Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Double séance – effets positifs pour les citoyens : Un rythme plus actif et productif

Il serait injuste de ne pas reconnaître les bénéfices tirés de la double séance, au niveau social et économique. Sans remettre en cause le bien-fondé de la séance unique, elle tombe à point nommé pour booster le rythme du travail.

La Presse — La reprise de la double séance de travail, après deux mois de régime de travail basé sur la séance unique d’été, a eu un impact bénéfique sur la population, notamment dans les affaires administratives avec tout le temps disponible et requis, durant la journée entière. Cette transition, qui a eu lieu début septembre, a marqué la fin de la période estivale et le début d’un nouveau cycle de travail, avec des répercussions importantes sur la vie quotidienne des citoyens, l’économie et l’administration publique.

Le retour à la double séance offre un changement de rythme considérable. Après deux mois de travail intensif, souvent à la seule lumière du jour, le passage à la double séance est une période de transition pour les fonctionnaires tunisiens. C’est un retour à un rythme plus «normal», mais avec des enjeux majeurs.

La double séance est une tradition en Tunisie, et elle est inscrite dans la loi. Le régime de travail à séance unique est une exception, mise en place pour des raisons de confort et de commodité. Le retour à la double séance est une nécessité pour le bon fonctionnement des services publics, et pour le développement de l’économie.

Regain de productivité

Le retour à la double séance a un impact positif sur l’économie. La journée de travail est plus longue, ce qui permet d’augmenter la productivité des entreprises. Les entreprises peuvent mieux s’organiser, avec des horaires de travail plus flexibles, et des équipes qui peuvent se relayer. Le retour à la double séance est également un atout pour le commerce.

Les magasins peuvent ouvrir plus tard, ce qui permet aux clients de faire leurs courses après le travail. C’est un plus pour les touristes, qui peuvent profiter de la vie nocturne, et pour les Tunisiens, qui peuvent profiter de la soirée pour faire des activités.

En prime, la satisfaction des citoyens enfin libérés et soulagés de pouvoir gérer leur temps à leur guise, sans course contre la montre. Cette satisfaction ne se répercute cependant pas au niveau des transports, avec des plaintes sur la fréquence des dessertes dans certaines zones, quand d’autres manquent à l’appel. Ceci dit, avec l’entrée en exploitation des bus importés de Chine, le problème de transport peut être résolu au fur et à mesure et la qualité s’améliorer.

Gain d’efficacité

La fluidité administrative engendrée par la double séance a généré un gain d’efficacité. Le retour à la double séance est un atout pour l’administration publique. Les services publics peuvent mieux s’organiser, avec des horaires de travail plus flexibles. Les fonctionnaires peuvent mieux se relayer, avec des horaires qui leur permettent de concilier vie professionnelle et vie privée.

Le retour à la double séance est également un atout pour la fluidité administrative. Les usagers peuvent mieux s’organiser, avec des horaires qui leur permettent de faire leurs démarches administratives. C’est un plus pour la fluidité des services publics, et pour l’efficacité de l’administration. Malgré les avantages, le retour à la double séance présente des défis.

Le principal défi est celui de l’adaptation. Les fonctionnaires et les entreprises doivent s’adapter à de nouveaux horaires, ce qui peut prendre du temps. Le retour à la double séance est également un défi pour la fluidité de la circulation. Les heures de pointe sont plus importantes, ce qui peut créer des embouteillages.

Le retour à la double séance est un événement annuel en Tunisie. C’est un retour à un rythme plus «normal», mais avec des enjeux majeurs.

Ce retour demeure un atout pour l’économie, l’administration publique et la vie quotidienne des Tunisiens. Quelle que soit la facture énergétique engendrée par ces temps de chaleur et quelle que soit la cadence de travail des personnes actives, de moyenne, modérée à élevée.  

L’ESS est rentrée bredouille du Maroc : Plus qu’une simple défaite…

Hormis le résultat qui n’est pas flatteur, à savoir une défaite sur le score (2-1) face au Kawkab Athlétique Club de Marrakech, l’intensité moyenne du jeu et la petite motivation de certains joueurs entrevue dans les matchs amicaux laissent songeurs. L’Étoile se cherche encore alors qu’elle s’apprête à affronter l’USM samedi et à quelques jours de son entrée en lice en Coupe de la CAF, face aux Soudanais d’Al Ahly Wad Madani.

