau de mer par des rejets industriels.

D’après une étude effectuée par le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) et intitulée «le secteur textile au Sahel : Une politique industrielle non durable », «Cette situation est causée par un manque de contrôle des stations d’assainissement de l’ONAS et les sociétés polluantes ainsi que par l’impunité des industriels”.

Autre externalité négative à signaler : l’industrie textile consomme de grandes quantités d’eau. Selon l’étude du FTDES, il faut 25 litres d’eau pour confectionner un maillot et 55 litres pour un pantalon jean.

Lorsqu’on sait, à titre indicatif que la région de Monastir est considérée comme le premier producteur de jean avec une production estimée à 9 millions de jeans par an, on imagine l’importance des quantités d’eau utilisées.

Ces quantités d’eau sont consommées, en plus,  aux dépens des besoins urgents des habitants  de la région de Monastir en eau potable. La région étant en plus connue pour être exposée à un grave stress hydrique.

Plus grave, pour subvenir à leurs besoins en eau certains industriels du textile recourent à des forages anarchiques, générant une exploitation excessive de la nappe souterraine dans cette région.

Et pour ne rien oublier, les responsables en charge du textile, (gouvernement, structures d’appui à l’investissement, patronat…), évitent constamment de parler de la soutenabilité sociale de l’industrie textile. Est-il besoin de rappeler que le plus souvent cette industrie est associée à des bas salaires et à des conditions de travail difficiles, avec des environnements humides et chauds.

Morale de l’histoire : par delà ces éclairages visant à donner une information plus exhaustive et plus équilibrée sur la situation du secteur textile en Tunisie, nous pensons qu’au regard de l’ampleur des externalités négatives du secteur, notamment du point de vue qualité, ce secteur semble coûter très cher à la communauté nationale et les recettes de ses exportations sont loin de couvrir les dégâts environnementaux et sociaux.

L’idéal serait de confier à un cabinet international indépendant l’élaboration d’un rapport «Cost benefit» afin d’évaluer la relation entre le coût global de ce secteur et la valeur des avantages (exportations) qu’il génère. Car en apparence  ce secteur coûte plus cher qu’il n’apporte à la communauté nationale.

Abou SARRA

Indicateurs clés

  • 30 % : part du textile dans les entreprises industrielles.
  • 29 % : part du textile dans l’emploi industriel (155 000 emplois).
  • 16 % : contribution aux exportations manufacturières (3 Mds €).
  • 25 L d’eau pour un maillot / 55 L pour un jean.
  • 9 millions de jeans produits par an à Monastir.

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Secteur textile tunisien : croissance des exportations et recommandations de la FTTH à Ksar Hellal

La Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), a appelé à la nécessité d’instaurer un cadre réglementaire et fiscal plus souple et plus stable, restructurer et moderniser la formation professionnelle dans le secteur textile et instaurer des incitations fiscales et financières pour l’innovation et la digitalisation.

La fédération a publié, samedi, les principales propositions formulées lors du séminaire national organisé à Ksar Hellal sur la «Réalité et perspectives du secteur textile et habillement en Tunisie». Cet événement a été organisé le 27 août courant, par le Conseil local de Ksar Hellal, en collaboration avec le Gouvernorat de Monastir et la FTTH.

Les recommandations de la FTTH ont, encore, porté sur la création d’un fonds national dédié au textile durable, la régularisation des autorisations de classement des entreprises créées avant 2009, ainsi que des autorisations d’activité et la réforme du système de sécurité incendie.

Et de pointer “l’urgence de relancer les projets à fort impact social, économique et environnemental, tels que la station de recyclage textile de Monastir, la réduction des délais de création d’entreprises et d’octroi d’autorisations douanières, l’amélioration du transport public en zones industrielles pour alléger les charges des entreprises, la levée des obstacles juridiques et techniques au recyclage, à la transformation et à l’exportation des déchets textiles et la limitation des importations aux matières premières et produits réellement nécessaires au marché local”.

La fédération a demandé un soutien aux entreprises locales capables d’exporter et améliorer leur compétitivité et la réorientation des avantages fiscaux en faveur des producteurs locaux plutôt que des importateurs.

Pour rappel, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a fait savoir, à cette occasion, que la valeur des exportations du secteur du textile a enregistré une croissance de 2,61% au cours des cinq premiers mois de 2025, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 3942 millions de dinars, soit l’équivalent de 1178 millions d’euros.

