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IATF 2025 : 44 Mrds de dollars de contrats pour l’Algérie 

Mercredi 10 septembre, les lampions vont s’éteindre sur la 4e édition de l’IATF 2025 à Alger. La presse algérienne tire déjà un premier bilan, positif, de cette foire commerciale africaine.

« Avant même sa clôture ce mercredi 10 septembre, la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF2025) met tout le monde d’accord par la parfaite organisation qui l’a marquée, l’intensité des échanges et des débats et le volume des partenariats conclus », écrit TSA.

Cette édition est considérée comme la plus réussie, selon les mots de Ayman El Zoghbi, directeur du commerce, de l’investissement et du financement des entreprises auprès de African export bank (Afreximbank), à l’origine du lancement de la foire en 2018. De ce fait, et comme dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, alors on apprend que les entreprises algériennes auraient signé des contrats pour plusieurs milliards de dollars. Rien que ça !

Alger, capitale africaine

Toujours côté chiffres, cette édition a réuni 20 000 exposants, jeudi 4 septembre – jour de l’inauguration -, et « les organisateurs avaient prévu un montant record de contrats entre les entreprises africaines participantes : 44 milliards de dollars », contre 43 milliards de dollars pour l’édition 2023 qui a été organisée au Caire, et celle de 2021 à Durban en Afrique du Sud (42 milliards de dollars).

Alors rien d’étonnant concernant ce montant des contrats signés, en ce sens que l’événement est censé constituer « une opportunité pour le renforcement des échanges intra-africains » et au passage être une aubaine pour l’économie algérienne, en quête de diversification et de débouchés extérieurs. « Et les entreprises algériennes ne l’ont pas manquée, concluant des partenariats de commerce et d’investissement pour plusieurs milliards de dollars ».

Contrats faramineux

Dans cette ambiance, la Société nationale de sidérurgie (Holding SNS) a ainsi signé des contrats d’un montant de près de 1 milliard de dollars. Plus précisément, l’entreprise publique a signé huit protocoles d’accord avec des entreprises internationales et africaines d’une valeur globale de 950 millions de dollars, rapporte l’agence officielle APS.

Ces accords ont été signés avec des entreprises égyptiennes, sénégalaises et chinoises, et portent sur le développement des activités industrielles, l’augmentation des taux d’intégration et le renforcement de la vocation exportatrice vers le marché africain.

Mais le plus gros partenariat conclu pendant cette édition par une partie algérienne a été signé lundi 8 septembre entre l’Agence algérienne de promotion des exportations (AAPI) et la multinationale égyptienne El Sewedy Electric. L’accord-cadre signé entre les deux parties porte sur des intentions d’investissement de 2,5 milliards de dollars dans les industries électriques et les énergies renouvelables.

À noter que cette entreprise égyptienne possède déjà une filiale en Algérie, Elsewedy Electric Algeria, qui, à l’occasion de cette foire africaine, aurait décroché « un contrat d’exportation de 100 millions de dollars vers la Côte d’Ivoire ».

Pour sa part, le géant pétrolier et gazier algérien, Sonatrach, a conclu un accord avec la Compagnie pétrolière nationale du Kenya, portant sur l’exploration et la production d’hydrocarbures et de produits pétroliers.

La filière ciment n’est pas en reste, puisque la Société de distribution de matériaux de construction (SODISMAC) a, elle aussi, signé avec une société mauritanienne pour la vente de 360 000 tonnes de clinker ; alors que le groupe Lafarge-Souakri a conclu un accord d’exportation pour 55 millions de dollars de ciment vers la Libye.

Condor, groupe privé d’électronique, a conclu 6 contrats d’un montant de 80 millions de dollars.

De son côté, le groupe Madar a obtenu un marché de livraison de sucre à la Libye pour 180 millions de dollars.

Enfin, les startups algériennes innovantes ont eu leur part du gâteau. C’est ainsi que “Idy Nat“, spécialisée dans les accessoires automobiles, a signé un accord de 150 millions de dollars pour l’exportation de ses produits vers l’Afrique du Sud.

Côté politique

La presse locale rapporte que les autorités ont annoncé plusieurs mesures importantes pour l’économie algérienne et l’intégration africaine. Ainsi, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’inauguration de la Foire, jeudi 4 septembre, a donné des instructions à Air Algérie pour renforcer ses liaisons avec l’Afrique, en mettant en priorité N’Djamena, la capitale du Tchad.

La seconde décision, considérée comme importante aux yeux des médias algériens, concerne celle ordonnée par le chef de l’État de « doter le pays d’un port cimentier afin de faciliter l’exportation du surplus de la production nationale de ciment. Cette instruction a été immédiatement suivie d’une réunion au ministère du Commerce afin de concrétiser le projet », écrit TSA.

