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Yémen : Frappes israéliennes sur Sanaa

Des frappes aériennes israéliennes ont visé mercredi 10 septembre 2025 la capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les rebelles Houthis. Selon des témoins, de puissantes explosions ont secoué la ville.

La chaîne de télévision al-Massirah, proche des Houthis, a dénoncé une « agression israélienne sur la capitale, Sanaa », précisant que plusieurs frappes ont eu lieu dans la journée. Un journaliste de l’AFP sur place a confirmé avoir entendu de fortes explosions dans la ville.

L’armée israélienne a de son côté revendiqué l’opération, affirmant avoir visé des « cibles militaires » appartenant aux rebelles houthis. Aucune information immédiate n’a été donnée sur d’éventuelles victimes ou dégâts matériels.

Les Houthis, soutenus par l’Iran, contrôlent Sanaa et une grande partie du nord du Yémen depuis 2014. Ils sont engagés dans un conflit prolongé contre le gouvernement yéménite. Ces dernières années, les Houthis ont revendiqué des attaques contre Israël, notamment par drones et missiles, en solidarité avec le Hamas palestinien.

Cette frappe intervient alors que la guerre à Gaza continue de déstabiliser l’ensemble du Moyen-Orient, multipliant les fronts d’affrontement indirects entre Israël et ses adversaires régionaux.

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Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

Trente habitants de la délégation de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, ont été victimes d’intoxication dans la nuit du mardi 9 septembre 2025 à la suite d’émissions de gaz toxiques provenant de la zone industrielle. L’incident a provoqué une vague d’indignation locale et nationale, relançant le débat sur la pollution chronique qui frappe la région de Gabès.

Selon le conseil local de Ghannouch, plus de trente personnes, souffrant de difficultés respiratoires, ont dû être transférées au centre de santé de base pour recevoir les premiers soins. Les victimes, parmi lesquelles figuraient des enfants et des personnes âgées, ont été incommodées par des gaz émis dans la zone industrielle durant la nuit.

Dans un communiqué, le conseil local a dénoncé « des violations environnementales graves » et a exigé l’ouverture immédiate d’une enquête pour identifier les responsabilités. Il a également appelé les entreprises à se conformer strictement aux normes sanitaires et environnementales, avertissant que la poursuite de ces pratiques met directement en danger la vie des habitants.

Le FTDES dénonce un écocide impuni

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a confirmé l’incident mercredi, qualifiant la situation « d’écocide impuni ». L’organisation rappelle que les habitants de Ghannouch, Chatt Essalem et Bouchemma avaient déjà signalé, en août dernier, de fortes fuites de gaz étouffants.

Le FTDES accuse les autorités « d’abandon systématique » de la région, reprochant au ministère de l’Environnement et à celui de l’Industrie leur inaction face à la répétition de tels épisodes. L’organisation appelle à l’application du décret du 29 juin 2017, qui prévoit la fin du déversement de phosphogypse en mer et le démantèlement des unités polluantes du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

En parallèle, le forum rejette le projet de production d’ammoniac et d’hydrogène vert envisagé à Gabès, estimant qu’il a été « imposé sans concertation avec les habitants » et qu’il risque d’aggraver la crise écologique.

Un taux de pollution parmi les plus élevés

La région de Gabès est depuis longtemps au cœur d’un bras de fer entre société civile et autorités. Des collectifs comme « Stop Pollution » ou « Nous voulons vivre » dénoncent un taux de pollution parmi les plus élevés du pays. En octobre 2023, une fuite de gaz avait incommodé des élèves à Chatt Essalem, tandis qu’en mars 2021, une explosion dans une usine d’asphalte avait coûté la vie à six ouvriers.

Cet incident relance le débat sur l’avenir de la zone industrielle de Gabès et met une nouvelle fois en lumière la crise écologique et sanitaire qui affecte durablement la région.

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Sidi Bou Saïd : La Flottille Soumoud déterminée à briser le blocus de Gaza

A quelques heures du départ de la flottille de Sidi Bou Saïd vers Gaza, un membre de son comité organisateur, Nabil Chennoufi, assure que rien ne viendra entamer la détermination des volontaires mobilisés pour briser le blocus.

La Flottille Soumoud a confirmé le lancement officiel de ses activités ce mercredi 10 septembre 2025 depuis la Tunisie. Invité ce mercredi à Mosaique fm, Nabil Chennoufi, membre de l’instance de pilotage de la flottille baptisée « Soumoud », a affirmé que « les préparatifs se déroulent dans une ambiance d’enthousiasme » et que « les événements récents n’ont ébranlé ni la volonté ni la détermination des participants à se rendre à Gaza ».

