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Tunisie : La rapporteure de l’ONU appelle à protéger les navires de la « Flottille de la Résistance »

La rapporteure spéciale des Nations unies pour les droits de l’homme en Palestine, Francesca Albanese, a appelé mardi 9 septembre à fournir une « protection urgente » aux navires restants de la Flottille de la Résistance mondial.

Dans un message publié sur la plateforme X, Albanese a affirmé que le navire principal du flottille avait été visé par un drone alors qu’il était amarré au port de Sidi Bou Saïd, en Tunisie. Elle a insisté sur la nécessité d’assurer une protection immédiate à deux autres navires en route vers la Tunisie pour rejoindre le flottille.

Selon les militants du flottille, le navire espagnol Family aurait également été la cible d’un drone, une information démentie par le ministère de l’Intérieur et la Garde nationale tunisienne.

Rappelons que le ministère de l’Intérieur a démenti ce mardi 9 septembre toute attaque par drone visant un bateau de la flottille internationale pour Gaza, amarré au port de Sidi Bou Saïd. Selon la version officielle, les flammes qui ont endommagé le navire seraient dues à « un départ de feu accidentel, probablement causé par une cigarette ».

Lire aussi: Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

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Sidi Bou Saïd | La flottille Al-Soumoud n’a pas essuyé une attaque de drone

C’est une fake news qui a été colportée par les réseaux sociaux avant d’être relayée par plusieurs médias : un drone, israélien assurait-on, aurait attaqué l’un des bateaux de la flottille Al-Soumoud amarrés au port de Sidi Bou Saïd, au nord de Tunis, en attente de départ vers Gaza. Il n’en est absolument rien…

L’émotion était à son comble dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre 2025 sur les quais du port de Sidi Bou Saïd, habituellement paisibles, et qui connaissent ces derniers jours une agitation particulière avec l’arrivée de plusieurs dizaines de bateaux de la flottille Al-Soumoud en provenance des ports de Barcelone et de Gênes et qui s’apprêtent à prendre de nouveau le large pour Gaza, transportant des centaines de militants pacifistes du monde entier et des aides alimentaires et médicales pour les deux millions d’habitants de Gaza soumis à un blocus et un génocide perpétrés par l’Etat d’Israël.

Un incendie déclenché dans un bateau au large du port a suscité des inquiétudes parmi les militants présents puis alimenté la rumeur d’une attaque de drone. Ce qui a obligé les autorités sécuritaires tunisiennes à se fendre d’un communiqué pour expliquer qu’il s’agit d’un banal incendie sur une buée de sauvetage à bord du bateau en question, et qui a été rapidement maîtrisé.

Israël est certes un Etat hors-la-loi et les Tunisiens n’ont pas oublié les attaques israéliennes qu’ils ont essuyées à plusieurs reprises depuis celle contre le quartier-général de l’OLP à Hammam-Chott au sud de Tunis en octobre 1985. Mais cette fois-ci, l’histoire de l’attaque de drone colportée contre un bateau au large de Sidi Bou Saïd n’a aucun fondement. Du moins jusqu’à maintenant, car rien n’interdit à Israël, qui n’est pas à un crime près contre l’humanité, de s’attaquer à la flottille Al-Soumoud lorsque celle-ci abordera les eaux territoriales palestiniennes.

I. B.  

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Flottille de Gaza : L’incident de Sidi Bou Saïd ravive-t-il le souvenir des attaques israéliennes ?

L’incendie qui a touché le Family Boat de la flottille internationale pour Gaza à Sidi Bou Saïd continue de faire débat. Alors que le ministère de l’Intérieur évoque « un départ de feu causé par une cigarette », des vidéos circulant en ligne montrent un objet en flammes descendant du ciel, ravivant les soupçons d’une attaque ciblée. L’épisode, inédit sur sol tunisien, réactive surtout la mémoire des interceptions musclées d’Israël contre les flottilles pro-palestiniennes en Méditerranée.

Un incident s’est produit le 2 mai 2025, lorsque le navire humanitaire Conscience, opérant sous la Flottille de la liberté pour Gaza, a été frappé par des drones au large de la côte maltaise.

