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Reconnaissance de l’État palestinien : chantages, menaces et pressions…

À quelques jours de l’Assemblée générale de l’ONU, Israël prévient que la reconnaissance d’un État palestinien entraînerait des conséquences « imprévisibles ». Comme si de facto les jeux ne sont pas faits ! C’est le signe évident que les Israéliens et leurs alliés américains paniquent et ne savent plus où donner de la tête.

Alors que la Palestine endure depuis des décennies les affres de l’occupation, du blocus, des colonies illégales et aujourd’hui d’un génocide télévisé au quotidien. Et à l’heure où les bombes pleuvent sur Gaza, où les enfants meurent de faim et où les hôpitaux sont pris pour cibles et à l’approche de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, prévue le 22 septembre à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU. Pressions et chantages se multiplient sur les pays qui s’apprêtent à franchir ce pas diplomatique historique.

Sachant que 148 pays ont déjà officiellement reconnu la Palestine. Mais, pour la première fois, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, l’Espagne, le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Irlande ou encore l’Australie se disent prêtes à franchir le pas.

Ingérence

Ainsi, sans surprise, Washington, qui s’aligne sans vergogne sur la position de Tel-Aviv totalement hostile à la solution de deux Etats, aurait expressément mis en garde Paris et Londres contre toute reconnaissance officielle de la Palestine.

L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a déclaré dimanche dernier dans un entretien à la BBC, que la reconnaissance d’un État palestinien serait « désastreuse ».

Pour sa part, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio- qui dit craindre un « séisme politique » si deux grandes puissances du G7 et de surcroit membres permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, franchissaient le Rubicond- a critiqué le 4 septembre cette initiative. Tout en précisant qu’Israël pourrait réagir « en annexant davantage de territoires en Cisjordanie, comme il l’a fait par le passé ».

Une manœuvre vivement critiquée par Chris Doyle, membre du Conseil pour la compréhension arabo-britannique. En effet, celui-ci dénonce une interférence inadmissible dans les affaires souveraines de deux pays européens. « Il n’y a aucun motif légitime pour que les États-Unis empêchent une décision politique qui répond à un impératif moral et juridique de longue date », a-t-il plaidé.

Menaces existentielles

Pour rappel, Israël a pour sa part mis en garde contre les conséquences potentielles de cette démarche. A cet égard, le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a déclaré dimanche 7 septembre lors d’une conférence de presse avec son homologue danois, Lars Løkke Rasmussen, en visite à al-Qods occupée, que « des États comme la France et le Royaume-Uni, qui ont poussé à la soi-disant reconnaissance d’un État palestinien, ont commis une erreur majeure ». Tout en ajoutant que la reconnaissance d’un État palestinien par des pays occidentaux entraînerait des conséquences « imprévisibles » qui pourraient bien « changer la donne sur le terrain ». De même qu’elle pourrait pousser son pays à prendre des « mesures unilatérales », sans toutefois préciser leur nature.

Quelles mesures ? Evidemment, l’annexion davantage de territoires palestiniens en Cisjordanie. Mais, à quoi sert de brandir cette menace alors que la Cisjordanie est de facto coupée en deux ?

En effet, le gouvernement israélien ne vient-il pas d’approuver la construction de 3 400 nouveaux logements en plein cœur de la Cisjordanie occupée. Un projet jugé menaçant pour la viabilité d’un futur État palestinien ?

Bezalel Smotrich, le ministre israélien d’extrême droite, n’a-t-il pas averti les dirigeants européens : « Si vous reconnaissez un État palestinien en septembre, notre réponse sera l’application de la souveraineté israélienne sur toutes les parties de la Judée-Samarie ». Un terme qu’Israël utilise pour désigner la Cisjordanie ?

Tollé international

Face à cette menace qui changerait totalement la donne en Palestine occupée mais également dans toute la région du Moyen-Orient, deux pays arabes ayant normalisé avec l’Etat hébreu, en l’occurrence la Jordanie et les Emirats-arabes unis, ont exprimé leur opposition « aux projets d’expansion des colonies [israéliennes] en Cisjordanie ». Ils dénoncent les « positions et déclarations israéliennes qui constituent une menace pour la souveraineté des Etats de la région ».