Soutiens et enjeux

Selon lui, tous les volontaires sont « pleinement engagés et psychologiquement prêts » à entreprendre cette traversée solidaire. Il a même précisé que « des personnes figurent sur une liste d’attente pour rejoindre l’expédition », insistant sur le fait qu’« aucun participant n’a exprimé le souhait de se retirer par crainte de ce qui s’est passé ».

Chennoufi a rappelé que la gravité de la situation vécue par le peuple palestinien « appelle à une mobilisation générale en faveur d’une cause juste ». Il a également souligné que certains pays ont exprimé leur soutien à l’initiative, citant l’Italie qui s’est engagée à protéger ses ressortissants prenant part au voyage.

Événements tragiques récents renforçant la détermination

La flottille doit lever l’ancre ce mercredi 10 septembre à 16h depuis le port de Sidi Bou Saïd, en direction de Gaza après deux incidents marquants, qui ont eu lieu dans les eaux tunisiennes.

Dans la nuit du mardi 9 septembre, le bateau Alma, amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé par un drone non identifié. Selon des activistes de la Global Sumud Flotilla, un engin incendiaire aurait été largué sur le pont du navire. Aucun blessé n’a été signalé, et aucun dégât structurel majeur n’a été constaté.

La veille, le lundi 8 septembre, le bateau Family, le plus imposant de la flottille, avait déjà subi un incendie à sa proue. Des témoins ont évoqué l’intervention d’un drone précédant l’incident, tandis que le ministère de l’Intérieur a attribué le début du feu à un départ accidentel, probablement causé par une cigarette.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé cette série d’attaques en mer comme « la deuxième attaque contre la flottille, encore dans les eaux tunisiennes, en deux jours ».

L’activiste tunisien Wael Naouar a affirmé que ces attaques, loin de décourager les équipages, « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

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Tunisie : Barrages en hausse après cinq ans de sécheresse… mais le stress hydrique persiste

La Tunisie connaît une amélioration de sa situation hydrique après cinq années de sécheresse, grâce à des précipitations importantes en 2024-2025. Néanmoins, le pays reste confronté au stress hydrique et à la surexploitation de ses ressources.

Lors d’une conférence de presse organisée mardi par l’Association Nomad 08 Redeyef et l’Observatoire national de l’Eau, l’expert en ressources hydriques Houcine Rhili a souligné que le taux de remplissage des barrages a atteint 41% en juin 2025, contre seulement 19% en novembre 2024. Cette amélioration est attribuée aux précipitations importantes enregistrées tout au long de l’année.

Cependant, Rhili a rappelé que la Tunisie reste sous stress hydrique. Le taux de sécurité hydrique des barrages, qui culminait à 64% en 2019, continue de régresser, et le plus grand barrage du pays, Sidi Salem, n’affiche qu’un remplissage de 24% au 8 septembre 2025. Il a insisté sur la nécessité de réviser les politiques nationales pour préserver les ressources en eau, alors que l’évaporation des barrages atteint quotidiennement 700 000 m³, soit 60% de la consommation nationale d’eau potable.

Taux de remplissage des barrages à 29,3%

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 29,3% au 9 septembre 2025, selon des données publiées mardi par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI). Le volume global d’eau stocké dans les barrages s’élève à 692,6 millions de m³, soit une hausse de 27% par rapport à la même période de 2024. Malgré cette amélioration notable, le niveau actuel reste inférieur de 8,3 % à la moyenne des années précédentes, estimée à 639,3 millions de m³.

La répartition régionale montre une forte concentration des ressources dans le nord du pays, qui détient environ 92% des réserves. Dans ces barrages, le taux de remplissage atteint 34,3%. En revanche, les barrages du centre n’affichent qu’un taux de 9,6% (43,1 millions de m³), tandis que ceux du Cap Bon (Nord-Est) atteignent 19,9% (12,3 millions de m³).

Plus de 8 000 puits illégaux à Kébili

L’expert a également alerté sur la surexploitation des nappes souterraines dans plusieurs régions, notamment Kébili, où l’exploitation atteint 220% en raison de forages anarchiques. Plus de 8 000 puits illégaux y sont recensés, menaçant la durabilité des ressources. Rhili a critiqué l’introduction d’un article dans le projet de Loi de Finances 2026 sur l’amnistie hydrique, estimant qu’il pourrait encourager de nouveaux forages illégaux.

