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Partner Investment détient désormais plus de 89% du capital de SITS

L’Offre publique d’achat simplifiée (OPAS) sur les actions de la Société immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS) s’est achevée le 9 septembre 2025, au prix unitaire de 3 dinars par action. Cette opération a été initiée par la société Partner Investment SARL, agissant de concert avec Founders Capital Partners, dans le but d’acquérir jusqu’à 1 916 284 actions, soit 12,28 % du capital de SITS.

À l’ouverture de l’offre, Partner Investment et Founders Capital Partners détenaient déjà 13 683 716 actions, représentant 87,72% du capital de la société.

Durant la période de l’opération, 231 279 actions ont été acquises en Bourse. Au terme de l’OPA, Partner Investment détient, directement et de concert avec Founders Capital Partners, un total de 13 914 995 actions, équivalant à 89,20 % du capital de SITS.

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Voici les secteurs les mieux financés par les banques de l’UEMOA en 2025

Les banques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont injecté environ 21 357,2 milliards de FCFA de crédits dans l’économie entre janvier et mars 2025, selon le Bulletin mensuel des statistiques de juillet 2025 publié par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ces financements couvrent l’ensemble des maturités – court, moyen et long termes – et reflètent les choix de priorisation des institutions bancaires régionales.

L’analyse des déclarations à la Centrale des risques montre une nette concentration des ressources sur deux secteurs: le commerce et les services sociaux et personnels, qui totalisent à eux seuls plus de 10 900 milliards de FCFA, soit près de la moitié des crédits accordés.

Le commerce de gros et de détail, incluant les restaurants et hôtels, a bénéficié en moyenne de 5 488,2 milliards de FCFA. La dynamique repose principalement sur des crédits à court terme, à hauteur de 4 129,9 milliards de FCFA, ce qui traduit les besoins de trésorerie et de gestion des stocks propres à ce secteur. Les prêts à moyen et long termes se chiffrent à 1 358,2 milliards de FCFA.

Juste derrière, les services sociaux, personnels et fournis à la collectivité ont mobilisé environ 5 461,3 milliards de FCFA. Contrairement au commerce, ces financements se concentrent sur le moyen et long terme (3 914,0 milliards de FCFA), indiquant des investissements durables, notamment dans les infrastructures sociales et les crédits aux particuliers. Les crédits de court terme atteignent 1 547,2 milliards de FCFA.

D’autres branches d’activité affichent également des volumes notables. Les industries manufacturières se hissent au troisième rang, avec 2 487,6 milliards de FCFA, dominés par des financements de court terme (1 529,1 milliards). Le secteur des assurances, de l’immobilier et des services aux entreprises suit avec 1 939,3 milliards, majoritairement orientés vers le long terme. Les transports, entrepôts et communications ont reçu 1 865,0 milliards de FCFA, tandis que les bâtiments et travaux publics (BTP) ont attiré 1 760,7 milliards.

En revanche, des secteurs stratégiques mais traditionnellement plus capitalistiques restent en retrait: l’électricité, le gaz et l’eau (1 130,7 milliards), les industries extractives (615,4 milliards) et l’agriculture, la sylviculture et la pêche (609,1 milliards).

Cette répartition illustre une préférence marquée des banques de l’UEMOA pour les activités de services et de distribution, qui offrent des perspectives de rotation rapide des capitaux, au détriment des secteurs primaires et énergétiques où les financements demeurent modestes. La tendance confirme l’orientation des dynamiques économiques régionales vers le commerce et les services, moteurs essentiels de la croissance dans l’espace communautaire.

 

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Investissement: 216 Capital Venture Accelerator vise une soixantaine de startups tunisiennes

L’écosystème tunisien des startups s’apprête à franchir un nouveau cap avec le lancement du 216 Capital Venture Accelerator by Plug and Play, un programme combinant accélération et investissement destiné à soutenir la croissance des jeunes entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux. L’appel à candidatures sera ouvert dès le 29 septembre 2025, pour sélectionner jusqu’à 60 startups réparties en cohortes de 20 entreprises chacune.

Fruit d’un partenariat stratégique entre Plug and Play Africa et 216 Capital, ce programme propose des tickets d’investissement moyens de 50 000 euros, avec un fonds initial estimé à 3 millions d’euros, voire davantage. Les fondateurs mettent en avant trois axes principaux pour surmonter les principaux obstacles rencontrés par les startups locales: la préparation à l’investissement, l’accès aux marchés internationaux et la visibilité auprès d’un large réseau d’investisseurs et de grandes entreprises.