Le Conscience, un navire affrété par la Freedom Flotilla Coalition et battant pavillon de Palau, transportait des militants internationaux des droits de l’homme et de l’aide humanitaire destinée à Gaza. Le 2 mai, alors qu’il était ancré en dehors des eaux territoriales maltaises, le navire a été attaqué par deux drones qui ont visé ses générateurs, provoquant un incendie et une brèche dans la coque. Heureusement, aucune victime n’a été signalée

La plus marquante reste aussi l’affaire du Mavi Marmara en mai 2010. Cette flottille turque, chargée d’aide humanitaire pour Gaza, avait été abordée en haute mer par les commandos israéliens. L’opération, qui avait fait neuf morts parmi les militants turcs (un dixième succombera plus tard à ses blessures), avait provoqué une crise diplomatique majeure et une vague de condamnations internationales.

Depuis, plusieurs autres flottilles — en 2011, 2012 puis en 2018 — ont tenté de briser symboliquement le blocus de Gaza. Elles ont toutes été interceptées par la marine israélienne, les navires étant systématiquement déroutés vers le port d’Ashdod. Aucune de ces opérations n’a impliqué officiellement de frappes par drone.

Israël et la guerre navale à distance

Si a utilisé des drones surtout pour surveiller les flottilles, son armée est accusée pour ses opérations à distance. Ces dernières années, elle a été accusée d’avoir ciblé des navires liés à l’Iran en mer Rouge et en Méditerranée, par sabotages, mines sous-marines et frappes de drones. Des méthodes qui alimentent aujourd’hui les soupçons pesant sur l’incident tunisien.

Si la piste d’une attaque extérieure venait à être confirmée, rappelons que le ministère de l’Intérieur dément toujours cette version, il s’agirait du premier incident de ce type en Tunisie, portant la signature d’une action hostile contre une flottille internationale sur son territoire. Pour l’heure, les autorités tunisiennes s’en tiennent à l’explication accidentelle, tandis que les images partagées en ligne continuent de nourrir le doute et d’alimenter la polémique.

Entre mémoire des flottilles passées et interrogations sur l’incendie de Sidi Bou Saïd, la question demeure : s’agit-il d’un banal accident ou d’une nouvelle page dans la longue guerre de l’ombre autour de Gaza ?

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Flottille de Gaza : Tunis parle d’accident, les vidéos évoquent une attaque !

Le ministère de l’Intérieur a démenti ce mardi 9 septembre toute attaque par drone visant un bateau de la flottille internationale pour Gaza, amarré au port de Sidi Bou Saïd. Selon la version officielle, les flammes qui ont endommagé le navire seraient dues à « un départ de feu accidentel, probablement causé par une cigarette ».

Le navire en question, battant pavillon portugais et baptisé Family Boat, a été touché par un incendie dans la nuit de lundi à mardi. Aucun blessé n’a été enregistré parmi les six membres d’équipage.

Pourtant, en dépit des explications officielles, des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent un objet lumineux enflammé descendant du ciel avant d’atteindre le bateau, alimentant les soupçons d’une attaque extérieure. Ces images, partagées des milliers de fois, continuent de semer le doute et d’alimenter les débats en ligne.

La Global Sumud Flotilla, initiative internationale rassemblant des militants de 44 pays et visant à briser symboliquement le blocus de Gaza, a rapidement dénoncé « une attaque ciblée ». De son côté, Israël, soupçonné par certains militants d’être derrière l’incident, n’a pas réagi pour l’instant.

Sur le quai de Sidi Bou Saïd, des dizaines de militants et de sympathisants se sont rassemblés en signe de solidarité, brandissant des drapeaux palestiniens et appelant à poursuivre la mission malgré l’incident.

Entre version officielle et témoignages militants, l’origine exacte du sinistre reste entourée de zones d’ombre.

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Sidi Bou Saïd – Flottille : la Garde nationale dément toute attaque au drone

Plusieurs témoins et passagers ont affirmé qu’un drone aurait visé, dans la soirée du lundi 8 septembre, le navire Family, le plus grand bâtiment de la flottille « Al-Soumoud », amarré à l’entrée du port de Sidi Bou Saïd. Selon leurs récits, un petit appareil aurait survolé le navire avant de larguer une charge incendiaire qui a provoqué des flammes à l’avant du bateau.

Les caméras de surveillance du port ont capté le moment où le Family a été frappé, ce qui alimente l’hypothèse d’une attaque au drone, largement relayée sur les réseaux sociaux. Ces déclarations, relayées notamment par l’activiste Wael Naouar, membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, ont renforcé l’idée d’une action ciblée contre la flottille internationale en route vers Gaza.

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Pourtant, la version officielle diverge. Sur les ondes de Mosaique FM, le porte-parole de la Garde nationale, le général Houssem Eddine Jebabli, a fermement démenti la présence d’un drone à proximité du port. Selon lui, les premières constatations font état d’« un départ de feu limité dans une veste de sauvetage située à l’avant du navire », rapidement maîtrisé par les autorités.