SONEDE : 220 000 m³ d’eau perdus chaque année à cause de fuites

Hamza El Fil, chef du Laboratoire Dessalement et Valorisation des Eaux Naturelles au Centre de Recherches et des Technologies des Eaux, a ajouté que 220 000 m³ d’eau sont perdus chaque année à cause de fuites sur le réseau de la SONEDE, soit 35% de la consommation nationale. Il a également signalé des niveaux de salinité élevés dans certaines régions, atteignant 3,5 g/L à Ouedhref (Gabes), bien au-delà des normes nationales de 1,5 à 2 g/L.

La conférence a été l’occasion d’annoncer la création prochaine d’un comité consultatif au sein de l’Observatoire Tunisien de l’Eau, suivant les recommandations de la 1ʳᵉ Rencontre nationale de l’eau organisée en avril 2024 à Hammamet. Cette instance devrait contribuer à mieux encadrer la gestion des ressources hydriques dans le pays.

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Tunisie : Interdiction des produits capillaires à l’acide glyoxylique

Les autorités tunisiennes ont décidé d’interdire la fabrication, l’importation, le stockage et la commercialisation des produits de lissage contenant de l’acide glyoxylique, jugé dangereux pour la santé publique. La mesure a été publiée mardi 9 septembre au Journal Officiel de la République Tunisienne.

Les ministères du Commerce, de la Santé, de l’Intérieur, du Développement des Exportations et des Finances ont annoncé cette interdiction après une étude préliminaire de l’Agence Nationale d’Évaluation des Risques, rapporte l’agence TAP.

L’enquête a révélé que la majorité des produits de lissage disponibles sur le marché contiennent des concentrations d’acide glyoxylique considérées comme préoccupantes, représentant une menace sérieuse pour la santé publique.

Conséquences et application

Conformément à la loi n°117 du 7 décembre 1992 sur la protection du consommateur, les produits concernés seront saisis et détruits aux frais des fournisseurs.

Les fabricants, importateurs et distributeurs doivent retirer tous les produits non conformes du marché, en prenant en charge l’intégralité des coûts. Tout manquement à ces obligations expose les contrevenants à des sanctions judiciaires.

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L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

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Tunisie – Météo : Orages au nord et températures entre 23 et 41°C

Le temps sera instable ce mercredi sur plusieurs régions du pays. Des pluies orageuses parfois intenses sont attendues l’après-midi au nord et sur le Sahel, accompagnées localement de grêle. Les vents souffleront fort, notamment sur les côtes, les hauteurs et au sud, où ils provoqueront des tempêtes de sable. Les températures varieront fortement, allant de 23°C sur l’extrême nord à 41°C dans le sud.

Le ciel sera passagèrement à fortement nuageux au nord et au centre. L’après-midi, des averses orageuses parfois intenses toucheront le nord et la région du Sahel, avec un risque de chutes de grêle par endroits. Ces précipitations pourraient provoquer localement des cumuls importants.

Les pluies, parfois abondantes l’après-midi et en début de nuit, touchant les gouvernorats de Jendouba, Béja, Bizerte, le Grand Tunis, ainsi que le nord des gouvernorats du Kef, Siliana et Sousse. Les quantités de pluie varieront généralement entre 20 et 40 mm et atteindront localement 60 mm.

Ventes violents

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et du secteur sud sur le centre et le sud. Il sera fort près des côtes, sur les reliefs et dans le sud, où il soulèvera des nuages de sable. Lors des orages, des rafales dépassant 80 km/h sont également attendues. La mer sera très agitée à houleuse.

Températures contrastées

Les maximales atteindront 28 à 33°C au nord et sur les hauteurs, avec une valeur plus fraîche de 23°C prévue sur l’extrême nord. Sur le reste du pays, elles se situeront entre 34 et 39°C. Dans le sud, le mercure grimpera localement jusqu’à 41°C sous l’effet d’un sirocco.

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Tunisie–Égypte : une 18ᵉ Commission mixte pour sceller de nouveaux accords

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Égypte les 10 et 11 septembre 2025. Mandatée par le président Kaïs Saïed, elle coprésidera avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette rencontre doit aboutir à de nouveaux accords de coopération dans divers secteurs, dans un contexte de volonté commune de renforcer les relations bilatérales.

Sarra Zafrani Zenzeri a entamé mercredi 10 septembre une visite de deux jours au Caire. Elle y représente officiellement le président Kaïs Saïed pour coprésider avec le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette instance constitue un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre les deux pays.