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Habib Zitouna : « En Tunisie, le climat des affaires reste un frein à la création de richesse »

Malgré quelques signaux économiques encourageants, le climat des affaires en Tunisie demeure peu propice à la création de richesse, estime l’économiste Habib Zitouna, président de l’Association tunisienne des économistes (ASECTU).

Invité sur les ondes d’Express FM, dans l’émission « Expresso » de Wassim Ben Larbi, l’universitaire est revenu sur le dernier rapport de l’agence de notation Moody’s, publié fin août. Selon lui, ce rapport, fruit de plusieurs entretiens entre les experts de l’agence, les autorités tunisiennes et des acteurs du monde économique, n’a toutefois eu aucun effet sur la note souveraine du pays.

« Rien de vraiment nouveau ne ressort de cette revue. On peut en extraire quelques points positifs, mais les limites structurelles restent intactes », souligne Habib Zitouna.

Des indicateurs en légère amélioration… mais insuffisants

Parmi les éléments jugés positifs, l’expert cite notamment la stabilisation du déficit courant à 1,7 % du PIB, la résilience du dinar, ainsi que le niveau des réserves en devises, couvrant actuellement 109 jours d’importations (actuellement).

Cependant, ces progrès ne doivent pas masquer les faiblesses persistantes. Ainsi, Moody’s pointe un espace budgétaire contraint, un déficit public chronique et une pression fiscale élevée, sans pour autant générer une marge de manœuvre pour l’État.

Dans son analyse, l’expert pointe un climat économique qu’il juge encore peu attractif. En effet, il souligne une croissance économique atone, plafonnant à 2,5 % au premier semestre 2025. Un niveau jugé largement insuffisant au regard des besoins du pays, notamment en matière d’emploi.

En plus, « les blocages structurels sont toujours là. Le pays n’a toujours pas engagé de réformes économiques profondes », déplore Habib Zitouna.

Ainsi, il estime que le véritable nœud du problème réside dans le climat des affaires, encore perçu comme réticent à l’initiative privée et à l’investissement productif.

« Tant que l’environnement économique ne sera pas assaini et réformé en profondeur, la croissance restera bridée, et avec elle, toute perspective de création de richesse », a-t-il averti.

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Tunisie : L’UGTT soutient la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) vient d’apporter, officiellement, son soutien à la candidature de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, au prix Nobel de la Paix.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre au siège de l’UGTT à Tunis, entre son secrétaire général, Noureddine Taboubi, et Francesca Albanese, figure emblématique de la défense des droits humains en Palestine. Pour l’organisation syndicale tunisienne, la candidature de l’experte onusienne s’inscrit dans la droite ligne de son engagement historique pour la justice et la liberté des peuples.

Un soutien fort en faveur de la cause palestinienne

Au cours de cette rencontre, Noureddine Taboubi a réaffirmé également la solidarité indéfectible de l’UGTT avec le peuple palestinien et salué le travail courageux de Francesca Albanese, qualifiée de « voix essentielle dans un contexte d’impunité persistante ».

« Notre soutien à Francesca Albanese est aussi un message politique : celui d’un syndicat engagé qui ne détourne pas le regard des souffrances des peuples opprimés », a-t-il déclaré.

Visiblement touchée par cette reconnaissance, Francesca Albanese a exprimé sa gratitude envers la centrale syndicale, soulignant le rôle crucial de la société civile et des mouvements syndicaux dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Visiblement touchée par cette reconnaissance, Francesca Albanese a exprimé sa gratitude envers la centrale syndicale, soulignant le rôle crucial de la société civile et des mouvements syndicaux dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Francesca Albanese, une voix dissidente sur la scène internationale

Juriste italienne, Francesca Albanese a été nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Elle est l’auteure de rapports incisifs sur les violations des droits humains dans les territoires palestiniens, dans lesquels elle accuse directement certaines multinationales de soutenir, volontairement ou non, la colonisation israélienne.

Dans ses travaux, elle appelle à des poursuites pénales internationales contre les responsables politiques et économiques impliqués, n’hésitant pas à viser des figures de premier plan comme le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre à Gaza et en Cisjordanie.

D’ailleurs, ses prises de position lui valent régulièrement des attaques virulentes de la part de groupes pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Mais ses rapports, rigoureusement documentés, font d’elle une actrice incontournable du débat sur la situation en Palestine.

Un héritage de paix et de lutte

En apportant son soutien à Francesca Albanese, l’UGTT renoue avec l’esprit de son propre prix Nobel de la Paix, reçu en 2015 dans le cadre du Quartet du dialogue national tunisien (UGTT, UTICA, ONAT et LTDH). Une reconnaissance qui venait saluer son rôle dans la transition démocratique tunisienne.

Aujourd’hui, ce geste en faveur de Mme Albanese réaffirme l’engagement international de la centrale syndicale, au-delà des frontières, pour les causes qu’elle juge justes et universelles.

