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Tunisie : industries, énergie, textile… quels secteurs attirent les IDE ?

Investissement IDELa Tunisie doit mobiliser chaque année près de 4 milliards de dinars d’investissements étrangers sur la période 2026-2030 afin de porter son taux d’investissement de 16 % à 24-25 %. C’est ce qu’a déclaré Hatem Soussi, directeur central de la FIPA-Tunisie, qui appelle à accélérer les réformes structurelles pour atteindre cet objectif stratégique.

Selon lui, l’investissement public doit servir de levier pour stimuler les capitaux privés, locaux et étrangers. La digitalisation, le renforcement des infrastructures et l’ouverture internationale des entreprises tunisiennes constituent également des priorités, tout comme une meilleure intégration aux chaînes de valeur mondiales et une présence accrue sur le marché boursier.

Les résultats du premier semestre 2025 montrent une dynamique encourageante : 1 650,3 millions de dinars d’investissements extérieurs ont été enregistrés, soit près de la moitié de l’objectif annuel, avec une hausse de 20,8 % par rapport à 2024. Les IDE, en progression de 21,3 %, ont atteint 1 640,5 MD, tandis que les investissements de portefeuille ont reculé à 9,7 MD, faute de nouvelles introductions en Bourse.

Le secteur industriel reste le moteur principal avec 1 031,3 MD, notamment dans l’automobile et l’aéronautique. Le textile-habillement bénéficie d’une relance basée sur la qualité et la proximité avec l’Europe, tandis que l’énergie progresse de 60 %, portée par les renouvelables.

La répartition sectorielle confirme cette tendance :

  • industries manufacturières (62,9 %),
  • énergie (24,3 %),
  • services (11,6 %) et
  • agriculture (1,2 %).

Pour Soussi, le second semestre devrait accélérer encore les flux et permettre d’atteindre les objectifs fixés.

EN BREF

  • La Tunisie vise 4 milliards de dinars d’IDE par an entre 2026 et 2030.
  • Objectif : faire passer le taux d’investissement de 16 % à 24-25 %.
  • En S1 2025, 1 650 MD d’investissements étrangers ont été enregistrés (+20,8 %).
  • Les industries manufacturières restent dominantes (63 %), avec un essor de l’automobile et de l’aéronautique.
  • Le secteur de l’énergie bondit de 60 %, tiré par les énergies renouvelables.
  • Le textile se redéploie sur la qualité et la proximité européenne.

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Tunisie : Les investissements étrangers bondissent de 20,8 % au premier semestre 2025

La Tunisie a enregistré une nette progression de ses investissements directs étrangers (IDE) au premier semestre 2025. Selon les données publiées par l’Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (FIPA-Tunisie), les flux ont atteint 1650,3 millions de dinars, soit une hausse de 20,8% par rapport à la même période de 2024. Cette dynamique a permis la création de près de 4700 emplois et confirme l’attrait du pays, notamment dans l’industrie et l’énergie.

Entre janvier et juin 2025, les investissements étrangers se sont élevés à 1650,3 millions de dinars, contre 1366 millions un an auparavant. Exprimés en devises, ces flux représentent 537,2 millions de dollars et 492,7 millions d’euros, avec une progression respective de 22% et 21,7%.

En dehors du secteur énergétique, les IDE ont contribué directement à la création de 4677 nouveaux postes. Au total, 623 opérations d’investissement ont été recensées sur cette période, pour une valeur globale de 1242,5 millions de dinars.

L’industrie et l’énergie en tête

L’industrie manufacturière reste la locomotive des IDE, attirant 1031,3 millions de dinars, soit une hausse de 22,9% et représentant 62,9% du total.

Le secteur énergétique a également connu un bond remarquable de 60%, passant de 248,3 à 398 millions de dinars, grâce notamment aux projets liés aux énergies renouvelables et à la reprise de l’exploration pétrolière, avec onze puits forés depuis le début de l’année.

En revanche, les services ont reculé de 24,6%, à 191 millions de dinars, et les investissements de portefeuille ont chuté de 28,3%, à seulement 9,7 millions de dinars.

Le secteur agricole, à l’inverse, a progressé, doublant presque ses entrées pour atteindre 20,1 millions de dinars.

Qui investit en Tunisie ?

Sur le plan géographique, la France demeure le premier partenaire, avec 421 millions de dinars injectés. Elle est suivie par l’Italie (159,4 MD), l’Allemagne (124,2 MD), les Pays-Bas (91 MD) et les États-Unis (88,4 MD).

