Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La Tunisie continue d’importer du blé pour reconstituer ses stocks

L’Office national des céréales a acheté environ 125 000 tonnes de blé tendre lors d’un appel d’offres international organisé le mercredi 3 septembre 2025, ont indiqué des négociants européens, cités par le site spécialisé Ukragroconsult.

Cet achat constitue une nouvelle mesure prise par la Tunisie pour garantir sa sécurité alimentaire, compte tenu de la fragilité de sa situation économique et de la nécessité d’importer des céréales après une mauvaise récolte due à la sécheresse, ajoute la même source.

Le prix estimé le plus bas était de 255,86 US$ la tonne (frais et fret). D’autres lots ont été vendus aux prix estimés de 257,42 $, 256,43 $ et 256,43 $ la tonne (frais et fret).

Selon les négociants, les cinq lots ont probablement été vendus par Bunge Trading House. L’expédition du blé est prévue entre le 1er octobre et le 20 novembre, selon l’origine des céréales.

L’appel d’offres précédent, organisé le 7 août, prévoyait l’achat de 75 000 tonnes de blé, ce qui indique une augmentation des importations. Les estimations de prix et de volume fournies par les négociants pourraient être révisées ultérieurement, car les rapports reflètent leurs hypothèses.

Ces achats s’inscrivent dans le cadre des efforts réguliers déployés par la Tunisie pour reconstituer ses stocks de céréales dans un contexte financier difficile.

I. B.

L’article La Tunisie continue d’importer du blé pour reconstituer ses stocks est apparu en premier sur Kapitalis.

Football | La Tunisie part favorite face à la Guinée Equatoriale

La Tunisie affrontera la Guinée équatoriale ce lundi 8 septembre 2025 en déplacement au Nuevo Estadio de Malabo dans une rencontre inscrite dans les éliminatoires de la Coupe du Monde de la Fifa, CAF 2026 (Groupe H). Le coup d’envoi sera donné à 14h00 (heure de Tunis) et au terme de ce 8e match (sur un total de 10), les Aigles de Carthage pourront composter leur billet pour la phase finale aux Etats-Unis.   

Imed Bahri

La Guinée équatoriale affiche un bilan impressionnant à domicile, n’ayant enregistré qu’une seule défaite lors de ses quatre dernières confrontations.

La Tunisie, quant à elle, est en excellente forme et occupe la tête du groupe avec 19 points, avec 7 points d’avance sur le second, la Namibie. Son invincibilité lors de ses sept derniers matchs de qualification pour la Coupe du Monde lui donne un avantage certain.

Par conséquent, on peut prévoir une victoire des protégés de Sami Trabelsi par le plus faible score (1-0) ou, au pire, un match nul.

La Guinée équatoriale s’est imposée 3-2 à Oujda lors de son récent match de qualification pour la Coupe du monde face à Sao Tomé-et-Principe, en difficulté. Et la Tunisie a battu le Liberia au stade de Radès par le score sans appel de 3-0, laissant entrevoir une fraîcheur physique et une maturité tactique lui permettant de dominer tous ses adversaires.   

En raison de ses faiblesses défensives, le Nzalang Nacional a été une équipe moyenne en phase de groupes, avec trois victoires, un nul et trois défaites. Actuellement, il compte 10 points de retard sur la Tunisie au classement.

La Tunisie reste la seule équipe invaincue du groupe H, avec six victoires et un nul en sept matchs. Sa défense hermétique n’a encaissé aucun but en 7 rencontres.  

Malgré de meilleures chances de victoire, la défense bien organisée des Equato-Guinéens pourrait rendre la rencontre bien plus disputée que prévu. La Tunisie visera toutefois les trois points, et, au pire, un partage des points qui laissera ses chances intactes pour les deux derniers matchs de qualification.

La rencontre sera diffusée en direct en clair sur les chaines Watania 1,  SSC HDL’Équipe Live Foot ainsi qu’en streaming sur l’application Shahid et le site FIFA+..