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Tunisie – Investissement industriel : belle remontée du moral des chefs d’entreprise

Si l’on en croît sa dernière enquête semestrielle, l’Institut national de la statistique (INS) relève que la confiance des chefs d’entreprise des industries manufacturières en matière d’investissement a enregistré une amélioration nette au cours du premier semestre 2025, après une période de repli.

Ainsi, le solde d’opinions relatif à l’évolution globale de l’investissement, qui s’était établi à 13 % au second semestre 2024, atteint 17 % sur la période janvier-juin 2025.

Pour les perspectives du second semestre de l’année, les industriels anticiperaient une forte accélération de l’investissement. Car le solde d’opinions prospectif passe de 8 % à 18 % pour les six prochains mois, souligne l’enquête de l’INS.

Au premier semestre, le secteur des industries mécaniques et électriques a enregistré la progression la plus marquée, son solde d’opinion grimpant de 6 % à 22 %.

Les industries chimiques ont également connu une nette amélioration, puisqu’elles passent de 10 % à 18 %. Idem pour le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre, dont le solde a significativement progressé de 3 % à 15 %, explique l’institut.

En revanche, le secteur des industries diverses a subi une nette régression, son solde chutant de 29 % à 5 %.

De leur côté, les industries alimentaires et agricoles, ainsi que le textile/habillement et cuir, ont connu une relative stabilité. Leurs soldes se maintenant respectivement à un niveau élevé (22 %) et autour de 9 %.

Perspectives

L’INS estime encore que le secteur des industries mécaniques et électriques prévoit également une forte hausse. Son solde prospectif passant de 6 % à 23 %.

Par contre, les industries diverses anticipent un net repli, avec un solde prospectif qui chuterait de 30 % à 9 %. Et le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre pourrait lui aussi connaître un recul. Son solde prospectif passant en territoire négatif à -2 %, tient à préciser l’INS.

Quant au secteur du textile/habillement et du cuir, il table sur une stabilité des investissements pour les mois à venir.

Méthode de calcul

A cet égard, notons que cette étude s’appuie sur une enquête réalisée en mai 2025 auprès d’un échantillon de 1 030 entreprises du secteur manufacturier. Et conformément à la méthodologie établie, les résultats sont présentés sous forme de soldes d’opinions, calculés comme la différence entre la proportion d’entreprises déclarant une hausse et celle indiquant une baisse de leurs investissements. Ces indicateurs sont ensuite corrigés des variations saisonnières afin de mieux refléter les tendances structurelles sous-jacentes, précise l’INS.

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Le chinois Jetty Automotive Technology va créer 700 emplois en Tunisie

Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, vient d’inaugurer à Borj Cédria (gouvernorat de Ben Arous) la première usine tunisienne du groupe chinois Jetty Automotive Technology, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles.

Le gouverneur de la région, Abdelhamid Boukaddida, des hauts responsables du groupe et des acteurs clés du secteur industriel tunisien étaient présents à la cérémonie d’inauguration.

Réalisé via la filiale Jieyi Automotive Technology créée en Tunisie en mars 2025 pour un investissement de 24 millions de dinars, le projet ambitionne de créer 700 emplois supplémentaires à partir de 2026 en vue de produire des câbles automobiles de haute qualité.

Il s’inscrit dans la stratégie nationale de promotion des secteurs industriels à forte valeur technologique et de renforcement des relations économiques tuniso-chinoises.

D’ailleurs la ministre de l’Industrie n’a pas manqué de souligner le rôle de cette initiative dans le développement de la compétitivité du secteur tunisien des composants automobiles. Lequel a réalisé une progression moyenne annuelle de 12 % au cours de la dernière décennie et qui emploie actuellement près de 120 000 personnes à travers quelque 300 unités de production.

Pour en revenir au projet chinois proprement dit, il s’agit d’un projet à haute intensité technologique, s’appuyant sur l’utilisation des technologies avancées, des logiciels spécialisés et de l’intelligence artificielle pour améliorer la chaîne de valeur industrielle. Ce qui sera à même d’attirer davantage d’investissements majeurs et de renforcer la position de la Tunisie comme plateforme industrielle régionale en Afrique et en Méditerranée.

Un mot sur le groupe Jetty Automotive Technology pour dire qu’il emploie plus de 7 000 personnes, fournit ses services à plus de 30 constructeurs automobiles internationaux, dont les allemands BMW, Audi et le chinois BYD.

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France : Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre

Ça y est, la France a un nouveau Premier ministre, en la personne de Sébastien Lecornu, jusque-là ministre des Armées.

A 39 ans, ce fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron (il a fait partie tous les remaniements), devenant ainsi le 5ème PM à occuper Matignon depuis le début du second mandat du chef de l’Etat.

