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Formation professionnelle: La rentrée à la loupe

La rentrée de la formation 2025-2026 est imminente. Par conséquent, l’Atfp, acteur clé du secteur, et les 136 centres de formation qui en relèvent sont à pied d’œuvre. Les préparatifs semblent aller bon train, mais un diagnostic de l’état des lieux, la réalité de ce dispositif et ses perspectives de modernisation sont aussi de mise.

La Presse — Pas plus tard que le week-end écoulé, les réunions régionales périodiques des chefs de centre et directeurs des structures de formation ont commencé à battre leur plein, en prélude à une conférence nationale prévue d’ici les semaines à venir. Dimanche dernier, leur 2e rencontre a eu lieu  à l’Ariana, regroupant les directeurs de centre de formation dans les gouvernorats du Grand Tunis, de Nabeul et de Zaghouan. C’était un conclave professionnel, où le débat d’idées et de propositions fut, alors, prolongé, du matin à l’après-midi, au cours duquel les défis de la rentrée et les questions problématiques liées à la bonne gestion du secteur ont tous été mis sur la table.

Problématiques et solutions !

On s’est penché sur le devenir de la formation, comme voie de succès et tremplin pour l’emploi. Certes, elle a dû capitaliser sur sa nouvelle image et la longue expérience qu’elle a acquise, au fil du temps, mais elle n’est pas encore sortie des sentiers battus. Et ça se discute, dans l’optique de développer les contenus de la formation et de les adapter aux nouveaux besoins du marché. Certes, il y a des spécialités et filières boudées qui méritent, plus que jamais, d’être remplacées ou complètement rénovées. Volet pédagogique, formation des formateurs, inscription à distance, information et communication, l’implication effective de l’entreprise dans le cadre de la formation par alternance, il y aura beaucoup à faire.

Les orientations stratégiques, les priorités de l’étape et le plan d’action d’avenir sont des axes fédérateurs de l’opération d’apprentissage qui devraient dessiner les contours du secteur, à la lumière des défis majeurs qui se posent aujourd’hui. «Il était question d’aborder le secteur dans tous ses états, le suivi des préparatifs pour accueillir les nouveaux stagiaires, le réaménagement des espaces de formation et les locaux d’hébergement et de restauration, ainsi que les enjeux liés à l’amélioration pédagogique et la formation des formateurs, outre certains projets structurants déjà en cours..», énumère Faten Jerijni, directrice régionale de l’emploi et de la formation professionnelle à l’Ariana. Et de prévoir qu’à l’échelle de son département il n’y aura qu’un seul projet de restructuration du Centre sectoriel de formation en mécanique automobile (Csfma) qui va démarrer en 2026.

Aussi s’agit-il, également, d’autres problématiques structurelles qui concernent plutôt l’ensemble des centres de formation ayant trait à l’élévation des taux d’occupation et d’hébergement, la création de nouvelles spécialités fortement demandées dans le marché de l’emploi et d’autres travaux d’entretien et de maintenance. «Tout puise dans une vision stratégique commune, avec en toile de fond l’augmentation de notre capacité d’accueil globale, à même d’atteindre 90 mille postes de formation, au cours de plan du développement 2026- 2030», souligne-t-elle. Soit 30 mille  places supplémentaires, d’ici à cinq ans.

50 mille diplômés chaque année

Cela dit, les 60 mille postes de formation actuellement disponibles ne peuvent plus couvrir le nombre total de postulants. Cette année, 23.623 offres fournies pour la session de l’automne dont le démarrage aura lieu le 17 de ce mois. Et comme chaque année, les inscrits au niveau BTP (Brevet de technicien professionnel) et CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) se taillent toujours la part du lion, avec respectivement 9.074 et 9.036 stagiaires. Le BTS, brevet de technicien supérieur, occupe souvent le même ordre de classement, suivi ou précédé par le certificat de compétence (CC) qui n’exige pas un niveau scolaire aussi élevé.

A quoi est due cette répartition classique de demandes de formation ? Certains l’attribuent à des axes et modules d’apprentissage si figés et encore moins adaptés aux exigences du côté du marché. Ce qui explique un certain déséquilibre au niveau de l’offre et de la demande. Selon Mohsen Hassen, directeur général de coordination et de supervision au ministère de tutelle, un tel classement aux postes BTP, CAP, BTS, CC, correspond, tout bonnement, au niveau scolaire bas et moyen des nouveaux jeunes candidats dont la majorité n’a pas le diplôme du baccalauréat. «On compte, chaque année, environ 50 mille diplômés dont 70 % sont embauchés dans les deux ans suivant leur formation», recense-t-il. Sans pour autant nier l’existence de cas d’abandon pour plusieurs raisons.