Ainsi, le roi Abdallah II de Jordanie a réaffirmé dimanche dernier le « refus absolu » d’Amman de toute « mesure israélienne pour annexer la Cisjordanie ». Il s’exprimait de la sorte lors d’entretiens à Abou Dhabi avec le président émirati, Mohammed ben Zayed Al Nahyane.

Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne  « condamne dans les termes les plus forts » cette décision. Laquelle « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux États […], en fragmentant l’unité géographique et démographique de l’État palestinien ».

« Cela ancre la division de la Cisjordanie occupée en zones et cantons isolés, déconnectés géographiquement et ressemblant à de véritables prisons où les déplacements entre eux ne sont possibles qu’à travers des points de contrôle d’occupation, au milieu de la terreur des milices de colons armés disséminées dans toute la Cisjordanie ». C’est ce qu’a déploré l’Autorité palestinienne qui voit dans ce projet un nouveau « crime de colonisation » et une nouvelle étape de « l’annexion progressive de la Cisjordanie ».

Reste la question des conséquences de la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien dans la pratique ? D’abord, cette décision consacrerait le droit des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes. Ensuite, elle placerait également la Palestine sur un pied d’égalité diplomatique avec les autres pays, lui permettant d’ouvrir des ambassades et de signer des accords et traités internationaux. Enfin, une telle reconnaissance offrirait aussi à la Palestine la possibilité de faire valoir ses droits souverains sur son espace aérien et ses eaux territoriales, ainsi que de saisir la Cour internationale de justice pour revendiquer sa souveraineté ou déposer des plaintes pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’enjeu est de taille : d’où le vent de panique qui souffle sur Tel-Aviv et Washington.

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Tripoli au bord de l’explosion : vers une trêve durable ou une guerre ouverte ?

Libye
Libye

Depuis plusieurs mois, Tripoli vit au rythme d’une tension militaire qui ne faiblit pas. Ces derniers jours, la mobilisation de forces lourdement armées venues de Misrata, alliées au Gouvernement d’union nationale (GNU), a ravivé les inquiétudes. Leur présence massive autour de la capitale est perçue comme le prélude à un affrontement avec la Force spéciale de dissuasion (RADA), maîtresse de l’aéroport de Mitiga, d’une base militaire stratégique et d’un centre de détention sensible.

La peur d’un retour aux violences n’est pas infondée. En mai 2025, la capitale avait déjà sombré dans le chaos après l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, dit Ghaniwa, chef redouté du Stability Support Apparatus (SSA). Cet épisode avait déclenché de violents affrontements entre la Brigade 444, fidèle au GNU, et les factions rivales du SSA et de RADA.

Les combats avaient gagné en intensité avec l’entrée en scène des milices de Zawiya, alliées à RADA. Résultat : des prisonniers évadés, l’aéroport de Mitiga paralysé, des familles entières contraintes de fuir leurs quartiers.

Sous la pression internationale, un cessez-le-feu avait finalement été conclu le 14 mai. Quelques jours plus tard, l’UNSMIL (Mission d’appui des Nations unies en Libye) et le Conseil présidentiel libyen annonçaient la création d’un comité de trêve, chargé de surveiller l’application de l’accord.

Mais aujourd’hui, l’ombre de nouveaux affrontements plane à nouveau. L’accalmie obtenue au prix d’efforts diplomatiques reste fragile. Et, dans les coulisses, une question revient avec insistance : Tripoli peut-elle éviter de basculer une fois de plus dans la guerre ?

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que la Belgique reconnaîtra l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, rejoignant ainsi des pays comme la France et la Grande-Bretagne.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues et de drame humanitaire en Palestine, notamment à Gaza. En plus de cette reconnaissance, la Belgique a pris « des sanctions fermes » contre le gouvernement israélien et condamne fermement tout antisémitisme ou glorification du terrorisme par les partisans du Hamas.