La Presse — Alors que le Maroc réussit souvent à l’ESS qui a tenu la dragée haute aux meilleures équipes du pays, encore ces dernières années, en compétition officielle de surcroît, la voilà qui retombe dans ses travers. Il a suffi d’un match amical mal négocié sur tous les plans face au KACM pour que le doute reprenne place dans la tête des joueurs et des supporters. Il y a eu quelques satisfactions, mais davantage d’insatisfactions, forcément avec une défaite au bout du compte.

Tops et flop

Durant ce match test face aux Marrakchis, il y a des joueurs qui ont tenu leur rang et d’autres qui ont paru plus effacés. Ainsi Omar Bah, par qui est venu le seul et unique but étoilé, celui de l’égalisation en début de seconde période et Naouali qui a frappé deux fois sur les montants dans l’action du but, ont marqué des points, dans l’optique de la double confrontation africaine. Ghedamsi, pris de vitesse sur le but vainqueur des Marrakchis en fin de partie, Alassane Diao maladroit et Aouani, à côté du sujet, sont dans le mou.

L’attaquant sénégalais, Moussa Senghor, a été l’absent le plus marquant du match, pour une histoire de renouvellement de passeport. Le match a été émaillé de moments de tension avec l’expulsion de l’entraîneur de l’ESS, Lassâad Dridi, qui a contesté la qualité de l’arbitrage, ou encore la blessure contractée par le capitaine Malek Baayou, incertain contre l’USM samedi. Maher Ben Sghaier s’est également blessé et a cédé sa place au Guinéen Omar Bah avant la demi-heure de jeu.

Pendant ce temps, la cellule de recrutement n’a pas chômé et a recruté un milieu défensif pour pallier les errements du bloc défensif. Cédric Gbo risque d’en faire les frais, lui qui n’est même plus dans le groupe, a été prié de trouver un club preneur. Mais l’Étoile aurait pu ramener également son ancien joueur à ce poste, Jacques Mbé, sans club actuellement. Pour l’heure, le trident Anan, Uche Goodlad et Chouchane, n’a pas encore de bons automatismes et un jeu bien huilé, malgré certaines promesses entrevues lors du succès face à l’ASG. Ainsi le remue-ménage continue.

Nouvelle cible

Debora Fernandes Mavembo, 25 ans, possédant la double nationalité angolaise et congolaise, ayant joué la saison dernière avec le Simba SC tanzanien qui a choisi de ne pas le conserver dans son effectif et libre de droit, devrait atterrir à Sousse. Pour dégraisser son effectif, l’Etoile Sportive du Sahel devrait officialiser le départ de deux joueurs de son effectif. Le milieu de terrain nigérian, Ibrahim Auwal, pourtant recruté cet été, et le jeune attaquant, Salah Barhoumi, ne devraient plus porter le maillot étoilé. En effet, l’USM a annoncé le recrutement du véloce Barhoumi, ce qui en fait le 4e Etoilé à rejoindre les rangs du voisin. La résiliation du contrat du premier serait due à des raisons médicales, alors qu’un différend financier serait derrière le départ de Barhoumi. En attendant, l’ESS navigue à vue durant les derniers tests amicaux où Dridi a eu le temps nécessaire pour faire le tri entre les bons et les moins bons éléments de son effectif. Le plus important demeurant la compétition et l’Etoile ne devra pas se rater au cours des trois prochaines rencontres, ô combien cruciales en championnat et en Coupe de la CAF. Enfin, le comité directeur a annoncé la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire pour le 30 septembre, qui portera sur le bilan de la saison sportive 2024-2025.

Une jeune pépite sous pression : Anis Saidi dans le flou

Dans une décision qui a suscité beaucoup de controverses et de questions, le jeune joueur tunisien Anis Saidi, attaquant du club américain de San Diego, a été marginalisé et exclu des matchs de son équipe après avoir annoncé sa décision de représenter les Aigles de Carthage en sélection plutôt qu’en équipe nationale américaine. 

