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Coûts de la rentrée scolaire : une hausse continue et un fardeau qui pèse sur les parents

À l’approche de la rentrée scolaire, les parents sont de plus en plus perplexes et inquiets quant au prix des fournitures scolaires, alors que les coûts continuent d’augmenter et s’ajoutent aux autres périodes au cours desquelles la consommation augmente fortement.
Après la saison estivale et les dépenses supplémentaires engagées par les familles pour les loisirs, les mariages et les événements, les parents se retrouvent face à d’autres dépenses annuelles qui ne peuvent être ignorées ou boycottées.

Dans des déclarations à « Jawhara FM », un certain nombre de parents ont exprimé leur mécontentement face au coût élevé des fournitures scolaires, à la perte du carnet subventionné et des nécessités de la rentrée.

Certains d’entre eux ont demandé la nécessité de surveiller les librairies qui pratiquent la vente conditionnelle, d’intensifier les campagnes de surveillance et d’appliquer la loi relative à la lutte contre la spéculation et les monopoles.

Ils ont déclaré que les prix qui augmentent d’année en année leur imposent un fardeau, d’autant plus que le pouvoir d’achat des citoyens a diminué.

Certains parents ont indiqué qu’ils n’ont acheté qu’une partie de ces outils, en particulier pour ceux qui ont deux enfants ou plus à l’école.

Ils ont confirmé que les dépenses se poursuivent pendant une année entière, en plus des frais d’inscription, des cours privés, des vêtements, du transport et d’autres dépenses…

D’autres se sont interrogés sur la gratuité de l’enseignement en Tunisie, à la lumière de l’augmentation excessive et continue des dépenses de rentrée scolaire dans les écoles publiques.

Jendouba-pluies et orages attendus: la protection civile appelle à la prudence

L’administration régionale de la Protection Civile de Jendouba a émis un communiqué ce mercredi 10 septembre 2025, appelant à suivre une série de recommandations en prévision des instabilités météorologiques prévues pour la journée. Des orages et des averses, parfois intenses, sont attendus dans plusieurs régions du pays.

Dans son avis, la Protection Civile recommande de :

S’éloigner des rives et des zones inondables : évitez de vous approcher des endroits qui pourraient connaître de forts débits d’eau, notamment près des oueds et des ouvrages hydrauliques.

Ne pas tenter de traverser les oueds : il est impératif de ne pas traverser les oueds, quelles que soient les circonstances.

Se déplacer vers des zones plus élevées et sûres : c’est particulièrement important pour les habitants des zones basses ou des logements temporaires comme les tentes.

Vérifier les systèmes d’évacuation des eaux de pluie : assurez-vous que les canaux d’évacuation autour de votre maison ou de votre commerce sont dégagés pour éviter l’accumulation d’eau ou les infiltrations.

Stabiliser les objets à risque : fixez les objets susceptibles d’être emportés par les vents violents, comme les panneaux publicitaires et les enseignes.

Éviter de toucher les poteaux électriques : faites preuve de prudence près des poteaux électriques pendant et après la pluie pour éviter tout risque d’électrocution.

Ne pas garer votre véhicule sous un arbre pendant les périodes de vents forts et d’orages.

Le communiqué insiste sur l’importance de suivre les évolutions météorologiques via les médias et de se conformer aux consignes des autorités compétentes.

En cas d’urgence, vous pouvez contacter la Protection Civile au 198.

Selon le bulletin de suivi de l’Institut National de la Météorologie, le temps restera instable ce mercredi 10 septembre, avec des averses orageuses au nord et au centre du pays. Elles pourront être parfois fortes dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Bizerte, le Grand Tunis, le nord du Kef et de Siliana, ainsi qu’à Sousse. Les cumuls de pluie devraient se situer entre 20 et 40 mm, et atteindre localement 60 mm, avec de la grêle par endroits.

La ville de Douz accueille la 57e édition du Festival International du Sahara

L’association du Festival International du Sahara prévoit d’organiser la 57e édition de l’événement à Douz, dans le gouvernorat de Kébili, du 25 au 28 décembre prochain.

Ce festival, l’une des plus anciennes manifestations culturelles de Tunisie, est une célébration annuelle de la culture et du mode de vie bédouin, mettant en lumière l’identité et la richesse patrimoniale de la région.