A noter que plusieurs autres noms circulaient depuis quelques jours: Yaël Braun-Pivet (présidente de l’Assemblée nationale), Gérald Darmanin (le ministre de la Justice), ou bien Xavier Bertrand (président des Hauts-de-France).

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Le chef de la diplomatie saoudienne reçu au Palais de Carthage

Recevant au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite, le prince Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud, mardi 9 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé que la situation délicate que connaît la nation arabe et islamique n’est qu’un « nouveau Sykes-Picot » dans la région.

Le chef de l’Etat a ajouté qu' »après avoir morcelé la nation en plusieurs États, le mouvement sioniste cherche à effacer l’existence même de ces États », soulignant l’impératif d’unir les efforts pour déjouer ce plan criminel.

Cité dans un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a réitéré, à cette occasion, la position du peuple tunisien en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer l’ensemble de la Palestine et à établir son État indépendant, souverain, avec pour capitale Al-Qods.

Il a souligné que « les crimes commis par les forces de l’ennemi sioniste, au vu et au su du monde entier, visent non seulement l’extermination par la famine, les attaques systématiques contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, mais aussi de briser, chez les palestiniens, la volonté de se libérer ».

 

« Les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consenties ».

 

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a réaffirmé  son rejet catégorique du projet de déplacement forcé que les forces d’occupation tentent d’imposer, rappelant que « les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consenties ».

Et le chef de l’Etat tunisien d’ajouter: « les peuples libres œuvrent, aujourd’hui, à créer une nouvelle légitimité qui remplacera inéluctablement, un ordre mondial usé et en décomposition ».

Il a fait savoir que les manifestations à travers le monde contre les crimes de génocide commis par l’occupation témoignent de ce mouvement qui mènera à la naissance d’une légitimité nouvelle, fondée sur la liberté.

Au début de la rencontre, le président de la République a rappelé la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères tunisien et saoudien, évoquant plusieurs étapes marquantes de leurs relations avant et après l’indépendance.

La réunion a également permis d’aborder l’état de la coopération bilatérale et la volonté commune de la renforcer dans divers domaines, tout en surmontant les obstacles pour accélérer la réalisation des projets de coopération en cours.

Le chef de la diplomatie saoudienne effectue, mardi 9 septembre, une visite de travail en Tunisie à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, pour participer à la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique entre la Tunisie et l’Arabie saoudite

 

Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud  s’est félicité des relations historiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République tunisienne dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

 

Dans une déclaration à l’issue de la rencontre, relayée dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle Facebook, le chef de la diplomatie saoudienne a indiqué avoir transmis au président Saïed les salutations du Serviteur des Deux Lieux Saints et du prince héritier, Premier ministre, ainsi que leurs vœux de progrès et de prospérité à la Tunisie, peuple et gouvernement.

Il s’est félicité des relations historiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République tunisienne dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

Le ministre a précisé que les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une progression notable, atteignant 417 millions de dollars en 2024.

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Rentrée scolaire en Tunisie : l’école à l’épreuve de la cybersécurité

Alors que près de deux millions d’élèves tunisiens s’apprêtent à reprendre le chemin des classes, un défi moins visible mais tout aussi pressant s’impose aux établissements scolaires : celui de la cybersécurité. Dans un contexte de numérisation croissante de l’éducation, la protection des données et des systèmes informatiques devient une priorité stratégique.

Les écoles, désormais connectées, s’exposent à des menaces croissantes en matière de cybersécurité : piratage de données, ransomwares, tentatives de phishing… Les cybercriminels ciblent de plus en plus ces espaces vulnérables, où se côtoient données personnelles d’élèves, plateformes pédagogiques et systèmes administratifs souvent insuffisamment sécurisés.

Une vigilance numérique essentielle dès la rentrée

Selon le spécialiste en cybersécurité ESET, il est impératif que l’ensemble de la communauté éducative – enseignants, directions, familles – adopte des réflexes numériques solides pour garantir un environnement d’apprentissage protégé. L’entreprise identifie cinq gestes prioritaires :

  1. Séparer les usages : réserver les équipements scolaires à un usage strictement professionnel.
  2. Surveiller le réseau : détecter tout appareil non autorisé connecté à l’infrastructure.
  3. Mettre à jour les systèmes : garantir la correction des failles de sécurité.
  4. Utiliser un VPN : pour sécuriser les connexions personnelles si besoin.
  5. Activer la double authentification : renforcer la protection des accès sensibles.

Ces pratiques simples, mais encore peu répandues, peuvent réduire considérablement les risques.

Des écoles en première ligne face à la menace numérique

Les chiffres récents confirment l’urgence :

  • 23 millions de menaces informatiques détectées en Tunisie en 2024,
  • Une hausse de 140 % des attaques par ransomware,
  • Plus de 1 300 cyberattaques hebdomadaires. Soit une progression de 28 % en un an.