Le programme met l’accent sur la “préparation à l’investissement”, pour aider les startups à fort potentiel à interagir efficacement avec les investisseurs et à se préparer aux levées de fonds. Il vise également à faciliter l’internationalisation, en ouvrant des opportunités sur des marchés comme l’Allemagne et les États-Unis, grâce à des partenaires globaux. Enfin, il offre une visibilité internationale, grâce à l’accès au réseau de plus de 250 fonds de capital-risque et à plus de 800 grandes entreprises partenaires dans le monde.

Selon les initiateurs, l’écosystème tunisien est aujourd’hui dans une “phase 2” de maturité, ou “start-up wave 2”, grâce au travail de nombreux acteurs locaux. L’alignement entre Plug and Play et 216 Capital est jugé “extrêmement aligné”, garantissant crédibilité et efficacité. Le potentiel de croissance pour les startups sélectionnées est perçu comme illimité, compte tenu de ce réseau mondial.

Pour assurer la pérennité du programme, un appel est lancé aux grandes entreprises tunisiennes afin qu’elles soutiennent et financent les futures cohortes. Les intervenants soulignent que le succès de cette première phase, basé sur la crédibilité et l’exécution, conditionnera les développements futurs.

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Nouveaux passeports congolais: début de la capture biométrique à Tunis le 15 septembre

L’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) en Tunisie a annoncé le lancement officiel de la procédure de capture biométrique pour l’établissement du nouveau passeport congolais. Cette opération, destinée à l’ensemble de la communauté congolaise résidant en Tunisie, débutera le lundi 15 septembre 2025.

L’institution diplomatique précise que la démarche s’effectuera en quatre étapes, allant de la demande en ligne à la collecte du document final.

La première étape concerne les formalités préalables et le paiement en ligne. Les ressortissants devront d’abord obtenir un Numéro d’identification fiscale via le site officiel app.dgirdc.cd, remplir le formulaire disponible sur www.passeport.gouv.cd puis s’acquitter des frais de 75 dollars, auxquels s’ajoutent 6 dollars de frais bancaires. Le paiement se fera en ligne, par carte Visa ou MasterCard, sur le site de la banque Equity BCDC (passeport.equitybcdc.cd). Une fois cette opération réalisée, l’ambassade doit être informée au +21655004050.

La deuxième étape concerne la préparation des documents requis: ancien passeport, carte de séjour valide, carte consulaire, acte de naissance ou équivalent, preuve de paiement, ainsi qu’une autorisation parentale pour les mineurs.

Après validation de ces pièces, l’ambassade contactera les demandeurs pour fixer un rendez-vous en vue de la capture biométrique, troisième phase du processus. Les services rappellent qu’aucun requérant ne sera reçu sans rendez-vous préalable.

Enfin, la quatrième étape consistera en la collecte du nouveau passeport, imprimé à Kinshasa puis expédié en Tunisie. Les intéressés seront directement contactés par l’ambassade pour le retrait du document.

Dans son communiqué, l’ambassade invite l’ensemble des ressortissants congolais en Tunisie à respecter rigoureusement ces procédures afin de garantir un service rapide et efficace.

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Thunder Code devient Thunders

La startup spécialisée dans l’automatisation des tests logiciels, Thunder Code, a annoncé un changement de nom et une refonte complète de son identité de marque, devenant officiellement Thunders. Ce renommage, qui s’accompagne d’un nouveau site web, vise à clarifier sa mission et à éliminer toute confusion liée au terme “Code” dans son appellation initiale.

Le choix de Thunders reflète l’approche “no-code” de la startup. En effet, l’entreprise souhaite mettre en avant ses agents de test basés sur l’intelligence artificielle qui permettent à un public beaucoup plus large, allant des ingénieurs QA et DevOps aux chefs de produit et parties prenantes métiers, de créer et de gérer des tests logiciels sans avoir besoin de connaissances en programmation. La marque Thunders se veut plus inclusive et plus représentative de sa technologie “zéro-configuration”.