Des accords attendus dans plusieurs domaines

Les travaux de cette session doivent aboutir à la signature d’accords de coopération, de mémorandums d’entente et de programmes exécutifs couvrant des secteurs variés : économie, commerce, énergie, agriculture, santé, éducation, technologies, culture et jeunesse. L’objectif affiché est d’intensifier les échanges et de donner un nouvel élan au partenariat tuniso-égyptien.

Un forum économique pour rapprocher les investisseurs

En parallèle de la Commission mixte, l’Égypte accueille un forum économique tuniso-égyptien. Ce rendez-vous réunit des entrepreneurs et investisseurs des deux pays afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines économiques et sociaux.

Une délégation tunisienne étoffée

La cheffe du gouvernement est accompagnée d’une importante délégation ministérielle comprenant notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi qu’une importante délégation composée de responsables de la Présidence du gouvernement et de représentants des ministères de l’Intérieur ; des Affaires étrangères ; des Finances ; de l’Industrie ; de la Santé ; de l’Économie ; des Affaires sociales ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Éducation ; de l’Enseignement supérieur ; de la Jeunesse et des Sports ; des Technologies de l’information et de la communication ; des Transports ; du Tourisme ; de la Famille ; des Affaires culturelles ; et de l’Emploi.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre

Emmanuel Macron a désigné mardi Sébastien Lecornu comme chef du gouvernement, en remplacement de François Bayrou, démissionnaire. La cérémonie officielle de passation est fixée à mercredi midi. Le nouveau Premier ministre, ancien ministre des Armées, promet des discussions avant la composition du gouvernement.

François Bayrou a remis mardi sa démission de Matignon, ouvrant la voie à un changement de tête au gouvernement. Dans la foulée, Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu, jusque-là ministre des Armées, au poste de Premier ministre.

Dans un premier message public, Lecornu a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État : « Je remercie le président de la République pour sa confiance ». La passation de pouvoir est programmée mercredi à midi, à Matignon.

Réactions

Du côté de l’opposition, les critiques n’ont pas tardé. Le Parti socialiste a dénoncé un choix risqué : « Emmanuel Macron prend le risque de la colère sociale », estime le PS, qui redoute une ligne politique inchangée malgré ce changement de Premier ministre. D’autres formations politiques attendent de voir la composition du futur gouvernement pour se positionner.

Un habitué des dossiers de défense

François Bayrou, nommé à Matignon il y a seulement quelques mois, a démissionné après des tensions persistantes autour de la conduite de la politique sociale et budgétaire. Le président Macron, confronté à une impopularité grandissante et à des mouvements sociaux, mise sur Lecornu, proche du pouvoir exécutif et habitué aux dossiers de défense, pour incarner une nouvelle phase du quinquennat.

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Perturbation des vols Tunisair vers la France en raison d’une grève des contrôleurs aériens

La compagnie nationale Tunisair a annoncé, mardi, que son programme de vols à destination et en provenance de la France sera partiellement perturbé, mercredi 10 septembre 2025, en raison d’un préavis de grève déposé par les contrôleurs aériens français.

Dans un communiqué, Tunisair a indiqué que plusieurs vols pourraient être touchés par ces perturbations. La compagnie précise qu’elle mettra tout en œuvre pour limiter les désagréments et assister ses passagers durant cette journée de grève.

Tunisair a assuré ses clients de sa pleine mobilisation afin de leur fournir l’accompagnement nécessaire. Elle invite par ailleurs les voyageurs concernés à se renseigner sur l’état de leur vol auprès de son centre d’appel :

  • Depuis la Tunisie : 81 10 77 77
  • Depuis l’étranger : +216 70 019 160
  • Depuis la France : +33 1 85 15 07 81

Les contrôleurs aériens français recourent régulièrement à des grèves qui affectent le trafic aérien en Europe et en Méditerranée. La France constitue l’une des principales destinations de la compagnie tunisienne, qui dessert quotidiennement plusieurs aéroports français.

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La Fédération de l’enseignement secondaire dénonce une « agression policière » contre des enseignants

La Fédération générale de l’enseignement secondaire (FGES) a dénoncé, mardi, l’interdiction faite lundi 8 septembre 2025, à des enseignants la région de Gabès de se rassembler pacifiquement dans l’enceinte du commissariat régional de l’éducation. Le syndicat accuse le ministère de l’Intérieur d’avoir empêché ce mouvement de protestation et parle d’“agression policière”.

