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Le chef de la diplomatie iranienne attendu, mercredi, à Tunis

Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Abbas Araqchi, effectue, demain, mercredi, une visite de travail en Tunisie à l’invitation du ministre des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Selon un communiqué du département publié, mardi, la visite du chef de la diplomatie iranienne s’inscrit dans le cadre de l’engagement des deux parties à renforcer les relations fraternelles et à promouvoir les perspectives de la coopération bilatérale au service des intérêts des deux pays et de leurs peuples frères.

Les deux parties auront également l’occasion de mener des concertations autour de nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, cite encore la même source.

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Le chef de la diplomatie iranienne attendu, mercredi, à Tunis

Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Abbas Araqchi, effectue, demain, mercredi, une visite de travail en Tunisie à l’invitation du ministre des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Selon un communiqué du département publié, mardi, la visite du chef de la diplomatie iranienne s’inscrit dans le cadre de l’engagement des deux parties à renforcer les relations fraternelles et à promouvoir les perspectives de la coopération bilatérale au service des intérêts des deux pays et de leurs peuples frères.

Les deux parties auront également l’occasion de mener des concertations autour de nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, cite encore la même source.

Diplomatie régionale : Après le ministre saoudien, l’Iran en visite à Tunis

La Tunisie s’apprête à accueillir demain le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dont la visite a été annoncée par le porte-parole du ministère iranien, Esmaeil Baqaei. Cette tournée, qui inclut également l’Égypte, s’inscrit dans le cadre du dialogue continu de l’Iran avec les pays de la région et les nations islamiques, visant à renforcer les liens bilatéraux et à échanger sur les évolutions régionales et internationales.

La venue d’Araghchi intervient un jour seulement après la visite du ministre saoudien des Affaires étrangères à Tunis, soulignant le rôle stratégique de la Tunisie comme plateforme de consultations diplomatiques régionales.

Une succession de visites diplomatiques stratégiques

La proximité temporelle des deux visites traduit la volonté de la Tunisie de maintenir une position neutre et constructive au sein des discussions régionales. Alors que le ministre saoudien a abordé les questions de sécurité et de coopération économique régionale, la visite d’Araghchi permettra de compléter cette dynamique en incluant des dossiers sensibles tels que la coopération nucléaire iranienne et la sécurité régionale.

Enjeux et objectifs de la visite iranienne

Selon le porte-parole du ministère iranien Esmaeil Baqaei, la tournée d’Araghchi s’inscrit dans le cadre d’un dialogue continu avec les pays de la région et les nations islamiques, visant à renforcer les relations bilatérales et à échanger sur les évolutions régionales et internationales.

Lors de son escale au Caire, le ministre doit rencontrer le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, pour finaliser un nouveau cadre de coopération technique et nucléaire.

Ce cadre, en phase finale après trois rounds de discussions, prend en compte les engagements iraniens tout en considérant les attaques illégales de l’État israélien et des États-Unis contre ses installations nucléaires, ainsi que les décisions du Conseil suprême de sécurité nationale iranien.

Implications pour la Tunisie

Pour Tunis, accueillir successivement les ministres saoudien et iranien illustre son rôle de médiateur et de facilitateur de dialogue dans une région complexe. Cette séquence de visites renforce la visibilité diplomatique de la Tunisie et souligne sa capacité à servir de plateforme pour des échanges stratégiques entre acteurs majeurs du Moyen-Orient et du monde arabe.

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Israël veut en finir avec les Houthis

Le week-end dernier, un raid aérien israélien a ciblé un rassemblement auquel participait des officiels houthis. Douze d’entre eux ont péri dont le Premier ministre, neuf ministres et deux autres responsables. Les Israéliens attaquaient jusque-là des infrastructures portuaires ou des centrales électriques mais souhaitent aujourd’hui hausser le ton contre le groupe chiite yéménite en recourant aux assassinats ciblés. L’État hébreu semble vouloir en découdre avec les Houthis comme cela a été le cas avant lui avec le Hamas et le Hezbollah et poursuit sa stratégie de démantèlement de l’Axe de la Résistance. (Ph. Navire grec coulé en mer Rouge par les Houthis).

Le Wall Street Journal (WSJ) est revenu dans une enquête sur le bombardement par l’aviation israélienne d’un rassemblement de responsables houthis quelques heures seulement après que les services de renseignement israéliens en ont eu connaissance. Il précise que l’attaque montre qu’Israël a renforcé ses renseignements sur le groupe rebelle et sa volonté de frapper tôt et fort. 

L’enquête de Dov Lieber et de Saleh al-Batati indique que les services de renseignement israéliens ont capté une nuit un signal concernant un rassemblement prévu auquel allait assister des ministres du gouvernement houthi dans un quartier de Sanaa, la capitale yéménite contrôlée par le mouvement. Quelques heures plus tard, des avions israéliens s’apprêtaient à frapper une salle de conférence où ces responsables étaient réunis pour assister à un discours du chef du mouvement Abdul-Malik al-Houthi. Douze responsables ont été tués dans l’attaque dont le Premier ministre houthi, Ahmad Ghaleb al-Rahwi, mais aussi, selon la radio de Tsahal, qui cite des sources sécuritaires israéliennes, le chef de cabinet du Premier ministre et les ministres de la Justice, de l’Économie et du Commerce, des Affaires étrangères, de l’Agriculture et des Relations publiques, rapporte le Jerusalem Post.

Le WSJ, proche des cercles de pouvoir à Tel Aviv,a obtenu des détails sur l’attaque auprès de deux responsables de la sécurité au courant de l’opération qui ont déclaré qu’elle s’inscrivait dans le cadre des efforts israéliens pour améliorer sa connaissance du groupe rebelle soutenu par l’Iran.

Plus des représailles proportionnelles

Le journal affirme que ce raid reflète la position intransigeante d’Israël et envoie un message à ses ennemis qu’il est capable de répondre à toute menace potentielle. Cette position reflète une nouvelle doctrine, abrégée en «Fafo», signifiant «trouver et chercher». «Israël a abandonné la vieille formule des représailles proportionnelles», déclare Oded Ailam, ancien responsable du Mossad.