« Nous n’avons détecté aucune activité de drone à Sidi Bou Saïd. Les premières constatations indiquent un départ de feu localisé dans une veste de sauvetage à l’avant du navire. Les enquêtes se poursuivent. »

L’incident fait ainsi l’objet de versions contradictoires : d’un côté, des témoignages évoquant une attaque aérienne ; de l’autre, un récit officiel privilégiant la thèse accidentelle.

Dans la foulée de l’événement, et en réponse à l’appel lancé par l’initiative « Al-Soumoud », des centaines de citoyens se sont rassemblés au port de Sidi Bou Saïd pour exprimer leur soutien aux équipages et réaffirmer leur adhésion à la cause palestinienne.

La flottille, composée d’une vingtaine de navires venus de 44 pays, avait fait escale à Sidi Bou Saïd le 7 septembre. Son départ vers Gaza, via la Méditerranée, est prévu pour le 10 septembre, avec pour objectif de briser le blocus israélien et d’acheminer une aide humanitaire symbolique.

Breaking news;

Here is the security camera footage from the Family vessel of the Sumud Flotilla, stationing just outside Tunis port. So:
1. Sound of something that the crew identified as a drone.
2. Crews sounds the alarm and calls for help.
3. Explosion.
Draw your conclusions. pic.twitter.com/HmkFG7yaEt

— Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt (@FranceskAlbs) September 8, 2025


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Cinéma mondial : plus de 1 200 professionnels lancent un boycott culturel contre des institutions israéliennes

Depuis Gaza, où la guerre se poursuit avec une intensité dramatique, la voix des cinéastes palestiniens a trouvé un écho puissant à l’international. En réponse à leur appel, l’organisation Film Workers for Palestine a publié un texte d’engagement qui a déjà rassemblé plus de 1 200 signataires dans le monde du cinéma et de la télévision. Ce mouvement, intitulé « Les travailleurs du cinéma s’engagent à mettre fin à la complicité », réunit des stars mondiales, des réalisateurs primés et des professionnels de toutes les branches de l’industrie, dans ce qui s’annonce comme l’une des mobilisations artistiques les plus importantes contre la politique de l’État israélien.

Un front de stars et de figures reconnues

Le poids de cette déclaration réside dans la stature de ceux qui la signent. Parmi eux figurent des lauréats d’Oscars, de BAFTA, d’Emmys et de Palmes d’or. Susan Sarandon, actrice oscarisée et militante de longue date, s’est associée au texte, tout comme l’Espagnol Javier Bardem, dont l’engagement politique est connu. Tilda Swinton et Olivia Colman, deux comédiennes britanniques parmi les plus respectées, y ont apposé leur nom, aux côtés de Mark Ruffalo, acteur et militant écologique.

La mobilisation touche également le monde arabe et européen avec des personnalités comme Tahar Rahim, acteur français d’origine algérienne installé à Hollywood, Dhafer L’Abidine, acteur tunisien au parcours international, ou encore l’humoriste et présentateur égyptien Bassem Youssef, devenu l’une des voix critiques les plus suivies dans le monde anglo-saxon. Beatrice Dalle, figure incontournable du cinéma français, ainsi que l’Irlandais Liam Cunningham, célèbre pour son rôle dans Game of Thrones, participent eux aussi à ce mouvement. S’y ajoutent les réalisateurs Yorgos Lanthimos et Aki Kaurismäki, dont la carrière internationale et la reconnaissance critique renforcent la portée symbolique de cette mobilisation.

Le texte intégral de l’engagement

Au centre de cette mobilisation se trouve un texte clair et sans équivoque, dont voici la teneur:

LES TRAVAILLEURS DU CINÉMA S’ENGAGENT À METTRE FIN À LA COMPLICITÉ

En tant que cinéastes, acteurs, professionnels et institutions de l’industrie du cinéma, nous reconnaissons le pouvoir que le cinéma a à façonner les perceptions. En cette période de crise urgente, où nombre de nos gouvernements continuent de permettre le carnage à Gaza, nous devons tout mettre en œuvre afin de lutter contre la complicité avec cette horreur sans fin.

La Cour internationale de Justice, la plus haute juridiction du monde, a jugé qu’il existait un risque plausible de génocide à Gaza et que l’occupation et l’apartheid israéliens contre les Palestiniens sont illégaux. Défendre l’égalité, la justice, et la liberté pour tous est un devoir moral profond que nul d’entre nous ne peut ignorer. Nous devons donc dénoncer dès maintenant les préjudices causés au peuple palestinien.

