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Mélenchon : « Si les Insoumis gouvernaient, la Marine accompagnerait la flottille »

Après deux tentatives avortées, une nouvelle flottille humanitaire vient de prendre le large depuis Barcelone, avec l’objectif clair de porter nourriture et médicaments aux populations de Gaza, confrontées à une catastrophe humanitaire et à une famine alarmante.

Parmi les participants, des figures telles que Greta Thunberg ont rejoint l’initiative, qui mobilise des dizaines de militants.

Mélenchon appelle à une France engagée

Jean-Luc Mélenchon, figure de La France insoumise (LFI), n’a pas tardé à réagir, samedi dernier à l’occasion de sa rentrée politique. Il a clairement affirmé :

« Si la France était gouvernée par les Insoumis, les navires de la marine nationale accompagneraient les quatre députés qui sont dans les eaux territoriales internationales et donc ne violent rien et s’apprêtent à débarquer sur un territoire qui, en principe, le gouvernement de Netanyahu n’a aucune autorité. »

Il ne s’agit pas d’une simple déclaration symbolique : dans un post plus ancien, il proposait également que la France organise un pont aérien humanitaire, en plus d’une escorte navale officielle pour protéger la flottille et garantir l’acheminement de l’aide.

Mélenchon reproche au gouvernement français une forme de passivité coupable face à la crise en cours, dénonçant l’urgence d’actions concrètes face à une famine déjà déclarée dans l’enclave gazaouie.

De son côté, le député Thomas Portes (LFI) a pris une posture encore plus directe en embarquant à bord de l’un des navires de la flottille Global Sumud. Il exige de la France une protection consulaire et une escorte militaire française, pour garantir le passage sécurisé des bateaux humanitaires vers Gaza.

Plus largement, ce soutien de Mélenchon et de LFI à la cause palestinienne s’inscrit dans une ligne politique affirmée, marquée par des appels à la reconnaissance de l’État palestinien, à l’arrêt des exportations d’armes vers Israël et à l’imposition de sanctions économiques contre Tel Aviv.

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Mélenchon appelle à l’épreuve de force | La France bloquée  

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise (LFI), a salué ce week-end depuis Lille l’«honnêteté républicaine» de François Bayrou, Premier ministre français. Ce dernier a choisi de soumettre son gouvernement à la confiance de l’Assemblée nationale, une décision rare sous la Ve République.

«Le 8, sera posée la question de confiance et on pense que la réponse sera que l’Assemblée nationale ne fait pas confiance, c’est-à-dire que le gouvernement tombera», a déclaré Mélenchon. Selon lui, François Bayrou aura eu le mérite de «poser la question qu’aucun de ses prédécesseurs n’a voulu poser».

Ce geste s’inscrit dans un contexte politique tendu. Confronté à une crise budgétaire et à une majorité affaiblie, le gouvernement Bayrou se trouve à la merci d’une opposition déterminée à précipiter sa chute. La décision de convoquer un vote de confiance, qui aura lieu le 8 septembre, témoigne d’une volonté de transparence mais pourrait déboucher sur une crise institutionnelle majeure si le gouvernement est renversé.

Pour Mélenchon, cette éventuelle défaite de Bayrou n’est qu’une étape. Le leader insoumis entend capitaliser sur le mécontentement social grandissant pour ouvrir une séquence politique plus large. Il appelle à transformer la journée du 10 septembre en mobilisation nationale sous le slogan «Bloquons tout». Ce mouvement, d’abord apparu sur les réseaux sociaux, a rapidement gagné en audience et bénéficie du soutien de plusieurs syndicats, dont Sud Rail, Solidaires et certaines fédérations de la CGT.

Les organisateurs appellent à des grèves massives, des blocages routiers et une paralysie économique, avec pour objectif d’exprimer une colère sociale que Mélenchon juge «profonde et légitime». Selon lui, «ce n’est pas par caprice que les gens vont tout bloquer, c’est parce que la situation est devenue invivable pour beaucoup».

Un sondage récent indique que près de 63 % des Français soutiennent cette journée de mobilisation. Si certains y voient un écho des Gilets jaunes, la dimension institutionnelle – avec la chute possible du gouvernement Bayrou le 8 – confère à ce mouvement une portée particulière.

Ainsi, la rentrée politique française s’annonce comme un moment charnière : un exécutif fragilisé, une opposition revigorée et une rue prête à se mobiliser. Entre institutions et contestation populaire, l’équilibre politique paraît plus incertain que jamais. Et si elle fait l’affaire de Marine Le Pen et de l’extrême droite, qui se tiennent en embuscade, prêts à rafler la mise, cette atmosphère d’instabilité institutionnelle ne va pas faire l’affaire de l’économie française qui continue de s’enfoncer avec des déficits record.  

D. G.

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