La Presse —Anis Saidi, né en 2008, évolue au poste d’attaquant et est reconnu pour sa force physique, sa présence offensive et son sens du but. Malgré son jeune âge, il a participé à plusieurs matchs amicaux avec l’équipe première de San Diego, en plus d’avoir disputé un match officiel de la Ligue américaine, témoignant de la confiance que le staff technique lui accorde depuis ses débuts.

Cependant, après avoir confirmé son souhait de représenter les Aigles de Carthage au niveau international, le joueur s’est vu exclure des plans du staff technique, une sorte de moyen de pression en raison de son refus de représenter l’équipe nationale des Etats-Unis. 

Le Mondial U20 pour objectif

Ce faisant, malgré ces obstacles, Anis poursuit ses préparatifs en vue de participer avec l’équipe nationale tunisienne à la Coupe du monde U20 de la Fifa, prévue en novembre prochain au Qatar. En cas d’exil vers l’Europe, le club allemand du Bayern Munich a manifesté un intérêt pour le prometteur attaquant.

Anis Saidi est né aux Etats-Unis d’un père tunisien et d’une mère américaine. Il a débuté sa carrière de footballeur au sein de l’académie de l’Union de Philadelphie avant de déménager à San Diego, où il s’est fait connaître. Le joueur est issu d’une famille de sportifs tunisiens. Son oncle, Khaled Saidi, a joué pour le Club Africain et l’équipe nationale tunisienne dans les années 1990, tandis que son frère, Aziz Saidi, a brièvement évolué avec l’équipe réserve de l’Espérance Sportive de Tunis lors de la saison 2019-2020, après une carrière à Philadelphie.

Expatriés : Ben Hammouda, buteur avec le CRB

L’avant tunisien s’illustre en Algérie.

La Presse  L’ex-attaquant de l’EST, Mohamed Ali Ben Hammouda, passé par Ghazl Al Mahalla en Egypte et actuellement à Belouizdad, n’a pas tardé à prendre ses marques en Algérie. Il a permis à son équipe de ramener le point du nul (1-1) face à l’USM Khenchela, en égalisant à la 73e minute de jeu. Le club algérois compte 4 points en deux matchs.

Jemal en prêt à IK Start

Le jeune attaquant Elias Jemal a récemment été prêté à IK Start en seconde division norvégienne. Le prêt s’achèvera le 31 décembre 2025, date à laquelle Jemal devrait retourner à Sandefjord qui occupe le milieu du tableau de l’élite norvégienne.

Bouzamoucha défait

En championnat national français (D3), le défenseur central de Rouen, Sofyane Bouzamoucha, a mordu la poussière contre Châteauroux (2-1). Comme à son habitude, il a disputé l’intégralité de la partie.

Ben Fredj empile les buts

En National 2 (D4), l’attaquant de Créteil Lusitanos, Mohamed Ben Fredj, qui vient d’inscrire un triplé face à Toulon, a récidivé en inscrivant le seul but des Cristoliens face au FC 93 Bobigny à la 23e. Résultat : match nul (1-1).

Bguir file en Libye

Libre de droit, Saâd Bguir a trouvé un point de chute en Libye avec Al Nasr Benghazi avec lequel il s’est engagé officiellement jusqu’au 30 juin 2026. L’ancien milieu offensif  de l’US Tataouine, du Stade Gabésien, de l’EST, d’Abha et d’El Wahda Mecca en Arabie Saoudite s’est lancé un nouveau défi à 31 ans.

Hazem mastouri ou l’age de la maturité : Un buteur hors pair

Mastouri empile les buts saison après saison, au point de rejaillir sur l’équipe nationale qui caracole en tête de son groupe aux éliminatoires du Mondial 2026. On compte encore sur lui pour finir le travail en faisant parler son efficacité face à la Guinée équatoriale.

La Presse — Hazem Mastouri est un attaquant qui est en train d’atteindre une maturité offensive qui fait de lui un buteur patenté aussi bien en club qu’en équipe nationale. Sa dernière performance face au Liberia en dit long sur ses qualités intrinsèques d’avant-centre qui pèse sur les défenses adverses.