Dans ce contexte, les écoles apparaissent comme des cibles faciles : des réseaux parfois mal protégés, une sensibilisation encore insuffisante et des ressources limitées pour se prémunir efficacement.

Cybersécurité : un enjeu éducatif autant que technique

Mais la cybersécurité ne se résume pas à des dispositifs techniques. C’est aussi un enjeu pédagogique : éduquer les élèves aux bons usages numériques, à la protection de leurs données personnelles, et à la détection des comportements malveillants fait désormais partie intégrante des missions de l’école.

Apprendre à naviguer en sécurité sur le web, à gérer un mot de passe, à identifier un lien frauduleux, ce sont des compétences essentielles pour les citoyens de demain.

Vers une école numérique… mais sécurisée

La rentrée scolaire 2025 s’annonce donc sous le signe de la vigilance numérique. À mesure que les outils technologiques s’intègrent dans les pratiques éducatives, la cybersécurité doit devenir une composante structurante du système scolaire tunisien. Non seulement pour protéger les infrastructures, mais aussi pour construire une culture numérique responsable et durable, dès le plus jeune âge.

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France : François Bayrou poussé à la démission

Comme attendu, François Bayrou n’a pas obtenu la confiance des députés qu’il avait lui-même sollicitée sur l’état des finances du pays, ce lundi 8 septembre 2025.

Ainsi, avec 364 de votes défavorables des députés de RN et de LFI (contre seulement 194 votes favorables des députés issus des rangs de la coalition gouvernementale)., François Bayrou adonc été obligé de rendre le tablier.

Dans la foulée, il remettra sa démission au président de la République, Emmanuel Macron, qui, selon plusieurs sources à l’Elysées, a pris acte de la démission du chef du gouvernement.

Il restera donc le premier chef de gouvernement de la Ve République française à être renversé lors d’un vote de confiance.

Que fera le chef de l’Etat? Question à 44 milliards d’euros!

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IA vs emploi : les jeunes, victimes collatérales de l’automatisation

Une étude de l’université de Stanford, publiée fin août 2025, révèle que les jeunes actifs, particulièrement ceux âgés de 22 à 25 ans, sont les plus exposés à la disruption provoquée par l’intelligence artificielle (IA) générative sur le marché de l’emploi.

Ainsi, entre 2021 et 2025, les chercheurs font état d’une baisse de 13 % de l’emploi chez les jeunes dans les métiers fortement exposés à l’IA. Le recul atteint même 20 % pour les développeurs de logiciels de cette tranche d’âge.

En revanche, l’étude montre une forte croissance de l’emploi chez les travailleurs plus âgés, dans un marché pourtant dynamique aux États-Unis.

Deux usages de l’IA et deux impacts différents

Le premier usage est l’automatisation : l’enquête indique que l’IA remplace certaines tâches de base (écriture, codage, support client), particulièrement celles confiées aux débutants. Résultat : une baisse de l’emploi.

Le second usage, c’est l’augmentation. L’IA agit comme un outil d’assistance. Dans ces cas, l’emploi se maintient, voire progresse.

On l’aura compris, les jeunes sont les plus souvent affectés par l’automatisation, car ils occupent des postes où les tâches sont plus standardisées et donc plus facilement remplaçables.

Cependant, l’enquête souligne que les salaires résistent… pour l’instant. En effet, en dépit de ces changements, aucune chute significative des salaires n’a pour le moment été signalé, ni selon l’âge ni selon l’exposition à l’IA. Les chercheurs parlent d’une « rigidité salariale » : les ajustements se font d’abord sur l’emploi, pas sur la rémunération.

Alors trois choses à retenir de cette étude :

  • Les jeunes (22-25 ans) sont les plus touchés par les pertes d’emploi liées à l’automatisation par IA;
  • L’IA a un effet plus immédiat sur l’embauche que sur les salaires;
  • Et l’avenir dépendra des usages choisis : remplacement ou accompagnement.

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Coupe du monde : et de 7 pour la Tunisie

MAAABBBRRRROOOOUUK Tounes!

 

L’histoire du football mondial retiendra que la Tunisie s’est qualifiée, pour la Coupe du monde de 2026, lundi 8 septembre 2025, sur le terrain des Nzalang Nacional de Guinée Equatoriale, et qui plus est à Malabo.

Par cette victoire et avec 19 points au compteur, les Aigles de Carthage compostent ainsi leur 7ème participation à une Coupe du monde Fifa. Devenant par la même occasion la 2ème nation africaine à se qualifier pour le prochain Mondial 2026. Lequel, rappelons-le, se jouera en juin-juillet 2026 au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis d’Amérique.

