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Tunisie | Le prix d’achat du biogaz auprès des producteurs

La Tunisie franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de transition énergétique en misant sur une source d’énergie renouvelable moins conventionnelle : le biogaz. Il s’agit d’un gaz organique issu de déchets et de rebuts non dangereux, tels que ceux issus des décharges domestiques ou de la digestion anaérobie.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a fixé le prix d’achat de l’électricité produite à partir de cette source à 307 millimes (0,370 dinars) par kilowattheure, hors taxes.

Ce prix, fixé par arrêté ministériel du 29 août 2025 et publié au Journal officiel de l’État (Jort), restera valable pendant toute la durée des contrats.

Cette mesure s’applique à tous les projets produisant du biogaz et raccordés au réseau électrique national moyenne tension, sous réserve de l’obtention d’une licence.

L’ensemble de l’installation de production, y compris tous ses équipements, doit être concentré en un ou plusieurs sites.

Pour les producteurs, les procédures de vente d’électricité à la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) nécessitent une facturation mensuelle en dinars tunisiens.

Toute personne souhaitant lancer un tel projet doit déposer une demande auprès du ministère, qui requiert une autorisation préalable. La demande doit être accompagnée d’un dossier complet et détaillé, disponible en format papier et numérique. Les documents requis comprennent des informations précises sur les capacités techniques et financières du demandeur, la localisation de l’unité de production, un plan d’affaires incluant les coûts du projet et les frais de maintenance, ainsi qu’une étude technique décrivant la source d’énergie utilisée et la capacité prévue. Un calendrier détaillé de mise en œuvre et un plan de raccordement au réseau national sont également requis.

Cette initiative témoigne de l’engagement de la Tunisie à diversifier son mix énergétique et à promouvoir une économie plus circulaire et durable, tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles.

I. B.

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Récolte 2025 : lancement du système de troc pour l’approvisionnement en semences

L’Office des Céréales a annoncé, dimanche, que les agriculteurs peuvent adopter la pratique du troc des semences de céréales certifiées de blé dur et blé tendre, contre des semences des blés dur et blé tendre issues de la récolte de 2025, jusqu’au 31 décembre 2025.

Et de préciser dans un communiqué, que cette décision s’inscrit dans le cadre du décret n° 344 de 2025 en date du 11 juillet 2025. A cet effet, les producteurs de céréales peuvent livrer leurs quantités de blé dur ou de blé tendre de la récolte 2025, aux centres de collecte où ils vont s’approvisionner en semences certifiées.

Ces quantités seront acceptées et leur valeur sera déterminée conformément à la circulaire sur les prix des céréales à la production pour la campagne de collecte 2025 et aux procédures d’acceptation et de paiement des céréales pour la saison 2025, selon le décret de l’Office des céréales.

Et d’indiquer que les producteurs bénéficieront d’une prime de livraison rapide dans la limite de la valeur totale des quantités fournies, laquelle sera utilisée pour l’achat des semences certifiées.

A noter qu’il est possible d’échanger du blé dur contre des semences de blé tendre, ainsi que du blé tendre contre des semences de blé dur.

Au 4 août 20025, les quantités de céréales recueillies dans les centres de collecte ont atteint 11,823 millions de quintaux, d’après les données publiées par l’Office des Céréales.

Les quantités collectées se répartissent à raison de 96% (11,115 millions de quintaux) de céréales destinées à la consommation et de 4% (708 mille quintaux) de semences sélectionnées.

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Microsoft alerte sur une coupure de câbles sous-marins dans la mer Rouge

Microsoft a lancé une alerte, samedi 6 septembre 2025, après la détection de coupures affectant plusieurs câbles sous-marins de télécommunication dans la mer Rouge. L’incident a provoqué des perturbations sur son service cloud Azure et mis en lumière la fragilité de l’Internet mondial.

Selon les informations publiées sur la page officielle de suivi de Microsoft Azure, les coupures ont été signalées dès 05h45 UTC et concernaient notamment deux câbles stratégiques : SMW4 (South East Asia–Middle East–Western Europe 4) et IMEWE (India–Middle East–Western Europe), au large de Jeddah, en Arabie saoudite.

L’entreprise américaine a indiqué que ses utilisateurs ont constaté une augmentation de la latence et un ralentissement des performances, en particulier sur les connexions entre l’Asie et l’Europe. Certains rapports évoquent que jusqu’à 17 % du trafic Internet mondial a été impacté par ces perturbations.