L’article Football | La Tunisie part favorite face à la Guinée Equatoriale est apparu en premier sur Kapitalis.

La guerre rapporte beaucoup d’argent à Israël

Pour Israël, la guerre est une industrie qui rapporte beaucoup d’argent. Pour preuve : 14,8 milliards de dollars est le montant des exportations de l’industrie israélienne de la guerre en 2024. Alors que le génocide à Gaza ne connaît pas de répit, les exportations des armes israéliennes se poursuivent notamment vers les États-Unis et plusieurs autres pays occidentaux qui sont, on le sait, influents sur la scène internationale. Ceci explique cela : les hors-la-loi internationaux se soutiennent entre eux, ce qui explique l’impunité dont bénéficie Israël auprès des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Grande-Bretagne et du Canada. (Ph. L’«efficacité» des armes israéliennes testée grandeur nature à Gaza.)

Imed Bahri   

Les contrats d’armement lient les États sur le long terme et constituent donc pour l’État hébreu une protection contre les sanctions. En même temps, la santé insolente affichée par l’industrie israélienne de la guerre fait d’elle un sérieux concurrent pour des pays comme la France. 

Le magazine The Economist a publié une enquête consacrée à l’industrie de l’armement israélienne. Le magazine britannique indique que, pendant des décennies, l’industrie israélienne de l’armement était principalement connue pour une seule pièce d’équipement. L’Uzi, un pistolet-mitrailleur compact et robuste, adoré des héros de films d’action, qui incarnait l’identité d’Israël : une petite nation belliqueuse. Israël a évolué depuis, mais son industrie de l’armement conserve une part de marché importante. Aujourd’hui, son produit le plus populaire n’est pas le pistolet mais le système de défense antimissile Dôme de Fer. 

8e exportateur d’armes au monde

The Economist indique que ces systèmes sont également devenus une source majeure de revenus pour l’industrie de guerre, contribuant à une année record de contrats d’exportation d’armes d’une valeur de 14,8 milliards de dollars en 2024. Cela place Israël, pays de seulement 10 millions d’habitants, au 8e rang mondial des exportateurs d’armes, juste derrière la Grande-Bretagne et loin devant d’autres étoiles montantes du marché des ventes d’armes comme la Corée du Sud et la Turquie.

Les chiffres israéliens ne divulguent pas le total des ventes pour chaque pays mais selon le ministère israélien de la Défense, plus de la moitié ont été destinées à l’Europe.

En 2023, Israël a signé un contrat de 4,3 milliards de dollars pour la fourniture à l’Allemagne de batteries d’interception Arrow 3, capables d’abattre les missiles balistiques entrants alors qu’ils sont encore hors atmosphère. En mai 2025, l’Allemagne a annoncé l’achat du missile Arrow 4, plus perfectionné. Par ailleurs, Israël a vendu des drones, des missiles et des ordinateurs de défense aérienne à la Grande-Bretagne et fournit des systèmes de ciblage pour les avions de chasse utilisés par de nombreux pays européens (et autres).

Israël au cœur de la défense occidentale

Les exportations d’armes offrent bien plus que de simples avantages commerciaux. Elles contribuent également à protéger l’industrie d’armement israélienne des embargos sur les armes ou d’autres sanctions liées à sa gestion de la guerre à Gaza. «Ces contrats lient les pays importateurs à Israël sur le long terme, ce qui contribue à freiner toute tentative de sanctions. Ces pays investissent en Israël pour leur propre sécurité nationale», explique un diplomate israélien. 

C’est important car le commerce des armes est un commerce à double sens. Israël achète de nombreux composants ou systèmes à ses principaux clients, notamment des pièces détachées pour les chasseurs F-35 britanniques et des moteurs allemands pour les chars Merkava. Bien que la Grande-Bretagne et l’Allemagne aient annoncé des restrictions sur les ventes d’armes à Israël en signe de protestation contre la destruction de Gaza par son armée (simple annonce pour endormir momentanément l’opinion publique), leurs restrictions actuelles relèvent davantage de la rhétorique que de l’action. Un responsable israélien a déclaré : «C’est avant tout symbolique. Nous pouvons trouver des solutions alternatives pour la plupart des produits que nous prévoyions d’acheter à ces pays».