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La Tunisie se dote d’une stratégie pour le droit à l’apprentissage tout au long de la vie

À l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation, célébrée le 8 septembre de chaque année, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncé la mise en place d’une stratégie nationale dédiée à l’apprentissage permanent dans les centres d’enseignement pour adultes.

Cette stratégie vise trois objectifs essentiels, à savoir : favoriser l’inclusion économique; lutter contre les discriminations; et garantir un accès démocratique à l’apprentissage.

Pour ce faire, deux axes seront mis en place. Il s’agit de l’acquisition des compétences de base, dans le but de faciliter l’accès aux services numériques (prestations sociales, financières…). Le second axe consiste dans le renforcement de la coordination intersectorielle, en lien avec le ministère de l’Éducation. Et ce, via des programmes d’éducation sociale pour soutenir la réintégration scolaire et accompagner les élèves en difficulté.

A noter par ailleurs que le taux d’analphabétisme* en Tunisie s’élevait à 19,3 % en 2024, dont 22,4 % chez les femmes et 12 % chez les hommes.

En outre, le pays compte 915 centres d’enseignement pour adultes et quelque 21 870 apprenants (dont 44 % d’adultes).

Ceci pour dire qu’en Tunisie, il est désormais possible d’apprendre toute sa vie.

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L’analphabétisme est l’incapacité d’une personne à lire et à écrire, généralement due à un manque de scolarisation

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Sommet à Addis-Abeba : l’Afrique veut passer du statut de victime à celui de leader climatique

Du 8 au 10 septembre, 45 chefs d’État et de gouvernement sont réunis à Addis-Abeba (Éthiopie). Et ce, pour le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé avec l’Union africaine. Plus de 25 000 participants sont attendus. Ils vont définir une position commune de l’Afrique avant les grands rendez-vous internationaux (ONU, G20, COP), rapporte RFI.

L’Afrique, qui subit de plein fouet les effets du changement climatique (pertes de 2 à 5 % du PIB par an, jusqu’à 118 millions de personnes vulnérables d’ici 2030), veut désormais affirmer son rôle moteur dans la transition écologique. Le continent possède 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % des ressources en énergies renouvelables, ainsi que des minéraux clés.

Mais malgré ce potentiel, l’Afrique ne reçoit que 2 % des financements verts mondiaux, freinée par une dette écrasante et des taux d’intérêt élevés. Le sommet est l’occasion de réclamer une réforme de l’architecture financière mondiale et un meilleur accès aux financements climatiques. Un avis récent de la Cour internationale de justice ouvre même la voie à des poursuites juridiques contre les pays riches qui ne respectent pas leurs engagements d’aide.

Selon plusieurs sources médiatiques, une déclaration commune devrait être adoptée à l’issue du sommet pour afficher une position unie. A rappeler que lors du premier sommet, les dirigeants s’étaient engagés à porter les capacités en énergies renouvelables à 300 GW d’ici 2030, avec 23 milliards de dollars de promesses d’investissement.

Enfin, un rapport du CDRI souligne que les pertes dues au changement climatique sur les infrastructures africaines atteignent 13 milliards de dollars par an, principalement à cause des inondations. Adapter les infrastructures est crucial, mais nécessite des investissements supplémentaires et l’amélioration des normes de construction.

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Pas de rupture postale entre la Tunisie et les USA

Si l’on en croit l’agence postale de l’ONU, dans un communiqué publié samedi 6 septembre, environ 90 pays ont suspendu totalement ou partiellement leurs services postaux avec les États-Unis « jusqu’à ce qu’une solution soit mise en œuvre ».

Suite à la décision de Donald Trump d’imposer des taxes sur les colis postaux en provenance des pays étrangers – mesure qui s’inscrit dans sa guerre commerciale mondiale -, une centaine d’opérateur postaux à travers le monde ont préféré soit suspendre totalement ou partiellement leurs services vers les États-Unis.

En effet, Donald Trump a supprimé l’exemption « de minimis » – c’est-à-dire “trop petits pour avoir de l’importance,” en latin – depuis le 29 août, une mesure qui exonérait de droits de douane les marchandises d’une valeur inférieure ou égale à 800 dollars (moins de 2 500 dinars). Il faut dire que ces dernières représentaient plus de quatre millions de colis par jour. Mais ça c’était avant.

En revanche, à notre connaissance, la Tunisie n’a pour le moment pas officiellement annoncé la suspension de ses services postaux avec les États‑Unis. Et aucune source n’indique que La Poste tunisienne aurait interrompu les envois ou réceptions des colis vers ou depuis les États‑Unis.

A rappeler toutefois que pendant la pandémie du Covid-19, la Poste tunisienne avait suspendu momentanément l’expédition et la réception des colis internationaux en raison de fermetures de frontières et de restrictions sanitaires ; mesures sont désormais obsolètes.