La nécessaire reconversion des formateurs

Que fait-on, si certaines spécialités n’ont plus cours ou devenues carrément boudées, au point qu’elles ne suscitent plus l’intérêt des stagiaires? D’où l’importance de penser à en créer d’autres qui cadrent mieux avec les besoins et les attentes des jeunes postulants. «Il y a de quoi repenser nos démarches : il convient, alors, de veiller à la reconversion professionnelle des formateurs qui les enseignent, afin de les réaffecter dans des spécialités nouvelles», répond M. Hassen. Ça s’appelle aussi formation fonctionnelle destinée à l’encadrement des ressources humaines des centres. Et là, tout entre dans l’organisation pédagogique et les procédures des nouvelles filières.

Autre approche, et non des moindres, la réflexion sur de nouveaux modes de formation : «Celle spécialisée fournie essentiellement pour répondre aux besoins pressants du marché de l’emploi, une autre de courte durée dans l’une des filières demandées et une formation à la carte dispensée dans des compétences commandées», a-t-il précisé.

L’état des lieux est dressé. Il ne reste, alors, aux directeurs régionaux de la formation présents à de tels rendez-vous que d’agir en connaissance de cause et veiller au suivi des différentes recommandations formulées et leur mise en exécution dans les délais. Une autre conférence régionale similaire est attendue qui devait avoir lieu aujourd’hui samedi, à Gabès, pour boucler la boucle et faire ainsi un diagnostic détaillé et exhaustif du secteur dans sa totalité.

« L’astronomie pour tous », demain à l’INM : L’éclipse lunaire s’offre en spectacle

Il n’est pas toujours possible d’assister à une éclipse lunaire, phénomène naturel extraordinaire qui se produit en moyenne deux fois par an. Mais son observation, lors de son évolution dans le ciel, n’a cessé, à chaque fois, d’attirer l’attention.

La Presse — Demain dimanche, 7 septembre, il y aura l’occasion propice de voir ce phénomène, observable depuis le siège central de l’Institut national de la météo (INM), à Tunis, dans une soirée astronomique ouverte au public intitulée « l’astronomie pour tous ». 

Le ciel au- dessus de nos têtes et ses galaxies seront le théâtre d’un évènement fascinant. 

Passionnés d’y prendre part et voir l’éclipse lunaire dans tous ses états, à bout portant, astronomes et astrophiles ne devraient pas rater l’opportunité et insistent d’être au rendez-vous, dimanche soir, au siège de l’INM. 

Par définition pure et simple, « l’astronomie est l’étude de tout ce qui se trouve dans l’univers au-delà de l’atmosphère terrestre. Cela inclut les objets visibles à l’œil nu, comme le soleil, la lune, et les étoiles. Elle inclut également les objets observables uniquement avec des télescopes ou d’autres instruments, comme les galaxies lointaines et les minuscules particules ».

L’éclipse, étape par étape

Pour bien animer cette soirée exceptionnelle, l’INM aura à meubler un menu très intéressant riche de découvertes spectaculaires scientifiques et astronomiques. Dans un récent communiqué rendu public, l’INM a déjà concocté un programme animé  par des experts de l’univers. Il comprendra une explication du phénomène de l’éclipse lunaire totale et l’observation de la lune durant l’éclipse, ainsi que le suivi de Saturne, de la galaxie d’Andromède et de la galaxie du Triangle.

Cette éclipse lunaire totale, lit-on dans le même communiqué, se produira demain, et sera visible depuis l’Antarctique, l’Australie, l’Asie, l’océan Pacifique occidental, l’océan Indien, l’Europe, l’océan Atlantique oriental et l’Afrique.

A Tunis, ainsi que dans plusieurs régions du pays, ce phénomène serait également, observable, sous un ciel clair et dégagé. A Tunis, la Lune se lèvera déjà éclipsée, à 18h35 (heure locale), offrant, dès son apparition, un disque rougeâtre, appelé « lune de sang » ou la lune rouge. En cette position lunaire, Saturne sera, alors, à bout touchant. 