Les armes israéliennes «testées» en Palestine

Le magazine britannique ajoute que le principal avantage concurrentiel d’Israël réside dans le fait que ses armes sont testées au combat (c’est-à-dire en Palestine et ailleurs) et en production. Cela les rend attractives même pour des pays beaucoup plus grands comme les États-Unis, qui ont récemment tiré le missile israélien Spike NLOS depuis des hélicoptères d’attaque Apache. Quatre brigades américaines de chars M1 Abrams sont équipées de systèmes israéliens Trophy qui les protègent des missiles et des drones. Les Israéliens utilisent ces deux systèmes depuis des années contre le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.

Lorsque le président français Emmanuel Macron a accusé avec sarcasme les Allemands de favoriser l’industrie étrangère au détriment de la souveraineté européenne en achetant un système de défense antimissile israélien au lieu d’un système développé par la France en coopération avec l’Italie, les responsables allemands ne lui ont pas répondu. Ils considèrent que les missiles balistiques russes constituent une menace directe et qu’Israël a pu proposer un système qui a déjà fait ses preuves tandis que le système français est encore en phase d’étude.

Le principal enjeu pour les entreprises israéliennes est l’Amérique où Donald Trump prévoit d’investir des milliards de dollars dans le programme de défense antimissile Golden Dome (le Dôme d’or). Trump insiste sur le fait que les entreprises américaines développeront et construiront ce programme mais ces entreprises devraient opter pour la solution de facilité à savoir faire appel à l’expertise israélienne. «Les entreprises américaines seront en lice pour des partenariats stratégiques», déclare Boaz Levy, président d’Israel Aerospace Industries, fabricant du système Arrow.

La concurrence israélienne inquiète la France  

La stratégie de vente par le biais de partenariats était auparavant controversée. Il y a vingt ans, lorsqu’Israël et l’Inde ont commencé à développer conjointement un missile de défense aérienne, le Conseil de sécurité nationale israélien a longuement discuté de la possibilité pour les deux pays de partager leur technologie militaire de cette manière. Aujourd’hui, les deux pays exploitent le système Barak. Ces derniers mois, Israël l’a utilisé pour intercepter des drones iraniens et l’Inde l’a utilisé contre des missiles pakistanais. Trois marines de pays de l’Otan l’ont récemment commandé.

«Les principaux exportateurs israéliens ont désormais leurs propres entreprises dans la plupart des États membres de l’Otan», explique un expert du secteur.

Cela leur permet également de vendre des systèmes israéliens de manière «invisible» lorsque le climat politique est moins favorable à Israël. L’Italie a récemment annoncé l’achat de deux nouveaux avions espions auprès d’un sous-traitant américain, dissimulant le fait qu’ils avaient été développés par Israël, fournisseur principal de l’avionique (l’ensemble des équipements techniques à bord d’un avion). 

Cependant, les entreprises israéliennes n’ont pas réussi à se soustraire complètement au tollé international suscité par la guerre à Gaza. La Grande-Bretagne a récemment interdit aux responsables israéliens de participer à son plus grand salon de l’armement, qui débute le 9 septembre, même si les entreprises israéliennes continueront d’exposer. En juin, le gouvernement français a ordonné l’installation de rideaux noirs autour des stands israéliens au Salon du Bourget. Toutefois, les Israéliens prétendent que la véritable raison de l’attitude des Français est qu’ils sont gênés par l’industrie israélienne de la défense qui est devenu un concurrent sérieux. 