Nous répondons à l’appel des cinéastes palestiniens, qui ont exhorté l’industrie cinématographique internationale à refuser le silence, le racisme et la déshumanisation, et à « faire tout ce qui est humainement possible » pour mettre fin à la complicité dans leur oppression.

Inspirés par les cinéastes unis contre l’apartheid qui ont refusé de projeter leurs films dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien.

Un boycott ciblé et assumé

Le texte précise que le boycott concerne les institutions, festivals, chaînes et sociétés de production liées à l’État israélien et accusées de tirer bénéfice de ses politiques. Des événements comme le Festival du film de Jérusalem, directement soutenu par le gouvernement israélien, sont cités comme exemples d’institutions jugées complices.

L’objectif est de dénoncer le rôle de certaines structures culturelles qui participeraient, selon les signataires, à la normalisation ou à la justification des violences contre le peuple palestinien.

Une filiation historique avec les luttes contre l’apartheid

La déclaration revendique explicitement l’héritage du boycott culturel contre l’Afrique du Sud dans les années 1980. À l’époque, des artistes majeurs comme Martin Scorsese et Jonathan Demme avaient fondé Filmmakers United Against Apartheid et convaincu de nombreux acteurs de l’industrie de refuser toute distribution dans un pays régi par un système raciste et ségrégationniste.

Les signataires de 2025 entendent réactiver ce précédent historique : faire du cinéma non seulement un espace artistique, mais aussi un levier moral et politique.

Une mobilisation qui dépasse les frontières

Au-delà des grandes stars, cette déclaration est également portée par des producteurs, des critiques, des scénaristes, des techniciens, confirmant que la solidarité n’est pas l’affaire exclusive des célébrités. Elle traduit l’idée que le cinéma, dans son ensemble, est impliqué dans la construction des récits collectifs et qu’il doit assumer ses responsabilités face à une situation jugée intolérable.

Une invitation à agir

Le mouvement est ouvert. Film Workers for Palestine invite les professionnels du cinéma, de toutes disciplines et de tous pays, à apposer leur signature. Le texte et le formulaire de soutien sont accessibles en ligne :

👉 https://filmworkersforpalestine.org/#endingcomplicity

Cette mobilisation met en évidence le rôle du cinéma comme outil de responsabilité sociale et éthique. Elle interroge les pratiques institutionnelles, la portée morale des décisions artistiques et l’impact des alliances internationales. Plus qu’un geste de solidarité, elle ouvre un espace de débat sur la manière dont les industries culturelles peuvent influencer les consciences et contribuer à la lutte contre l’oppression. Elle rappelle que le cinéma, en tant qu’institution globale, n’est jamais isolé de la réalité sociale et politique, et qu’il peut devenir un levier concret pour transformer les pratiques et encourager une réflexion collective sur la justice et l’équité.

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Mélenchon : « Si les Insoumis gouvernaient, la Marine accompagnerait la flottille »

Après deux tentatives avortées, une nouvelle flottille humanitaire vient de prendre le large depuis Barcelone, avec l’objectif clair de porter nourriture et médicaments aux populations de Gaza, confrontées à une catastrophe humanitaire et à une famine alarmante.

Parmi les participants, des figures telles que Greta Thunberg ont rejoint l’initiative, qui mobilise des dizaines de militants.

Mélenchon appelle à une France engagée

Jean-Luc Mélenchon, figure de La France insoumise (LFI), n’a pas tardé à réagir, samedi dernier à l’occasion de sa rentrée politique. Il a clairement affirmé :

« Si la France était gouvernée par les Insoumis, les navires de la marine nationale accompagneraient les quatre députés qui sont dans les eaux territoriales internationales et donc ne violent rien et s’apprêtent à débarquer sur un territoire qui, en principe, le gouvernement de Netanyahu n’a aucune autorité. »

Il ne s’agit pas d’une simple déclaration symbolique : dans un post plus ancien, il proposait également que la France organise un pont aérien humanitaire, en plus d’une escorte navale officielle pour protéger la flottille et garantir l’acheminement de l’aide.

Mélenchon reproche au gouvernement français une forme de passivité coupable face à la crise en cours, dénonçant l’urgence d’actions concrètes face à une famine déjà déclarée dans l’enclave gazaouie.