Le programme inclut des expositions économiques et commerciales, des soirées artistiques et traditionnelles, ainsi que des séminaires scientifiques. Des courses de chevaux, qui symbolisent l’esprit de compétition et de l’équitation, seront également au rendez-vous, de même que des spectacles folkloriques et des représentations artistiques retraçant l’histoire du désert tunisien.

Le public pourra assister à des soirées animées par des artistes et des invités venant de Tunisie et du monde entier, sans oublier les animations prévues pour les enfants et les familles.

De nouvelles nominations à la tête de plusieurs délégations régionales de l’éducation

Le dernier numéro du Journal Officiel de la République tunisienne, daté d’hier, mardi 9 septembre 2025, a publié des arrêtés du ministre de l’Éducation concernant de nouvelles nominations à la tête de quatre délégations régionales de l’éducation : Gafsa, Tozeur, Kébili et Jendouba.

Conformément à ces arrêtés, les personnes suivantes ont été nommées :

Ibrahim Rouissi, professeur principal hors classe, délégué régional de l’éducation à Gafsa.

Adel Abidi, professeur principal hors classe, délégué régional de l’éducation à Tozeur.

Lotfi Hamda, instituteur principal hors classe, délégué régional de l’éducation à Kébili.

Fawzi Rahali, professeur principal hors classe, délégué régional de l’éducation à Jendouba.

En vertu des dispositions de l’article 4 du décret n° 1005 de l’année 2011, daté du 21 juillet 2011, les personnes concernées bénéficieront des indemnités et avantages accordés aux directeurs d’administration centrale.

Nabiha Kamoun, présidente de la Chambre des jardins et crèches d’enfants : « les jardins d’enfants traversent une crise »

Nabiha Kamoun Tilili, présidente de la Chambre des jardins et crèches d’enfants, a confirmé aujourd’hui, mercredi 10 septembre 2025, que les jardins d’enfants traversent de grandes difficultés. Elle a souligné que plusieurs d’entre eux n’ont accueilli aucun enfant à ce jour dans un certain nombre de gouvernorats.

Dans son intervention à l’émission « Al-Sharia Al-Tounisi » (La rue tunisienne), Kamoun Tilili a expliqué qu’il existe une forte concurrence d’autres établissements d’enseignement, comme les écoles privées qui accueillent des enfants dès l’âge de moins de trois ans dans ce qu’on appelle « pré-préparatoire », quatre ans pour le préparatoire, et cinq ans pour la classe préparatoire, se demandant : « Que reste-t-il pour les jardins d’enfants ? » Elle a également noté que certaines familles, en raison de leur situation financière, préfèrent confier leurs enfants à la grand-mère ou à une voisine.

Elle a ajouté que tous ces facteurs ont conduit à la fermeture de nombreux jardins d’enfants, précisant que 500 jardins ont fermé au cours de l’année scolaire 2024-2025, et s’attend à une forte baisse de leur nombre pour l’année en cours.

Kamoun Tilili a affirmé que la solution est entre les mains du Président de la République, Kaïs Saïed. Elle a souligné que la loi de 2002 a autorisé le ministère de l’Éducation à intégrer les enfants de cinq ans dans les écoles. Cependant, elle a ajouté que la prolifération des écoles privées qui accueillent des enfants de cinq ans, sans une participation active du ministère de l’Éducation, représente un défi majeur, considérant que le ministère ne réagit pas de manière efficace à ce phénomène.

Elle a expliqué que le cahier des charges ne s’applique qu’aux jardins d’enfants et non aux écoles privées ou aux écoles coraniques, ajoutant que « les écoles coraniques se sont aujourd’hui déguisées en jardins d’enfants ». Elle a appelé à ce que les jardins d’enfants restent le lieu exclusif pour les enfants de cinq ans, en insistant sur le fait que les études scientifiques modernes mettent en garde contre l’introduction précoce des enfants dans les systèmes éducatifs traditionnels.

Elle a conclu en soulignant que le jardin d’enfants est l’environnement le plus approprié pour l’enfant sur les plans intellectuel et physique, notant que ses coûts sont élevés et que les frais de scolarité doivent couvrir ces dépenses de manière adéquate.