La startup a tenu à rassurer ses clients et partenaires: la technologie et l’équipe qui se cachent derrière la solution restent inchangées. La même IA capable de comprendre automatiquement les applications, la même configuration simple et rapide, et la même équipe passionnée continuent de bâtir l’avenir de la qualité logicielle.

Il est bon de rappeler que la startup fondée par Karim Jouini et Jihed Othmani, basée à Paris et à Tunis, a déjà obtenu 9 millions de dollars en fonds d’amorçage, six mois seulement après son lancement.

 

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Tunisair: perturbations sur les vols vers la France aujourd’hui

La compagnie nationale Tunisair a annoncé que son programme de vols à destination et en provenance de la France sera partiellement perturbé ce mercredi 10 septembre 2025, en raison d’un préavis de grève lancé par les contrôleurs aériens français.

Cette mobilisation en France, indépendante de la volonté de Tunisair, risque de causer des retards ou des annulations. Face à cette situation, la compagnie assure mettre tout en œuvre pour accompagner ses passagers et minimiser l’impact de ces perturbations.

Tunisair invite ses clients à rester informés en consultant régulièrement ses canaux officiels et rappelle que son centre d’appel est disponible pour toute assistance. Les passagers peuvent joindre la compagnie depuis la Tunisie au 81 10 77 77, depuis l’étranger au +216 70 019 160 et depuis la France au +33 1 85 15 07 81.

La grève des contrôleurs aériens français, qui touche l’ensemble du trafic aérien, pourrait avoir des répercussions plus larges sur la région. Tunisair a exprimé sa compréhension face aux désagréments que cette situation pourrait causer et a remercié ses clients pour leur patience.

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Placements de Tunisie – SICAF relance son appel à candidatures pour deux administrateurs indépendants

La société Placements de Tunisie – SICAF S.A. a annoncé la relance de son appel à candidatures pour la désignation de deux administrateurs indépendants, dans le cadre du renforcement de sa gouvernance et en application des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la loi n°2019-47 relative à l’amélioration du climat de l’investissement, de l’arrêté du ministre des Finances du 15 août 2019, ainsi que de la décision générale n°23 du Conseil du marché financier (CMF) datée du 10 mars 2020.

Les conditions d’éligibilité sont strictement encadrées afin de garantir l’indépendance et la compétence des futurs administrateurs. Les candidats doivent être des personnes physiques jouissant de leurs droits civils, présenter des qualités d’intégrité et d’impartialité, et ne pas avoir de conflits d’intérêts avec la société ou ses partenaires. Par ailleurs, toute personne ayant déjà occupé une fonction dirigeante au sein de la société ou de son groupe au cours des cinq dernières années, ou entretenant des liens financiers ou contractuels avec elle, est exclue de la procédure.

Un niveau d’études au moins équivalent à la maîtrise ainsi qu’une expérience professionnelle minimale de dix ans dans le secteur financier sont exigés. Les candidatures doivent être accompagnées d’un dossier complet comprenant notamment une demande motivée, un CV détaillé, une copie de la pièce d’identité, un extrait de casier judiciaire récent et les justificatifs des qualifications.

Les dossiers doivent être déposés ou transmis par voie électronique au plus tard le 19 septembre 2025 à 17h. Toute candidature incomplète ou déposée hors délai ne sera pas prise en considération.

L’examen des candidatures sera effectué par le conseil d’administration de Placements de Tunisie – SICAF, qui établira une liste préliminaire de candidats. Celle-ci sera transmise au Conseil du Marché Financier pour validation. Le CMF se réserve le droit de rejeter toute candidature ne répondant pas aux conditions légales. Les candidats retenus seront informés au moins trois semaines avant la tenue de l’assemblée générale ordinaire, au cours de laquelle la désignation définitive sera soumise au vote des actionnaires.

 

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Le gouvernement kenyan s’engage à soutenir les créateurs numériques

Le gouvernement kenyan intensifie ses efforts pour soutenir les créateurs de contenu numérique, en vue de stimuler une économie numérique inclusive et durable.

Le Ministère de l’Information, des communications et de l’économie numérique du Kenya (MoICT) a réaffirmé son engagement à soutenir les créateurs de contenu afin de favoriser la monétisation de leurs productions. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale visant à développer l’économie numérique du pays. 