De son côté, le député Thomas Portes (LFI) a pris une posture encore plus directe en embarquant à bord de l’un des navires de la flottille Global Sumud. Il exige de la France une protection consulaire et une escorte militaire française, pour garantir le passage sécurisé des bateaux humanitaires vers Gaza.

Plus largement, ce soutien de Mélenchon et de LFI à la cause palestinienne s’inscrit dans une ligne politique affirmée, marquée par des appels à la reconnaissance de l’État palestinien, à l’arrêt des exportations d’armes vers Israël et à l’imposition de sanctions économiques contre Tel Aviv.

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Bande de Gaza : le bilan de l’agression israélienne dépasse 64 000 morts depuis octobre 2023

Bande de Gaza : le bilan de l’agression israélienne dépasse 64 000 morts depuis octobre 2023

Au moins 10 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés lundi matin après que les forces d’occupation ont bombardé de vastes zones de la ville de Gaza. Les forces d’occupation ont fait exploser des robots piégés pour détruire des maisons civiles à proximité de la piscine de Sheikh Radwan, et l’artillerie israélienne a […]

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La guerre rapporte beaucoup d’argent à Israël

Pour Israël, la guerre est une industrie qui rapporte beaucoup d’argent. Pour preuve : 14,8 milliards de dollars est le montant des exportations de l’industrie israélienne de la guerre en 2024. Alors que le génocide à Gaza ne connaît pas de répit, les exportations des armes israéliennes se poursuivent notamment vers les États-Unis et plusieurs autres pays occidentaux qui sont, on le sait, influents sur la scène internationale. Ceci explique cela : les hors-la-loi internationaux se soutiennent entre eux, ce qui explique l’impunité dont bénéficie Israël auprès des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Grande-Bretagne et du Canada. (Ph. L’«efficacité» des armes israéliennes testée grandeur nature à Gaza.)

Imed Bahri   

Les contrats d’armement lient les États sur le long terme et constituent donc pour l’État hébreu une protection contre les sanctions. En même temps, la santé insolente affichée par l’industrie israélienne de la guerre fait d’elle un sérieux concurrent pour des pays comme la France. 

Le magazine The Economist a publié une enquête consacrée à l’industrie de l’armement israélienne. Le magazine britannique indique que, pendant des décennies, l’industrie israélienne de l’armement était principalement connue pour une seule pièce d’équipement. L’Uzi, un pistolet-mitrailleur compact et robuste, adoré des héros de films d’action, qui incarnait l’identité d’Israël : une petite nation belliqueuse. Israël a évolué depuis, mais son industrie de l’armement conserve une part de marché importante. Aujourd’hui, son produit le plus populaire n’est pas le pistolet mais le système de défense antimissile Dôme de Fer. 

8e exportateur d’armes au monde

The Economist indique que ces systèmes sont également devenus une source majeure de revenus pour l’industrie de guerre, contribuant à une année record de contrats d’exportation d’armes d’une valeur de 14,8 milliards de dollars en 2024. Cela place Israël, pays de seulement 10 millions d’habitants, au 8e rang mondial des exportateurs d’armes, juste derrière la Grande-Bretagne et loin devant d’autres étoiles montantes du marché des ventes d’armes comme la Corée du Sud et la Turquie.

Les chiffres israéliens ne divulguent pas le total des ventes pour chaque pays mais selon le ministère israélien de la Défense, plus de la moitié ont été destinées à l’Europe.

En 2023, Israël a signé un contrat de 4,3 milliards de dollars pour la fourniture à l’Allemagne de batteries d’interception Arrow 3, capables d’abattre les missiles balistiques entrants alors qu’ils sont encore hors atmosphère. En mai 2025, l’Allemagne a annoncé l’achat du missile Arrow 4, plus perfectionné. Par ailleurs, Israël a vendu des drones, des missiles et des ordinateurs de défense aérienne à la Grande-Bretagne et fournit des systèmes de ciblage pour les avions de chasse utilisés par de nombreux pays européens (et autres).

Israël au cœur de la défense occidentale

Les exportations d’armes offrent bien plus que de simples avantages commerciaux. Elles contribuent également à protéger l’industrie d’armement israélienne des embargos sur les armes ou d’autres sanctions liées à sa gestion de la guerre à Gaza. «Ces contrats lient les pays importateurs à Israël sur le long terme, ce qui contribue à freiner toute tentative de sanctions. Ces pays investissent en Israël pour leur propre sécurité nationale», explique un diplomate israélien. 