Le gouvernement belge souhaite ainsi renforcer la pression sur Israël et le Hamas, tout en soutenant une solution à deux États, conformément à la Déclaration de New York. Cette initiative s’inscrit dans un appel plus large de plusieurs gouvernements occidentaux invitant d’autres pays à suivre ce mouvement.

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU

La Belgique a annoncé qu’elle reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue septembre courant à New York.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a confirmé cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans une dynamique internationale de soutien à la solution à deux États, déjà adoptée par plusieurs pays européens et occidentaux.

Cette initiative est motivée par la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza et par les violations présumées du droit international liées aux opérations militaires israéliennes et à l’expansion des colonies. Bruxelles veut ainsi adresser un signal politique fort en faveur de la paix et du respect des droits fondamentaux.

La Belgique accompagnera cette reconnaissance de douze sanctions ciblées contre Israël. Parmi elles figurent l’interdiction d’importer des produits issus des colonies, la révision des marchés publics concernant des entreprises israéliennes, ainsi que des restrictions de survol et de transit. Certaines personnalités, responsables politiques extrémistes, colons violents ou membres du Hamas, pourraient également être déclarées personae non gratae.

Le ministre a précisé que ces mesures ne visent pas le peuple israélien, mais entendent exercer une pression sur le gouvernement pour infléchir sa politique.

Lire aussi : L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

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Ils n’ont plus que le visa comme arme : Washington verrouille l’ONU aux Palestiniens

À l’approche de l’Assemblée générale des Nations unies, les États-Unis ont choisi une arme inattendue : le refus de visas. Mahmoud Abbas et plus de 80 responsables de l’Autorité palestinienne se voient interdire l’accès à New York, au nom de la « sécurité nationale ». Une décision symbolique, mais lourde de sens, qui réduit la diplomatie américaine à un outil administratif transformé en levier politique.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la révocation ou le refus de visas pour Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, et pour plus de 80 cadres de l’AP et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Seule exception : les diplomates officiellement accrédités auprès de la mission palestinienne à l’ONU, conformément à l’accord de siège qui engage les États-Unis à garantir l’accès des délégations aux Nations unies.

Washington justifie ce geste par des « considérations de sécurité nationale » et reproche à l’AP de mener des démarches judiciaires contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), tout en cherchant à obtenir une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.

Un visa transformé en arme diplomatique

Ce qui aurait pu paraître un simple acte consulaire prend ici la dimension d’un outil stratégique. Le visa devient une arme, l’ultime levier d’une diplomatie américaine à court d’options.

Plutôt qu’un plan de paix, une médiation régionale ou même des sanctions économiques, Washington choisit de fermer ses guichets. Un choix qui illustre une diplomatie de l’exclusion et de l’humiliation, où l’accès à un territoire se mue en instrument de chantage politique.

Réactions et contestations

Ramallah dénonce une décision « contraire au droit international » et une violation de l’accord de siège de l’ONU.

Du côté des Nations unies, la préoccupation est réelle : entraver la participation d’une délégation revient à fausser la représentativité de l’Assemblée générale.

Des voix critiques rappellent que cette manœuvre ne règle rien sur le fond et ne fait qu’accentuer le sentiment d’isolement palestinien au moment où la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau inédit.

Le symbole contre la réalité

Derrière l’effet d’annonce, la portée pratique reste limitée : la question palestinienne sera bien présente à New York, portée par les alliés et soutiens régionaux.

Mais le geste révèle une tendance plus inquiétante : l’affaiblissement de l’arsenal diplomatique américain. À défaut de pouvoir proposer une solution politique crédible, Washington se replie sur des mesures symboliques, transformant l’arme du visa en bouclier dérisoire face à une cause portée par la scène internationale.

Une diplomatie réduite à un tampon administratif

Le refus de visas n’empêchera pas le débat palestinien d’occuper l’Assemblée générale. Mais il envoie un message clair : dans un monde en panne de diplomatie, les grandes puissances en viennent à brandir les outils les plus prosaïques comme instruments de coercition.