Jusqu’aux raids de jeudi dernier, la réponse israélienne s’est concentrée sur la destruction des infrastructures. Les experts yéménites estiment que cette dernière attaque était symbolique plutôt que substantielle, soulignant que le mouvement militaire houthi, et non son gouvernement, est la principale source de pouvoir. «Le raid israélien a touché l’interface administrative et non son infrastructure profonde», a déclaré Mohammed al-Basha, fondateur du cabinet de conseil en sécurité américain Pasha Report qui ajoute: «Ce n’est pas une victoire sécuritaire exceptionnelle»

Les analystes yéménites, cependant, estiment que les dirigeants houthis seront contraints de prendre les précautions nécessaires pour éviter que les services de renseignement israéliens ne soient informés de leur localisation. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que «ceux qui restent des dirigeants houthis fuient Sanaa» et a menacé de les cibler à l’avenir.

Le WSJ rappelle que les Houthis ont prouvé leur résilience par le passé. La campagne aérienne saoudienne de la décennie passée n’a pas réussi à stopper le groupe tandis que le mouvement a résisté aux campagnes lancées par les administrations de Joe Biden et de Donald Trump pour mettre un terme aux attaques des Houthis contre le trafic aérien depuis la guerre de Gaza. En mai, l’administration Trump a fini par sceller un cessez-le-feu avec les Houthis en échange de l’abstention de cibler les navires américains, bien qu’ils aient visé un navire en juillet, en violation de cet accord.

Des précautions renforcées

Pendant plusieurs mois, les dirigeants houthis ont tenté de contourner les capacités des services de renseignement israéliens en éteignant les téléphones portables, en évitant les rencontres face-à-face ainsi que l’utilisation des réseaux sociaux et en changeant de lieu, parfois chaque nuit.

Après la fin de la guerre de 12 jours menée par Israël contre l’Iran, Israël a décidé selon un responsable israélien de créer une unité spéciale consacrée aux Houthis. Cette nouvelle unité comprend 200 officiers et soldats.

Les responsables israéliens anticipent une riposte des Houthis qui ont continué à lancer des drones et des missiles balistiques sur Israël. Dimanche, ils ont tenté de cibler un navire près du détroit de Bab el-Mandeb mais ont raté leur cible.

Samedi 30 août, Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême, a déclaré: «Bien que l’ennemi perfide ait causé souffrances et pertes, nous nous engageons devant Dieu, le fier peuple yéménite et les familles des martyrs et des blessés à nous venger, et du plus profond de nos blessures, nous remporterons la victoire».

Avant les frappes contre leur gouvernement, les Houthis avaient tiré une roquette transportant des armes à sous-munitions, selon un responsable militaire israélien. Israël espère que ces frappes dissuaderont les Houthis et d’autres groupes de la région de l’attaquer. Il espère également inciter le peuple yéménite à s’opposer aux Houthis.

Les Houthis contrôlent un tiers du territoire yéménite et les deux tiers de sa population. Israël sera probablement confronté aux mêmes défis que ceux rencontrés lors des campagnes saoudo-émiraties et américaines. Les analystes israéliens affirment qu’Israël a besoin du soutien des États-Unis dans cette guerre. «Israël ne peut pas mener une guerre à long terme contre les Houthis et a besoin que les États-Unis reviennent sur le territoire et les soutiennent», affirme Oded Ailam.

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Défilé militaire XXL à Pékin sur fond de rivalité sino-américaine

« Somptueux », «massif », « le plus grand défilé organisé dans le pays » : les superlatifs ne manquent pas dans la presse internationale pour décrire la parade militaire qui a eu lieu mercredi  3 septembre à Pékin pour commémorer le 80e anniversaire de la victoire de la Chine sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

Orchestration parfaite de divers corps de l’armée chinoise, chorégraphie millimétrée, une série de nouveaux équipements militaires exhibés à l’occasion, en l’occurrence  le nouveau missile balistique intercontinental nucléaire, le nouveau missile routier capable de transporter des armes hypersoniques, des torpilles sous-marines géantes aux armes laser de pointe capables d’abattre des drones, des avions furtifs J-20, et même des drones « chiens robots ».

Démonstration de force

Ainsi, Pékin a dévoilé pour la première fois son missile balistique intercontinental le plus puissant, le DF-5C, capable de frapper n’importe quel point du globe. Mais c’est un système antimissile et antisatellite, le HQ-29, capable d’abattre une cible jusqu’à 500 km d’altitude, et donc des constellations en orbite basse type Starlink, qui aura été la grande révélation du jour.

L’armée chinoise a aussi montré qu’elle est en train de rattraper son retard en matière de drones et d’aviation à vitesse grand V, avec les drones de type « loyal wingman », des avions de combat sans pilote configurés pour accompagner des chasseurs de dernière génération, dont le GJ-11 sans queue et le Wing Loong-3.

En effet, rien n’a été négligé par les autorités chinoises pour que l’impressionnant défilé militaire sur la place Tiananmen au centre de Pékin – qui marquait le 80e anniversaire de la victoire de la Chine sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale – ne constitue surtout une démonstration de force et de puissance de la Chine sur la scène internationale, avec en toile de fond la rivalité sino-américaine.

Pour rappel, l’Armée populaire de libération (APL) s’est lancée ces dernières décennies dans un vaste programme de modernisation militaire qui lui a permis de rattraper, voire dans certains domaines, de dépasser, les États-Unis.

Des exemples ? Les missiles hypersoniques qui voyagent à plus de cinq fois la vitesse du son, sont l’un des domaines dans lesquels la Chine est en tête au niveau mondial. Ou encore l’intelligence artificielle et les armes autonomes dont l’AJX002, un drone sous-marin géant de 18 mètres capable de transporter des armes nucléaires, en est une parfaite illustration.

Toutefois, l’arsenal nucléaire chinois qui compte plusieurs centaines de missiles, reste loin derrière ceux de la Russie et des États-Unis, qui en possèdent tous deux des milliers, mais il augmente rapidement et trouve des moyens innovants pour transporter ses ogives.