C’est important car le commerce des armes est un commerce à double sens. Israël achète de nombreux composants ou systèmes à ses principaux clients, notamment des pièces détachées pour les chasseurs F-35 britanniques et des moteurs allemands pour les chars Merkava. Bien que la Grande-Bretagne et l’Allemagne aient annoncé des restrictions sur les ventes d’armes à Israël en signe de protestation contre la destruction de Gaza par son armée (simple annonce pour endormir momentanément l’opinion publique), leurs restrictions actuelles relèvent davantage de la rhétorique que de l’action. Un responsable israélien a déclaré : «C’est avant tout symbolique. Nous pouvons trouver des solutions alternatives pour la plupart des produits que nous prévoyions d’acheter à ces pays».

Les armes israéliennes «testées» en Palestine

Le magazine britannique ajoute que le principal avantage concurrentiel d’Israël réside dans le fait que ses armes sont testées au combat (c’est-à-dire en Palestine et ailleurs) et en production. Cela les rend attractives même pour des pays beaucoup plus grands comme les États-Unis, qui ont récemment tiré le missile israélien Spike NLOS depuis des hélicoptères d’attaque Apache. Quatre brigades américaines de chars M1 Abrams sont équipées de systèmes israéliens Trophy qui les protègent des missiles et des drones. Les Israéliens utilisent ces deux systèmes depuis des années contre le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.

Lorsque le président français Emmanuel Macron a accusé avec sarcasme les Allemands de favoriser l’industrie étrangère au détriment de la souveraineté européenne en achetant un système de défense antimissile israélien au lieu d’un système développé par la France en coopération avec l’Italie, les responsables allemands ne lui ont pas répondu. Ils considèrent que les missiles balistiques russes constituent une menace directe et qu’Israël a pu proposer un système qui a déjà fait ses preuves tandis que le système français est encore en phase d’étude.

Le principal enjeu pour les entreprises israéliennes est l’Amérique où Donald Trump prévoit d’investir des milliards de dollars dans le programme de défense antimissile Golden Dome (le Dôme d’or). Trump insiste sur le fait que les entreprises américaines développeront et construiront ce programme mais ces entreprises devraient opter pour la solution de facilité à savoir faire appel à l’expertise israélienne. «Les entreprises américaines seront en lice pour des partenariats stratégiques», déclare Boaz Levy, président d’Israel Aerospace Industries, fabricant du système Arrow.

La concurrence israélienne inquiète la France  

La stratégie de vente par le biais de partenariats était auparavant controversée. Il y a vingt ans, lorsqu’Israël et l’Inde ont commencé à développer conjointement un missile de défense aérienne, le Conseil de sécurité nationale israélien a longuement discuté de la possibilité pour les deux pays de partager leur technologie militaire de cette manière. Aujourd’hui, les deux pays exploitent le système Barak. Ces derniers mois, Israël l’a utilisé pour intercepter des drones iraniens et l’Inde l’a utilisé contre des missiles pakistanais. Trois marines de pays de l’Otan l’ont récemment commandé.

«Les principaux exportateurs israéliens ont désormais leurs propres entreprises dans la plupart des États membres de l’Otan», explique un expert du secteur.

Cela leur permet également de vendre des systèmes israéliens de manière «invisible» lorsque le climat politique est moins favorable à Israël. L’Italie a récemment annoncé l’achat de deux nouveaux avions espions auprès d’un sous-traitant américain, dissimulant le fait qu’ils avaient été développés par Israël, fournisseur principal de l’avionique (l’ensemble des équipements techniques à bord d’un avion). 

Cependant, les entreprises israéliennes n’ont pas réussi à se soustraire complètement au tollé international suscité par la guerre à Gaza. La Grande-Bretagne a récemment interdit aux responsables israéliens de participer à son plus grand salon de l’armement, qui débute le 9 septembre, même si les entreprises israéliennes continueront d’exposer. En juin, le gouvernement français a ordonné l’installation de rideaux noirs autour des stands israéliens au Salon du Bourget. Toutefois, les Israéliens prétendent que la véritable raison de l’attitude des Français est qu’ils sont gênés par l’industrie israélienne de la défense qui est devenu un concurrent sérieux. 

«Les Français disent que c’est à cause de Gaza mais leur principal problème est que nous nous sommes en concurrence avec des entreprises d’armement françaises pour remporter des contrats et que nous les gagnons», explique un dirigeant israélien. Il ajoute, malicieusement, que même l’avion présidentiel de Macron utilise un système israélien pour se protéger des missiles antiaériens.