Tunisie : Les autorités interdisent les produits capillaires à base d’acide glyoxylique

Les Ministres du Commerce, du Développement des Exportations, de la Santé, de l’Intérieur et des Finances ont annoncé la décision d’interdire la fabrication, l’importation, le stockage ou la commercialisation des produits de lissage capillaire contenant de l’acide glyoxylique.

 Publiée conjointement le mardi 9 septembre courant, au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), cette décision intervient à la suite d’une étude préliminaire menée par l’Agence Nationale d’Évaluation des Risques, qui a mis en évidence la présence d’acide glyoxylique dans la majorité des produits de lissage disponibles sur le marché, à des concentrations jugées préoccupantes.

 Ces niveaux élevés constituent, selon les autorités, une menace sérieuse pour la santé publique.

 Conformément aux dispositions de la loi n°117 du 7 décembre 1992 relative à la protection du consommateur, les produits concernés seront saisis et détruits aux frais des fournisseurs.

 Les ministères précisent, également, que tous les produits non conformes aux nouvelles dispositions doivent être retirés des circuits de distribution. Les coûts de retrait seront intégralement supportés par les fabricants, les importateurs et les distributeurs. Toute infraction à ces mesures expose ses auteurs à des poursuites judiciaires et aux sanctions prévues par la législation en vigueur.

Bali frappée par des inondations meurtrières

Des pluies torrentielles ont provoqué de graves inondations dans plusieurs régions de l’île indonésienne de Bali, entraînant la mort d’au moins six personnes et l’évacuation de centaines d’autres. La catastrophe a débuté dans la nuit de mardi à mercredi, submergeant des zones résidentielles, des routes principales et des sites touristiques.

Les régions de Jembrana et de Denpasar ont été particulièrement touchées. À Jembrana, deux décès ont été confirmés, et 85 personnes ont dû être évacuées. Les autorités ont également rapporté quatre décès dans la capitale de Bali, Denpasar, où deux bâtiments se sont effondrés sous l’effet des précipitations.

Les pluies intenses ont non seulement causé des dégâts matériels considérables, mais ont également perturbé les transports. L’accès à l’aéroport international de Bali a été limité, seuls les camions pouvant circuler sur les routes. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des routes principales complètement bloquées par les eaux.

Plus de 200 secouristes ont été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux sinistrés et coordonner les efforts d’évacuation. Les personnes déplacées ont été relogées dans des centres d’hébergement temporaires.

Les agences de gestion des catastrophes naturelles ont averti que Bali pourrait encore connaître des pluies modérées à fortes accompagnées de vents violents, appelant la population à la vigilance face au risque d’inondations soudaines et de glissements de terrain. D’autres régions de l’Indonésie, comme le Nusa Tenggara oriental, ont également été touchées par des inondations similaires, causant des décès et des dégâts importants.

SOS Villages d’Enfants : 5 268 enfants se préparent à la rentrée scolaire

D’après Rami Ben Saleh, directeur du village d’enfants SOS de Gammarth, 5 268 enfants de l’Association tunisienne des villages d’enfants SOS se préparent pour la rentrée scolaire 2025-2026.

Invité de l’émission Youm Saïd sur la Radio Nationale, Ben Saleh a annoncé que le taux de réussite au baccalauréat 2025 pour les jeunes des villages d’enfants a atteint 67 %. Tous les bacheliers ont été orientés vers l’université pour poursuivre leurs études.

Pour soutenir ces enfants, l’association a lancé une campagne nationale de collecte de fonds. Rami Ben Saleh a appelé tous les Tunisiens à y participer, soulignant que des donateurs tunisiens de 60 pays ont déjà contribué à des campagnes précédentes. L’objectif est de motiver les enfants à réussir et de renforcer la cohésion familiale en leur offrant les conditions nécessaires pour une rentrée réussie.

L’association prend en charge 6 500 enfants, dont 450 sont des orphelins ou des enfants abandonnés, et plus de 6 000 vivent au sein de familles soutenues par l’association.

Pour célébrer les élèves méritants, l’association organisera une cérémonie spéciale le vendredi 12 septembre à l’occasion de la Journée du Savoir.