En fermant les portes plutôt qu’en ouvrant la discussion, Washington choisit l’arme du guichet, au risque de fragiliser encore davantage son image de médiateur au Proche-Orient.

Lire aussi: Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón et Jonathan Glazer s’engagent aux côtés de Kaouther Ben Hania pour « The Voice of Hind Rajab »

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Les Etats-Unis bafouent l’esprit de l’Onu 

Les États-Unis viennent, une nouvelle fois, de refuser l’octroi de visas aux représentants palestiniens, les empêchant ainsi de participer aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Ce qui se décide aujourd’hui à la Maison Blanche est étrangement et dangereusement stupide (Ph. Poignée de main historique entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat sous le regard de Bill Clinton lors de la signature des accords d’Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 13 septembre 1993. En ce temps-là, les Etats-Unis tentaient de jouer un rôle constructif pour la paix au Proche-Orient.)

Khémaïs Gharbi

Les prétextes invoqués par Washington — sécurité nationale, manquements supposés aux engagements, prétendue «guerre juridique» contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ)— ne tiennent pas la route. Ils traduisent surtout un abus de pouvoir et une violation flagrante de l’accord de siège conclu entre l’Onu et les États-Unis : celui-ci oblige pourtant le pays hôte à garantir l’accès de tous les représentants officiels aux instances multilatérales.

Le précédent de 1988

Ce n’est pas une première. En 1988, sous la présidence de Ronald Reagan, Washington avait déjà refusé un visa à Yasser Arafat, alors invité à s’exprimer devant l’Assemblée générale. Le tollé international fut tel que l’Onu décida de déplacer sa session extraordinaire à Genève, afin de permettre au dirigeant palestinien de prendre la parole. Ce fut un moment historique : Arafat y annonça l’acceptation des résolutions 242 et 338, reconnut le droit d’Israël à exister et rejeta toute forme de terrorisme. Pris de court, les États-Unis durent céder et ouvrir sans tarder un dialogue officiel avec l’OLP. Un revirement que beaucoup qualifièrent à l’époque de «tournant à 360 degrés».

Ce précédent aurait dû servir de leçon : on ne muselle pas un peuple en l’empêchant de parler à la tribune des Nations unies. Chaque tentative d’exclusion n’a fait que renforcer la légitimité de la cause palestinienne et mettre en lumière l’isolement moral des États-Unis lorsqu’ils abusent de leur statut de pays hôte.

L’isolement moral des Etats-Unis

Le pays hôte n’a pas le droit de fermer la porte de l’Onu selon ses humeurs, ses calculs politiques ou ses inimitiés. L’Assemblée générale est, par essence, la tribune universelle où chaque peuple, chaque gouvernement, ami ou ennemi, a le droit de venir exposer sa parole devant le concert des Nations. Même en temps de guerre, cette règle sacrée a toujours été respectée : les États-Unis ont vu défiler à New York des représentants de pays avec lesquels ils étaient en conflit ouvert — pendant la guerre du Vietnam, et lors de tant d’autres affrontements. Pourquoi, alors, faudrait-il faire aujourd’hui une exception pour la Palestine ?

Empêcher un peuple de parler, c’est non seulement le réduire au silence, mais aussi porter atteinte à la vocation première des Nations unies. Et cela, aucune organisation internationale digne de ce nom ne peut l’admettre.

Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter. Mais l’Onu doit rester fidèle à sa mission : offrir à toutes les nations et à tous les peuples une voix — fût-elle discordante — et refuser que son fonctionnement soit paralysé par les pressions d’un seul État. Si nécessaire, comme en 1988, l’Assemblée générale devrait de nouveau se réunir ailleurs, afin que la Palestine puisse faire entendre sa parole.

* Ecrivain et traducteur.

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L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé ce lundi 11 août que l’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette décision s’inscrit dans une dynamique internationale lancée récemment par plusieurs pays occidentaux, parmi lesquels la France, le Canada et l’Espagne.