«Les Français disent que c’est à cause de Gaza mais leur principal problème est que nous nous sommes en concurrence avec des entreprises d’armement françaises pour remporter des contrats et que nous les gagnons», explique un dirigeant israélien. Il ajoute, malicieusement, que même l’avion présidentiel de Macron utilise un système israélien pour se protéger des missiles antiaériens.

L’article La guerre rapporte beaucoup d’argent à Israël est apparu en premier sur Kapitalis.

Un nouveau Yalta se dessine | Quels remparts pour les petits États ?

Nous vivons une époque de bouleversements où l’Histoire semble s’accélérer. Le monde entier change à la fois politiquement et géographiquement. Les cartes géostratégiques sont rebattues et une redistribution des forces s’opère, non plus par le droit ou la concertation, mais à coups de menaces, de chantage économique et de pressions militaires. Le slogan est lancé: «la paix par la force» en s’affranchissant du droit international. (Ph. Donald Trump / Vladimir Poutine / Xie Jinping / Narendra Modi).

Khémaïs Gharbi *

À l’instar des années 1940, nous sommes à la veille d’un nouveau «Yalta» : une reconfiguration du monde dictée par le poids des armées et des arsenaux des grandes puissances prédatrices.

Face à cette mécanique implacable, les petits pays paraissent fragiles. Pourtant, l’Histoire nous enseigne que certains remparts, quand ils sont solidement érigés, peuvent leur donner une force insoupçonnée.

Premier rempart, le soutien populaire

C’est sur la division intérieure que misent toujours les grandes puissances pour imposer leur hégémonie. Les exemples abondent : en 1953, l’Iran de Mossadegh, malgré sa volonté de garder la main sur son pétrole, a été fragilisé par des tensions internes attisées de l’extérieur, ce qui facilita le coup d’État. À l’inverse, le Vietnam, dans les années 1960-70, a montré que la cohésion nationale, même au prix de terribles sacrifices, pouvait résister au rouleau compresseur américain. Un peuple uni, qui croit en la légitimité de ses dirigeants dans les moments critiques, peut offrir aux gouvernants la crédibilité nécessaire pour repousser les chantages et préserver l’indépendance nationale.

Deuxième rempart, les alliances

L’Histoire moderne est riche d’exemples où des États de taille modeste ont trouvé une protection dans des alliances solides. La Suisse, au cœur de l’Europe, a su jouer des équilibres et préserver son intégrité grâce à un savant dosage de neutralité et d’accords discrets. Plus récemment, les pays baltes, après leur indépendance, n’ont trouvé la garantie de leur sécurité qu’en rejoignant l’Otan et l’Union européenne. Pour un petit pays, l’isolement est synonyme de vulnérabilité; la solidarité régionale ou internationale, au contraire, double sa résilience.

Troisième rempart, le patriotisme

Il ne s’agit pas ici de chauvinisme aveugle, mais de la capacité d’une nation à transcender ses querelles internes quand une menace extérieure se profile. Dans l’Angleterre de Churchill, les rivalités politiques furent suspendues au nom de l’unité face à l’Allemagne nazie. 

De même, dans le monde arabe, l’Égypte de Nasser, lors de la nationalisation du canal de Suez en 1956, a montré combien l’unité nationale pouvait être une arme redoutable. Face à l’agression tripartite menée par la France, la Grande-Bretagne et Israël, le peuple égyptien s’est rassemblé derrière son dirigeant, transformant l’humiliation attendue en victoire politique. Cette cohésion interne, doublée du soutien populaire massif, a forcé les puissances prédatrices à battre en retraite sous la pression internationale. L’unité nationale, quand elle devient réflexe vital, transforme un pays menacé en forteresse morale.

Ultime rempart, la diplomatie

La diplomatie est l’arme des faibles face aux forts, mais à condition d’être pensée avec intelligence et constance. De petites nations ont su compenser leurs faiblesses militaires par une diplomatie inventive. Le Costa Rica, par exemple, a renoncé à une armée en 1949 pour faire de la paix son identité et de ses alliances internationales son bouclier. La Tunisie, à plusieurs reprises dans son histoire récente, a utilisé l’art de la négociation et de l’équilibre entre puissances rivales pour préserver son indépendance et attirer des soutiens.