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Tunisie : mobilisation populaire pour l’accueil de la Global Sumud Flotilla

Tunisie : mobilisation populaire pour l’accueil de la Global Sumud Flotilla

Les quais de Sidi Bou Saïd ont vibré, ce dimanche 7 septembre 2025, à l’arrivée des premières embarcations de la Flottille du Sumoud mondial, parties de Barcelone en direction de Gaza. Accueillies par une foule nombreuse composée de militants, de participants à la flottille maghrébine et de citoyens venus exprimer leur solidarité, les navires ont […]

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Wael Naouar : le départ de la flottille pour Gaza reporté à mercredi

Le membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, Wael Naouar, a annoncé que le départ de la Global Sumud Flotilla, prévue pour briser le siège de Gaza, est reporté au mercredi 10 septembre 2025.

Initialement prévu dimanche 7 septembre depuis le port de Sidi Bou Saïd à 16h, ce départ a été repoussé pour des raisons « de force majeure ». Naouar n’a pas détaillé les motifs, mais des sources proches de l’organisation évoquent des retards logistiques liés au départ d’Espagne et des conditions météorologiques défavorables.

«En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le départ vers Gaza est reporté à mercredi. Toutefois, les activités prévues demain à Sidi Bou Saïd pour accueillir la flottille espagnole sont maintenues », a écrit Naouar.

La flottille espagnole, partie début septembre, doit rejoindre le contingent tunisien avant le grand départ commun. Toutes les embarcations resteront donc en Tunisie jusqu’à l’embarquement prévu mercredi.

Cette initiative réunit des parlementaires, militants et responsables politiques de divers pays (Tunisie, Espagne, Italie, Grèce) pour briser le blocus israélien imposé à Gaza, acheminer des aides humanitaires et alerter sur la famine qui touche la population.

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Urgent – Le départ de la Flottille du Sumoud reporté au mercredi 10 septembre

Urgent – Le départ de la Flottille du Sumoud reporté au mercredi 10 septembre

La coordination du Flottille mondiale de la Liberté, baptisée Flottille du Sumoud, a annoncé ce samedi le report du départ initialement prévu pour dimanche 7 septembre 2025 depuis la Tunisie. Selon un communiqué publié sur la page officielle de la flottille maghrébine de soutien à Gaza, la date d’embarquement a été fixée désormais au mercredi […]

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Solidarité avec Gaza | Nouveau sit-in devant l’ambassade des États-unis à Tunis

La mobilisation en soutien à la Palestine se poursuit en Tunisie et un nouveau sit-in est prévu demain, dimanche 7 septembre 2025, devant l’ambassade des États-unis à Tunis.

Ce sit-in est organisé par le Réseau tunisien de lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste et débutera immédiatement après le départ de la « flotte Soumoud » en direction de Gaza.

Les organisateurs indiquent que l’objectif de ce sit-in est de soutenir la résilience du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier à Gaza, et de protester contre le génocide en cours. Il vise également à soutenir la flotte Soumoud.

Y. N.

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Flottille pour Gaza : grand rassemblement dimanche à 16h à Sidi Bou Saïd

Flottille pour Gaza : grand rassemblement dimanche à 16h à Sidi Bou Saïd

Selon un communiqué publié sur sa page officielle, l’« Flottille maghrébine pour Gaza » donnera le coup d’envoi de son voyage ce dimanche depuis le port de Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, à 16h00. Cet événement, présenté comme une étape majeure de la mobilisation internationale pour briser le blocus imposé à […]

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Gaza : le grand immeuble Al-Soussi s’effondre après des frappes israéliennes

Gaza : le grand immeuble Al-Soussi s’effondre après des frappes israéliennes

Ce samedi 6 septembre 2025, la ville de Gaza a été de nouveau frappée par la violence des bombardements israéliens. Le grand immeuble résidentiel Al-Soussi s’est entièrement effondré après avoir été visé à plusieurs reprises par l’aviation de l’occupation. Peu avant l’attaque, l’armée israélienne avait diffusé un avertissement urgent aux habitants des blocs 726, 727, […]

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Tsahal appelle les habitants de la ville de Gaza à partir

L’armée israélienne a appelé les habitants de la ville de Gaza à se déplacer vers une « zone humanitaire » déclarée par Israël, située plus au sud de la bande de Gaza, alors qu’elle prévoit d’étendre ses opérations militaires dans l’enclave palestinienne.

« Désormais, et dans le but de faciliter le départ des habitants de la ville, nous déclarons la zone (côtière) d’Al-Mawasi (dans la partie sud de la bande de Gaza) zone humanitaire », peut-on lire dans un message en arabe adressé « aux habitants de la ville de Gaza et à tous ceux qui y sont présents », publié sur les réseaux sociaux par Avichai Andrai, porte-parole de Tsahal pour le public arabophone.

