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Sommet à Addis-Abeba : l’Afrique veut passer du statut de victime à celui de leader climatique

Du 8 au 10 septembre, 45 chefs d’État et de gouvernement sont réunis à Addis-Abeba (Éthiopie). Et ce, pour le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé avec l’Union africaine. Plus de 25 000 participants sont attendus. Ils vont définir une position commune de l’Afrique avant les grands rendez-vous internationaux (ONU, G20, COP), rapporte RFI.

L’Afrique, qui subit de plein fouet les effets du changement climatique (pertes de 2 à 5 % du PIB par an, jusqu’à 118 millions de personnes vulnérables d’ici 2030), veut désormais affirmer son rôle moteur dans la transition écologique. Le continent possède 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % des ressources en énergies renouvelables, ainsi que des minéraux clés.

Mais malgré ce potentiel, l’Afrique ne reçoit que 2 % des financements verts mondiaux, freinée par une dette écrasante et des taux d’intérêt élevés. Le sommet est l’occasion de réclamer une réforme de l’architecture financière mondiale et un meilleur accès aux financements climatiques. Un avis récent de la Cour internationale de justice ouvre même la voie à des poursuites juridiques contre les pays riches qui ne respectent pas leurs engagements d’aide.

Selon plusieurs sources médiatiques, une déclaration commune devrait être adoptée à l’issue du sommet pour afficher une position unie. A rappeler que lors du premier sommet, les dirigeants s’étaient engagés à porter les capacités en énergies renouvelables à 300 GW d’ici 2030, avec 23 milliards de dollars de promesses d’investissement.

Enfin, un rapport du CDRI souligne que les pertes dues au changement climatique sur les infrastructures africaines atteignent 13 milliards de dollars par an, principalement à cause des inondations. Adapter les infrastructures est crucial, mais nécessite des investissements supplémentaires et l’amélioration des normes de construction.

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Trump humilie le président mauritanien lors d’un mini-sommet africain à la Maison Blanche

Lors d’un déjeuner officiel à la Maison Blanche, Donald Trump a interrompu le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, sept minutes après le début de son intervention. Ce geste, jugé inélégant et condescendant, a provoqué malaise et indignation parmi les autres chefs d’État africains présents. La scène, filmée et diffusée en ligne, a enflammé les réseaux sociaux et relancé les critiques sur les méthodes diplomatiques de l’ancien président américain.

Ce qui s’est passé

Le mercredi 9 juillet 2025, Donald Trump a accueilli à la Maison Blanche les présidents de cinq pays africains – la Mauritanie, le Liberia, le Sénégal, le Gabon et la Guinée-Bissau – dans le cadre d’un mini-sommet américano-africain. La réunion, axée sur les partenariats économiques et sécuritaires, a rapidement basculé dans le malaise diplomatique.

Alors que le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, développait les atouts stratégiques de son pays et ses opportunités d’investissement, Donald Trump l’a interrompu sèchement :

 « J’apprécie cela, vraiment, je l’apprécie, mais nous devons accélérer un peu la discussion, notre emploi du temps est chargé. »

Quelques instants plus tard, Trump s’est adressé au président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, avec une remarque jugée désobligeante :

« Si vous pouvez simplement me dire votre nom et votre pays, ce serait formidable. »

Enfin, le président libérien Joseph Boakai, s’exprimant en anglais, a lui aussi surpris Trump, qui lui a demandé d’un ton amusé :

« Vous l’avez apprise au Liberia ? »

– « Oui, Monsieur », a répondu Boakai, un brin gêné.

ترامب يطالب ضيوفه بذكر أسمائهم وبلدناهم فقط pic.twitter.com/v096ktNwXX

— الجزيرة مباشر (@ajmubasher) July 10, 2025

Réactions

La vidéo de l’échange entre Trump et Ghazouani, largement partagée sur X (anciennement Twitter), TikTok et Instagram, a rapidement suscité une vague de critiques. Plusieurs commentateurs et analystes politiques ont dénoncé une attitude « humiliante » et « peu diplomatique », rappelant d’anciens propos controversés tenus par Trump à l’égard du continent africain.

Du côté africain, aucune réaction officielle immédiate n’a été communiquée. Toutefois, selon un diplomate présent lors de la rencontre, l’ambiance s’est « visiblement refroidie » après l’intervention du président américain.

Contexte

Donald Trump n’en est pas à sa première polémique en lien avec l’Afrique. En 2018, il avait qualifié certains pays africains de « pays de merde » lors d’une réunion à la Maison Blanche, provoquant l’indignation internationale. Ce nouvel épisode survient alors que Trump tente de soigner son image à l’international à l’approche de l’élection présidentielle américaine de novembre 2025.

Le mini-sommet visait à relancer la coopération avec des États africains clés dans la lutte contre le terrorisme, notamment au Sahel, et à discuter des opportunités commerciales dans un contexte de rivalité croissante entre les États-Unis, la Chine et la Russie sur le continent.

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