Le gouvernement met en place des infrastructures numériques de pointe pour faciliter l’accès des créateurs à des outils et à une formation adaptés. Des hubs numériques sont établis à travers le pays, offrant des espaces de travail collaboratifs et des ressources technologiques. Par ailleurs, des partenariats avec des géants du numérique tels que Meta et Google permettent d’offrir des formations et des opportunités de monétisation aux créateurs locaux.

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La Tunisie brille à Lenabtaker 2025: quatre jeunes entrepreneurs tunisiens remportent les premières places

La scène de l’innovation arabe a été illuminée par les talents tunisiens lors de la compétition Lenabtaker 2025, un événement majeur dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour la jeunesse arabe. Cette compétition, organisée annuellement depuis 2019 par Entro Gate, est la plus grande du genre dans le monde arabe. Elle vise à équiper les étudiants des compétences essentielles en entrepreneuriat et en innovation, à favoriser leur sens de la responsabilité sociale et à les encourager à développer des idées entrepreneuriales bénéfiques pour leurs communautés.

Les projets gagnants sont ensuite soutenus et orientés pour devenir des initiatives concrètes. En 2025, la compétition a accueilli la sixième édition, avec la participation de plus de 12 pays arabes, dont la Tunisie, la Jordanie, l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Liban, le Qatar, l’Arabie saoudite, Oman, le Bahreïn, la Palestine, le Liban et d’autres.

Selim BenMbarek, CEO de S-Drone, a remporté le Grand Prix de la compétition, plaçant son projet au sommet d’un concours très relevé. Taha Jlassi, fondateur de Play & Code, s’est imposé dans la catégorie Culture & Jeux, tandis que Hedi Kammoun, à la tête de SOS Maison, a été distingué pour le meilleur pitch et la meilleure présentation. Enfin, Haroun Belhadj, CEO de Save Eat, a décroché la 2ᵉ place pour le meilleur pitch et présentation, consolidant la présence tunisienne sur le podium.

Cette performance reflète l’ampleur du travail mené par Graines d’Entrepreneurs, structure qui accompagne ces jeunes talents et promeut une jeunesse tunisienne créative, ambitieuse et engagée. L’organisation souligne également le soutien de Son Excellence Moufida Zribi, Ambassadrice de la Tunisie en Jordanie, pour valoriser la présence tunisienne dans cette compétition internationale.

Avec ces résultats, la Tunisie confirme son rôle de terre fertile pour l’innovation et l’entrepreneuriat dans le monde arabe, et ces jeunes leaders offrent un exemple inspirant pour la nouvelle génération d’entrepreneurs.

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Le Nigeria veut utiliser une surtaxe de 5% sur l’essence pour financer les infrastructures

Le débat autour de la mise en œuvre d’une surtaxe de 5% sur l’essence et le diesel continue d’agiter le Nigeria. Alors que l’opinion publique s’inquiète d’une nouvelle hausse des prix, le président du comité présidentiel de politique fiscale et de réformes fiscales, Taiwo Oyedele, a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un impôt inédit, mais d’une disposition prévue depuis 2007 dans la loi amendée sur l’Agence fédérale d’entretien routier (FERMA). Selon lui, cette taxe ne prendra effet qu’à une date ultérieure fixée par le ministre des Finances et aura pour but de financer les infrastructures de transport afin de réduire les coûts logistiques et, à terme, l’inflation.

Cependant, de nombreux économistes et citoyens doutent de l’opportunité de cette mesure dans un contexte de forte pression économique. Invité sur Arise News, l’économiste et expert en énergie Kelvin Emmanuel a rappelé que le Nigeria dispose de près de 200 000 kilomètres de routes, dont seulement 65 000 km sont bitumés. Le gouvernement fédéral est responsable de 18% de ce réseau, les États de 16%, et les collectivités locales de 66%, ces dernières concentrant la majorité des routes non revêtues. Selon Emmanuel, la surtaxe pourrait générer plus de 1 000 milliards de nairas en 2025, mais le véritable enjeu réside dans la transparence de l’utilisation des fonds et la gouvernance des infrastructures.

Le contexte économique complique encore davantage la situation. Le prix du carburant a bondi de 382% en deux ans, l’inflation alimentaire dépasse 40% et l’inflation générale avoisine 32%. Le revenu par habitant est tombé sous les 800 dollars, tandis que le naira s’est fortement déprécié face au dollar, passant de 751 nairas pour un dollar en 2023 à plus de 1 500 en 2025. «Les Nigérians ont déjà énormément sacrifié, ils peinent à se nourrir et à survivre. Leur demander de payer 45 nairas supplémentaires par litre de carburant est injustifiable tant que le gouvernement n’a pas prouvé une gestion exemplaire des ressources», a dénoncé Emmanuel.