Une décision majeure dans un contexte tendu

Pour le chef du gouvernement travailliste, la reconnaissance d’un État palestinien constitue « le meilleur espoir pour sortir du cycle de violence au Moyen-Orient ». « La paix ne peut être durable tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas chacun de leur propre État », a-t-il expliqué à Canberra. Il a aussi souligné avoir obtenu des garanties de l’Autorité palestinienne pour que le Hamas n’ait aucune place dans ce futur État.

Fin juillet, le président français Emmanuel Macron avait annoncé son intention de reconnaître l’État palestinien, espérant créer un effet d’entraînement. Le Canada a suivi, tandis que le Royaume-Uni a conditionné sa reconnaissance à des engagements israéliens, notamment un cessez-le-feu. La Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, a indiqué qu’elle évaluerait la question avant de prendre une décision.

Statement on the recognition of the State of Palestine. pic.twitter.com/Mg0Ec8buo1

— Anthony Albanese (@AlboMP) August 11, 2025

La réaction israélienne

Face à cette évolution, Israël a vivement réagi. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé un « élan honteux » qui, selon lui, ne fera qu’aggraver le conflit. L’ambassadeur d’Israël en Australie a également critiqué Canberra, accusant la décision de renforcer la position du Hamas.

Aujourd’hui, près de 75 % des États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé dans les années 1980. Depuis le début du conflit à Gaza, une dizaine de pays ont officialisé cette reconnaissance, témoignant d’un tournant diplomatique majeur.


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Gaza : Les camions d’aide humanitaire pillés avec la complicité de l’entité sioniste

Alors que la famine s’intensifie dans la bande de Gaza, les rares convois d’aide autorisés à entrer auraient été détournés par des groupes affiliés à l’occupation sioniste. L’ONU, impuissante, appelle à une aide massive et sans entrave.

Pillage organisé des camions d’aide

À Gaza, 87 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer au cours des deux derniers jours, mais la majorité d’entre eux auraient été pillés et détournés, selon un communiqué du Comité d’urgence de Gaza publié mardi 29 juillet 2025.

Le comité accuse des groupes armés affiliés à l’occupation sioniste, opérant depuis l’intérieur de Gaza, d’avoir agi avec la complicité directe et planifiée du régime d’occupation.

Selon cette instance, ces détournements rendent l’aide inefficace et maintiennent une situation de famine extrême dans plusieurs zones de l’enclave, où des femmes et des enfants continuent de mourir chaque jour. Le comité appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans un appel conjoint lancé le même jour, les agences des Nations unies – PAM, FAO et Unicef – ont averti qu’une famine généralisée est imminente à Gaza.

« Nous devons inonder Gaza d’aide alimentaire massive et quotidienne, sans entrave », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM). Elle a évoqué une crise comparable à l’Éthiopie ou au Biafra au XXe siècle, soulignant qu’aucune situation humanitaire contemporaine ne s’en rapproche.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a de son côté rapporté que plus de 20 000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts en martyrs depuis le 17 juillet, selon des hôpitaux locaux.

Blocus total et famine organisée

Depuis le 2 mars 2025, tous les points de passage vers Gaza sont fermés par l’armée d’occupation, empêchant l’entrée régulière de nourriture, médicaments et produits de première nécessité.

Le nombre de camions humanitaires autorisés reste très inférieur aux besoins : l’ONU estime qu’il faudrait 500 à 600 camions par jour pour répondre aux besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Le PAM souligne que les parachutages ne suffiront pas à inverser cette catastrophe. Seul un cessez-le-feu complet pourrait permettre un acheminement structuré de l’aide dans toutes les régions de Gaza.

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Gaza : La famine s’aggrave, l’ONU alerte sur une détérioration sans précédent

Le Programme alimentaire mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza, où des civils meurent de malnutrition et où les attaques contre les distributions d’aide se poursuivent.

90 000 enfants et femmes souffrent de malnutrition sévère

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté lundi sur une détérioration humanitaire « sans précédent » dans la bande de Gaza. Dans un communiqué relayé par les médias, l’agence onusienne affirme que près de 90 000 enfants et femmes souffrent de malnutrition sévère et qu’un tiers de la population ne mange pas pendant plusieurs jours.