Mais pour avoir le cœur net, et si vous avez un souci concernant un envoi spécifique, mieux contacter directement La Poste tunisienne ou utiliser le site de suivi « Rapid Poste » pour vérifier l’état de votre colis.

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Un Tunisien à la tête de l’aviation civile française

Il est d’origine tunisienne. Il vit et exerce en France. Son nom: Chamseddine Chkioua. Il a récemment été nommé par décret présidentiel français – s’il vous plaît – paru au JO du 27 août 2025, en qualité de directeur général de l’aviation civile (DGAC) au ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation en France.

Il prendra ses nouvelles fonction à partir du 1er octobre 2025, en lieux et places de Damien Cazé, qui quitte l’aviation civile pour la présidence de la 4e chambre de la Cour des comptes.

Selon un confrère tunisien, Chamseddine Chkioua est ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts. Il a rejoint le Safran Electronics & Défense en 2019, où il a occupé en 2022 le poste de directeur Recherche & Technologie (R&T).

Auparavant, il avait exercé une dizaine d’années différentes fonctions au sein de la Direction générale de l’aviation civile française comme chef du bureau de la politique de soutien à la recherche aéronautique, et chef de l’organisme de la navigation aérienne des aéroports de Paris-CDG et Paris-Le Bourget.

Bons vents à Chamseddine Chkioua.

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Transport aérien : Bilan mitigé mais prometteur pour TAV Tunisie

Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, la directrice générale de TAV Tunisie, Mélanie Lefebvre, a dressé un bilan mitigé de la saison touristique 2025 pour les aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir.

Croissance freinée mais dynamique maintenue

Malgré une progression par rapport à 2024, la fréquentation reste en deçà des prévisions, avec un déficit de 300 000 passagers. En cause, la non-concrétisation du marché russe, historiquement porteur : « en 2019, nous avions accueilli 800 000 passagers russes via nos deux aéroports », a souligné Lefebvre.

La saison a tout de même été marquée par l’arrivée de 11 nouvelles compagnies aériennes (5 à Enfidha-Hammamet, 6 à Monastir) et le renforcement de partenariats avec des transporteurs comme EasyJet, qui a contribué à l’essor du marché britannique.

Des infrastructures modernisées

Les deux plateformes gérées par TAV Tunisie ont connu d’importantes améliorations. Ainsi, l’aéroport d’Enfidha-Hammamet a été classé 3e par EasyJet en matière de ponctualité et de performance opérationnelle. De son côté, Monastir a été réaménagé selon les standards internationaux pour optimiser l’expérience passager.

Par ailleurs, on note une autre avancée : la prolongation de la saison via l’organisation de vols pour la Omra en partenariat avec Kounouz Travel et Liberta Voyages, démontrant la capacité des deux aéroports à s’adapter à de nouveaux flux, notamment religieux, avec des services adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Un nouvel outil de promotion : « The Gate »

TAV Tunisie a aussi lancé son propre magazine, « The Gate », distribué gratuitement à l’arrivée dans les deux aéroports. Objectif : promouvoir la destination Tunisie et valoriser les services offerts.

Perspectives 2026 : cap sur le marché russe

Malgré les obstacles, Mme Lefebvre se veut confiante : « Le marché russe reste un enjeu de croissance majeur. Nous œuvrons à sa relance pour 2026 avec de nouveaux partenaires aériens ». Elle a réaffirmé l’engagement de TAV Tunisie à travailler en étroite collaboration avec les autorités tunisiennes pour accroître l’attractivité du pays.

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Bourse de Tunis – Le Tunindex clôture la semaine sur une progression de 0,5 %

Le marché boursier a entamé le mois de septembre sur une note positive, avec une progression de du Tunindex de 0,5 % à 11 979,77 points, portant sa performance annuelle à 21,1 %, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Sur une semaine écourtée d’une séance, les échanges ont été relativement soutenus. Une enveloppe de 32,5 millions de dinars (MDT) a été transigée sur le marché, soit une moyenne quotidienne de 8,1 MDT.

A noter à cet effet la réalisation de deux transactions de bloc sur le titre SAH LILAS, totalisant un montant de 2,3 MDT.

Analyse des valeurs

Le titre TUNIS RE s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action du réassureur national s’est envolée de 10,5 % à 9,230 D, dans un modeste volume de 32 mille dinars.

Le titre BNA semble retrouver les faveurs des investisseurs. L’action de la première banque publique en Tunisie a signé une progression de 10,2 % à 9,700 D. La valeur a amassé des échanges de 772 mille dinars sur la semaine.

 Le titre ICF s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX au terme de la semaine écoulée. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est délestée de –10,4 % à 97,000 D notant que la valeur a mobilisé un flux hebdomadaire de 900 mille dinars.