Efficace à souhait et capable d’enchaîner les actions comme sa première mi-temps de classe internationale face au Libéria, la Tunisie s’en est trouvée fortement gagnante dans ces éliminatoires du Mondial 2026. A l’aller, comme au retour, il a mis un but qui a rapidement mis à l’abri le onze national pour garder ou creuser le score.

Lors du dernier face-à-face, Mastouri a sorti une prestation de taille avec 2 autres actions de but qui ont failli faire mouche, notamment son coup de tête repoussé in extremis par Tommy Songo. Habile du pied droit et bon de la tête, Mastouri est un avant-centre de métier qui a l’expérience requise pour faire parler la poudre cette saison, celle de la confirmation.

Certes, à 28 ans, il arrive un peu sur le tard mais au sortir d’une saison où il s’est révélé au grand public, enchaînant les performances, on peut estimer que le meilleur est à venir. Deuxième meilleur buteur du championnat l’an dernier avec 16 réalisations dont 5 penalties, il s’est récemment envolé vers la Russie, du côté du Dinamo Makhachkala, avec qui il est lié par un contrat jusqu’au 30 juin 2028, et il n’a pas tardé à s’illustrer en Coupe, avec un but de pur avant-centre finisseur à la clé, en décroisant sur la gauche son tir contre le FK Rostov.

Autre avantage, il est sobre dans son jeu n’ayant récolté quasiment aucun avertissement, en sélection nationale. Il peut également jouer au poste d’ailier gauche. Un attaquant qui fait la différence devant.       

Monsieur plus         

Mastouri a fait ses grands débuts avec les Aigles de Carthage lors d’un succès 3-2 au cours des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 contre Madagascar le 14 novembre 2024, aidant son équipe à se qualifier pour la compétition finale avec cette victoire. A ce jour, il totalise 3 buts en 7 sélections, dont 1 en amical contre le Burkina Faso.

Le longiligne attaquant de 1,91 m fait partie des buteurs au parcours atypique. En effet, il a fait toutes ses classes en Tunisie, en ayant commencé à l’AS Degache, avant de passer à la Palme de Tozeur, l’ES Métlaoui et Al Najaf d’Irak, 5 ans de chemin long et sinueux, avant l’éclosion professionnelle et d’atteindre le sommet national.

C’est en tout cas l’homme providentiel devant avec la baisse de régime des autres attaquants qui ont perdu leur place, à son profit. Face à la Guinée équatoriale, on attend beaucoup de Mastouri pour «tuer dans l’œuf» les derniers espoirs des Josete, Bicoro and co. Avec la bagatelle de 10 buts encaissés durant ces éliminatoires, les Equato-Guinéens, qui prennent l’eau souvent derrière, vont certainement tenter de piéger Mastouri, notamment sur les hors-jeux.

A Mastouri d’anticiper et de faire parler son sens du but, notamment éclair et rapide pour tracer la voie d’une 3e qualification consécutive à la Coupe du monde des nations. Fait qui serait analogue à la passe de 3 réalisée en 1998, 2002 et 2006.  

Le Libéria en quête d’un exploit à Radès : Une chance à saisir

Le Liberia a tout à gagner et à réaliser un exploit contre la Tunisie qui l’a déjà dominé chez lui à Monrovia. Une défaite signifierait une élimination quasi définitive de la Coupe du monde 2026, avec pour infime espoir une hypothétique place de barragiste…

La Presse — Les “Lone Stars”, en quête d’un improbable exploit au pays d’Hannibal, s’apprêtent à affronter les “Aigles de Carthage”, leaders invaincus du Groupe H. Le Liberia est déterminé à faire ses preuves face au leader du groupe, qui n’a encaissé aucun but en 6 matchs. Même un résultat nul serait favorable et accrocheur, pour entretenir la flamme et pour ne pas être définitivement largué.