En Tunisie, 25 % des citoyens souffrent d’addiction

Le Dr Nabil Ben Saleh, responsable du dossier de l’addiction au ministère de la Santé, a révélé que 25 % des tunisiens souffrent d’addiction.

Une forte hausse de la consommation de drogues chez les adolescents

Selon une étude de 2021, la consommation de drogues comme le cannabis et l’ecstasy est en forte augmentation chez les jeunes de 15 à 17 ans. Lors de son passage à la radio, le Dr Ben Saleh a précisé que l’usage de cannabis dans cette tranche d’âge est passé de 1,5 % à 8 %, tandis que celui de l’ecstasy a été multiplié par 7. Le taux de dépendance au tabac est également élevé, se situant entre 25 % et 30 %.

Il a rappelé que l’addiction peut s’installer dès la première consommation.

Le Dr Ben Saleh a expliqué que les parents peuvent détecter des signes d’addiction par des changements de comportement chez leurs enfants, tels qu’un repli sur soi, de l’isolement, une baisse des notes ou un manque de concentration.

Pour lutter contre ce problème, le ministère de la Santé renforce les réseaux de soins. Étant donné que 40 % à 50 % des personnes dépendantes souffrent aussi de troubles psychiatriques, une spécialisation en médecine de l’addiction a été créée dans les facultés de médecine. Actuellement, 350 spécialistes sont diplômés dans ce domaine en Tunisie.

La Tunisie compte actuellement cinq cliniques de traitement de l’addiction, situées à Djebel El Oust, à l’hôpital Razi, au centre de Montfleury, à Mahdia et à Sfax.

De nouvelles ouvertures sont prévues  dont une clinique à Monastir le 1er novembre, une clinique à Gafsa dans les mois à venir et dune clinique à El Kef.

Le Dr Ben Saleh a aussi annoncé l’agrandissement de la clinique de Sfax et du centre de Djebel El Oust, qui accueille entre 350 et 370 nouveaux patients par an. Il a souligné que le suivi peut être long, parfois jusqu’à 10 ans, et que le risque de rechute est toujours présent.

Concernant le coût des soins, le Dr Ben Saleh a précisé qu’une consultation en hôpital public est de 10 dinars, tandis que l’hospitalisation mensuelle coûte 900 dinars. Cependant, il a noté que 80 % des cas ne nécessitent pas d’hospitalisation.

Il a également souligné que, selon la loi tunisienne, l’addiction est considérée comme un délit, et que pour l’instant, elle n’est pas couverte par les caisses de sécurité sociale en tant que maladie.

Tunisie–Palestine : renforcement de la coopération dans le numérique et les TIC

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a reçu, mardi, au siège de son département, Houda Wahidi, vice-ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique de l’État de Palestine, en présence de l’ambassadeur de Palestine à Tunis, Rami Qaddoumi.

La rencontre a permis de passer en revue les perspectives de coopération bilatérale dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que du secteur postal. Les deux parties ont mis l’accent sur l’importance d’échanges réguliers en matière de formation, de perfectionnement des compétences et de partage d’expertise technique.

Un intérêt particulier a été porté au développement de partenariats entre les start-ups tunisiennes et palestiniennes, dans le but de promouvoir l’innovation et de renforcer la compétitivité des écosystèmes numériques des deux pays.

À cette occasion, le ministre tunisien a réitéré le soutien constant et indéfectible de la Tunisie à la cause palestinienne dans toutes les instances internationales, en particulier au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union postale universelle (UPU).

Il a également renouvelé l’invitation adressée à la partie palestinienne pour participer aux prochaines manifestations technologiques organisées en Tunisie, considérées comme une plateforme d’échanges et de mise en relation entre acteurs publics et privés.

De son côté, la délégation palestinienne a salué la disponibilité des autorités tunisiennes à partager leur expertise et à appuyer les efforts visant à moderniser et à renforcer les infrastructures numériques palestiniennes.

Gabès : une vingtaine de cas d’asphyxie dus aux émanations du Groupe chimique tunisien

Environ vingt personnes ont été admises, mardi soir, à l’hôpital local de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, après avoir présenté des cas d’asphyxie liés aux gaz émanant du Groupe chimique tunisien (GCT) implanté dans la région.