En revanche, la dernière parade militaire chinoise sera désormais décortiquée et analysée à la loupe par les experts du Pentagone et les responsables de la défense du monde entier.

Pour un ordre plus multipolaire

Faut-il rappeler que cette démonstration de puissance géopolitique et désormais militaire veut rappeler à ceux qui en doutent encore que l’Empire du Milieu sous la direction de Xi Jinping ne se contente pas d’être la deuxième économie mondiale, mais qu’il aspire désormais à bouleverser l’ancien ordre mondial établi après la Seconde Guerre mondiale, aujourd’hui en loques, au profit de la nouvelle vision d’un Sud global, en l’occurrence un ordre international plus multipolaire et moins unidirectionnel.

A ce propos, le président américain Donald Trump ne s’y pas trompé en régissant à cette démonstration de force par le sarcasme. « Que le président Xi et le merveilleux peuple chinois passent une excellente journée de célébrations », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. « Veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté, ironique.

Poutine, Kim Jong-un … et les autres

Rappelons enfin que pas moins de 26 chefs d’État ou de gouvernement étaient présents mercredi 3 septembre pour assister à la grande parade organisée par Pékin ; toutefois, le Premier ministre indien, Narendra Modi, brillait par son absence. Pourtant, il était présent Tianjin le 31 août et le 1er septembre, à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

 

A la tribune d’honneur, Xi Jinping, en costume « Mao » gris anthracite, était entouré par le président russe, Vladimir Poutine, le président iranien, Massoud Pezeshkian, son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko.  Mais c’est Kim Jong-un qui a attiré tous les regards. En effet, jamais depuis son accession au pouvoir fin 2011, le dirigeant nord-coréen, qui limite les sorties hors de son pays reclus et soumis à de lourdes sanctions occidentales, ne s’est montré dans une telle réunion de dirigeants étrangers.

Pour le petit-fils de Kim Il-sung, fondateur de la Corée du Nord, c’est une occasion en or pour renouer avec Pékin, élargir ses alliances, notamment avec la Russie, enfin s’afficher comme un acteur prêt à jouer dans la cour des grands.

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Le téléphone portable, le piège mortel qui a coûté la vie aux dignitaires iraniens

Alors que les spéculations vont bon train sur une prochaine reprise de la guerre entre l’Iran et Israël, de nouvelles révélations viennent d’être publiées sur le modus operandi israélien pour l’élimination des dignitaires iraniens. Ces révélations sont une nouvelle preuve sur la longueur d’avance des Israéliens dans la guerre de l’ombre qui les oppose aux Iraniens mais aussi sur une certaine crédulité de ces derniers. Une faille est toujours un cadeau offert à l’ennemi surtout quand celui-ci est impitoyable dans l’espionnage et les assassinats ciblés comme l’est Israël. 

Imed Bahri

Le New York Times a révélé dans une enquête qu’Israël avait pu assassiner un grand nombre de chefs militaires et de savants nucléaires iraniens lors de la récente guerre avec l’Iran en juin dernier en surveillant les téléphones portables de leurs gardes du corps et de leurs accompagnateurs. 

L’enquête a révélé que la guerre entre l’Iran et Israël ne s’est pas jouée sur le champ de bataille conventionnel mais plutôt grâce à des failles humaines exploitées par la supériorité technologique d’Israël.

Les téléphones portables des gardes du corps sont devenus un fil rouge menant à des scientifiques et des dirigeants et par ricochet conduisant à des assassinats qui ont bouleversé la guerre de l’ombre qui oppose les deux camps depuis des décennies.

L’enquête préparée par les journalistes Farnaz Fassihi, Ronen Bergman et Mark Mazzetti s’appuie sur des entretiens avec des responsables iraniens et israéliens et a révélé des failles de sécurité fatales.

Bombardement d’une réunion secrète dans un bunker à Téhéran

Le NYT indique que le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a tenu une réunion secrète le quatrième jour de la guerre dans un bunker souterrain de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian et de hauts responsables de la sécurité et de l’armée. Malgré une sécurité renforcée et l’interdiction des téléphones portables parmi les dirigeants, l’aviation israélienne a bombardé les entrées du bunker quelques minutes après le début de la réunion.

Aucun des dirigeants n’a été tué mais plusieurs gardes l’ont été. À la fin de la guerre, Pezeshkian a reconnu avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il a raconté que lui et les responsables s’étaient échappés après avoir creusé à la main dans les décombres pour ouvrir un étroit passage d’où ils sont sortis un par un.

Les Iraniens ont découvert plus tard qu’Israël avait localisé les téléphones portables des gardes qui les accompagnaient afin d’identifier leur emplacement pour les tuer.

Selon des responsables informés, l’utilisation incontrôlée des téléphones portables par les gardes et les chauffeurs, notamment leur publication sur les réseaux sociaux, a permis à Israël de localiser les scientifiques et les dirigeants.

Le NYT cite Sasan Karimi, un ancien responsable du gouvernement, qui a déclaré: «Les dirigeants n’avaient pas de téléphone, mais leurs gardes en avaient. C’est grâce à cette négligence qu’ils ont été localisés».

L’enquête du journal américain indique que, depuis fin 2022, Israël a formé une «équipe de décapitation» chargée d’examiner les dossiers des scientifiques nucléaires. La liste des assassinats ciblés a été réduite de 400 à 100 et ce, sur la base des archives nucléaires volées par le Mossad en 2018. La liste a finalement été réduite à 13 scientifiques dont la mort a été annoncée par l’Iran.

Parallèlement, Israël a lancé l’opération «Mariage rouge» visant de hauts commandants des Gardiens de la révolution, notamment le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale, tué lors d’une frappe aérienne.

La supériorité technologique d’Israël

Une autre opération, baptisée «Narnia» visait le «groupe des armes», c’est-à-dire les scientifiques soupçonnés de travailler à la conception d’un engin explosif nucléaire.

Hamzeh Safavi, fils du conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, a reconnu que «la supériorité technologique d’Israël constitue une menace existentielle» et a appelé à une refonte complète de l’architecture de sécurité.