Du côté arabe, le Qatar s’impose en tête, avec 66,5 millions de dinars d’investissements au premier semestre. Cette diversification des sources reflète l’intérêt persistant de plusieurs régions du monde pour l’économie tunisienne.

Objectifs et perspectives

Ces résultats s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à relancer l’attractivité de la Tunisie. Le pays ambitionne d’atteindre 3400 millions de dinars d’investissements étrangers d’ici la fin de 2025 et 4 milliards de dinars en 2026, première année du plan de développement 2023-2026.

Le gouvernement mise sur le renforcement des secteurs stratégiques et sur une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier dans l’industrie manufacturière et les énergies renouvelables.

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La Tunisie face aux investisseurs : Une confiance à consolider

En ces temps de doutes économiques, la Tunisie envoie un message qui mérite d’être entendu : malgré les tempêtes, elle reste une terre d’accueil pour l’investissement étranger. Une performance qu’on aurait pu juger improbable il y a encore quelques mois, mais que les chiffres confirment avec force : en 2024, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi de 26% par rapport à l’année précédente. Un sursaut salutaire, mais fragile.

À l’occasion du 30e anniversaire de la FIPA, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a tenu à souligner que cette embellie n’était pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un tissu économique résilient, porté par plus de 4000 entreprises étrangères, qui assurent 55% de nos exportations et emploient quelque 450.000 Tunisiens. Ce sont là des données qui devraient peser dans les choix politiques à venir.

Mais il ne suffit pas de se féliciter d’un bon chiffre. Encore faut-il garantir qu’il se reproduise, qu’il se transforme, qu’il se diffuse dans les régions, dans les secteurs stratégiques, dans l’avenir. Car l’attractivité ne se décrète pas – elle se construit, patiemment, avec des institutions solides, une administration efficace, une stabilité juridique et une vision.

Le gouvernement semble en avoir pris conscience. La mutation de la FIPA, passée d’une agence de promotion à un acteur d’accompagnement, est un pas dans la bonne direction. L’ouverture à des secteurs innovants – transition énergétique, relocalisation industrielle, numérique, IA – est un signal fort. Mais encore faut-il que la stratégie se traduise sur le terrain. Les réformes promises, comme la rationalisation des structures d’investissement, ne peuvent plus attendre.

Car la Tunisie n’est pas seule sur le marché des investisseurs. Elle est en concurrence avec ses voisins, avec des économies émergentes agiles, avec des territoires où l’administration ne fait pas fuir les projets, mais les accompagne.

Ce regain d’intérêt pour notre pays est une chance. À nous de ne pas la gaspiller. À nous de transformer cette confiance encore fragile en véritable ancrage économique. L’avenir ne dépend pas uniquement de ceux qui investissent, mais aussi de ceux qui savent les retenir.

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Tunisie : Forte progression des investissements étrangers en 2024

Les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont enregistré une hausse notable de 21 % en 2024, atteignant 936 millions de dollars contre 773 millions en 2023, selon le rapport annuel de la CNUCED publié jeudi.

La Tunisie, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des projets d’investissement en Afrique du Nord, une région qui s’est distinguée comme la seule du continent à afficher une croissance dans ce domaine. Les IDE y ont progressé de 12 %, atteignant 76 milliards de dollars, soit les deux tiers du total africain.

La Tunisie a notamment enregistré une explosion du nombre de nouveaux projets annoncés, pour une valeur globale estimée à 13 milliards de dollars. Parmi eux figure un mégaprojet dans les énergies renouvelables d’une valeur de 6 milliards de dollars.

À l’échelle continentale, les flux d’IDE vers l’Afrique ont bondi de 75 %, totalisant 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux. Cette performance est en grande partie due à un accord de financement majeur en Égypte. Hors cet accord, l’Afrique affiche tout de même une progression de 12 %.

Les secteurs de la construction et des produits métalliques ont attiré le plus d’investissements dans les nouveaux projets, tandis que les secteurs de l’électricité et du gaz ont enregistré une baisse.

Par ailleurs, les efforts de libéralisation et de facilitation des investissements continuent de jouer un rôle déterminant en Afrique, représentant respectivement 20 % et 36 % des mesures politiques adoptées en 2024.

Enfin, les investisseurs européens restent les principaux détenteurs d’IDE sur le continent, devant les États-Unis et la Chine, cette dernière diversifiant ses placements vers la pharmacie et l’agroalimentaire.

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