Selon un communiqué de la FGES, des enseignants souhaitaient tenir un sit-in au commissariat régional de l’éducation de Gabès pour exprimer leurs revendications. Le syndicat affirme que la police a bloqué cette action et interdit aux protestataires de manifester à l’intérieur des locaux.

Violation du droit syndical

La FGES estime que le ministère de l’Intérieur porte l’entière responsabilité de ce qu’elle considère comme une violation du droit syndical. Elle reproche également au ministère de l’Éducation son “blocage des négociations” et ses “décisions unilatérales” concernant les mutations et promotions.

Le syndicat réaffirme son attachement à la défense des droits des enseignants et de la liberté syndicale, en rappelant que son mouvement s’inscrit dans le cadre de la législation en vigueur.

Bras de fer avec le ministère de l’Éducation

Depuis plusieurs mois, les enseignants multiplient les mouvements sociaux pour exiger l’application des accords signés avec le ministère, notamment sur la gestion des mutations et l’amélioration des conditions de travail. Ces tensions s’inscrivent dans un climat de crispation entre le syndicat et l’autorité de tutelle, sur fond de contestations.

Des dizaines d’enseignants du primaire et du secondaire se sont rassemblés, le 28 août dernier, devant le siège du ministère de l’Éducation à Tunis, à l’appel des Fédérations générales de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, pour protester contre le « blocage des négociations » concernant leurs revendications professionnelles et matérielles. Une grève est même d’actualité (le 7 octobre prochain).

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Visite du chef de la diplomatie saoudienne : Kaïs Saïed dénonce un « nouveau Sykes-Picot »

Le président Kaïs Saïed a reçu, mardi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud. Cette rencontre, inscrite dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation de son homologue tunisien Mohamed Ali Nafti, a été marquée par un échange sur la situation régionale et les relations bilatérales.

Lors de l’entretien, Kaïs Saïed a affirmé que la région arabe et islamique traverse une phase critique assimilée à un « nouveau Sykes-Picot ». Selon lui, après le morcellement des pays arabes, « le mouvement sioniste cherche désormais à effacer leur existence même », cite un communiqué de la Présidence de la République.

Faire échec au « plan criminel »

Le chef de l’État a insisté sur l’importance d’unir les efforts pour faire échec à ce qu’il a qualifié de « plan criminel », réitérant l’attachement de la Tunisie au droit du peuple palestinien à recouvrer toute la Palestine et à établir son État indépendant avec Al-Qods comme capitale.

Il a dénoncé les « crimes de l’ennemi sioniste » visant à « exterminer par la famine » et à briser la volonté de libération des Palestiniens, tout en rejetant catégoriquement le projet de déplacement forcé de populations.

Les accords Sykes-Picot

Les accords Sykes-Picot sont des accords secrets signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni (avec l’aval de l’Empire russe et du royaume d’Italie), prévoyant le découpage du Proche-Orient à la fin de la guerre en plusieurs zones d’influence au profit de ces puissances, ce qui revenait à dépecer l’Empire ottoman. Les accords s’inscrivent dans le contexte d’une domination coloniale par laquelle deux pays exercent une action déterminante et durable sur les peuples d’une région étrangère.

En rupture avec des promesses antérieures d’indépendance, le Royaume-Uni et la France morcellent le Moyen-Orient en cinq zones. Chacun de ces deux pays se réserve une zone « d’administration directe » et une zone « d’influence» ; à ces quatre zones s’ajoute une cinquième, la Palestine, censée devenir une zone internationale.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, les zones seront, pour certaines, modifiées. La Palestine sera cédée au Royaume-Uni, au lieu d’être internationalisée.

Progression des échanges commerciaux

À l’issue de la rencontre, le ministre saoudien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du roi Salmane Ben Abdelaziz et du prince héritier Mohammed Ben Salmane, ainsi que leurs vœux de prospérité pour la Tunisie. Il a mis en avant l’importance accordée par Riyad au renforcement des relations bilatérales et son soutien constant à la sécurité et à la stabilité, tunisiennes.

Il a également souligné la progression des échanges commerciaux entre les deux pays, atteignant 417 millions de dollars en 2024.

Accélérer la réalisation de projets

La visite du ministre saoudien intervient à l’occasion de la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique tuniso-saoudien. Historiquement, Tunis et Riyad entretiennent des relations de coopération étroite dans divers domaines.