Histoire du Liberia

La sélection libérienne a connu des hauts et des bas au fil de son histoire. Malgré des débuts modestes, elle a su se faire une place sur la scène continentale. L’un de ses plus grands succès est sans doute sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations en 1996 en Afrique du Sud, une première historique pour le pays. Traditionnellement, les confrontations entre le Liberia et la Tunisie ont toujours été très disputées. Les deux sélections se sont rencontrées à plusieurs reprises et les matchs ont souvent été serrés. Si la Tunisie a l’avantage au niveau des statistiques avec un grand nombre de succès et une seule défaite face à cet adversaire en 2015, le Liberia a toujours su faire preuve de résilience et de détermination. Le match à venir est donc l’occasion pour montrer qu’il a progressé et qu’il est capable de rivaliser avec les meilleures sélections du continent. Avec une équipe jeune et talentueuse, les “Lone Stars” ont toutes les cartes en main pour créer la surprise.

Entretenir l’espoir

Emmené par ses deux vedettes du championnat tchèque avec le capitaine qui officie au Slavia Prague, Oscar Dorley et Divine Teah, le Liberia n’a pas à rougir. Deux milieux de terrain centraux appelés à casser les lignes offensives tunisiennes. Hormis ces deux joueurs clés du onze de Kojo, la plupart sont des joueurs secondaires dans leurs clubs respectifs. A titre d’exemple, l’attaquant Ayouba Kosiah, qui évolue en seconde division belge au Beerschot VA, Bryant Farkarlun, qui joue à Austin FC en MLS américaine, Mark Pabai arrière droit des Slovènes du FC Koper et Nohan Kenneh, milieu défensif de Ross County en Ecosse, ont été de nouveau convoqués par leur coach national Kojo. Le grand absent est le défenseur du Viktoria Plzen, Sampson Dweh, âgé de 23 ans. Ce qui est certain c’est que le Liberia vendra cher sa peau et ne se présente pas en victime expiatoire au stade Hamadi Agrebi de Radès. Les fans libériens, qui soutiennent leur équipe nationale avec passion, espèrent une victoire qui marquerait un tournant pour le football national. Le match contre la Tunisie est bien plus qu’une simple rencontre, c’est un test de caractère et une occasion de briller sur la scène internationale.

Reportage – Rénovation des places Barcelone et Mongi-Bali : Une seconde jeunesse

La nouvelle Place de Barcelone, qui a fait peau neuve pour retrouver ses lettres de noblesse, se veut un lieu de rencontre et d’activités. Des espaces de détente, des aires de jeux pour enfants et peut-être même une zone de lecture ou de pique-nique seront aménagés prochainement. L’idée est de créer un espace polyvalent où les familles, les étudiants et les professionnels pourront se retrouver et se ressourcer.

La Presse — L’opération de lifting qu’a connue la capitale, entamée il y a plus d’un an, continue de faire germer des espaces et places qui «respirent» de nouveau la santé. L’un d’eux, à savoir la place Barcelone a fait l’objet d’un lifting de bonne facture et certainement sans coût faramineux pour les contribuables tunisiens.

Un toilettage de la place qui a permis de la délester des herbes folles qui courraient la place, des mini squares sablonneux et sans relief. Pour couronner le tout, la fréquentation nocturne serait plus agréable encore avec les jets et projections de lumière qui accompagnent ceux des fontaines. L’éclairage public a connu une montée en gamme certaine dans ce lieu emblématique et véritable poumon de la capitale tunisienne.

Détails du projet finalisé

On a appris que le projet a nécessité la mobilisation d’un fonds financier de 13 millions de dinars selon un ouvrier sur place, pour une durée de travaux de 6 mois. Officiellement, le projet réalisé avec un budget de 10 millions de dinars a été supervisé par la direction générale du génie militaire, avec la participation de la Société Nationale des Chemins de Fer tunisiens et la municipalité de Tunis.

Le parc public devrait ouvrir ses portes au public et aux visiteurs dans un ou deux jours, de source bien informée. Les 3 acteurs ont assuré de main de maître les travaux, qui sont au stade de finalisation avec les ultimes finitions et peaufinages pour le plus grand plaisir des badauds et promeneurs qui s’impatientent de fréquenter leur espace préféré de la ville. Ces derniers se sont rabattus, pour l’heure, sur le parc plus réduit, mais limitrophe de la place Mongi Bali qui juxtapose la place Barcelone.  