Pour limiter les conséquences, les ingénieurs de Microsoft ont procédé à une redirection du trafic via des routes alternatives, permettant d’assurer la continuité des services. Le 7 septembre, la firme a confirmé que ses services étaient de nouveau pleinement opérationnels, tout en maintenant une surveillance renforcée et des optimisations de routage.

Origine de la panne et enjeux de sécurité

Les causes exactes des coupures n’ont pas encore été établies. Si de tels incidents surviennent souvent à la suite de dégâts accidentels (ancres de navires, filets de pêche), le contexte géopolitique tendu dans la région fait craindre également la piste d’actes délibérés.

Cet épisode rappelle que 99 % du trafic Internet mondial dépend des câbles sous-marins, une infrastructure à la fois essentielle et vulnérable. Plusieurs incidents similaires avaient déjà affecté la zone de la mer Rouge en 2024 et début 2025, perturbant de grands systèmes de télécommunications.

L’affaire relance le débat sur la sécurisation des câbles sous-marins, qui représentent l’épine dorsale de l’économie numérique mondiale. En juillet dernier, des élus américains avaient déjà interpellé les géants du numérique, dont Microsoft, sur la nécessité de renforcer la protection de ces infrastructures face aux risques liés aux tensions internationales.

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Troc de semences de blé : prolongation de l’autorisation jusqu’au 31 décembre 2025

L’Office des céréales annonce, dimanche 7 septembre, que les agriculteurs sont autorisés à pratiquer le troc de semences certifiées de blé dur et de blé tendre contre des semences issues de la récolte de 2025, et ce jusqu’au 31 décembre 2025.

Prise dans le cadre du décret n°344 du 11 juillet 2025, cette mesure permet aux producteurs de livrer leurs quantités de blé dur ou tendre issues de la récolte 2025 aux centres de collecte, où ils pourront s’approvisionner en semences certifiées.

La valeur des quantités livrées sera fixée selon la circulaire relative aux prix à la production pour la campagne de collecte 2025, ainsi que les procédures d’acceptation et de paiement en vigueur. Une prime de livraison rapide pourra être accordée, dans la limite de la valeur totale des quantités livrées, et déduite du coût d’achat des semences.

Il est également précisé que les producteurs peuvent échanger du blé dur contre des semences de blé tendre, et inversement.

Au 4 août 2025, les chiffres de l’Office des céréales soulignent que les centres de collecte avaient enregistré un total de 11,823 millions de quintaux de céréales, dont 96 % (11,115 millions de quintaux) destinés à la consommation et 4 % (708 000 quintaux) constitués de semences sélectionnées

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Mondial 2026 : comment le Maroc s’est qualifié face au Niger ?

La sélection marocaine s’est qualifiée pour la phase finale de la Coupe du monde 2026 grâce à sa victoire nette (5-0) face au Niger, vendredi soir au Stade Prince Moulay Abdellah à Rabat. Ce match comptait pour la 7e journée des éliminatoires africaines (Groupe E).

Un festival offensif à Rabat

Les Lions de l’Atlas ont rapidement pris l’ascendant, menant 2-0 à la pause grâce à un doublé d’Ismael Saibari (29e, 38e). En seconde période, Ayoub El Kaabi (50e), Hamza Igamane (68e) et Azeddine Ounahi (84e) ont alourdi le score, scellant une victoire sans appel.

Parcours sans faute

Avec ce sixième succès en autant de rencontres, le Maroc totalise 18 points et conserve la tête de son groupe. Ses poursuivants sont la Tanzanie (10 points), la Zambie et le Niger (6 points chacun), tandis que le Congo ferme la marche avec un seul point. Les Marocains valident ainsi leur ticket pour le Mondial deux journées avant la fin des qualifications.

Une histoire qui continue

La Coupe du monde 2026, organisée conjointement aux États-Unis, au Canada et au Mexique, marquera la septième participation du Maroc à la phase finale. Après 1970, 1986, 1994, 1998, 2018 et 2022, les Lions de l’Atlas signeront une troisième présence consécutive dans la compétition.

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Addis-Abeba 2025 : la Tunisie mobilisée pour un avenir vert en Afrique

La Tunisie participera au deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2). Il est prévu du 8 au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Environnement à l’agence TAP.