Kaïs Saïed a rappelé la profondeur de ces liens et la volonté partagée d’accélérer la réalisation de projets communs malgré certains obstacles.

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Boycott contre Israël : Des multinationales dans la tourmente en Tunisie et au Moyen-Orient

Depuis octobre 2023, la guerre à Gaza a déclenché une vague de boycott contre les multinationales accusées de soutenir Israël. En Tunisie, comme dans tout le monde arabe, des marques comme KFC, Coca-Cola ou Carrefour subissent la pression des consommateurs.

Chute des ventes et impact direct sur les géants américains

En 2024, Starbucks et McDonald’s affichent des résultats trimestriels en baisse dans la région. Les établissements restent ouverts, mais la fréquentation chute. Les supermarchés conservent les bouteilles de Coca-Cola en rayon, mais leurs ventes reculent par rapport à l’avant-guerre.

Selon l’agence Anadolu, les actions des multinationales ciblées ont perdu 10 à 15 % entre fin 2023 et 2024, confirmant que le boycott n’est pas un phénomène passager, mais une tendance durable.

Carrefour visé : l’image de la marque en danger

Le groupe Carrefour a été au centre des critiques après la diffusion d’images montrant Electra Consumer Products, qui gère ses franchises en Israël, approvisionnant l’armée israélienne. Sur TikTok, le hashtag #boycottcarrefour dépasse les 2,3 millions de vues. Les vidéos d’allées désertes se multiplient. En Tunisie, un magasin à La Marsa a même été le théâtre d’une manifestation appelant au boycott.

Coca-Cola, Starbucks, McDonald’s, Burger King, KFC, Pizza Hut et Domino’s sont visées. Sur TikTok et Instagram, des listes entières de marques « complices » circulent. Le mot-clé #boycottisrael cumule plus de 4,8 millions de vues, montrant l’ampleur mondiale du mouvement.

En Tunisie, les restaurants KFC sont moins fréquentés, certains managers murmurent une possible vente. Les ventes de Coca-Cola ralentissent. Le boycott dépasse désormais l’achat de produits pour inclure des manifestations dans les grandes surfaces.

La montée en puissance des ventes en ligne en Tunisie malgré le boycott

Fait surprenant en Tunisie : selon des experts, alors que les restaurants KFC sont désertés, leur chiffre d’affaires en ligne aurait été multiplié par huit entre 2023 et 2024.

Ce phénomène illustre une tendance particulière : certains consommateurs fidèles à la marque préfèrent commander à distance, par « honte » de se rendre sur place. Cette stratégie permet aux clients de continuer à soutenir leurs marques préférées tout en répondant aux appels au boycott.

Les experts notent que ce comportement reflète une nouvelle forme de consommation adaptative et symbolique, où l’achat en ligne devient un moyen de contourner la pression sociale directe tout en conservant ses habitudes de consommation.

Une arme économique et politique puissante

Pour les experts, l’efficacité du boycott réside moins dans les actions ponctuelles que dans la constance des choix des consommateurs. La fidélité au boycott affaiblit les stratégies de croissance des entreprises et oblige les multinationales à intégrer cette pression dans leurs rapports financiers.

Dans le contexte actuel, le boycott est perçu comme une forme de résistance pacifique, mais extrêmement influente. Il combine sanction économique et message politique fort adressé aux gouvernements et investisseurs.

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Tunisie : L’UGTT propose Francesca Albanese au prix Nobel de la paix

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a reçu, lundi 8 septembre 2025, Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, et a annoncé son soutien à sa candidature au prix Nobel de la paix.

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a rencontré Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations-Unies sur les territoires palestiniens occupés, au siège de la centrale syndicale à Tunis.

Soutien à la candidature de Francesca Albanese au Nobel de la paix

Cette rencontre a été l’occasion pour l’UGTT de réaffirmer son engagement en faveur de la cause palestinienne et d’exprimer officiellement son soutien à la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix.

La rapporteure a salué cette initiative et a remercié l’organisation syndicale pour son appui et pour sa solidarité constante avec le peuple palestinien.

Francesca Albanese, dont le travail est reconnu sur la scène internationale pour la défense des droits humains, a souligné l’importance de la mobilisation syndicale et citoyenne dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Noureddine Taboubi, de son côté, a rappelé la position de l’UGTT, fidèle à son rôle historique de défenseur des causes justes et universelles.

La centrale syndicale tunisienne, lauréate du prix Nobel de la paix en 2015 avec le Quartet du dialogue national, continue de s’impliquer dans les grandes causes internationales.