L’expert met en avant la nécessité pour l’État de rendre compte de l’utilisation des économies réalisées depuis la suppression des subventions aux carburants en 2023. Selon lui, une meilleure gestion des revenus pétroliers et une transparence accrue dans la répartition des fonds permettraient de financer les infrastructures routières sans imposer une charge supplémentaire à la population. En toile de fond, c’est la question de la confiance envers l’État qui domine: tant que les Nigérians ne verront pas une réelle exemplarité et des comptes clairs, l’adhésion à de nouvelles taxes restera fragile.

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Dubai South lance un hub digital pour accélérer la création d’entreprises

Dubai South a annoncé le lancement du Dubai South Business Hub (DSBH), une zone franche de nouvelle génération conçue pour simplifier et digitaliser l’implantation des entreprises aux Émirats arabes unis. Le hub permet une création d’activité 100% en ligne avec délivrance de licence le jour même, ciblant aussi bien les entrepreneurs que les PME et les multinationales.

Au-delà d’une autorité de licences, le DSBH se veut un écosystème complet offrant infrastructures, clarté réglementaire et services intégrés. Situé au cœur du corridor reliant l’aéroport Al Maktoum et le port de Jebel Ali, il bénéficie d’une connectivité stratégique qui renforce le rôle de Dubaï comme plateforme mondiale de commerce et de logistique.

Cette initiative s’inscrit dans l’Agenda économique D33, qui vise à hisser Dubaï parmi les trois premiers pôles économiques mondiaux d’ici à 2033. Le DSBH vient ainsi compléter l’offre des zones franches existantes, en se distinguant par sa digitalisation et son approche “founder-friendly”.

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Une usine chinoise spécialisée dans les composants automobiles ouvre à Borj Cédria

La Tunisie a franchi une nouvelle étape dans le développement de son secteur automobile avec l’inauguration, lundi 8 septembre 2025, du premier site industriel du groupe chinois Jetty Automotive Technology à Borj Cédria, dans le gouvernorat de Ben Arous. La cérémonie a été présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Le projet, porté par la filiale Jieyi Automotive Technology, représente un investissement de près de 24 millions de dinars. Spécialisé dans la production de câbles automobiles de haute qualité, il constitue la première implantation du groupe en Tunisie. Selon le ministère, cette usine devrait générer 700 emplois directs d’ici à 2026, renforçant ainsi l’attractivité industrielle du pays.

Selon le communiqué publié, la ministre a souligné que cet investissement illustre la volonté de consolider les relations économiques tuniso-chinoises tout en soutenant la stratégie nationale visant à développer les secteurs à forte valeur technologique. Elle a rappelé que l’industrie tunisienne des composants automobiles, qui regroupe plus de 300 entreprises, a enregistré une croissance annuelle moyenne de 12% au cours de la dernière décennie et emploie déjà près de 120 000 personnes.

De son côté, le président-directeur général du groupe, Wang Chao, accompagné du directeur général de Jieyi Automotive, Dong Junbo, a affirmé que cette implantation en Tunisie répond à une stratégie d’expansion visant à se rapprocher des marchés européens et africains. Le groupe Jetty Automotive, qui compte plus de 7 000 employés dans le monde et collabore avec des constructeurs internationaux tels que BMW, Audi et BYD, voit en la Tunisie un hub stratégique pour développer ses activités.

 

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La BGI acquiert plus de 53 000 actions de la SFBT

La société des Brasseries & Glacières Internationales (BGI), acteur majeur du secteur des boissons basé à Paris, a procédé à une acquisition significative d’actions de la Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT). L’opération, réalisée le 5 septembre 2025, porte sur 53 784 actions pour un montant total de 682,7 mtnd.

Selon les données publiées, le prix moyen pondéré par action s’est établi à 12,695 dinars. Cette transaction figure parmi les opérations significatives devant être déclarées par les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ou celles qui leur sont liées. La déclaration officielle a été enregistrée à Tunis le 8 septembre 2025.

La BGI est également au conseil d’administration de la SFBT. En tant que membre de cet organe, la société est représentée par son président du conseil d’administration, Guy de Clercq.