Le général de division Ahmad Vahidi, nouveau commandant des Gardiens de la révolution, a souligné qu’Israël s’appuyait principalement sur les satellites et l’espionnage technique, affirmant: «L’ennemi obtient ses informations grâce à la technologie qui lui permet de suivre les voix et les images et de localiser les lieux»

Cependant, la tentative de Téhéran d’interdire les téléphones portables aux commandants et aux scientifiques n’a pas empêché la brèche. Il s’est avéré que certains gardes continuaient d’en avoir et même de les utiliser, permettant ainsi à Tel-Aviv de mener des frappes de précision.

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Nucléaire iranien : Paris, Londres et Berlin menacent de rétablir les sanctions d’ici fin août

L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni menacent de rétablir les sanctions internationales contre l’Iran si aucun accord n’est trouvé avant la fin août. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et au Conseil de sécurité, les ministres Johann Wadephul, Jean-Noël Barrot et David Lammy rappellent que la voie diplomatique reste leur priorité. Cependant, ils préviennent qu’ils déclencheront le mécanisme prévu par la résolution 2231 si Téhéran refuse de saisir cette dernière chance.

Lire également : Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

Cette position intervient deux mois après des frappes israéliennes et américaines contre des sites nucléaires iraniens. Ces attaques ont stoppé les discussions entre Téhéran, Washington et les capitales européennes. Par la suite, l’Iran a suspendu sa coopération, déjà limitée, avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Les trois pays rappellent que l’accord de 2015 imposait des limites strictes au programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions. Toutefois, les États-Unis s’en sont retirés en 2018, sous la présidence de Donald Trump, et ont rétabli leurs sanctions. Depuis, Téhéran a largement dépassé les seuils fixés.

Selon l’AIEA, l’Iran détient aujourd’hui un stock d’uranium enrichi quarante fois supérieur au plafond autorisé. De plus, le taux d’enrichissement atteint 60 %, alors que l’accord fixait la limite à 3,67 %. Plus de soixante rapports publiés depuis 2019 confirment ces écarts, que les Européens jugent très préoccupants.

Téhéran affirme que les Européens n’ont pas la légitimité pour réactiver les sanctions. Pourtant, Paris, Londres et Berlin estiment disposer d’une base juridique claire pour agir. Ils avaient proposé de repousser l’échéance si l’Iran reprenait les négociations et rétablissait sa coopération avec l’AIEA. Néanmoins, aucune réponse n’est parvenue à ce jour.

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L’Iran lance un satellite depuis la Russie

L’Iran a lancé ce vendredi 25 juillet le satellite de télécommunications Nahid-2. L’opération s’est déroulée depuis la base de Vostotchny, en Russie, grâce à une fusée Soyouz.

Nahid-2 pèse 110 kg. Des ingénieurs iraniens l’ont conçu pour tester des systèmes de transmission et rester en orbite pendant cinq ans. Il fait partie d’une mission conjointe qui inclut deux satellites russes (Ionosfera-M3 et M4) et 18 autres satellites venus de plusieurs pays.

Les Iraniens ont fabriqué eux-mêmes les composants du satellite. Le système de propulsion, les batteries lithium-ion et les matériaux d’isolation thermique sont tous d’origine nationale. Le moteur peut corriger l’altitude du satellite jusqu’à 50 km, ce qui prolonge sa durée de vie.

Ce lancement s’ajoute à une série d’opérations similaires. En 2024, l’Iran a envoyé dans l’espace Pars-I, un satellite d’imagerie, puis Chamran-1 avec un lanceur de fabrication iranienne.

Le même jour, des diplomates iraniens doivent rencontrer des représentants français, britanniques et allemands en Turquie pour discuter du nucléaire. L’Iran affirme que ses activités spatiales sont pacifiques. Mais les pays occidentaux redoutent un usage militaire, notamment à cause des technologies proches de celles des missiles balistiques.

Iran’s Nahid-2 telecom satellite launched into orbit aboard Russian Soyuz rocket

A major leap for Tehran’s space ambitions — boosting its communications and tech capabilities pic.twitter.com/ds0oZST3iL

— RT (@RT_com) July 25, 2025

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Iran : Une démocratie brisée, un régime islamique instrumentalisé ?

Comment les États-Unis et leurs alliés ont sacrifié la voie démocratique iranienne et facilité l’émergence d’un ordre islamique durablement exploité pour leurs intérêts.

Bien avant les turbans noirs de Khomeini, l’Iran a tenté de devenir une démocratie parlementaire souveraine. Dans les années 1950, sous l’impulsion de Mohammad Mossadegh, le pays esquissait une voie inédite au Moyen-Orient : un État laïque, démocratique, fondé sur la souveraineté populaire et le contrôle des ressources nationales. Mais cette tentative fut écrasée par un coup d’État orchestré par la CIA et les services secrets britanniques. Pire encore : selon de nombreux historiens, l’Occident a laissé émerger — sinon favorisé — le régime islamique de 1979, espérant qu’il serve mieux ses intérêts géostratégiques.
Plus de 40 ans plus tard, alors que la jeunesse iranienne se soulève contre l’ordre islamique, que les frappes israélo-américaines ont ciblé l’Iran, ce passé refait surface comme une cicatrice jamais refermée.

Mossadegh : la démocratie sacrifiée

Élu démocratiquement en 1951, Mohammad Mossadegh, nationaliste modéré, incarne une promesse inédite : rendre le pouvoir au peuple et reprendre le contrôle du pétrole iranien monopolisé par l’Anglo-Iranian Oil Company (future BP). Soutenu massivement par la population, il nationalise l’or noir. Londres riposte par un embargo, puis convainc Washington — en pleine guerre froide — qu’il faut renverser Mossadegh pour éviter une dérive « communiste ».

Août 1953 : l’opération Ajax, menée par la CIA et le MI6, provoque la chute du gouvernement. Le Shah Mohammad Reza Pahlavi, jusque-là en retrait, est réinstallé avec le soutien occidental. La première expérience démocratique du monde musulman est ainsi brisée — non par ses ennemis internes, mais par les gardiens autoproclamés de la démocratie libérale occidentale.