Selon le ministre, les prévisions tablent sur une hausse du montant total des exportations du secteur fin 2025, à 9365 millions de dinars (+2% par rapport à l’année précédente).

La FTTH avait réaffirmé à Ksar Hellal que “le secteur Textile Habillement constitue un pilier stratégique de l’économie nationale, fort de plus de 70 ans d’héritage industriel, technologique et humain”. Elle a mis en évidence “la résilience du secteur face aux crises successives”, tout en soulignant “son important potentiel de croissance, à condition de lever certains obstacles structurels”.

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La Tunisie veut porter le taux d’investissement de 16 à 24% du PIB  

Hatem Soussi, directeur central de l’Agence de promotion des investissements étrangers (Fipa), a déclaré que la Tunisie est tenue d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) à raison de 4 milliards de dinars par an dans le cadre du nouveau plan de développement 2026/2030. Mais quand on sait que notre pas «n’a attiré que» 2,9 milliards de dinars d’IDE en 2024, on mesure l’ampleur du défi.  

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), vendredi 29 juillet 2025, Soussi a souligné que le pays est également appelé à améliorer le taux d’investissement de 16% du PIB actuellement à 24-25%, dans le nouveau plan de développement, soit le faire revenir à ce qu’il était sous le règne de Ben Ali entre 1990 et 2010, devrions-nous rappeler à ceux qui n’aiment pas regarder en arrière.

Comment réaliser ce taux relativement élevé eu égard les capacités actuelles de l’économie tunisienne ? Réponse de M. Soussi dans son entretien avec la Tap: en adoptant une série de réformes et en les accélérant, en s’appuyant sur la dynamisation de l’investissement public, qui est conçu pour être une locomotive pour l’investissement privé (local et étranger).

Ces réformes impliquent également l’accélération des programmes de numérisation et du développement des infrastructures, sachant que ces domaines connaîtront un changement qualitatif dans le nouveau plan.

M. Soussi souligne aussi la nécessité d’encourager les entreprises tunisiennes à internationaliser leurs activités, à s’intégrer aux chaînes de valeur de production et à se rapprocher de leurs clients. Celles-ci peuvent ouvrir des succursales à l’étranger et être davantage cotées en bourse, ce qui, selon lui, contribuera à l’attractivité de la Tunisie en matière d’investissement et encouragera davantage les investisseurs étrangers à s’installer en Tunisie.

Évoquant les résultats des investissements étrangers en Tunisie au cours du premier semestre 2025, Soussi les a jugés «bons et encourageants», d’autant plus qu’environ 50 % des objectifs fixés pour l’ensemble de l’année en cours (3 400 millions de dinars) ont été atteints.

La Tunisie a attiré des investissements étrangers d’une valeur de 1 650,3 millions de dinars tunisien  (MDT) au cours du 1er semestre de cette année, contre 1 366 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation de 20,8 %.

Le responsable s’attend à ce que le rythme des investissements s’accélère au cours des 3e et 4e trimestres de cette année, ce qui, selon lui, permettra d’atteindre les objectifs fixés.

Les résultats des flux d’investissements étrangers vers la Tunisie au cours du 1er semestre 2025 ont montré que les IDE ont augmenté de 21,3%, atteignant 1 640,5 MDT à la fin du mois de juin de cette année, contre 1 352,4 MDT à la fin des 6 premiers mois de l’année dernière.

À l’inverse, les investissements de portefeuille (en bourse) ont diminué de 28,3 %, passant de 13,6 MDT à 9,7 MDT entre juin 2024 et 2025. Cette baisse, Soussi l’attribue à l’absence de nouvelles introductions en bourse ou d’augmentations de capital significatives dans les sociétés cotées, susceptibles d’inciter les investisseurs étrangers à acquérir des actions.

Zoom sur les secteurs porteurs

Par ailleurs, Soussi a indiqué que le secteur industriel, notamment les industries manufacturières, a attiré des IDE d’un montant de 1 031,3 MDT à fin juin 2025, contre 838,9 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation d’environ 200 MDT. Cette augmentation est significative, notamment dans les secteurs prometteurs à forte valeur ajoutée, tels que les composants automobiles et aéronautiques, révélant que les entreprises étrangères opérant dans ce secteur ont entrepris des expansions importantes.