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Voici les 10 pays africains les plus endettés en 2025

L’Afrique du Sud arrive en tête des pays africains les plus endettés avec un stock de dette externe estimé à 170,5 milliards de dollars en 2025, selon les données compilées par la Banque mondiale et le FMI. L’Égypte suit de près avec 165,4 milliards de dollars, un niveau qui reflète à la fois le poids démographique du pays et son recours massif aux financements extérieurs.

Le Maroc occupe la troisième position avec 69,3 milliards de dollars de dette externe, d’après les statistiques officielles disponibles pour 2025. L’Angola, dépendant de ses revenus pétroliers, enregistre 56,6 milliards de dollars, tandis que le Nigeria, première économie du continent en termes de PIB, affiche 46,6 milliards de dollars de dette externe.

La Tunisie figure également dans ce classement avec un stock d’endettement évalué à 42,6 milliards de dollars en 2025. La Côte d’Ivoire affiche pour sa part 36,5 milliards de dollars, ce qui traduit l’accélération de ses emprunts liés au financement des infrastructures.

Viennent ensuite la Tanzanie, estimée autour de 33 à 35 milliards de dollars, selon la Banque de Tanzanie et les données du FMI, puis le Kenya avec 33,1 milliards de dollars et le Ghana avec 30,5 milliards de dollars.

Si ce classement donne une image claire des pays qui cumulent le plus de dette en valeur absolue, les économistes rappellent que la vulnérabilité d’un État se mesure surtout par le ratio dette/PIB et par la charge du service de la dette. Ainsi, en 2025, plusieurs pays africains apparaissent particulièrement fragiles malgré des montants absolus plus faibles. Le Soudan, par exemple, présente un ratio dette/PIB estimé à plus de 200%, selon les dernières évaluations du FMI.

De plus, un rapport de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) publié en 2025 indique que 14 pays africains dépassent le seuil critique de 180% de dette rapportée aux exportations, et que 25 pays franchissent le seuil de 20% pour le service de la dette par rapport aux recettes publiques. 

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La finance islamique, un marché mondial de 4 940 milliards $ en 2025

Longtemps considérée comme un segment de niche, la finance islamique s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur du système financier mondial. En 2025, les actifs mondiaux conformes à la charia devraient atteindre 4 940 milliards de dollars, selon un rapport conjoint des Nations unies et de la Banque islamique de développement. Cette croissance est alimentée par l’essor des investissements responsables et la demande accrue d’instruments financiers éthiques.

Les sukuk, équivalent islamique des obligations, jouent un rôle central. Le marché mondial des sukuk devrait dépasser 1 000 milliards de dollars en 2025, avec une progression notable des sukuk durables, qui ont atteint 9,3 milliards de dollars au premier semestre, soit une hausse de 27% par rapport à 2024.

La région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) reste dominante, concentrant environ 50% des actifs mondiaux en finance islamique, notamment grâce à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, au Qatar et au Koweït. Cependant, des pays non musulmans comme l’Australie, le Canada ou le Mexique montrent un intérêt croissant, illustrant l’attrait global de ces instruments. Les prévisions indiquent que les actifs mondiaux pourraient atteindre 7 500 milliards de dollars d’ici à 2028, renforçant la tendance de croissance soutenue.

Dans ce cadre, des initiatives concrètes émergent. C’est le cas de BlueFive Capital, récemment lancé par Hazem Ben Gacem et son partenaire Yasser Bajsair, qui démarre avec 3,6 milliards de dollars d’actifs sous gestion. La société, basée à Singapour, a acquis une participation dans Sidra Capital, gestionnaire saoudien spécialisé dans les produits Sharia-compliant, tandis que la maison mère de Sidra prend une participation équivalente dans BlueFive786. Ce partenariat stratégique illustre l’essor de la finance islamique à l’échelle internationale et la volonté de structurer des produits adaptés aux épargnants et investisseurs musulmans dans le monde, du Golfe à l’Asie du Sud-Est.

L’actualité de BlueFive Capital souligne une tendance forte: la finance islamique ne se limite plus aux marchés traditionnels, mais s’étend vers des solutions globales, capables de répondre aux besoins des investisseurs et des épargnants à toutes les étapes de leur vie.