La dictature du Shah : autoritarisme occidental-compatible

De 1953 à 1979, le Shah règne avec une main de fer, soutenu par les États-Unis, qui lui fournissent armes, services de renseignement (la sinistre SAVAK) et un modèle de modernisation autoritaire. L’Iran devient un rempart stratégique contre le communisme soviétique et un partenaire énergétique fiable pour l’Occident.

Mais la répression, la corruption, le mépris des libertés et l’arrogance du régime creusent un gouffre entre l’élite moderniste et le peuple. Dans l’ombre, un homme s’organise : Ruhollah Khomeini, exilé, chiite radical, structurant une opposition islamique autour de la mosquée, des martyrs et du rejet de l’impérialisme.

1979 : le paradoxe américain

Contrairement aux idées reçues, les États-Unis n’ont pas tenté de sauver jusqu’au bout leur protégé. En 1978–1979, l’administration Carter entretient même des canaux de communication discrets avec Khomeini et ses proches. Pourquoi ? Parce que l’alternative — un soulèvement populaire de gauche ou un effondrement total — leur paraît pire. Khomeini rassure alors sur sa volonté de maintenir la stabilité et les accords pétroliers.

Le pouvoir change de mains. Le régime islamique s’installe. Et Washington — surpris par la radicalisation post-révolutionnaire — se retrouve prisonnier de sa stratégie du « moindre mal ».

Une République islamique utile pour les équilibres instables

Durant les années 1980, les États-Unis n’affrontent pas frontalement le nouveau régime. Ils soutiennent même indirectement l’Irak de Saddam Hussein dans la guerre contre l’Iran (1980-88), sans souhaiter une victoire nette. Objectif : affaiblir les deux puissances régionales, maintenir un équilibre instable, et continuer à jouer un rôle d’arbitre et de fournisseur d’armes dans le Golfe.

Certaines sources indiquent que des informations sensibles sur les opposants laïques et communistes ont été transmises aux nouveaux maîtres islamistes pour faciliter leur élimination.

La révolte de 2022 : l’héritage contesté de la République islamique

Le 16 septembre 2022, la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde arrêtée pour un voile « mal porté », provoque un soulèvement sans précédent. Femmes, étudiants, minorités ethniques, tous réclament la fin de la République islamique. Les slogans renversent la rhétorique officielle : « Femme, vie, liberté » remplace « Mort à l’Amérique ».

Cette révolte, sévèrement réprimée, révèle la faillite morale et politique du régime de Khomeini, devenu un pouvoir brutal, patriarcal, et idéologiquement essoufflé.

2024–2025 : le retour du feu occidental

Depuis 2024, les tensions régionales ont basculé dans l’affrontement militaire direct : attaques israéliennes contre des infrastructures nucléaires iraniennes, frappes américaines ciblées, cyberattaques, assassinats d’officiers du Corps des Gardiens.
Mais ces interventions, au nom de la sécurité ou de la lutte antiterroriste, ravivent les rancœurs anciennes : celles d’un peuple pris en étau entre un régime imposé et une tutelle étrangère persistante.

un peuple trahi deux fois

La trajectoire de l’Iran moderne est marquée par un double sabotage : celui d’une démocratie nationale émergente par les puissances occidentales, puis celui d’une révolution populaire confisquée par une théocratie.
En sacrifiant Mossadegh, puis en s’accommodant du régime de Khomeini, l’Occident a contribué à enfermer l’Iran dans un piège historique. Ce piège sert encore aujourd’hui les intérêts stratégiques : maintenir la tension dans le Golfe, justifier les bases militaires, peser sur les marchés de l’énergie.

En 2025, l’Histoire ne pèse pas seulement sur la mémoire : elle continue de façonner les alliances, les haines, et les soulèvements à venir.

Pour approfondir : Vidéo de l’intervention du professeur de sciences politiques à l’Austin Community College Dr Roy Casgranda

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Iran-Israël : Friedrich Merz : « Israël fait le sale boulot pour nous tous »

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran ne montre aucun signe d’apaisement depuis le lancement l’agression israélienne le 13 juin, les réactions se multiplient à l’échelle internationale. Cette situation a occupé une place centrale lors du sommet du G7, qui se tient actuellement au Canada.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réagi avec des propos particulièrement directs. Selon lui, Israël a eu « le courage » de faire « le sale boulot pour nous tous ». Il considère que l’État hébreu a pris ses responsabilités face à un régime qui, selon ses mots, « a apporté la mort et la destruction dans le monde ».

Par ailleurs, Friedrich Merz estime que ces frappes israéliennes étaient nécessaires. Dans une interview à la chaîne ZDF, il a déclaré que sans cette opération, le terrorisme du régime iranien aurait pu durer encore longtemps. Selon lui, l’Iran aurait même pu finir par se doter de l’arme nucléaire.

En complément, le chancelier allemand a confié à la chaîne Welt TV que le régime iranien était désormais « considérablement affaibli ». Il juge peu probable que celui-ci retrouve son influence passée. D’après lui, l’avenir de la République islamique est désormais incertain.

Sur le terrain, les tensions continuent de s’aggraver. Le 17 juin, Israël a affirmé avoir tué Ali Chadmani, chef d’état-major iranien en temps de guerre. En retour, l’Iran menace d’intensifier ses frappes dans les prochaines heures.

De son côté, le président américain Donald Trump s’est montré particulièrement menaçant. Sur sa plateforme Truth Social, il a exigé une « capitulation sans conditions » de l’Iran. Il affirme également que les États-Unis contrôlent désormais totalement l’espace aérien iranien. En outre, il assure savoir où se trouve le guide suprême iranien, tout en précisant ne pas avoir l’intention de le viser « pour le moment ».

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Des centaines d’Israéliens fuient vers Chypre pour échapper aux missiles iraniens

Des médias israéliens rapportent que plusieurs ports d’Israël se sont transformés en points de départ pour des traversées maritimes privées, à bord desquelles un nombre croissant d’Israéliens – dont des familles entières – fuient le pays en raison de la guerre entre Israël et l’Iran.