Ce soutien à Francesca Albanese s’inscrit dans la continuité d’un engagement affirmé pour la Palestine et pour la défense des droits des peuples.

Qui est Francesca Albanese ?

Francesca Albanese est l’auteure d’un rapport très critique, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

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France : Cinq têtes de cochon découvertes devant plusieurs mosquées en région parisienne

Mardi 9 septembre au matin, au moins cinq têtes de cochon ont été retrouvées devant des mosquées à Paris et en proche banlieue. Les autorités condamnent unanimement ces profanations et une enquête est ouverte pour identifier les auteurs.

Dans la matinée du mardi 9 septembre 2025, des fidèles ont découvert au moins cinq têtes de cochon déposées devant plusieurs mosquées de l’agglomération parisienne. Les faits concernent notamment les 15e, 18e et 20e arrondissements de Paris, ainsi que Montreuil (Seine-Saint-Denis) et Montrouge (Hauts-de-Seine).

Enquête ouverte

Selon une source policière citée par Le Figaro, les découvertes se font progressivement à l’ouverture des lieux de culte. Une inscription « Macron » a été relevée sur l’une des têtes abandonnées.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé sur X l’ouverture immédiate d’une enquête, assurant que « tout [était] mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces actes abjects ».

Condamnations

Les condamnations se sont multipliées dans la matinée. Julien Charles, préfet de Seine-Saint-Denis, a dénoncé « un acte abject » et exprimé son soutien à la communauté musulmane de Montreuil.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a parlé de « lâcheté insondable » et de « provocations insupportables ». Il a réaffirmé que « s’en prendre à des lieux de culte est inadmissible » et espéré que les auteurs seront rapidement identifiés.

Les profanations de lieux de culte sont régulièrement condamnées en France, quel qu’en soit le motif ou la cible. En avril dernier, plusieurs cimetières musulmans et juifs avaient déjà fait l’objet de dégradations. La législation française punit sévèrement les atteintes à la liberté de culte et les incitations à la haine religieuse.

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Mondial 2026 : La Tunisie qualifiée après sa victoire en Guinée Équatoriale

Les Aigles de Carthage ont validé leur billet pour la Coupe du Monde 2026 grâce à un succès arraché (0-1) ce lundi 8 septembre à Malabo. Un but de Mohamed Ali Ben Romdhane dans le temps additionnel envoie officiellement la Tunisie au Mondial.

Dans des conditions difficiles, marquées par une pluie incessante et une pelouse glissante, la Tunisie a dû s’employer pour s’imposer face à une Guinée Équatoriale accrocheuse. Dylan Bronn a d’abord manqué une belle opportunité à la 24e minute, avant qu’Aymen Dahmène ne se distingue par une série d’arrêts décisifs (70e, 80e, 89e).

Alors que le match semblait se diriger vers un nul, Aymen Chawat, entré en cours de jeu, a réalisé une percée décisive et offert une passe parfaite à Mohamed Ali Ben Romdhane, qui n’a pas tremblé devant les cages vides (90+4e). Score final : 0-1.

Dahmène, l’homme du match

Cette victoire a déclenché l’euphorie parmi les supporters tunisiens, célébrant une qualification acquise avec deux journées d’avance. Le sélectionneur Sami Trabelsi a salué « la combativité et la rigueur défensive » de ses joueurs, soulignant le rôle crucial d’Aymen Dahmène, véritable muraille à Malabo.

Leader incontesté du groupe H avec 22 points, la Tunisie reste invaincue et n’a toujours pas encaissé le moindre but dans ces éliminatoires.

Formation : Aymen Dahmene, Yan Valery, Montassar Talbi, Dylan Bronn, Mortadha Ben Ouannes, Ferjani Sassi (Ben Romdhane), Aissa Laidouni, Hannibal Mejbri (Gharbi), Elias Achouri (Tounekti), Elias Saad (Sliti), Hazem Mastouri (Chawat).

7ème participation au Mondial

Avec une avance irrattrapable sur ses poursuivants (Namibie 12 pts, Liberia 10 pts, Guinée Équatoriale 10 pts), elle est officiellement qualifiée pour sa septième participation à une Coupe du Monde, après 1978, 1998, 2002, 2006, 2018 et 2022.

Groupe H (8e journée)

  • Guinée équatoriale – Tunisie 0-1
  • Aujourd’hui à 17h00 : Malawi – Liberia
  • Demain à 14h00 : Namibie – Sao Tomé-et-Principe

Les deux dernières rencontres des Aigles de Carthage sont prévues en octobre : déplacement à Sao Tomé-et-Principe (9ᵉ journée) puis réception de la Namibie (10ᵉ journée).