Mongi Bali resplendit

La place Mongi Bali a repris ses droits et rend hommage à l’illustre homme que fut cet ancien guide général du scoutisme tunisien. Son buste trône au-dessus d’une fontaine où jaillit de l’eau aux quatre coins de la place, pour le plus grand plaisir des puristes et des promeneurs de la place ce qui est nouveau est éclatant et c’est le cas de le dire ce lieu emblématique de Tunis d’une superficie approximative de 800 m², comportant de nombreux arbres et fleurs avec des allées autour de la fontaine qui permettent aux enfants de gambader et aux personnes plus âgées de se prélasser sur les bancs publics.

Des poubelles sont installées aux alentours et abords du parc, ce qui dénote une hygiène retrouvée, ceci en attendant l’ouverture prochaine de la place Barcelone avec son parc vert encore plus imposant que celui de la place Mongi Bali, faisant le double, voire le triple de sa superficie.

C’est toute la zone qui respire de nouveau pour le plus grand bonheur des voyageurs qui transitent par la gare de Tunis. Un témoignage touchant d’un sexagénaire et ancien fonctionnaire de l’Etat à la retraite nostalgique de la place raconte son histoire, son cachet.

Ravi de voir cet espace retrouver une seconde jeunesse, après tant d’années et de délabrement de délaissement notamment au cours de la «la décennie noire» par laquelle la Tunisie est passée, il a raconté beaucoup d’anecdotes croustillantes, autour de la genèse de la place Barcelone qui n’existait pas à la base, créée en 1972, tout comme la gare durant les années 1960 et qui, peu à peu, a pris naissance, avant de prendre beaucoup d’importance dans la ville au point de refléter son cachet historique, avant aussi que les choses ne se dégradent avec «l’immobilier à outrance, fait de béton partout», au point d’avoir failli perdre le prestigieux Parc du Belvédère ou encore le stade Chedly Zouiten par le passé.

Ceci en attendant également la rénovation du parc Habib Thameur du Passage qui lui aussi a pris beaucoup « de plomb dans l’aile » et qui nécessite une rénovation à l’instar de ce qui a été fait dans ces 2 places et notamment à la place Pasteur, dont le parc vert rejaillit avec sa fontaine depuis l’an dernier.

Renaissance de la Place Barcelone, poumon vert au cœur de Tunis

Tunis, la capitale tunisienne, s’apprête à redonner vie à l’un de ses espaces verts les plus emblématiques, la place Barcelone. Niché au-dessus de la gare de Tunis, ce parc, autrefois un lieu de détente et de promenade très apprécié, a perdu de son éclat au fil des années.

Sa rénovation était bien plus qu’un simple projet de réaménagement, c’est un engagement à revitaliser un espace important pour la ville et ses habitants.

La Place Barcelone occupe une place stratégique, surplombant non seulement la gare de Tunis, mais aussi l’artère principale du centre-ville, l’avenue de la Gare. Cette position en fait un point de passage quotidien pour des milliers de Tunisiens.

Sa conception d’origine en faisait un havre de paix, offrant des allées ombragées, des bancs pour se reposer et une vue imprenable sur les allées de la gare.

Au fil du temps, le manque d’entretien a transformé cet espace en un lieu délaissé, loin de sa splendeur passée. La rénovation a visé à restaurer sa fonction première, offrir un espace de verdure et de tranquillité au cœur de l’agitation urbaine.

Les plans ont prévu une refonte complète, respectant son esprit originel tout en y intégrant des éléments modernes pour répondre aux besoins actuels de la population.

Le projet de rénovation a reposé sur plusieurs piliers fondamentaux. A commencer par la végétation et l’aménagement paysager. Le cœur du projet était de redonner sa place à la nature. De nouveaux plants d’arbres et d’arbustes ont été plantées pour créer des zones d’ombre et améliorer la qualité de l’air.

L’objectif était clairement de choisir des essences locales, adaptées au climat tunisien, pour assurer la pérennité de l’écosystème du parc. Les parterres de fleurs ont également été repensés pour apporter des touches de couleur. La restauration des infrastructures est marquante.