Le PAM déplore également l’attaque survenue dimanche contre des civils venus chercher de la nourriture, une attaque menée par les forces d’occupation israéliennes, malgré leurs engagements à faciliter les livraisons d’aide sans intervention militaire.

Le PAM a exprimé sa « profonde inquiétude » face aux violations du droit humanitaire, tout en réaffirmant son attachement aux principes d’indépendance, de neutralité et d’impartialité, qui fondent sa relation avec les communautés civiles.

L’organisation appelle la communauté internationale à faire pression sur toutes les parties pour que l’aide humanitaire atteigne les familles affamées « en toute sécurité et sans entrave ».

995 Palestiniens tués depuis le 27 mai

Depuis le 27 mai, 995 Palestiniens ont été tués, 6 011 blessés et 45 portés disparus, selon les services médicaux de Gaza, dans ce que certains décrivent comme des « pièges mortels » autour des points de distribution d’aide humanitaire. Les attaques répétées contre les convois et les attroupements de civils en quête de nourriture aggravent une crise déjà extrême, sous blocus depuis des mois.

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Washington annonce des sanctions contre la rapporteuse de l’ONU pour la Palestine, Francesca Albanese

Washington accuse la juriste italienne d’antisémitisme et de soutien au terrorisme, après un rapport accablant visant Israël et ses soutiens internationaux.

Le climat se tend encore davantage entre les Nations unies et les États-Unis autour de la question palestinienne. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé, mercredi 9 juillet, que les États-Unis s’apprêtent à imposer des sanctions à l’encontre de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une publication sur son compte X, le chef de la diplomatie américaine a accusé la juriste italienne de mener des « efforts illégitimes et honteux » contre les États-Unis et Israël, évoquant un comportement « antisémite » et une « complicité idéologique avec le terrorisme ».

Une réponse au rapport explosif d’Albanese

Cette annonce survient quelques semaines après la publication d’un rapport très critique de Francesca Albanese, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Une réaction ferme de Francesca Albanese

Face à cette offensive diplomatique, Francesca Albanese a réagi sobrement mais fermement. Dans un message publié également sur X, elle a affirmé :

« Je me tiens fermement et avec conviction du côté de la justice. »

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

Tensions croissantes autour de la CPI

Cette annonce américaine intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du rôle de la Cour pénale internationale, que Washington ne reconnaît pas, et de la légalité des représailles israéliennes dans les territoires occupés.

Pour de nombreux observateurs, ces sanctions potentielles contre une experte onusienne marquent un nouveau seuil dans la politisation du droit international, et pourraient accroître les divisions au sein de la communauté internationale sur le traitement du conflit israélo-palestinien.

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Gaza : L’ONU dénonce un « système de distribution mortel » après une nouvelle tuerie à Rafah

Le bilan de l’agression israélienne contre Gaza continue de s’alourdir, atteignant plus de 55.000 morts, majoritairement des femmes et des enfants. Lundi, une nouvelle attaque près d’un site de distribution d’aide a fait au moins 40 morts. L’ONU dénonce un système humanitaire militarisé et exige une enquête.

Dans la bande de Gaza, le bilan de l’agression israélienne depuis le 7 octobre 2023 continue de s’aggraver. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, 55.432 personnes ont été tuées et plus de 128.923 blessées, en majorité des femmes et des enfants. Rien que ces dernières 24 heures, 68 corps et 182 blessés ont été recensés. De nombreuses victimes restent encore sous les décombres.

Alors que les frappes israéliennes se poursuivent, au moins 40 Palestiniens sont tombés en martyr lundi, notamment près d’un centre de distribution de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) à Rafah.

D’après des sources médicales, une vingtaine de personnes ont été tuées et 200 blessées près de ce site soutenu par les États-Unis. Des scènes de panique ont éclaté alors que des civils affamés tentaient d’obtenir de la nourriture.

Le nouveau système de distribution, mis en place hors cadre onusien, est sévèrement critiqué. Philippe Lazzarini, directeur de l’UNRWA, évoque un « système de distribution mortel » et accuse l’armée israélienne de restreindre l’aide humanitaire malgré son abondance. Israël justifie ces restrictions par la crainte que le Hamas détourne cette aide, ce que le mouvement palestinien dément.