Soussi a également révélé qu’à la lumière de la demande mondiale croissante de fabrication d’avions, les entreprises étrangères opérant dans les composants aéronautiques ont demandé aux autorités tunisiennes d’agrandir la zone industrielle d’El Mghira (gouvernorat de Ben Arous) pour répondre à la demande croissante.

Le responsable de la Fipa a également évoqué la reprise en cours du secteur du textile et de l’habillement, qui a su sortir de la crise de ces dernières années en misant sur une production de qualité et en réalisant des petites commandes à forte valeur ajoutée, grâce à la compétence de sa main-d’œuvre et à sa proximité géographique avec les principaux fournisseurs et clients européens.

Le secteur de l’énergie a réussi à attirer des investissements étrangers au cours du 1er  semestre de cette année, s’élevant à 398 MDT, contre 248,3 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation significative d’environ 60%.

Selon Soussi, cette croissance est attribuée à l’augmentation significative des projets d’énergie renouvelable, car des contrats ont été signés pour la construction de plusieurs centrales électriques d’énergie renouvelable par plusieurs sociétés et groupes étrangers au cours des derniers mois, et la mise en service imminente de ces projets, ce qui a donné un fort coup de pouce au secteur énergétique du pays.

Il convient de noter que la composition des IDE en Tunisie se répartit comme suit : 62,9 % pour les industries manufacturières, 24,3 % pour l’énergie, 11,6 % pour les services et 1,2 % pour l’agriculture.

I. B. (avec Tap).

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Exportations textiles : la Tunisie franchit les 3,9 milliards de dinars malgré des défis majeurs

Les exportations tunisiennes de textile ont progressé de 2,61% entre janvier et mai 2025, atteignant près de 3,94 milliards de dinars. Malgré ce bilan positif, le secteur reste confronté à de lourds défis liés à la concurrence internationale et aux nouvelles règles du marché européen.

En déplacement à Ksar Hellal (Monastir), le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a annoncé mercredi que la valeur des exportations textiles s’est établie à 3942 millions de dinars (1178 millions d’euros) au cours des cinq premiers mois de 2025, soit une hausse de 2,61% par rapport à la même période en 2024.

Il a ajouté que les prévisions tablent sur un volume d’exportations global atteignant 9365 millions de dinars fin 2025, soit une progression d’environ 2% par rapport à l’année précédente.

Des obstacles persistants malgré la progression

Si les indicateurs sont encourageants, le ministre a rappelé que le secteur reste exposé à plusieurs contraintes comme la forte concurrence d’autres pays producteurs, le coût élevé du fret maritime, la baisse du pouvoir d’achat en Europe, les nouveaux mécanismes de taxation carbone de l’UE, la hausse des coûts de l’énergie, de l’eau et des matières premières, ainsi que les lourdeurs administratives.

« Il est nécessaire d’accélérer la mise en place d’un plan permettant de faire face aux exigences des marchés mondiaux et de renforcer l’investissement et l’innovation », a insisté Samir Abdelhafidh.

Innovation et partenariats internationaux

Le ministre a mis en avant la poursuite du programme GTEX-MENATEX (2024-2027), financé à hauteur de 2 millions de dollars dans le cadre d’une coopération tuniso-suisse et tuniso-suédoise. Quelque 33 entreprises textiles et structures d’appui bénéficieront de ce projet.

Dans le même esprit, le programme CBI (2023-2026), financé par la coopération tuniso-néerlandaise à hauteur de 1,8 million d’euros, soutiendra 18 entreprises supplémentaires.

Au total, a précisé le ministre, 12,5 millions de dinars de financements extérieurs ont été mobilisés sous forme de dons au profit du secteur.

Un secteur stratégique pour l’économie tunisienne

Deuxième secteur exportateur du pays, le textile représente près de 160.000 emplois répartis dans 1600 entreprises, dont 85% tournées vers l’exportation. Son volume d’exportations annuelles avoisine 10 milliards de dinars.

« Notre priorité est de développer les capacités humaines, d’adopter les technologies modernes et de promouvoir une industrie propre capable de réduire ses émissions de carbone », a déclaré le ministre.