Les allées et les escaliers ont été entièrement rénovés pour faciliter l’accès à tous les visiteurs. Les bancs, les lampadaires et les autres éléments de mobilier urbain seront remplacés ou restaurés, alliant esthétique et fonctionnalité. Un système d’arrosage moderne a été installé pour garantir le bon entretien de la végétation.

La création d’espaces de vie redevient possible. La nouvelle Place Barcelone se veut un lieu de rencontre et d’activités. Des espaces de détente, des aires de jeux pour enfants et peut-être même une zone de lecture ou de pique-nique seront aménagés prochainement.

L’idée est de créer un espace polyvalent où les familles, les étudiants et les professionnels pourront se retrouver et se ressourcer.

La rénovation de ces deux places a eu des retombées positives bien au-delà de ce qui est espéré. En plus d’offrir un refuge de verdure, ces projets contribueront à l’amélioration du cadre de vie des habitants de Tunis et à la valorisation du quartier.

Ce projet est un signal fort de l’engagement de la municipalité à investir dans des espaces publics de qualité, essentiels à la résilience urbaine et au bien-être des citoyens. La transformation de ces places est un pas de plus vers une capitale plus verte, plus vivable et plus accueillante.

Expatriés : Le retour de Mejbri à Old Trafford

Sortie moyenne de l’ex-mancunien à Manchetser.

La Presse — En Premier League, face à son ancienne équipe de Manchester United, Hannibal Mejbri a disputé 66 minutes avec Burnley, laissant ses camarades menés (2-1), avant que United ne l’emporte in extremis (3-2). Mejbri a eu un rendement moyen, avec un tir sur une reprise de volée du droit, hors cadre.

Rafik Kabou en forme

Voilà un joueur qui se bonifie avec l’âge. Rafik Kabou, 33 ans, continue d’aligner les buts et les passes décisives. Dernière en date, l’assist qui a permis de porter la marque à 3-0 pour son club Enppi, surprenant 4e, face à Al IIttihad.

Bonne sortie pour Saâd

En Bundesliga, opposé au Bayern Munich, l’ailier gauche d’Augsbourg Elias Saâd n’en a pas moins fourni une bonne prestation d’ensemble, malgré la défaite (3-2).

Il a réussi notamment 3 dribbles sur 3, touchant 31 ballons en 64 minutes de jeu.

Alaa Ghram à Cagliari pour franchir un cap

L’axial Alaa Ghram, sociétaire du Shakhtar Donetsk, lié au club ukrainien jusqu’en juin  2029, va probablement mettre le cap sur l’Italie et évoluer en Série A. A 24 ans, l’ex-défenseur du CSS est dans le viseur de Cagliari, où le coach Fabio Pisacane aurait validé cet éventuel transfert sous forme de prêt. En clair, l’accord prendra la forme d’un prêt payant avec option d’achat, une transaction qui permettrait à Cagliari d’évaluer ponctuellement Ghram, avant de le recruter définitivement. Actuellement, ce futur transfert est en passe d’être entériné, sachant qu’au Shakhtar, il n’a pas réellement eu l’opportunité de s’imposer. Egalement  sous les radars d’Al Ahly et de Berkane, l’ex-CSSiste est à la croisée des chemins et pourrait relancer sa carrière s’il fait le bon choix en cette fin d’été.

Talbi et Lorient s’écroulent 

Le défenseur central de Lorient, Montassar Talbi, n’a pu que constater les dégâts défensifs de son équipe sévèrement corrigée par Lille (7-1).

Toute la défense fut hors-sujet, sans parler du milieu de terrain ou de l’attaque. Un match à oublier.

Cherni passeur décisif

En Turquie, Amine Cherni a délivré une passe décisive qui a permis à Goztepe de prendre l’avantage sur Konyaspor. Cette dernière a égalisé en fin de partie, pour conclure sur une parité (1-1). Amine Cherni était titulaire jusqu’à la 89e, minute suite à laquelle il a été remplacé. Il a livré une performance supérieure à la moyenne.