Selon une source médicale locale citée par Jawhara Fm, les patients ont été pris en charge par les équipes soignantes et leur état a été jugé sans gravité immédiate.

L’incident a relancé les inquiétudes des habitants quant aux répercussions environnementales et sanitaires des activités industrielles du Groupe chimique tunisien, régulièrement pointé du doigt par la société civile et les associations écologiques.

Depuis plusieurs années, les émissions du groupe font l’objet de critiques récurrentes, les riverains dénonçant leurs effets néfastes sur la santé publique et sur l’écosystème de la région. Les autorités locales et nationales sont régulièrement appelées à mettre en place des solutions durables pour limiter les nuisances et préserver la qualité de vie dans le gouvernorat.

Tunisie–Arabie saoudite : signature d’un accord de coopération en formation diplomatique

La Tunisie et l’Arabie saoudite ont signé, mardi, un mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine de la formation diplomatique, entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut Prince Saoud Al-Fayçal des études diplomatiques en Arabie saoudite.

L’accord, paraphé sous la supervision du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et de son homologue saoudien, Fayçal Ben Farhan, actuellement en visite de travail à Tunis, vise à développer l’échange d’expertises, l’organisation de stages et le renforcement des capacités des diplomates des deux pays.

À cette occasion, les deux ministres ont coprésidé la quatrième réunion de la commission de suivi et de concertation politique tuniso-saoudienne, au siège du ministère, en présence des délégations des deux pays. Les discussions ont porté sur l’ensemble des relations de coopération bilatérale ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation à Gaza et la cause palestinienne.

Mohamed Ali Nafti a souligné la profondeur des relations tuniso-saoudiennes et la volonté des deux pays de leur donner un nouvel élan, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed, et du roi Salman Ben Abdelaziz, ainsi que du prince héritier et Premier ministre, Mohammed Ben Salman. Il a également insisté sur l’importance de bien préparer la prochaine session de la commission mixte, prévue avant la fin de l’année 2025.

Le ministre tunisien a plaidé pour l’intensification des partenariats d’investissement, le développement des échanges commerciaux et la promotion du tourisme et de la coopération dans les domaines de l’éducation, de la santé et du transport.

De son côté, Fayçal Ben Farhan a salué les relations « historiques et solides » entre Tunis et Riyad, tout en appelant à une vision commune pour renforcer la coopération et suivre la mise en œuvre des projets de développement en cours. Il a également souligné la nécessité d’une concertation accrue afin de contribuer à la paix et à la stabilité dans la région.

Tunisie : prolongation des soldes d’été

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé, mardi, la prolongation de la saison des soldes d’été jusqu’au 30 septembre 2025.

Cette mesure exceptionnelle a été décidée afin de permettre aux citoyens d’acquérir leurs fournitures de rentrée scolaire à des prix préférentiels, a précisé le département du Commerce dans un communiqué.

Le ministère a souligné que cette prolongation vise également à dynamiser l’activité commerciale et à soutenir le pouvoir d’achat des familles, particulièrement dans le contexte de la rentrée scolaire, marquée par des dépenses supplémentaires.

Les commerçants sont appelés à afficher clairement les prix avant et après réduction et à se conformer aux dispositions légales en vigueur encadrant la période des soldes.

600 000 quintaux de semences sélectionnées disponibles pour les agriculteurs, une première en Tunisie

Le président de l’Union régionale de l’agriculture de Béja, Chokri Djebbi, a annoncé mardi que 600 000 quintaux de semences sélectionnées sont désormais mis à la disposition des agriculteurs des grandes cultures, une première en Tunisie.

Il a rappelé que lors de la campagne précédente, les quantités de semences de qualité mises à disposition ne dépassaient pas 250 000 quintaux, soit moins de la moitié de celles prévues pour la nouvelle saison.

Intervenant sur Diwan Fl, Djebbi a souligné que ces semences, résistantes aux maladies et capables d’améliorer la productivité, constituent une opportunité à saisir pour les exploitants agricoles. Il a invité les agriculteurs à les acquérir et à les utiliser dans les zones les plus adaptées, afin de garantir une récolte meilleure et plus abondante la saison prochaine.

Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la sécurité alimentaire et améliorer la rentabilité des grandes cultures en Tunisie.