Cette situation survient alors que les tirs de missiles iraniens se poursuivent, en parallèle à des frappes israéliennes ciblant Téhéran et plusieurs sites en Iran.

Selon un quotidien local, le port de Herzliya est devenu ces derniers jours un refuge pour de nombreux Israéliens. Ils s’y rendent par dizaines, valises à la main, à la recherche de yachts pour les conduire vers Chypre, avant de continuer éventuellement vers d’autres destinations. Ce phénomène est amplifié par la suspension des vols commerciaux, en raison des frappes en cours.

Sur les réseaux sociaux, des groupes relaient des plans de fuite similaires. Des centaines de personnes envisagent de quitter les territoires occupés par voie maritime, malgré le coût très élevé de ces traversées, motivées par la crainte croissante des missiles iraniens, qui visent notamment Tel-Aviv, Haïfa et d’autres zones du centre du pays.

La guerre israélo-iranienne est entrée dans son cinquième jour, marquée par des échanges intenses de frappes de missiles entre les deux camps. Ces derniers jours, les attaques iraniennes ont causé d’importants dégâts matériels dans plusieurs bâtiments autour de Tel-Aviv et dans la ville de Haïfa.

Les frappes réciproques ont déjà fait des dizaines de morts et des centaines de blessés des deux côtés. Côté israélien, les premières estimations font état de 24 à 27 civils tués, ainsi que d’au moins 500 blessés à la suite des frappes iraniennes. En Iran, le ministère de la Santé a annoncé un bilan provisoire d’au moins 224 morts et de plus de mille blessés, selon des données officielles.

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Iran-Israël: Macron évoque une trêve, Trump réplique : « Ce n’est pas un cessez-le-feu, c’est plus grand »

Alors que la planète vacille sous l’intensification du conflit Israël-Iran, Donald Trump orchestre une mise en scène ambiguë. Le président américain a quitté précipitamment, le 16 juin 2025, le sommet du G7 tenu à Kananaskis, en Alberta (Canada), alimentant rumeurs et spéculations. Emmanuel Macron affirme qu’il s’agit d’une initiative de trêve entre les deux ennemis régionaux. Trump dément furieusement : « Ce n’est pas à cause d’un cessez-le-feu », assène-t-il sur Truth Social, évoquant au contraire « quelque chose de bien plus grand ».

Mais le décor est posé : explosions à Téhéran, sirènes à Tel Aviv, et Washington qui convoque en urgence son Conseil de sécurité dans la fameuse Situation Room. Le message est clair : la paix ne semble pas à l’ordre du jour. Trump souffle le chaud et le froid. D’un côté, il menace : « Quittez Téhéran immédiatement », de l’autre, des fuites laissent entendre une volonté d’engager des pourparlers avec Téhéran.

Sur le terrain, les morts s’accumulent. L’Iran pleure plus de 220 victimes, dont des journalistes de la télévision d’État. Israël recense 20 morts sous les missiles iraniens. En toile de fond, Gaza continue d’agoniser, avec un bilan humain qui dépasse les 55 000 morts.

Alors, Trump joue-t-il à l’apprenti pyromane ou au sauveur providentiel ? Certains évoquent un alignement total avec Netanyahu, d’autres un bluff stratégique visant à imposer un nouveau deal nucléaire. Mais la tonalité guerrière, les images apocalyptiques en provenance du Moyen-Orient et la convocation du Conseil de sécurité laissent entrevoir un tournant plus sinistre.

Le monde retient son souffle. La « danse » de Trump pourrait bien précipiter une nouvelle guerre. Ou entériner une Pax Americana à sa manière : brutale, imprévisible, et terriblement spectaculaire.

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L’Iran souhaiterait discuter d’un arrêt des hostilités, selon le « Wall Street Journal »

Des sources diplomatiques ont révélé que l’Iran souhaite engager des discussions avec les États-Unis et Israël pour jeter les bases d’un cessez-le-feu et relancer le dialogue nucléaire. Ces messages ont été transmis par des intermédiaires arabes, d’après un reportage du Wall Street Journal publié aujourd’hui, lundi 16 juin 2025.

Cette démarche intervient trois jours après le déclenchement de la vaste offensive de l’armée sioniste contre l’Iran. Jusqu’à présent, le conflit entre les deux belligérants ne montre aucun signe d’apaisement, alors que le régime de Téhéran a mené au cours du week-end des frappes en représailles.

Bien qu’Israël affirme avoir neutralisé des capacités stratégiques, les dégâts matériels restent limités suite à une offensive aérienne israélienne d’envergure contre l’Iran, visant principalement les sites nucléaires et les structures militaires

L’Iran accepterait de reprendre les négociations – sur son programme nucléaire – à la condition que les États-Unis n’interviennent pas militairement aux côtés d’Israël. En parallèle, l’Iran met en garde : sans perspectives de pourparlers sérieux, il pourrait accélérer son programme nucléaire ou étendre les hostilités.

L’Iran a demandé au Qatar, à l’Arabie saoudite et à Oman d’intervenir auprès du président américain Donald Trump pour qu’il use de son influence auprès de l’entité sioniste en vue d’obtenir un cessez-le-feu immédiat, ont par ailleurs, déclaré lundi deux sources iraniennes et trois sources régionales à Reuters.

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Le Pakistan ferme sa frontière avec l’Iran

Face à l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, le Pakistan a annoncé la fermeture temporaire de ses cinq postes-frontières avec son voisin iranien. Les autorités de la province du Baloutchistan ont confirmé l’arrêt des mouvements de personnes, à l’exception du rapatriement de citoyens pakistanais, notamment des étudiants et des pèlerins chiites.

Les mouvements de personnes « sont suspendus jusqu’à nouvel ordre », a précisé Atta ul Munim, cadre au terminal de Chaghi, « mais le commerce se poursuit ». Samedi déjà, 450 pèlerins pakistanais – l’Iran accueille plusieurs lieux saints du chiisme – avaient déjà été rapatriés, selon Islamabad.