Cet événement accueillera des déclarations de haut niveau de dirigeants africains, ainsi que le secrétaire général de l’ONU. Plus de 50 panels thématiques et 180 événements parallèles aborderont des sujets clés tels que les solutions fondées sur la nature, les technologies, l’énergie, l’agriculture, les systèmes alimentaires, l’urbanisme, les transitions justes, les minéraux verts, les systèmes d’alerte précoce, la santé, ainsi que le financement et l’investissement.

Co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, ce sommet, intitulé « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financement pour un développement résilient et vert en Afrique », vise à renforcer la réponse collective du continent face aux dérèglements climatiques. L’accent sera mis sur les solutions fondées sur la nature, le reverdissement de l’Afrique et la solidarité régionale.

Les dirigeants africains défendront une position commune pour promouvoir la justice climatique, le financement durable et le transfert de technologies, à quelques mois de la COP30, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.

Selon une déclaration conjointe d’ONU Climat et du gouvernement éthiopien, le Sommet africain sur le climat enverra un message fort à la communauté internationale : l’Afrique est prête à intensifier ses actions climatiques, mais la COP30 devra garantir les moyens nécessaires pour y parvenir. En d’autres termes, la COP30 doit tenir ses engagements envers l’Afrique et ses 1,5 milliard d’habitants.

Les récentes conférences climatiques (COP) ont abouti à des avancées significatives pour l’Afrique et les régions en développement : un fonds pour les pertes et dommages lors de la COP27; une transition équitable vers les énergies propres; une transformation inclusive dans divers secteurs; un objectif mondial d’adaptation à la COP28; un triplement du financement climatique pour les pays en développement (atteignant 1 300 milliards USD par an d’ici 2035); et la mise en place de marchés du carbone opérationnels lors de la COP29.

Cependant, selon ONU Climat et le gouvernement éthiopien, la COP30 devra traduire ces engagements en actions concrètes, avec des résultats ambitieux et des solutions évolutives marquant le début d’une nouvelle ère de mise en œuvre.

Rappelons que, lors de la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), les pays riches se sont engagés à mobiliser au moins 300 milliards USD par an pour lutter contre le changement climatique. Un montant jugé insuffisant face aux besoins estimés à 1 000 milliards USD par les pays en développement pour faire face à la crise climatique.

Pour la Tunisie, la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN) nécessite environ 19,4 milliards USD sur la période 2021-2030 (1 USD = 2,910 TND), dont 14,4 milliards USD pour l’atténuation, 4,3 milliards USD pour l’adaptation et 0,7 milliard USD pour le renforcement des capacités. Sur ce total, la Tunisie prévoit de financer 3,3 milliards USD (23 % du montant) grâce à ses propres ressources. Le reste devant provenir d’un appui international sous forme de crédits, dons, investissements directs étrangers, intégration dans les marchés du carbone ou autres mécanismes.

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Tunisie : un achat stratégique de 125 000 tonnes de blé tendre pour sécuriser l’approvisionnement

Dans un monde marqué par les secousses géopolitiques, les sécheresses et la flambée des coûts logistiques, la Tunisie a choisi d’agir vite. Le pays vient d’acquérir 125 000 tonnes de blé tendre à travers un appel d’offres international, une décision qui vise à garantir la disponibilité d’un produit vital : le pain. Cet achat, qualifié de stratégique par les autorités, s’inscrit dans une démarche de sécurité alimentaire face aux incertitudes du marché céréalier.

Le pain, un symbole de stabilité sociale

En Tunisie, le pain n’est pas seulement un produit de consommation courante, c’est un symbole social et politique. La moindre variation de son prix peut provoquer des tensions. En sécurisant ces volumes, l’État entend prévenir toute flambée incontrôlée, protéger le pouvoir d’achat des ménages et maintenir la stabilité du marché intérieur.

Pourquoi importer ? Une production locale en dents de scie

La dépendance de la Tunisie vis-à-vis des importations de blé n’est pas nouvelle. Les chiffres de l’Office des Céréales en témoignent :

En 2022, près de 345 000 quintaux de blé tendre avaient été collectés localement.

En 2023, la récolte s’est effondrée à seulement 62 000 quintaux, conséquence de conditions climatiques défavorables et de contraintes structurelles persistantes.

Pour combler ce déficit, l’État a dû accentuer ses importations afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement national. Cette chute brutale rappelle que la production locale, bien qu’essentielle, reste insuffisante pour couvrir les besoins du pays, d’où la nécessité de diversifier les sources à l’international.