La diplomatie ne remplace pas la force brute, mais elle peut désamorcer une crise, gagner du temps, et surtout empêcher qu’un pays ne soit enfermé dans le goulot d’une bouteille dont il ne sortirait qu’à ses dépens.

Le monde de demain ne sera pas plus tendre que celui d’hier. Mais il n’est pas écrit que les petits États soient condamnés à subir. Leur survie et leur dignité dépendront de leur capacité à conjuguer unité nationale, alliances stratégiques, patriotisme réfléchi et diplomatie inventive. Car si Yalta fut imposé par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, l’avenir, lui, reste ouvert à ceux qui sauront bâtir ces remparts invisibles, mais décisifs.

* Ecrivain et traducteur.

L’article Un nouveau Yalta se dessine | Quels remparts pour les petits États ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Comores ou la chronique d’un régime dictatorial

‘‘Chronique d’un régime dictatorial aux Comores – La démolition d’une nation’’, paru le 17 juillet 2025 chez L’Harmattan, à Paris, est le manifeste d’un avocat et militant des droits humains franco-comorien qui refuse de rester silencieux face à l’arbitraire. Saïd Larifou y dresse un réquisitoire sans concession contre le colonel Azali Assoumani, retraçant son accession au pouvoir par des coups d’État militaires puis électoraux, et dénonçant une dérive autoritaire où répression, corruption et mainmise sur les institutions sont devenues la norme.

Djamal Guettala

La quatrième de couverture résume bien la ligne directrice de l’ouvrage qui met en lumière l’effondrement de la nation, de l’État de droit et de la cohésion sociale. Il dénonce la violence politique, la gestion clanique de l’économie et le rôle tentaculaire de la famille présidentielle. Il évoque également les conditions sociales désastreuses de la population, les persécutions visant la diaspora et l’inefficacité d’une diplomatie souvent soumise ou frileuse.

Malgré ce tableau sombre, Larifou souligne l’émergence d’une résistance populaire et l’espoir d’un changement, porté par la jeunesse et la diaspora, et esquisse les contours d’une transition démocratique possible après Azali.

Résistance intérieure

Dans un entretien qu’il a accordé au Matin d’Algérie, Larifou revient sur son parcours personnel et politique : son arrestation en 2009 pour «outrage au chef de l’État», les méthodes de répression systématique qui se sont installées depuis, et l’impossibilité de réformer le régime de l’intérieur. Il insiste sur le rôle clé de la diaspora comorienne, qui devient, selon lui, «notre principal espace de liberté politique» et doit participer à la transformation du pays. Il rappelle aussi que la résistance intérieure existe, incarnée par des citoyens ordinaires, des enseignants, des juristes et des jeunes qui, malgré le climat de peur, refusent de céder.

Larifou dénonce également le silence complice des institutions internationales : l’Union africaine, la France, les Nations unies sont accusées de privilégier une stabilité de façade plutôt que la justice réelle. Pour lui, seule une pression internationale ciblée, combinée à une mobilisation populaire structurée et un front commun des forces politiques et citoyennes, pourra créer les conditions d’une transition démocratique crédible.

L’auteur fait un constat clair : la justice comorienne est aujourd’hui instrumentalisée, mais des magistrats intègres et des avocats courageux existent encore. Leur rôle sera central dans la reconstruction d’un État de droit.

Appel à l’action

Le livre se veut ainsi un appel à la mémoire, à la vigilance et à l’action, montrant que la résistance ne se limite pas aux critiques politiques, mais s’incarne dans le courage de ceux qui, au quotidien, refusent de se soumettre.