Cette décision intervient alors qu’Israël mène depuis vendredi des frappes meurtrières contre l’Iran, faisant plus de 220 morts. En riposte, Téhéran a lancé des missiles ayant causé la mort de 24 personnes en Israël.

Le Pakistan, seul pays musulman doté de l’arme nucléaire, a exprimé son soutien au gouvernement iranien tout en appelant la communauté internationale à se concentrer sur « la menace nucléaire israélienne ».

Si certaines rumeurs évoquent un possible soutien militaire d’Islamabad à Téhéran, les autorités pakistanaises insistent sur leur soutien strictement moral et diplomatique.

Le pays, au carrefour de rivalités géopolitiques majeures, cherche à maintenir l’équilibre entre ses alliances avec les États-Unis, la Chine, l’Iran et l’Arabie saoudite.

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Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars

Les prix du pétrole repartent à la hausse, frôlant les 75 dollars pour le Brent, dans un contexte de tensions exacerbées au Moyen-Orient après l’attaque israélienne contre l’Iran. Les marchés anticipent une flambée durable si la crise s’aggrave.

Les cours du pétrole ont entamé la semaine en nette progression, dans le sillage de la flambée enregistrée vendredi, portée par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient après l’agression menée par Israël contre des installations iraniennes.

Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, s’échangeait à 74,97 dollars, en hausse de 0,99 %. De son côté, le WTI américain progressait de 1,15 %, atteignant 73,82 dollars. Ces hausses s’inscrivent dans la continuité du bond de près de 13 % observé en fin de semaine dernière.

Les marchés réagissent vivement à l’escalade entre Israël et l’Iran, dont les tensions font planer des risques majeurs sur l’approvisionnement en pétrole dans la région.

« Si le conflit s’intensifie, les prix pourraient franchir rapidement la barre des 80 dollars le baril », estime un analyste basé à Londres, qui pointe la sensibilité des marchés à toute perturbation dans le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20 % du pétrole mondial.

Par ailleurs, l’éventualité de sanctions renforcées contre Téhéran ou d’un blocage partiel de ses exportations de brut alimente les inquiétudes. L’Iran, membre de l’OPEP, demeure un acteur clé du marché pétrolier malgré les embargos en vigueur.

En réaction, plusieurs grandes compagnies de transport maritime ont commencé à redéfinir leurs routes ou à augmenter leurs tarifs d’assurance pour les cargaisons transitant par la région.

Alors que les investisseurs cherchent à anticiper les conséquences économiques de cette nouvelle donne géopolitique, les analystes soulignent qu’un conflit prolongé pourrait faire grimper les prix bien au-delà des niveaux actuels, pesant potentiellement sur la croissance mondiale.

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Riposte iranienne après les frappes à Téhéran : au moins 8 morts en Israël

(Mise à jour @9H00) Après les frappes massives menées par Israël contre des cibles iraniennes, y compris la capitale Téhéran, l’Iran a riposté dans la nuit du 15 au 16 juin par une nouvelle salve de missiles. Selon Reuters, ces attaques ont touché Tel‑Aviv et Haïfa, causant la mort d’au moins huit personnes et blessant des dizaines d’autres.

Des vidéos diffusées par les chaînes israéliennes montrent plusieurs bâtiments endommagés dans le centre du pays, notamment à Tel-Aviv, où l’une des roquettes aurait frappé un immeuble résidentiel. Les secours ont transporté en urgence plus de 70 personnes, pour la plupart légèrement blessées.

Ce raid intervient moins de 24 heures après qu’Israël a mené une série de frappes ciblées sur Téhéran. Selon les autorités iraniennes, l’armée israélienne a visé le quartier général de la force Qods, des sites de missiles sol-sol ainsi que le ministère iranien des Affaires étrangères. Plusieurs civils ont été blessés lors de l’attaque sur ce dernier.

Le bilan humain s’alourdit rapidement côté iranien. Depuis le début de cette escalade, vendredi 13 juin, 224 personnes ont été tuées, dont au moins 70 femmes et enfants, selon le ministère iranien de la Santé. Parmi les victimes figurent aussi plusieurs hauts responsables militaires, dont Mohammad Kazemi, chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, et deux de ses adjoints.

Dans un communiqué relayé par l’agence IRNA, les Gardiens de la Révolution annoncent que des « opérations plus ciblées et dévastatrices » contre les infrastructures israéliennes « se poursuivront jusqu’à l’anéantissement du régime sioniste ».

L’armée israélienne confirme que « les opérations préventives et de neutralisation des menaces se poursuivent ». Le porte-parole de Tsahal a évoqué « une guerre d’attrition inévitable contre un ennemi déterminé à frapper au cœur ».

Trump tente d’éviter l’escalade

Depuis Washington, le président américain Donald Trump, s’apprêtant à quitter le pays pour le sommet du G7 au Canada, a appelé à « une désescalade rapide » tout en réitérant son « soutien inébranlable à la sécurité d’Israël ». Selon plusieurs sources, Trump aurait mis son veto à un projet israélien d’assassinat ciblé de l’ayatollah Khamenei, jugeant l’opération « trop risquée ».

Alors que la guerre ouverte entre Israël et l’Iran se poursuit, l’ampleur des pertes civiles de part et d’autre inquiète les chancelleries internationales. Le Proche-Orient s’installe dans un nouveau cycle de feu, à haut risque de débordement régional.

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Quelles sont les options de l’Iran face à l’offensive israélienne ?

Des choix « très limités » selon les experts américains

Alors qu’Israël poursuit ses frappes aériennes sur le territoire iranien pour le troisième jour consécutif, les options de Téhéran apparaissent particulièrement restreintes selon les analystes internationaux.

Alan Eyre, ancien négociateur nucléaire américain, a qualifié la situation de l’Iran de « très sombre » et « très limitée » dans ses déclarations à Al Jazeera. Selon lui, la République islamique se trouve contrainte de répondre militairement « juste pour sauver la face sur le plan intérieur », mais cette riposte risque d’être insuffisante face à la capacité de résistance israélienne.