2025 : des signaux positifs pour l’agriculture tunisienne

Si 2023 fut une année noire pour les céréales, 2025 offre une note d’espoir. Selon l’Office des Céréales, la collecte a atteint 10,269 millions de quintaux, soit 94,2 % des objectifs fixés. Il s’agit d’un record sur cinq ans, qui témoigne d’un potentiel de redressement du secteur. Néanmoins, ce rebond reste fragile, car la dépendance structurelle aux importations demeure forte, surtout pour le blé tendre.

Diversification et résilience

En achetant du blé tendre de différentes origines, la Tunisie réduit son exposition aux risques liés à un fournisseur unique : blocages logistiques, sécheresses régionales ou restrictions à l’export. Cette approche pragmatique constitue un filet de sécurité qui vient compléter les efforts de relance agricole nationale.

Enjeux économiques et sociaux

L’impact de cette opération dépasse les frontières des marchés céréaliers. Pour le citoyen, il s’agit avant tout de savoir si le prix du pain — subventionné mais toujours sensible — restera stable dans les prochains mois. Pour l’État, la question est plus large : comment concilier importations coûteuses, soutien aux agriculteurs locaux et impératif de souveraineté alimentaire ?

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Le téléphone portable, le piège mortel qui a coûté la vie aux dignitaires iraniens

Alors que les spéculations vont bon train sur une prochaine reprise de la guerre entre l’Iran et Israël, de nouvelles révélations viennent d’être publiées sur le modus operandi israélien pour l’élimination des dignitaires iraniens. Ces révélations sont une nouvelle preuve sur la longueur d’avance des Israéliens dans la guerre de l’ombre qui les oppose aux Iraniens mais aussi sur une certaine crédulité de ces derniers. Une faille est toujours un cadeau offert à l’ennemi surtout quand celui-ci est impitoyable dans l’espionnage et les assassinats ciblés comme l’est Israël. 

Imed Bahri

Le New York Times a révélé dans une enquête qu’Israël avait pu assassiner un grand nombre de chefs militaires et de savants nucléaires iraniens lors de la récente guerre avec l’Iran en juin dernier en surveillant les téléphones portables de leurs gardes du corps et de leurs accompagnateurs. 

L’enquête a révélé que la guerre entre l’Iran et Israël ne s’est pas jouée sur le champ de bataille conventionnel mais plutôt grâce à des failles humaines exploitées par la supériorité technologique d’Israël.

Les téléphones portables des gardes du corps sont devenus un fil rouge menant à des scientifiques et des dirigeants et par ricochet conduisant à des assassinats qui ont bouleversé la guerre de l’ombre qui oppose les deux camps depuis des décennies.

L’enquête préparée par les journalistes Farnaz Fassihi, Ronen Bergman et Mark Mazzetti s’appuie sur des entretiens avec des responsables iraniens et israéliens et a révélé des failles de sécurité fatales.

Bombardement d’une réunion secrète dans un bunker à Téhéran

Le NYT indique que le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a tenu une réunion secrète le quatrième jour de la guerre dans un bunker souterrain de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian et de hauts responsables de la sécurité et de l’armée. Malgré une sécurité renforcée et l’interdiction des téléphones portables parmi les dirigeants, l’aviation israélienne a bombardé les entrées du bunker quelques minutes après le début de la réunion.

Aucun des dirigeants n’a été tué mais plusieurs gardes l’ont été. À la fin de la guerre, Pezeshkian a reconnu avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il a raconté que lui et les responsables s’étaient échappés après avoir creusé à la main dans les décombres pour ouvrir un étroit passage d’où ils sont sortis un par un.

Les Iraniens ont découvert plus tard qu’Israël avait localisé les téléphones portables des gardes qui les accompagnaient afin d’identifier leur emplacement pour les tuer.

Selon des responsables informés, l’utilisation incontrôlée des téléphones portables par les gardes et les chauffeurs, notamment leur publication sur les réseaux sociaux, a permis à Israël de localiser les scientifiques et les dirigeants.

Le NYT cite Sasan Karimi, un ancien responsable du gouvernement, qui a déclaré: «Les dirigeants n’avaient pas de téléphone, mais leurs gardes en avaient. C’est grâce à cette négligence qu’ils ont été localisés».