Enfin, Larifou s’adresse à trois publics : les Comoriens, pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls; la jeunesse, pour l’inviter à prendre la relève avec lucidité et courage ; et la communauté internationale, pour qu’elle cesse de soutenir l’inacceptable. Son message est simple : le peuple comorien mérite un État de droit, une justice indépendante et une économie au service de tous. ‘‘Chronique d’un régime dictatorial’’ devient ainsi à la fois un réquisitoire et une pierre posée dans la reconstruction de la nation.

Ce livre se lit comme un acte de résistance : un cri pour la vérité, un manifeste pour la justice et un appel à la refondation démocratique. À travers son analyse, Saïd Larifou transforme la colère et l’injustice en force mobilisatrice, offrant une vision d’avenir pour un pays qui a longtemps souffert dans le silence, mais dont la jeunesse et la diaspora sont prêtes à relever le défi.

Saïd Larifou, avocat comorien de renom, est une figure emblématique de la lutte pour la démocratie en Afrique. Fondateur du parti Ridja, il s’oppose fermement au régime d’Azali Assoumani et milite pour une gouvernance juste. Deux fois battu au second tour des élections présidentielles, il a subi prison, harcèlements judiciaires et tentatives d’assassinat. Surnommé le «Robin des bois de la démocratie panafricaine», il s’est illustré dans des procès majeurs, notamment ceux de Bob Denard et du Front national pour l’assassinat d’Ibrahim Ali. Il défend également des figures panafricaines comme Ousmane Sonko et Guy Hervé Kam, et agit à travers l’ONG Avocats pour l’Afrique.

L’article Comores ou la chronique d’un régime dictatorial est apparu en premier sur Kapitalis.

Aux Baléares | Vague sans précédent de harragas algériens

Depuis le 15 août 2025, plus de 600 harragas, majoritairement originaires d’Algérie, ont atteint les côtes des Baléares à bord d’une trentaine d’embarcations. Selon Alfonso Rodríguez, délégué du gouvernement espagnol dans la région, il s’agit de «l’une des arrivées clandestines les plus intenses jamais enregistrées en si peu de temps».

En seulement trois jours, Majorque et Formentera ont vu accoster, souvent de nuit, des bateaux chargés de migrants fuyant la précarité et le manque de perspectives en Algérie. Cet afflux survient dans un contexte de forte hausse des traversées : les autorités espagnoles font état d’une augmentation de 170 % des arrivées illégales dans les Baléares au premier semestre 2025 par rapport à l’an dernier.

Les structures d’accueil locales, saturées, peinent à gérer la situation. Marga Prohens, présidente du gouvernement des Baléares, a dénoncé «le manque de moyens et d’accompagnement» de la part de Madrid, appelant à une meilleure coopération avec les pays d’origine, en particulier l’Algérie.

Ce drame migratoire illustre l’ancrage d’une route désormais centrale entre les côtes algériennes et les Baléares. Derrière les statistiques se dessine une réalité humaine : de jeunes Algériens, parfois diplômés, parfois avec leurs familles, prêts à risquer leur vie pour une traversée incertaine. La Méditerranée, une fois encore, se confirme comme l’une des frontières les moins étanches et les plus meurtrières du monde.

Djamal Guettala

L’article Aux Baléares | Vague sans précédent de harragas algériens est apparu en premier sur Kapitalis.

IT Business School | Former pour l’avenir du travail

Dans un contexte où le marché du travail se transforme à grande vitesse, IT Business School (ITBS) affirme son rôle de pionnier en plaçant l’employabilité et la création d’entreprise au cœur de sa mission éducative. Plus qu’un établissement d’enseignement supérieur, ITBS est un véritable incubateur de talents et un accélérateur d’initiatives entrepreneuriales en Tunisie et en Afrique.

À IT Business School, l’approche pédagogique dépasse la transmission des savoirs académiques pour intégrer des compétences directement mobilisables dans le monde professionnel. Les étudiants bénéficient de :

  • Formations alignées sur les standards internationaux et les besoins réels du marché de l’emploi.
  • Méthodes actives d’apprentissage (blended learning, projets réels, études de cas, hackathons).
  • Accompagnement personnalisé via un centre de carrière et des programmes de mentorat avec des professionnels.