Tunisie : le Laboratoire national du génome humain, une priorité stratégique selon Ferjani

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé mardi que le projet du Laboratoire national du génome humain, en cours de réalisation à l’Institut Pasteur de Tunis, constitue une priorité nationale.

Lors d’une séance de travail consacrée au suivi de ce projet stratégique, le ministre a souligné qu’il s’agit d’un pilier essentiel pour atteindre la souveraineté sanitaire et renforcer le rayonnement scientifique et international de la Tunisie.

La réunion a permis de faire le point sur l’état d’avancement des travaux et sur les aspects organisationnels. Plusieurs orientations ont été mises en avant, dont : l’accélération de la réalisation du laboratoire, considéré comme un projet national stratégique, le développement du diagnostic précoce et de la médecine personnalisée à travers les techniques de génomique, la réduction des coûts des traitements et la limitation de l’envoi d’analyses médicales à l’étranger, la préservation de l’identité génétique et de la souveraineté numérique ainsi que le renforcement de l’équité en matière de santé et le rapprochement des services des citoyens.

Selon le ministre, ce projet permettra à la Tunisie d’intégrer le cercle restreint des pays investissant dans les technologies de pointe en génomique, tout en consolidant sa place sur la scène scientifique internationale.

Approvisionnement en café vert : l’OCT ouvre ses stocks aux professionnels

L’Office du Commerce de la Tunisie (OCT) a annoncé, mardi, avoir mis à disposition, dans le cadre d’un programme exceptionnel, des quantités de café vert exclusivement destinées aux professionnels.

Selon un communiqué de l’OCT, ces quantités sont disponibles dans l’ensemble de ses entrepôts régionaux. L’Office a invité les clients professionnels intéressés à s’approvisionner en prenant contact avec le centre de stockage et de distribution relevant de leur secteur.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de l’OCT pour répondre aux besoins des opérateurs et assurer la régularité de l’approvisionnement en café vert sur le marché tunisien.

L’Étoile du Sahel recrute le défenseur kényan Alphonse Omija

L’Etoile Sportive du Sahel a annoncé la signature du défenseur central international kényan Alphonse Omija, en provenance du club kényan Gor Mahia.

Omija (22 ans) a déjà porté les couleurs de Gor Mahia et Kariobangi Sharks au Kenya, ainsi que du club omanais Dhofar.

L’Etoile du Sahel cherche à renforcer son effectif avec des éléments étrangers capables d’apporter une réelle plus-value, après un début de saison en deçà des attentes de ses supporters dans la course au championnat de Ligue 1 professionnelle de football. Le club a récolté 4 points grâce à une victoire face à l’AS Gabès, un match nul contre l’US Ben Guerdane, et deux défaites face à la Jeunesse d’El Omrane et le Club Africain.

Bizerte : 2 000 tonnes de déchets verts transformés chaque année en compost

Le centre de valorisation des déchets verts de Bizerte, en activité depuis 2021, se veut un modèle innovant de gestion durable des déchets végétales et de protection de l’environnement, grâce à l’utilisation d’une technique dite de compostage par aération.

Ce processus permet de transformer, efficacement, les résidus végétaux en compost de haute qualité, destinés à l’entretien des espaces verts municipaux.

Le compost produit servira à alimenter la pépinière municipale bouclant ainsi le cycle de valorisation locale, souligne Naziha Jemili, responsable du Centre de valorisation des déchets verts de Bizerte.

Outre l’alimentation de la pépinière municipale, le compostage des déchets verts provenant des parcs urbains joue un rôle primordial en matière de protection de l’environnement.

En effet, selon la responsable, il permet chaque année de valoriser près de 2 000 tonnes de déchets verts, évitant ainsi leur transfert vers la décharge municipale.

Cette démarche se traduit par un impact environnemental positif, limitant notamment les émissions de gaz à effet de serre et la dégradation des sols ainsi que par des réductions significatives des coûts de transport des déchets vers la décharge municipale, sise à 10 km de la municipalité de Bizerte.

Concernant les phases de production du compost, la responsable a indiqué que le processus dure entre 5 et 6 mois. Le compostage par aération, a-t-elle expliqué, repose sur la présence d’oxygène.