Le titre CARTHAGE CEMENT a été malmené par un mouvement de prise de bénéfices sur la semaine. L’action a régressé de –3,1 % à 1,870 D faisant savoir la valeur a brassé un volume global de près de 800 mille dinars sur la semaine.

UNIMED a été de loin la valeur la plus dynamique de la Cote sur la semaine. Faisant du surplace à 8,700 D, l’action a alimenté le marché avec des capitaux nourris de 11,7 MDT.

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Taoufik Al Falah, ancien responsable de l’Utica, n’est plus

Taoufik Al Falah, ancien responsable au sein de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), a tiré sa révérence. C’est ce qu’a annoncé l’organisation patronale dans un post publié sur sa page Facebook, vendredi 5 septembre 2025.

Selon un site de la place citant un communiqué, l’ensemble du personnel de l’Utica présente ses condoléances les plus sincères à la famille du défunt, et salue sa mémoire et son engagement au service de l’organisation.

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Anutin Charnvirakul, l’héritier conservateur qui veut stabiliser la Thaïlande

Saxophoniste amateur, pilote d’avion et héritier d’un empire du BTP, Anutin Charnvirakul, 58 ans, a été nommé Premier ministre de Thaïlande ce vendredi, au terme d’un jeu d’alliances politiques complexe, dans un pays toujours marqué par des années d’instabilité. C’est ce qu’indique TV5 Monde.

Centriste conservateur, plusieurs fois ministre et habitué des arcanes du pouvoir thaïlandais, Charnvirakul émerge comme le pari de l’opposition pour sortir le royaume d’une crise politique persistante.

Son ascension au sommet de l’exécutif, soutenue par le Parti du peuple — jusque-là principale force d’opposition —, lui permet de succéder à Paetongtarn Shinawatra, destituée la semaine dernière. Un changement de cap inattendu qui rebat les cartes dans une monarchie parlementaire habituée aux coups de théâtre, écrit TV5 Monde.

 

Lire aussi: Thaïlande: destitution de la PM Paetongtarn Shinawatra

 

Issu d’une dynastie et élevé dans les cercles du pouvoir

Fils d’un ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre par intérim lors de la crise de 2008, Anutin Charnvirakul est l’héritier d’une influente famille d’affaires ayant bâti sa fortune dans la construction. Leur entreprise familiale, l’une des plus puissantes du pays, a remporté des contrats publics majeurs, dont la construction de l’aéroport international de Bangkok et du nouveau Parlement, précisément là où Anutin a été désigné Premier ministre.

Diplômé en ingénierie industrielle à New York, il fait ses premiers pas en politique dans les années 1990 comme conseiller au ministère des Affaires étrangères. Il occupera ensuite des postes clés dans plusieurs gouvernements successifs, dont ceux de la Santé, de l’Intérieur, et la vice-primature à trois reprises entre 2019 et 2025 — une longévité exceptionnelle dans une scène politique thaïlandaise souvent instable.

« Caméléon politique », selon ses détracteurs, Anutin a su s’adapter à des coalitions parfois idéologiquement opposées, consolidant sa réputation d’homme de compromis autant que d’opportunisme.

Une image populaire soigneusement travaillée

Surnommé « Noo » — la « souris » en thaïlandais —, Anutin cultive une image de proximité avec le public, contrastant avec son statut d’élite économique. Sur les réseaux sociaux, il s’affiche décontracté, cuisinant en short ou jouant de la pop thaïlandaise au saxophone ou au piano. Il pilote également ses propres avions, qu’il utilise, dit-il, pour transporter des malades ou livrer des organes.

Sa carrière n’a pourtant pas été exempte de revers. Membre à l’origine du parti de Thaksin Shinawatra — figure majeure du camp réformateur —, il a été interdit d’activité politique pendant cinq ans en 2007, à la suite de la dissolution du parti pour fraude électorale. Il mettra cette parenthèse à profit pour se consacrer à l’aviation…

Une coalition improbable, un avenir incertain

Après les élections législatives de 2023, son parti rejoint une coalition avec le camp de Thaksin, refusant toutefois toute alliance avec les partis progressistes. Ironie du sort : ce sont précisément ces derniers qui viennent de le propulser à la tête du gouvernement, dans une alliance de circonstance pour éloigner la famille Shinawatra du pouvoir.

Mais cette union reste fragile, pensent certains analystes de la scène politique thaïlandaise. En juin dernier, le Bhumjaithai avait déjà claqué la porte de la coalition, dénonçant la gestion jugée laxiste du gouvernement sur les tensions frontalières avec le Cambodge.

Figure hybride, entre conservatisme assumé et modernité affichée, Anutin Charnvirakul s’installe aujourd’hui au sommet du pouvoir dans un pays en quête de stabilité. Reste à savoir s’il saura apaiser les tensions politiques chroniques tout en répondant aux attentes d’une société de plus en plus polarisée.

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