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93 millions de dollars levés par 33 startups africaines en août 2025

Août 2025 a été relativement calme sur le front du financement des startups en Afrique, notamment comparé à juillet, un mois exceptionnellement actif. Avec 33 startups ayant levé un total de 93 millions de dollars via des deals supérieurs à 100 000 dollars (hors acquisitions), il s’agit du deuxième mois le plus tranquille de l’année après mars. Cependant, cette accalmie n’inquiète pas les observateurs: le montant levé reste supérieur à celui d’août 2024, et le nombre de startups financées est comparable aux mêmes mois des deux dernières années.

La majorité des fonds – environ trois quarts – ont été levés sous forme de capitaux propres, le reste étant constitué de dettes, incluant une émission obligataire titrisée de plus de 9 millions de dollars par valU en Égypte. Parmi les levées les plus importantes figurent le Series A de 11 millions de dollars de Koolboks, le financement de 10,5 millions de dollars de Hewatele, le Series B2 de 10 millions de dollars de Breadfast, le Series A de 9 millions de dollars de Chowdeck et une nouvelle levée d’Ampersand estimée à plusieurs millions de dollars. Les marchés les plus attractifs restent l’Égypte, le Kenya et le Nigeria, qui représentent ensemble 75% du total des fonds levés.

Sectoriellement, le financement est assez équilibré, avec cinq secteurs captant chacun au moins 10% des fonds grâce aux levées majeures mentionnées. Le mois a également été marqué par quelques acquisitions, dont la plus notable reste l’achat d’iKhokha par Nedbank pour plus de 93 millions de dollars en Afrique du Sud.

Sur le plan global, l’écosystème des startups africaines poursuit sa dynamique positive. À ce jour, 2025 a déjà vu le financement des startups atteindre 2 milliards de dollars, dont 1 milliard en capitaux propres. Ces chiffres laissent entrevoir que l’année pourrait dépasser les performances de 2024, mettant fin à deux années consécutives de recul annuel. Si les rumeurs de méga-deals se concrétisait, le total des fonds levés pourrait se rapprocher des 3 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

Parallèlement, l’African Angel Academy poursuit ses inscriptions pour sa 12ᵉ cohorte jusqu’au 12 septembre 2025. Ce programme de 12 semaines permet aux investisseurs débutants ou expérimentés d’acquérir les compétences et le réseau nécessaires pour prendre des décisions éclairées dans le financement de startups africaines.

 

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En 2050, les influenceurs risquent de payer leur succès numérique sur leur corps et leur esprit

Imaginez-vous en 2050, en train de croiser une influenceuse dont le physique fait froid dans le dos. Selon une étude récente menée par les experts de Casino.org, cette projection d’un profil type, baptisé «Ava , illustre les conséquences d’un mode de vie hyperconnecté et sédentaire. Les influenceurs, qui pourraient atteindre entre 30 et 50 millions dans le monde avec une croissance annuelle de 10 à 20%, consacreront certaines semaines jusqu’à 90 heures à leurs smartphones pour maintenir leur présence en ligne et générer des contenus attractifs.

Cette projection met en lumière des transformations physiques inquiétantes. Ava, par exemple, présente un dos voûté, des épaules arrondies et une tête inclinée vers l’avant, signes d’une posture constamment penchée sur un écran. Ses yeux sont rouges et secs, accompagnés de cernes prononcés, reflétant la fatigue oculaire chronique causée par une exposition prolongée aux écrans. Sa peau fragile, marquée par l’usage intensif de maquillage et de produits cosmétiques, montre des irritations et des inflammations, tandis que le stress lié à la pression des algorithmes pourrait entraîner une chute de cheveux notable.

Mais les effets ne sont pas uniquement physiques. L’étude souligne que la quête incessante de likes et de vues peut provoquer un stress constant, de l’anxiété et une dépendance psychologique aux plateformes. Paradoxalement, malgré une activité sociale apparente, les influenceurs risquent l’isolement et la solitude, les interactions virtuelles remplaçant progressivement les contacts humains.

Si Ava n’existe pas encore, son image invite à réfléchir aux limites du mode de vie numérique et à l’importance de préserver un équilibre entre le virtuel et le réel. Alors que les réseaux sociaux continuent de dominer nos vies, cette projection rappelle que la popularité et la performance en ligne ont un coût tangible, tant sur le plan physique que psychologique.