« Profitez de l’occasion pour vous rendre sans délai dans la zone humanitaire et rencontrer les milliers de personnes qui s’y sont déjà rendues », ajoute le texte, alors que l’ONU estime qu’environ un million de personnes se trouvent dans la zone de Gaza-ville et met en garde contre une « catastrophe » si les opérations israéliennes s’y étendent.

La zone humanitaire dans la région d’Al-Mawasi à Khan Younes comprendra des infrastructures telles que des hôpitaux de campagne, des conduites d’eau, des installations de dessalement et des réserves de nourriture, explique l’armée israélienne.

L’appel à évacuer intervient après que le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les États-Unis étaient « en négociation approfondie avec le Hamas », dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. « Nous leur disons: ‘Libérez-les [otages NDLR] tous immédiatement », sinon « ça va être terrible », a-t-il dit.

Donald Trump a également avancé que certains des otages pourraient être « morts récemment ». L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 captifs restants à Gaza – sur 251 enlevés le 7-Octobre – sont morts.

Pendant ce temps, le front local du Hamas a publié plusieurs déclarations sur Telegram exhortant les Palestiniens de la ville de Gaza à ne pas fuir vers le sud, la décrivant comme un « chemin de la mort ».

À noter que seuls 70 000 Palestiniens sur une population d’environ un million avaient quitté la ville de Gaza, mercredi 3 septembre, selon un haut responsable israélien, soit moins de 10% de la population totale.

Les habitants de la ville de Gaza ont déclaré à la chaîne CNN qu’ils préféreraient mourir chez eux plutôt que d’être à nouveau déplacés…

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Sidi Bou Saïd : départ historique de la flottille mondiale pour Gaza ce dimanche

Sidi Bou Saïd : départ historique de la flottille mondiale pour Gaza ce dimanche

Une mobilisation sans précédent s’apprête à marquer l’histoire de la solidarité internationale. La Global Sumud Flotilla, la plus vaste flotte civile jamais organisée contre le blocus de Gaza, poursuit son périple et s’enrichit de la participation tunisienne. Des dizaines de bateaux venus de Tunisie ont rejoint cette grande armada humanitaire qui a pris son élan […]

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Flottille Soumoud : Appel aux groupes Ultras pour des banderoles de soutien à Gaza

La Flottille maghrébine de la Résilience (Soumoud), qui s’apprête à prendre la mer depuis la Tunisie le dimanche 7 septembre 2025 pour briser le blocus de Gaza, a appelé les supporters et groupes ultras à préparer des banderoles, messages et drapeaux géants en soutien à la cause palestinienne.

Dans un communiqué publié vendredi sur sa page Facebook, la Flottille Soumoud a invité les supporters de football et groupes d’ultras à contribuer en réalisant des banderoles et drapeaux pouvant atteindre dix mètres de long. Ces symboles de solidarité seront embarqués à bord des navires et déployés tout au long de la traversée en direction de Gaza.

Les organisateurs rappellent que les tribunes sportives ont souvent été « en première ligne » du soutien à la cause palestinienne, à travers la Caravane Soumoud puis la Flottille qui porte désormais le même nom.

Une « tribune à la voix libre »

La Flottille appelle les Tunisiens à se rassembler massivement le 7 septembre pour assister au départ des navires, présenté comme un moment fort de mobilisation et une « tribune à la voix libre ».

Plus tôt dans la journée, ses initiateurs avaient également lancé un appel aux capitaines de navires, marins-pêcheurs, mécaniciens de marine et équipages maghrébins afin qu’ils participent bénévolement à cette « mission humanitaire ».

Mobilisation et préparation

Reporté de trois jours, le départ de la flottille internationale Soumoud aura lieu dimanche 7 septembre 2025 depuis la côte nord de Tunis. Plus de 127 militants tunisiens et des activistes de 44 pays, dont Mandla Mandela et Greta Thunberg, prendront part à cette traversée.

Les navires transportent du lait pour enfants et des médicaments destinés à Gaza. En Tunisie, l’UGTT a accueilli une formation préparatoire pour préparer les participants aux risques liés à l’intervention de l’armée israélienne.

Cette mission, soutenue par plusieurs ONG et syndicats, fait de la Tunisie un point stratégique de la mobilisation internationale pour briser le blocus imposé à Gaza depuis 18 ans.

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