Pour plus de précision,  selon l’INM, cette éclipse lunaire commence à apparaitre, en début pénombre, à 16h28, puis début partielle à 17h27, ensuite début totalité 18h30, lever de la lune dans sa totalité à Tunis à 18h35, son maximum à 19h11, fin totalité à 19h52, fin partielle 20h56 et fin pénombre à 21h55. Curieux ne pas s’abstenir !

Sept ans après les municipales de 2018 : Y a-t-il encore des communes dans nos quartiers?

Ce n’est vraiment pas évident, dans la mesure où les municipalités sont aux abonnés absents. C’est juste des hôtels de ville sans dynamique aucune ! Voire des structures administratives qui ont failli aux tâches pour lesquelles elles ont été créées.

La Presse — Le volet propreté, cheville ouvrière de l’action communale, n’est guère à l’ordre du jour. Les tas d’ordures ménagères sont entassés dans des endroits résidentiels, tel un dépotoir à ciel ouvert. A défaut d’un transport régulier, l’espace urbain ne manque pas souvent de déchets et assimilés.

Pollution à bout portant !

En été ou en hiver, la pollution plastique gagne du terrain, nuisant ainsi à l’environnement et au bien-être humain. Seuls les chiffonniers y trouvent une source de richesse et un gagne-pain quotidien. Ces décharges anarchiques sont toujours perçues comme une épine dans le pied des communes. On n’en vient pas à bout. Tant s’en faut. Et les campagnes de propreté, tenues de façon épisodique, n’ont pas, semble-t-il, porté leurs fruits. Un fiasco municipal, à vrai dire.

Nos édiles ne font pas dans la dentelle. Ils ont du mal à gérer leurs affaires locales et mieux répondre aux préoccupations majeures des citoyens. Pollution à bout portant, déchets à perte de vue, éclairage public souvent en panne, trottoirs quasiment occupés, routes et chaussées dans un état dégradé, on se perd dans un imbroglio quotidien.

A cela s’ajoute la prolifération des chiens errants dont le comportement agressif et violent menace la sécurité des passants. Leur aboiement, pendant la nuit, dérange la quiétude des habitants et perturbe leur sommeil. Etant une des solutions, l’idée de leur abattage n’a pas trouvé son chemin. Il y a péril en la demeure !

Et bien d’autres projets d’intérêt public, qui auraient dû être engagés à point nommé, ont fini par être oubliés. Leurs études, s’il y en a encore, traînent en longueur, jusqu’à devenir obsolètes. Aussi a-t-on remarqué, visiblement, une certaine nonchalance d’ordre administratif et sur le plan communication. Il y a des mois, un nombre de municipalités sont passées, sans préavis, à l’enlèvement définitif des conteneurs. On ne trouve plus où jeter les déchets. Une procédure intempestive, laissant les citoyens sur leur faim. Ce problème persiste encore, sans avoir pensé à d’autres alternatives.

Y aura-t-il de nouvelles élections municipales ?

Et jusque-là, nos communes s’enlisent dans une crise de gestion et de bonne gouvernance. Sur le registre municipal, la notion des prestations de proximité n’a plus de sens. Certes, on en a trop entendu parler dans nos campagnes municipales, sur fond des topos électoralistes pompeux. Autant d’échéances et des rendez-vous où l’on promet monts et merveilles. Les Municipales de mai 2018, se rappelle-t-on, n’étaient qu’un mauvais souvenir. A l’époque, on croyait, alors, avoir passé le cap et renouer avec une nouvelle donne communale, censée transfigurer le visage de nos quartiers. Mais ce n’est, hélas, qu’un vœu pieux. Tout projet visé est resté figé !

Certes, on a tant rêvé d’un nouveau modèle communal auquel l’on doit consacrer un budget colossal, dans le but de favoriser à nos cités un cadre de vie meilleur. Il a toujours été question d’organiser la chose municipale et l’intégrer au cœur du développement local. Ce faisant, un Plan annuel d’investissement (PAI) est un préalable à toute initiative d’aménagement urbain. Ceci étant une condition sine qua non pour une mission accomplie. Cependant, nos conseils élus n’ont pas réussi leur mandat, ayant sombré dans leur implosion et fini, en si peu de temps, par rendre le tablier. Leur dissolution a dû rebattre les cartes et peser sur le devenir de la cité. Et depuis, rien n’a été fait, au concret. 