« Il est très peu probable que l’Iran puisse causer suffisamment de dégâts à l’intérieur d’Israël pour exercer une quelconque pression et l’amener à cesser ses bombardements », a analysé l’expert. Il souligne également les limites de la voie diplomatique pour l’Iran, qui « n’a pas tant d’alliés que cela dans la communauté internationale », face à un Israël qui s’est montré « spectaculairement réticent à écouter l’opinion internationale ».

L’option militaire : « Sauver la face » malgré les limites

La recommandation d’Eyre pour l’Iran est de « tenir le coup » en infligeant le maximum de dégâts possibles à Israël pour préserver sa crédibilité interne, puis de repenser sa stratégie de défense une fois les bombardements cessés. Cette nouvelle approche pourrait inclure « la tentative d’obtenir une arme nucléaire, plutôt que de simplement maintenir la capacité d’en avoir une », une perspective que l’expert juge « très préoccupante ».

L’option diplomatique : Des alliés européens tendent la main

Face à cette escalade, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont proposé des négociations immédiates sur le programme nucléaire iranien. Le ministre allemand des Affaires étrangères Johann Wadephul, actuellement en visite au Moyen-Orient, a déclaré travailler à la réduction des tensions dans le conflit en cours.

« L’Allemagne, avec la France et la Grande-Bretagne, est prête. Nous offrons à l’Iran des négociations immédiates sur le programme nucléaire, j’espère que cette offre sera acceptée », a-t-il déclaré à la télévision publique allemande ARD.

L’option nucléaire : Entre dissuasion et négociation

Lors d’un point presse à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a réitéré la position officielle de son pays, affirmant qu’il est de la « ferme conviction » de l’Iran de ne pas détenir l’arme nucléaire. Il a néanmoins défendu le droit de Téhéran à maintenir un programme nucléaire à des fins exclusivement civiles.

Concernant les négociations annulées avec les États-Unis, Araghchi a révélé que l’Iran était « prêt à fournir les assurances nécessaires aux Américains » et accusé Israël de s’opposer à tout progrès diplomatique entre Téhéran et Washington.

« C’est une question parfaitement claire. L’entité sioniste ne veut pas nous voir parvenir à un accord ou à une solution diplomatique avec les États-Unis », a-t-il affirmé.

Un conflit en voie d’intensification

Les autorités iraniennes insistent sur le fait que leurs frappes contre Israël s’inscrivent dans le cadre de la légitime défense face à des agressions répétées. Elles assurent ne pas chercher l’élargissement du conflit à d’autres pays de la région, sauf en cas de provocation ou de menace directe à leur sécurité.

Cependant, avec des missiles iraniens ayant réussi à percer les défenses aériennes israéliennes et à détruire des bâtiments au cœur du territoire israélien, et Israël menaçant d’une force encore plus importante, la région semble s’enfoncer dans une spirale de violence dont l’issue reste incertaine.

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Les Houthis revendiquent une frappe sur Israël en coordination avec l’Iran

Pour la première fois, les rebelles Houthis du Yémen ont revendiqué publiquement une frappe coordonnée avec l’Iran contre Israël, survenue dans la nuit du 13 au 14 juin 2025. Des missiles balistiques, dont des hypersoniques de type « Palestine 2 », ont visé des sites qualifiés de « sensibles » dans la région de Jaffa, au centre du pays.

Quelques heures plus tôt, l’armée israélienne avait annoncé que plusieurs projectiles tirés vers le centre d’Israël provenaient du territoire yéménite. Cette information a été confirmée par les Houthis dans un communiqué diffusé par la chaîne Al Masirah.

Le porte-parole militaire houthi, Yehya Sarea, a déclaré que l’opération avait été menée en coordination avec l’armée iranienne, dans ce qu’il a qualifié d’« acte de solidarité avec les peuples palestinien et iranien opprimés ».

Le bilan provisoire des frappes s’élève à au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés dans le centre d’Israël. Une précédente série d’attaques sur le nord du pays avait déjà fait quatre morts supplémentaires.

Cette annonce marque un tournant : c’est la première fois qu’un groupe allié à l’Iran reconnaît ouvertement une coopération militaire directe avec Téhéran dans des frappes contre Israël. Un signal fort, tant pour les alliés occidentaux que pour la dissuasion israélienne.

L’État hébreu n’a pas encore officiellement réagi à cette revendication, mais les médias israéliens évoquent un renforcement imminent de la défense antimissile dans les zones centrales.

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Frappe iranienne : au moins 10 morts, des zones proches de Tel-Aviv atteintes

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv a franchi un nouveau seuil ce matin, 15 juin. En représailles à une série de frappes israéliennes ayant ciblé des infrastructures civiles et énergétiques en Iran, dont le site pétrolier de Shahran à Téhéran, les forces iraniennes ont lancé plusieurs missiles sur le territoire israélien, provoquant la mort d’au moins dix personnes selon des sources médicales citées par plusieurs médias locaux.

Des missiles ont touché plusieurs régions, notamment les abords de Haïfa et de Tel-Aviv. À Bat Yam, au sud de la métropole israélienne, six morts ont été confirmés, et des dizaines de disparus sont toujours recherchés sous les décombres.

Le président israélien Isaac Herzog a qualifié cette journée de « terrible », dénonçant des « attaques criminelles de l’Iran » et appelant à l’unité nationale. Il a évoqué un bilan encore provisoire : au moins huit morts et des dizaines de blessés.

Côté iranien, les chiffres sont bien plus lourds. Selon les médias officiels, les bombardements israéliens de ces deux derniers jours auraient fait au moins 80 morts, dont 20 enfants, et près de 800 blessés.

Dans ce climat d’embrasement régional, le président américain Donald Trump a annoncé un accord avec son homologue russe Vladimir Poutine pour œuvrer à une désescalade. Mais ces appels à la retenue peinent à convaincre.

En signe de rupture, l’Iran a annoncé l’annulation de la sixième session des pourparlers nucléaires avec les États-Unis, dénonçant l’« hypocrisie » des puissances occidentales face à l’agression israélienne.

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