«Dès ma première année, j’ai travaillé sur des projets réels avec des entreprises partenaires. Cela m’a donné confiance et surtout une expérience pratique qui m’a permis de décrocher un stage puis un emploi dès la fin de mon cursus », témoigne Amina G., étudiante en Master à IT Business School.

Encourager l’esprit entrepreneurial

Convaincue que l’avenir économique de la région repose sur l’innovation et l’entrepreneuriat, IT Business School a créé un écosystème complet d’accompagnement :

  • Un incubateur et un accélérateur internes qui soutiennent les porteurs de projets étudiants.
  • Un statut d’étudiant-entrepreneur, permettant aux jeunes d’allier études et développement de leur startup.
  • Un club de business angels, en partenariat avec des acteurs financiers, pour faciliter l’accès au financement.

«Mon projet de startup est né dans les couloirs d’ITBS. Grâce à l’incubateur de l’école et au soutien des enseignants, j’ai pu passer de l’idée à une véritable entreprise qui crée aujourd’hui de la valeur et de l’emploi», explique Anis B., ancien étudiant devenu entrepreneur.

Un impact sociétal concret

Depuis sa création, IT Business School a contribué à l’insertion professionnelle de centaines de diplômés et accompagné plusieurs startups innovantes dans les secteurs des technologies, des énergies renouvelables et des services numériques. L’école favorise également l’engagement communautaire de ses étudiants à travers des projets solidaires, renforçant ainsi leur sens des responsabilités sociétales.

Une mission reconnue

«À IT Business School, notre mission est claire : former des managers et des ingénieurs capables non seulement de s’intégrer sur le marché du travail, mais aussi de devenir créateurs d’emplois et d’innovation. Nous voulons être un moteur de transformation économique et sociale pour la Tunisie et pour l’Afrique », affirme Dr. Ines BEN Bouhouch, directrice d’IT Business School.

Cette orientation stratégique a valu à IT Business School d’être certifiée ISO 21001, reconnue par le ministère de l’Enseignement Supérieur et nominée aux prestigieux Triple E Awards 2025, consacrant son rôle moteur dans l’innovation éducative et l’entrepreneuriat.

L’article IT Business School | Former pour l’avenir du travail est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Le CMF appelle les investisseurs à une «vigilance accrue»

Dans un communiqué publié vendredi 5 septembre 2025 sur son site web, le Conseil du marché financier (CMF) «attire l’attention des investisseurs sur l’importance de s’informer en amont de toute décision d’investissement et de faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.» 

De manière générale, le CMF recommande aux investisseurs d’«appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé.»

«Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement», souligne encore le CMF dans son communiqué, tout en invitant les investisseurs à «s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.»

Il conseille enfin aux investisseurs d’«exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte».

Sensibilisation ou avertissement ? Encore est-il que ce communiqué du CMF est intervenu à un moment où beaucoup de petits porteurs d’actions en bourse affirment avoir perdu beaucoup d’argent dans des opérations boursières pour le moins douteuses, tout en reprochant au régulateur du marché de ne pas jouer rigoureusement le rôle qui est le sien en tant que «garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières»,  selon ses propres termes.

I. B.  

L’article Tunisie | Le CMF appelle les investisseurs à une «vigilance accrue» est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | «Le pouvoir personnel fait le lit des ingérences étrangères» (Al-Joumhouri)  

Le parti Al-Joumhouri, dont le secrétaire général, Issam Chebbi, est incarcéré depuis plus de deux ans dans le cadre du procès dit de «complot contre l’Etat», a dénoncé toute tentative d’ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Tunisie. Tout en appelant le pouvoir à réaliser l’unité nationale à travers un dialogue politique inclusif.