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Textile : L’UE accorde des dérogations douanières aux produits tunisiens jusqu’en 2029

Bruxelles a validé une exemption partielle des règles d’origine pour les vêtements fabriqués en Tunisie et exportés vers l’Union européenne. Une mesure saluée par la Fédération tunisienne du textile.

La Commission européenne a officiellement adopté, le 24 juillet 2025, une mesure de dérogation aux règles d’origine applicables aux produits textiles tunisiens (t-shirts, pantalons, robes…).

Exonération des droits de douane

Cette décision, annoncée jeudi par la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), permet aux exportateurs tunisiens de profiter d’une exonération des droits de douane sur les marchés européens.

La FTTH a salué une « mesure stratégique » qui renforce la compétitivité de l’industrie textile tunisienne à l’international. Elle devrait permettre aux entreprises locales d’élargir leurs marges et de stimuler l’emploi dans le secteur. Du côté européen, cette décision s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale visant à dynamiser les échanges.

Jusqu’au 31 décembre 2029

La dérogation s’applique rétroactivement à partir du 22 janvier 2025 et reste en vigueur jusqu’au 31 décembre 2029. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord d’association UE-Tunisie, qui facilite les échanges préférentiels entre les deux parties.

À fin mai 2025, 87% des exportations tunisiennes du secteur textile-habillement étaient destinées au marché européen.

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Tunisie – Textile : Le secteur ambitionne 5 milliards d’euros d’exportations d’ici 2030

Le secteur tunisien du textile et de l’habillement entend franchir un nouveau cap : atteindre 5 milliards d’euros d’exportations à l’horizon 2030, contre environ 3 milliards d’euros actuellement.

C’est ce qu’a annoncé Saber Ben Kilani, directeur général du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie, lors d’une journée d’étude organisée ce mercredi 9 juillet par l’Académie parlementaire.

Un pilier de l’industrie nationale

Dans son intervention, Saber Ben Kilani a rappelé le poids stratégique du secteur dans l’économie tunisienne. Le textile représente 30% des entreprises industrielles du pays et 29% des emplois du secteur. Il est également à l’origine de 16% des exportations des industries manufacturières, faisant de lui le deuxième secteur exportateur du pays.

Autre indicateur clé : 81% des usines textiles sont entièrement tournées vers l’exportation, dont 27% sont à capitaux étrangers, preuve de l’attractivité du secteur pour les investisseurs internationaux.

Une filière résiliente face aux crises

Malgré les turbulences économiques, tant locales qu’internationales, le textile tunisien a su faire preuve de résilience, selon le responsable. Le secteur a réussi à préserver 155.000 emplois et à maintenir un niveau d’exportation stable autour de 3 milliards d’euros.

Avec des conditions d’investissement et de compétitivité plus favorables, la filière textile pourrait créer jusqu’à 7000 emplois par an d’ici 2030, tout en augmentant considérablement sa performance à l’export.

Pour y parvenir, les autorités misent notamment sur la modernisation de la chaîne de valeur, l’intégration technologique, la formation de la main-d’œuvre et l’attraction d’investissements étrangers dans les segments à plus forte valeur ajoutée.

Cette ambition, à l’heure où la Tunisie cherche à renforcer ses exportations et à redynamiser son tissu industriel, confirme la place stratégique du textile dans les choix économiques à venir.

Nouvelles perspectives

Dans ce cadre bien précis, rappelons que la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH) et la Confédération Européenne de l’Habillement et du Textile (EURATEX) ont officialisé, le 15 avril 2025, la signature d’un mémorandum d’entente visant à consolider un partenariat stratégique entre les deux entités.

Cet accord, d’une durée initiale de cinq ans renouvelable, instaure un cadre structuré de collaboration dans les domaines commercial, technique et réglementaire. Il marque une étape importante dans le renforcement des relations industrielles entre la Tunisie et l’Europe, en particulier dans un secteur aussi crucial que le textile.

L’Union européenne reste le premier partenaire commercial de la Tunisie dans ce domaine. Elle absorbe l’essentiel des exportations textiles tunisiennes, évaluées à plus de 8 milliards de dinars. Le pays accueille plus de 500 entreprises européennes opérant dans le secteur, avec une dynamique soutenue en 2024 marquée par 170 nouveaux projets d’investissement.

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