L’enquête du journal américain indique que, depuis fin 2022, Israël a formé une «équipe de décapitation» chargée d’examiner les dossiers des scientifiques nucléaires. La liste des assassinats ciblés a été réduite de 400 à 100 et ce, sur la base des archives nucléaires volées par le Mossad en 2018. La liste a finalement été réduite à 13 scientifiques dont la mort a été annoncée par l’Iran.

Parallèlement, Israël a lancé l’opération «Mariage rouge» visant de hauts commandants des Gardiens de la révolution, notamment le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale, tué lors d’une frappe aérienne.

La supériorité technologique d’Israël

Une autre opération, baptisée «Narnia» visait le «groupe des armes», c’est-à-dire les scientifiques soupçonnés de travailler à la conception d’un engin explosif nucléaire.

Hamzeh Safavi, fils du conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, a reconnu que «la supériorité technologique d’Israël constitue une menace existentielle» et a appelé à une refonte complète de l’architecture de sécurité.

Le général de division Ahmad Vahidi, nouveau commandant des Gardiens de la révolution, a souligné qu’Israël s’appuyait principalement sur les satellites et l’espionnage technique, affirmant: «L’ennemi obtient ses informations grâce à la technologie qui lui permet de suivre les voix et les images et de localiser les lieux»

Cependant, la tentative de Téhéran d’interdire les téléphones portables aux commandants et aux scientifiques n’a pas empêché la brèche. Il s’est avéré que certains gardes continuaient d’en avoir et même de les utiliser, permettant ainsi à Tel-Aviv de mener des frappes de précision.

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Énergie nucléaire : la Tunisie adopte une stratégie nationale 2025-2029 pour le développement durable

La commission nationale de l’énergie nucléaire a adopté au cours d’une réunion tenue hier lundi sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Bélaid, le programme-cadre 2025-2029.

Ce programme-cadre constitue un outil stratégique à même de garantir l’utilisation sécurisée et responsable des technologies nucléaires, en concrétisation des engagements de la Tunisie à l’échelle internationale et sa contribution à la réalisation des objectifs du développement durable.

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a souligné mardi dans son communiqué, que ce programme constitue une référence stratégique en matière d’utilisation des sciences et des technologies nucléaires au service du développement au niveau national.

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Tunisie : un comptable arrêté pour détournement de 30 mille dinars dans une clinique

Arrestation

En Tunisie, un comptable exerçant dans une clinique privée de la capitale a été placé en détention sur ordre du juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis. L’homme est accusé d’avoir détourné progressivement une somme estimée à 30 mille dinars appartenant à l’établissement. La fraude a été mise au jour à la suite […]

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La Tunisie veut porter le taux d’investissement de 16 à 24% du PIB  

Hatem Soussi, directeur central de l’Agence de promotion des investissements étrangers (Fipa), a déclaré que la Tunisie est tenue d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) à raison de 4 milliards de dinars par an dans le cadre du nouveau plan de développement 2026/2030. Mais quand on sait que notre pas «n’a attiré que» 2,9 milliards de dinars d’IDE en 2024, on mesure l’ampleur du défi.  

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), vendredi 29 juillet 2025, Soussi a souligné que le pays est également appelé à améliorer le taux d’investissement de 16% du PIB actuellement à 24-25%, dans le nouveau plan de développement, soit le faire revenir à ce qu’il était sous le règne de Ben Ali entre 1990 et 2010, devrions-nous rappeler à ceux qui n’aiment pas regarder en arrière.

Comment réaliser ce taux relativement élevé eu égard les capacités actuelles de l’économie tunisienne ? Réponse de M. Soussi dans son entretien avec la Tap: en adoptant une série de réformes et en les accélérant, en s’appuyant sur la dynamisation de l’investissement public, qui est conçu pour être une locomotive pour l’investissement privé (local et étranger).

Ces réformes impliquent également l’accélération des programmes de numérisation et du développement des infrastructures, sachant que ces domaines connaîtront un changement qualitatif dans le nouveau plan.

M. Soussi souligne aussi la nécessité d’encourager les entreprises tunisiennes à internationaliser leurs activités, à s’intégrer aux chaînes de valeur de production et à se rapprocher de leurs clients. Celles-ci peuvent ouvrir des succursales à l’étranger et être davantage cotées en bourse, ce qui, selon lui, contribuera à l’attractivité de la Tunisie en matière d’investissement et encouragera davantage les investisseurs étrangers à s’installer en Tunisie.

Évoquant les résultats des investissements étrangers en Tunisie au cours du premier semestre 2025, Soussi les a jugés «bons et encourageants», d’autant plus qu’environ 50 % des objectifs fixés pour l’ensemble de l’année en cours (3 400 millions de dinars) ont été atteints.