Classement

  • 1- Tunisie 22 points
  • 2- Namibie 12 points
  • 3- Liberia 10 points
  • 4- Guinée Equatoriale 10 points
  • 5- Malawi 9 points
  • 6- Sao Tomé-et-Principe 0 point

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Mélenchon : « Si les Insoumis gouvernaient, la Marine accompagnerait la flottille »

Après deux tentatives avortées, une nouvelle flottille humanitaire vient de prendre le large depuis Barcelone, avec l’objectif clair de porter nourriture et médicaments aux populations de Gaza, confrontées à une catastrophe humanitaire et à une famine alarmante.

Parmi les participants, des figures telles que Greta Thunberg ont rejoint l’initiative, qui mobilise des dizaines de militants.

Mélenchon appelle à une France engagée

Jean-Luc Mélenchon, figure de La France insoumise (LFI), n’a pas tardé à réagir, samedi dernier à l’occasion de sa rentrée politique. Il a clairement affirmé :

« Si la France était gouvernée par les Insoumis, les navires de la marine nationale accompagneraient les quatre députés qui sont dans les eaux territoriales internationales et donc ne violent rien et s’apprêtent à débarquer sur un territoire qui, en principe, le gouvernement de Netanyahu n’a aucune autorité. »

Il ne s’agit pas d’une simple déclaration symbolique : dans un post plus ancien, il proposait également que la France organise un pont aérien humanitaire, en plus d’une escorte navale officielle pour protéger la flottille et garantir l’acheminement de l’aide.

Mélenchon reproche au gouvernement français une forme de passivité coupable face à la crise en cours, dénonçant l’urgence d’actions concrètes face à une famine déjà déclarée dans l’enclave gazaouie.

De son côté, le député Thomas Portes (LFI) a pris une posture encore plus directe en embarquant à bord de l’un des navires de la flottille Global Sumud. Il exige de la France une protection consulaire et une escorte militaire française, pour garantir le passage sécurisé des bateaux humanitaires vers Gaza.

Plus largement, ce soutien de Mélenchon et de LFI à la cause palestinienne s’inscrit dans une ligne politique affirmée, marquée par des appels à la reconnaissance de l’État palestinien, à l’arrêt des exportations d’armes vers Israël et à l’imposition de sanctions économiques contre Tel Aviv.

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Tunisie : Une stratégie nationale pour le droit à l’apprentissage tout au long de la vie

À l’occasion de la Journée mondiale de l’alphabétisation, célébrée le 8 septembre 2025 à Tunis, le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar a annoncé l’adoption d’une stratégie nationale pour le droit à l’apprentissage à vie. Objectif : favoriser l’inclusion économique et sociale, réduire les discriminations et accélérer l’alphabétisation.

Lors de son discours, le ministre a souligné que cette stratégie vise à transformer l’éducation des adultes, en s’appuyant sur les 915 centres nationaux d’éducation qui ont accueilli près de 22 000 apprenants en 2024. Elle constitue un document de référence pour engager toutes les parties prenantes autour d’un apprentissage inclusif.

Les axes de la stratégie

De l’alphabet aux compétences de vie : passer de l’apprentissage basique de la lecture et de l’écriture à l’acquisition de compétences pratiques, notamment dans un contexte de numérisation des services (retrait d’aides, inscription aux systèmes de sécurité sociale).

Coordination interinstitutionnelle : renforcer le partenariat avec le ministère de l’Éducation pour développer des programmes d’éducation sociale, soutenir l’inclusion scolaire et accompagner les élèves en difficulté.

La stratégie prévoit d’intégrer les compétences numériques et les supports audiovisuels pour moderniser l’apprentissage, le rendre plus interactif et flexible. Elle s’accompagnera de plans d’action régionaux avec des objectifs mesurables pour réduire le taux d’analphabétisme, notamment dans les régions les plus touchées.

Chiffres clés

  • Taux d’analphabétisme en 2024 : 19,3 % (INS)
  • Femmes : 22,4 %
  • Hommes : 12 %

Cette hausse est en partie liée à la pandémie de Covid-19, qui a accentué l’isolement des personnes non alphabétisées.

En 2024, 21 864 apprenants ont suivi des cours dans les centres d’éducation des adultes, dont 44 % étaient des adultes.

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