Revers pour Ben Ouannes

Mortadha Ben Ouannes a fourni une passe décisive sur le but de Gueye pour Kasimpasa à la 70’. Ce qui a permis d’alléger la défaite face à Gazientepsor (3-2). Le club turc a aligné 3 défaites en 3 matchs.

Ben Rormdhane et Al Ahly tombent face à Pyramids

En Egypte, Al Ahly a plié face à Pyramids (2-0). Le milieu Mohamed Ali Ben Romdhane a disputé tout le match et est à créditer d’un rendement moyen.

Défaite pour Rami Kaïb

Le défenseur Rami Kaïb s’est incliné avec Halmstads BK face à Mjallby (1-0). L’arrière tunisien a été averti à la 75e.

Sliti leader, défaite de Snana 

Naïm Sliti a participé à la victoire du leader du championnat qatari, Al Shamal SC (2-1) face à Al Sailiya. L’attaquant tunisien a disputé tout le second half. 

En face à présent,  l’ex-sociétaire du CA et de l’ESZ, Youssef Snana, a disputé la dernière demi-heure du match sans faire la différence pour Al Sailiya qui ferme la marche sans aucun point.

Rayan Messi rejoint Pau

Le jeune Rayane Messi Tanfouri a rejoint le club français de Pau en prêt d’une saison en provenance de Strasbourg. L’équipe évolue en deuxième division française.

Bon tempo pour Laidouni 

Aïssa Laidouni, qui a bien débuté la saison avec Al Wakrah, récolte un succès de suite face Al Shahaniyah (1-0). Laidouni a disputé tout le match et Al Wakrah a comptabilisé 7 points jusque-là.

Bon départ pour Bouzamoucha

Le défenseur central de Rouen en National (D3), Sofyane Bouzamoucha, s’est imposé à Valenciennes (3-2). Rouen se classe 4e avec 4 points.

Activisme citoyen : Quand une action volontaire et spontanée porte ses fruits

On a eu la preuve vivante que lorsqu’un citoyen veut faire changer les choses en réclamant et en dénonçant là ou ça fait mal, il est possible d’obtenir un résultat tangible et l’intervention des organismes qui veillent au maintien d’un bon environnement de vie en Tunisie.

La Presse —Un citoyen a posté récemment une vidéo qui a fait le tour de la Toile et fait un grand buzz, notamment auprès des habitants du gouvernorat de l’Ariana. En effet, ce citoyen a montré, vidéo et images à l’appui, les signes avant-coureurs des probables inondations et crues qui devraient toucher, si rien n’est entrepris entre- temps, notamment le quartier d’El Menzah VII, lors des prochaines pluies, à voir le sombre décor urbain.

Canalisations bouchées, regards d’égouts obstrués et plus encore avec un amoncellement de déchets d’un hôtel de la place ou les salons de thé environnants qui gèrent mal leurs ordures en fin de journée. Il ne faudrait pas s’étonner des engorgements d’eau sur les routes et trottoirs dans plusieurs quartiers du pays, à l’instar de ce qui a été démontré à Menzah VII.

Intervention efficace de l’Onas

Suite à la réclamation de ce citoyen agissant et responsable, tractopelles et camions de décharge se sont déployés le lendemain pour agir fermement avant qu’il ne soit trop tard, en déblayant une grande partie des déchets qui se sont amoncelés à côté des bennes à ordures au fil des jours.

Trois jours plus tard, l’Office national de l’assainissement a fait une intervention énergique au moyen de ses gros engins et camions équipés, pour déboucher toute la zone au niveau des regards. Celui qui a dénoncé la situation en a appelé auparavant au bon sens des élus municipaux et des responsables des sociétés nationales qui gèrent les structures de raccordement hydrauliques. Il a fait part d’un laisser-aller flagrant et manifeste.

L’auteur de la vidéo est membre d’une « page citoyenne et responsable, qui mérite d’être suivie et encouragée ». Il a fini par saluer les efforts de la municipalité et du gouvernorat de l’Ariana. «Faisons de même dans tous les quartiers, villes et gouvernorats.

Dénonçons les pratiques hors la loi, les personnes désordonnées et anarchiques et toutes les incivilités confondues», conclut un de ses membres.

❌