Les déchets verts sont mélangés selon un dosage bien déterminé carbone/azote, favorisant ainsi l’activité des micro-organismes responsables de la dégradation.

Le système d’aération, assuré par un retournement régulier et étudié des déchets, permet de maintenir un taux d’oxygène optimal et une température comprise entre 60 et 70°C, ce qui accélérera la transformation de la matière organique en compost stable et riche en nutriments, tout en réduisant les mauvaises odeurs.

Ce projet permet non seulement de transformer les déchets verts en un amendement organique de qualité mais aussi de contribuer à la protection de l’environnement et à la durabilité des espaces verts de la ville.

A noter que l’initiative s’appuie sur des partenariats stratégiques, notamment avec la commune de Rust en Allemagne et la Faculté des sciences de Bizerte et l’Agence nationale de gestion des déchets, renforçant, ainsi, l’expertise technique et scientifique du projet.

L’expérience réussie du centre de Bizerte a été transposée dans d’autres municipalités, dont Gafsa et Mahdia, ce qui témoigne de l’efficacité et de la faisabilité de ce modèle de compostage par aération pour une gestion durable des déchets verts.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie municipale de promotion de l’économie circulaire, de recyclage des déchets organiques et de protection de l’environnement et constitue ainsi un exemple concret d’une transition réussie vers des pratiques écologiquement responsables à l’échelle locale.

Trump promet à l’émir du Qatar qu’une attaque de ce type “ne se reproduira plus”

La décision de l’entité sioniste de mener une frappe au Qatar a été prise par le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, a déclaré mardi le président américain Donald Trump, niant tout rôle et ajoutant qu’une attaque unilatérale contre Doha, allié de Washington, ne servait ni les intérêts américains ni les intérêts israéliens.

L’entité sioniste  a déclaré que la frappe effectuée mardi avait pour but d’assassiner les dirigeants du bureau politique du Hamas, installé à Doha, dans ce qui constitue une nouvelle escalade des opérations militaires sionistes à travers le Proche-Orient.

Cette attaque a été vivement critiquée dans la région et au-delà, le président français Emmanuel Macron dénonçant notamment des frappes « inacceptables ». « La guerre ne doit en aucun cas s’étendre dans la région », a-t-il écrit sur le réseau social X.

La Maison blanche a rapporté que Donald Trump a demandé à son émissaire spécial Steve Witkoff de prévenir le Qatar qu’une attaque était imminente, mais qu’il était trop tard pour empêcher la frappe.

Doha a cependant nié avoir été prévenu en amont, déclarant qu’un appel téléphonique a été effectué par un représentant américain alors même que des explosions retentissaient déjà.

« Bombarder unilatéralement au Qatar, une nation souveraine et proche alliée des Etats-Unis qui travaille très dur et prend courageusement des risques à nos côtés pour négocier la paix, ne fait pas avancer les objectifs d’Israël ou de l’Amérique », a dit Donald Trump via son réseau social Truth.

« Toutefois, éliminer le Hamas, qui profite de la souffrance de ceux qui vivent à Gaza, est un but louable », a-t-il écrit.

Le Hamas a déclaré que cinq de ses membres ont été tués dans l’attaque sioniste à Doha, dont le fils de Khalil al-Hayya, chef exilé du mouvement armé palestinien.

Allié important des Etats-Unis dans le Golfe, le Qatar chapeaute les négociations indirectes entre Israël et le Hamas destinées à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à la libération des otages encore détenus dans l’enclave palestinienne.

Donald Trump a fait savoir qu’il s’était entretenu après l’attaque avec Benjamin Netanyahu et avec l’émir du Qatar, Cheick Tamim ben Hamad Al-Thani, auquel il a assuré qu’une « telle chose ne se reproduira plus » sur le sol qatari. Le président américain a dit se sentir « très mal » à propos du fait qu’une frappe ait été effectuée contre le Qatar.

S’exprimant plus tard dans la journée devant des journalistes, le chef de la Maison blanche a exprimé son mécontentement à propos de l’attaque sioniste

« Je n’en suis pas ravi », a-t-il dit. « Ce n’est pas une bonne chose (…) Nous voulons récupérer les otages, mais nous ne sommes pas ravis de la façon dont les choses se sont déroulées aujourd’hui ».

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