L’ONU dénonce la militarisation de l’aide et les violences récurrentes sur des civils désespérés. À Genève, Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a appelé à une enquête indépendante sur les tirs israéliens, accusant Israël d’imposer des souffrances « horribles et inadmissibles » aux Palestiniens.

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ONU – Hommage à deux Casques bleus tunisiens tombés en mission

A l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée le 29 mai, l’ONU rend hommage à deux Tunisiens morts en mission : le Premier Caporal Béchir Ben Mohamed Dhiabi, déployé en République centrafricaine avec la MINUSCA, et Hichem Fahem, civil engagé avec la mission en Libye (MANUL).

Ils figurent parmi 57 soldats de la paix décédés cette année lors d’opérations onusiennes. À ce titre, ils recevront à titre posthume la médaille « Dag Hammarskjöld » lors d’une cérémonie présidée par António Guterres au siège des Nations unies à New York.

La Tunisie est le 18e contributeur mondial aux missions de maintien de la paix de l’ONU, avec 934 militaires et policiers, dont 60 femmes, présents notamment en Afrique subsaharienne. 

Cette journée, instaurée en 2002, rend hommage aux plus de 4 400 Casques bleus tombés depuis 1948 au service de la paix.

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L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

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La nouvelle coordonnatrice de l’ONU en Tunisie reçue par Mohamed Ali Nafti

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a reçu le lundi 23 juin 2025 Mme Rana Taha. Elle lui a remis sa lettre de nomination officielle, signée par le secrétaire général des Nations Unies. Elle occupera désormais le poste de coordonnatrice résidente du système onusien en Tunisie.

Lors de cette rencontre, le ministre a rappelé les liens forts entre la Tunisie et l’ONU. Il a évoqué les étapes importantes de cette relation depuis l’indépendance. Il a aussi salué la contribution du pays aux missions de paix des Nations Unies.

Nafti a souligné que le contexte actuel exige une nouvelle approche. Il a appelé à accorder plus d’attention aux priorités tunisiennes. Parmi elles : la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités entre les régions, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également mis en avant l’initiative du président de la République. L’année 2025 a été placée sous le signe du renforcement du multilatéralisme et de la coopération avec l’ONU. Cette démarche vise à soutenir les efforts mondiaux pour la paix, la sécurité et le développement. Elle s’inscrit dans une vision humaine, fondée sur la solidarité et la coopération internationale.

De son côté, Rana Taha a affirmé l’engagement de l’ONU à renforcer ses actions en Tunisie. Elle a insisté sur l’importance d’une meilleure coordination des programmes communs. Elle souhaite qu’ils soient mieux adaptés aux besoins réels du pays.

La coordonnatrice a également évoqué la préparation du nouveau plan cadre de coopération. Celui-ci couvrira la période 2027-2030. Il visera à appuyer les efforts de développement en tenant compte des priorités fixées par la Tunisie.

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Rana Taha prend ses fonctions comme coordinatrice résidente de l’ONU en Tunisie

La Jordanienne Rana Taha a officiellement pris ses fonctions en tant que coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, après avoir présenté ses lettres de créance, ce lundi 23 juin, au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Nommée par le Secrétaire général des Nations Unies le 19 juin 2025, Mme Taha prend ses fonctions en affirmant l’engagement renouvelé de l’ONU à soutenir la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales, notamment dans le cadre du développement durable. Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne, elle a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat entre le système onusien et la Tunisie.

Dotée d’une expérience de plus de vingt ans au sein des Nations Unies, Rana Taha a occupé plusieurs postes de haut niveau dans les domaines du développement, du maintien de la paix et de la coordination régionale. Avant sa nomination à Tunis, elle était cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également exercé des fonctions de coordination stratégique au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant notamment le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a été en poste dans plusieurs zones sensibles : Liban, Soudan et territoires palestiniens occupés.

Elle est diplômée en relations internationales, politiques publiques et sociologie.

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