La Tunisie a attiré des investissements étrangers d’une valeur de 1 650,3 millions de dinars tunisien  (MDT) au cours du 1er semestre de cette année, contre 1 366 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation de 20,8 %.

Le responsable s’attend à ce que le rythme des investissements s’accélère au cours des 3e et 4e trimestres de cette année, ce qui, selon lui, permettra d’atteindre les objectifs fixés.

Les résultats des flux d’investissements étrangers vers la Tunisie au cours du 1er semestre 2025 ont montré que les IDE ont augmenté de 21,3%, atteignant 1 640,5 MDT à la fin du mois de juin de cette année, contre 1 352,4 MDT à la fin des 6 premiers mois de l’année dernière.

À l’inverse, les investissements de portefeuille (en bourse) ont diminué de 28,3 %, passant de 13,6 MDT à 9,7 MDT entre juin 2024 et 2025. Cette baisse, Soussi l’attribue à l’absence de nouvelles introductions en bourse ou d’augmentations de capital significatives dans les sociétés cotées, susceptibles d’inciter les investisseurs étrangers à acquérir des actions.

Zoom sur les secteurs porteurs

Par ailleurs, Soussi a indiqué que le secteur industriel, notamment les industries manufacturières, a attiré des IDE d’un montant de 1 031,3 MDT à fin juin 2025, contre 838,9 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation d’environ 200 MDT. Cette augmentation est significative, notamment dans les secteurs prometteurs à forte valeur ajoutée, tels que les composants automobiles et aéronautiques, révélant que les entreprises étrangères opérant dans ce secteur ont entrepris des expansions importantes.

Soussi a également révélé qu’à la lumière de la demande mondiale croissante de fabrication d’avions, les entreprises étrangères opérant dans les composants aéronautiques ont demandé aux autorités tunisiennes d’agrandir la zone industrielle d’El Mghira (gouvernorat de Ben Arous) pour répondre à la demande croissante.

Le responsable de la Fipa a également évoqué la reprise en cours du secteur du textile et de l’habillement, qui a su sortir de la crise de ces dernières années en misant sur une production de qualité et en réalisant des petites commandes à forte valeur ajoutée, grâce à la compétence de sa main-d’œuvre et à sa proximité géographique avec les principaux fournisseurs et clients européens.

Le secteur de l’énergie a réussi à attirer des investissements étrangers au cours du 1er  semestre de cette année, s’élevant à 398 MDT, contre 248,3 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation significative d’environ 60%.

Selon Soussi, cette croissance est attribuée à l’augmentation significative des projets d’énergie renouvelable, car des contrats ont été signés pour la construction de plusieurs centrales électriques d’énergie renouvelable par plusieurs sociétés et groupes étrangers au cours des derniers mois, et la mise en service imminente de ces projets, ce qui a donné un fort coup de pouce au secteur énergétique du pays.

Il convient de noter que la composition des IDE en Tunisie se répartit comme suit : 62,9 % pour les industries manufacturières, 24,3 % pour l’énergie, 11,6 % pour les services et 1,2 % pour l’agriculture.

I. B. (avec Tap).

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Tunisie : 244 litres d’eau en bouteille par habitant, un record mondial qui alerte

Alors que l’été bat son plein, une statistique continue de déranger les spécialistes des ressources hydriques : la Tunisie se classe au 4ᵉ rang mondial en consommation d’eau en bouteille par habitant. Un chiffre inchangé depuis 2023, révélateur d’un désaveu croissant envers l’eau du robinet, et d’une gestion publique en panne.

« La consommation moyenne annuelle d’eau en bouteille atteint 244 litres par personne, ce qui représente un coût mensuel de 135 à 140 dinars pour une famille tunisienne moyenne », a rappelé Hussein Rehili, expert en gestion des ressources, lors de plusieurs interventions récentes.

Une somme qui pèse lourd sur les budgets familiaux, mais qui traduit une réalité plus profonde : l’effritement de la confiance dans le service public de l’eau. Malgré une légère amélioration des niveaux des barrages cette année (40 % de remplissage contre 27 % l’an passé), le pays reste durablement classé en situation de stress hydrique, avec moins de 400 m³ consommés par personne chaque année – loin des 700 à 900 m³ standards recommandés.