Face à tous ces défis, l’on se demande, aujourd’hui, s’il y aura, prochainement, de nouvelles élections municipales qui devraient rompre avec ce statu quo et remettre de l’ordre dans la maison. Il importe, aussi, de souligner la portée d’un changement de mode d’action communale, afin d’atteindre les objectifs du développement local.

Acquisition de fournitures scolaires au profit des élèves nécessiteux : La solidarité autrement !

Deux semaines ou presque nous séparent de la rentrée scolaire 2025-2026. Un évènement national majeur auquel se préparent, volontiers, toutes les familles tunisiennes qui s’engagent à mettre les bouchées doubles.

Sauf qu’un acte de solidarité peut beaucoup aider.. !

La Presse — La nouvelle année scolaire est dans le viseur, on s’y apprête, tous, massivement. Sans pour autant lésiner sur les moyens, parfois si modestes soient-ils, pour s’en sortir et partir du bon pied. Cependant, bon nombre d’enfants ont du mal à passer le cap et savoir gérer tous les frais de la rentrée. 

Et là, un simple geste généreux ou un coup de pouce seraient de mise, afin d’aider des milliers d’élèves à rejoindre les bancs de l’école. Ceci étant, chaque année, ce rendez-vous scolaire est, particulièrement, marqué, par un élan de solidarité qui gagne les différentes régions intérieures de la Tunisie. Car, comme dit l’adageune seule main n’applaudit pas.

Acheter un livre, aider un enfant !

Et partant, la société civile, force vive nationale, semble en mesure de s’impliquer dans pareille initiative noble et caritative. L’Association « Volontaires » de Bouarada, du gouvernorat de Siliana, en est un des pionniers à avoir ancré cette tradition de soutien aux élèves dont les familles sont défavorisées éprouvent des difficultés à couvrir les dépenses des inscriptions et l’achat des fournitures scolaires.

Hier matin, ces « Volontaires » ont tenu une conférence de presse, au siège du Snjt à Tunis, pour lancer une nouvelle campagne de solidarité destinée à acquérir tout ce dont ont besoin les élèves d’écoles rurales pour leur assurer un début d’année réussi. 

En fait, cette campagne est déjà partie, sous le signe « Génération de demain, on la soutient aujourd’hui », avec en toile de fond la vente des livres, rédigés et réalisés par des clubs d’enfants encadrés, bénévolement, par ladite association.

Mais aussi à travers des tableaux de peinture exposés dans les locaux du Snjt, portant sur des sujets liés à l’entraide, le vivre-ensemble, la liberté, l’anti-corruption..

Soit des thèmes et des concepts qui puisent dans l’essence des droits de l’homme et des préceptes humanistes basés sur la solidarité collective. Amor Oueslati, président de l’Association « Volontaires » de Bouarada, a, d’emblée, souligné la dimension symbolique que revêt cette campagne qu’on a voulu lancer, depuis les locaux du Snjt.

« Partir d’une œuvre littéraire et artistique, en arabe, intitulée « Afnane (Branches) », quasiment réalisée par nos enfants et exposée, en plusieurs exemplaires, c’est en soi une fierté de voir nos petits écrire et créer pour venir en aide aux autres qui sont dans le besoin… », indique-t-il, confiant que demain sera meilleur et plus radieux.

Message clé !

Et d’ajouter que le fait d’acheter ce livre d’histoires « Afnane », dans sa 3ème édition, dont le prix est de 20 dinars, on contribue à mobiliser des fonds et des aides en nature au profit d’élèves issus de familles nécessiteuses.

« Idem pour les tableaux faits des mains de nos enfants, bien formés dans l’atelier de peinture au sein de l’association, et que l’acquisition d’une de ces œuvres constitue, également, un véritable coup de pouce en leur faveur », explique-t-il encore.

Cela dit, selon lui, une façon d’agir pour la bonne cause et un acte de solidarité porteur d’espoir, censé concrétiser le rêve des enfants. « Ainsi cette campagne d’entraide et de soutien aura, certes, du sens et mobilisera tant de donateurs, notamment à l’échelle de la région (Bouarada) », espère le président de ladite association. 

A noter que la publication « Afnane » et l’exposition des tableaux de peinture sont le fruit du travail des ateliers d’art et de créativité animés, volontairement, par les membres de l’association. Leur présentation, hier au siège du SNJT, à Tunis, se veut un message clé qu’ils adressent à ceux qui sont animés de la volonté d’aider, afin de les sensibiliser à pareil geste de générosité. 

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