 

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46% des data centers africains sont concentrés dans ces pays

L’Afrique est sur le point de devenir un acteur stratégique de l’économie numérique mondiale. Si le continent ne compte aujourd’hui que 211 centres de données et représente moins de 1% des capacités mondiales, la demande croissante pour le cloud, l’intelligence artificielle et les infrastructures hyperscale ouvre des perspectives inédites pour les entreprises et les gouvernements.

Selon le rapport «Africa’s Digital Leap: cloud, connectivity & AI in the next decade» publié le 1er septembre 2025 par la société nigériane Heirs Technologies, quatre pays concentrent près de la moitié des installations: Afrique du Sud (49), Kenya (18), Nigeria (16) et Égypte (14), tandis que d’autres nations comme le Maroc, l’Angola, le Ghana ou le Sénégal cherchent à rattraper leur retard. L’Afrique du Sud reste le marché le plus mature, avec des centres exploités par AWS, Microsoft Azure, Teraco et Equinix, qui servent de points d’interconnexion pour les câbles sous-marins. Le Kenya et le Nigeria se développent rapidement, soutenus par des acteurs locaux et internationaux, tandis que l’Afrique du Nord mise sur ses opérateurs télécoms pour renforcer sa position.

Le rapport de Heirs Technologies note aussi l’émergence de fournisseurs locaux agiles, capables de proposer des services cloud adaptés aux réalités économiques et réglementaires locales, comme Nobus, Layer3, Galaxy Backbone, Pawa IT, Safaricom Cloud ou GPX. Cette dynamique permet de réduire la latence, renforcer la souveraineté des données et créer des chaînes de valeur locales.

Pour transformer ces opportunités en croissance durable, le rapport insiste sur la nécessité de renforcer les infrastructures, clarifier les régulations et former les talents locaux. La Banque mondiale a investi 100 millions de dollars dans Raxio Group, tandis que Microsoft et G42 prévoient un data center de 1 milliard de dollars au Kenya, témoignant de l’attractivité croissante de l’Afrique sur la scène numérique mondiale.

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Unimed réalise un bénéfice net de 10,4 millions de dinars au premier semestre 2025

La société pharmaceutique tunisienne Unimed SA a enregistré une amélioration notable de ses résultats financiers au premier semestre 2025. Son chiffre d’affaires a atteint 72,3 millions de dinars au 30 juin 2025, contre 66,2 millions un an plus tôt, porté principalement par la progression des ventes locales. Ces dernières ont totalisé 50,5 millions de dinars, alors que les ventes à l’exportation ont légèrement reculé à 21,7 millions de dinars.

Le résultat net de la période a connu une nette progression, s’élevant à 10,4 millions de dinars contre 7,5 millions de dinars au 30 juin 2024. Le résultat par action est passé de 0,236 à 0,325 dinar. Cette amélioration s’explique notamment par la hausse des revenus et des produits de placement, qui ont bondi de 41 mille dinars à plus de 611 mille dinars.

Sur le plan du bilan, les capitaux propres ont sensiblement augmenté pour atteindre 123,1 millions de dinars au 30 juin 2025, contre 112,7 millions fin 2024, reflétant l’effet des bénéfices réalisés. En revanche, la trésorerie a légèrement reculé, avec une baisse des liquidités de 20,9 à 19,8 millions de dinars. Les dettes fournisseurs ont fortement diminué, tandis que les provisions pour risques ont augmenté, traduisant la prise en compte de nouveaux litiges potentiels.

Parmi les faits marquants de la période, l’Assemblée générale a validé la distribution de 18,2 millions de dinars de dividendes. La société a également contracté un emprunt de 500 mille dinars auprès d’Amen Bank, et connu des changements à la tête de sa gouvernance: Mahjoub El Ouni a été nommé président du conseil d’administration et Rached Azaiez directeur général.

Les commissaires aux comptes ont toutefois émis une réserve concernant la participation d’Unimed dans Promochimica, société en difficulté dont les états financiers n’ont pas été arrêtés depuis 2017. Par ailleurs, l’entreprise fait l’objet d’un contrôle fiscal approfondi couvrant la période 2020-2023, dont l’impact reste incertain.

Malgré ces points de vigilance, Unimed conserve une situation financière solide et confirme sa capacité à dégager des bénéfices croissants, soutenue par la dynamique du marché tunisien.

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