Une eau publique à la qualité dégradée

Le rapport de l’Organisation tunisienne pour les droits économiques et sociaux, publié en septembre 2023, avait déjà mis en cause la défaillance du service public, pointant une détérioration de la qualité bactériologique des échantillons distribués par la SONEDE : 10,1 % de non-conformité en 2020 contre 9,9 % en 2019.

Ce déficit de fiabilité, cumulé à une communication institutionnelle défaillante, a nourri la ruée vers l’eau embouteillée. Un marché florissant : 30 unités de production réparties sur 13 gouvernorats, avec une concentration notable à Kairouan (6 unités), Zaghouan (5) et Siliana (4).

Le paradoxe est frappant : alors que l’État appelle à rationaliser la consommation, il multiplie les autorisations d’exploitation industrielle, y compris dans les zones agricoles en tension hydrique. Les agriculteurs, eux, peinent à obtenir l’accès à la ressource, selon l’OTDES.

Un choix structurel à faire

La banalisation de l’eau en bouteille en Tunisie ne relève donc pas d’un simple choix de confort, mais d’une contrainte imposée par la faiblesse des infrastructures et l’érosion de la qualité du service public.

À l’heure où le changement climatique amplifie les inégalités d’accès à l’eau, la Tunisie doit trancher : renforcer l’accès équitable à l’eau potable ou continuer à déléguer la soif au secteur privé. Car derrière les bouteilles, c’est l’État qui se désengage.

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Tunisie : Ce qu’est ce « mur de sable » observé à Tozeur

Les habitants de Tozeur ont été surpris, hier en fin d’après-midi, par l’arrivée soudaine d’un impressionnant « mur de sable », une tempête aussi spectaculaire que redoutable. Le phénomène, visible à des kilomètres à la ronde, a plongé la région dans une obscurité quasi totale en quelques minutes.


C’est aux alentours de 17h30 que le ciel a commencé à virer au jaune puis à l’ocre, annonçant l’arrivée d’un nuage de sable compact, porté par des rafales de vent chaud dépassant les 70 km/h. Le mur de sable a recouvert Tozeur et ses environs, réduisant la visibilité à quelques mètres seulement.

Un phénomène météo fréquent mais impressionnant

Ce type de tempête, appelée aussi « haboob » dans certaines régions désertiques, est typique des zones arides comme le sud tunisien. Elle survient généralement à la suite d’une brusque descente d’air froid depuis les couches supérieures de l’atmosphère, qui soulève violemment le sable et la poussière au sol, formant un front dense et mobile.

Ce « mur de sable », pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur, avance à vive allure et peut transformer le jour en nuit en l’espace de quelques instants.


Au-delà de l’aspect spectaculaire, ces tempêtes peuvent avoir des conséquences sanitaires importantes, surtout pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires.

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Volvo rappelle 3 000 hybrides pour risque d’incendie de batterie

Volvo sonne l’alarme. Plus de 3 000 voitures hybrides rechargeables — S60, V60, XC60, S90, V90 et XC90 — sont rappelées pour un risque sérieux : la batterie pourrait surchauffer et déclencher un incendie. Ce défaut, causé par un possible problème d’assemblage, concerne des véhicules fabriqués entre 2020 et 2022 sur la plate-forme SPA.

Volvo appelle les propriétaires à passer en concession pour un contrôle. Selon le verdict, une simple mise à jour logicielle peut suffire, ou bien un remplacement des modules défectueux, opération pouvant aller jusqu’à 5h30.

Aucun détail n’a été donné sur les pays impactés, mais ces modèles sont bien commercialisés en Tunisie via les concessionnaires agréés. Les Tunisiens concernés doivent donc vérifier au plus vite leur véhicule.

Ce rappel met en lumière la vulnérabilité des batteries haute tension, cœur énergétique des hybrides, qui exige une surveillance rigoureuse pour éviter tout danger.

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Tunis – Avenue de Carthage : Un immeuble qui renaît

Édifié en 1906, cet immeuble de l’avenue de Carthage est en train de retrouver des couleurs.

Classé depuis 25 ans, l’immeuble Azerm qui se trouve sur l’avenue de Carthage est actuellement en cours de restauration.

Construit en 1906, cet édifice présente une façade ayant plusieurs éléments Art nouveau.

Si cet immeuble mérite une restauration, il est souhaitable qu’elle soit entreprise selon les règles de l’art afin que le bâtiment retrouve ses caractéristiques.

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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