Dans un communiqué publié samedi 6 septembre 2025, et consacré au projet de loi présenté aux Congrès des Etats-Unis par deux parlementaires pour soi-disant «le rétablissement de la démocratie en Tunisie», Al-Joumhouri a affirmé que «ce projet est une atteinte criarde à la souveraineté nationale et une ingérence inacceptable dans nos affaires intérieures», ajoutant qu’il révèle une nouvelle fois la «duplicité du discours» des Etats-Unis qui «prétendent défendre la démocratie et les droits de l’homme, alors que leur histoire n’est pas exempte de soutien au despotisme et à l’oppression des peuples».    

Cependant, et tout en dénonçant vigoureusement cette ingérence criarde, Al-Joumhouri assure que le premier responsable de l’exposition du pays à ce genre d’initiatives extérieures, c’est le président de la république Kaïs Saïed, qui «persiste dans son pouvoir personnel, ses atteintes aux institutions et l’aggravation de l’isolement extérieur de la Tunisie, son affaiblissement et sa fragilisation devant les parties étrangères».        

«Le seul moyen pour protéger le pays des ingérences extérieures c’est la réalisation de l’unité nationale à travers un dialogue national inclusif impliquant les différentes forces politiques, sociales et civiles», ainsi qu’à travers «une véritable réconciliation nationale qui met fin à la division et restaure la confiance entre les Tunisiens et le rétablissement du processus démocratique fondé sur la séparation entre les pouvoirs, le respect de la constitution, des droits et des libertés, [ainsi que] la libération des prisonniers politiques et des détenus d’opinion», a ajouté Al-Joumhouri.  

Le parti de Issam Chebbi a, également, averti que la poursuite de la politique du président Saïed consistant à ignorer les revendications nationales va inciter les puissances étrangères à «davantage d’ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie, ce que nous refusons absolument».

«Préserver la Tunisie de la tyrannie et des ingérences extérieures est la responsabilité du peuple tunisien et de ses forces patriotiques libres, et ne saurait se réaliser sans l’abandon du pouvoir personnel et le retour à la démocratie», a conclu Al-Joumhouri.

I. B.

L’article Tunisie | «Le pouvoir personnel fait le lit des ingérences étrangères» (Al-Joumhouri)   est apparu en premier sur Kapitalis.

Le dossier du «Geopark Tunisie» en bonne voie à l’Unesco

Le conseil exécutif des géoparcs de l’Unesco a approuvé le dossier du «Geopark Tunisie» et accepté au sein des réseaux des géoparcs, africain et mondial, de l’Unesco.

Selon des déclarations du président du comité scientifique des géoparcs du sud-est tunisien, Mabrouk Moncer, cité par Mosaïque FM, cette approbation a été décidée lors d’une session qui s’est tenue, le vendredi 5 septembre 2025, au Chili. Et elle sera officiellement mise en œuvre par l’Unesco dans les prochains mois.

Le directeur du projet des géoparcs du Sud tunisien, Mohsen Hussein, avait précédemment indiqué que les experts de l’Unesco Serge Delbay et Jean-Simon Pagès avaient préparé le dossier du «Geopark Tunisie» après une mission de terrain effectuée du 20 au 24 mai dans le sud tunisien, au cours de laquelle ils ont visité plusieurs sites géologiques, géomorphologiques et archéologiques importants, dont 14 sites, 3 musées, des expositions de produits locaux et le village des sciences de Tataouine. Ils ont ensuite remis un rapport à l’Unesco, examiné par le conseil des géoparcs.

Le projet du géoparc du Dahar s’étend sur une superficie de 6000 km² et couvre la chaîne de montagnes du Dahar, s’étendant sur les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès.

Il est à noter que la Tunisie a déposé le dossier de candidature du géoparc du Dahar auprès de l’Unesco, le 28 novembre 2024 et aspire à rejoindre le réseau mondial des géoparcs, qui compte actuellement 229 sites dans 50 pays.

L’article Le dossier du «Geopark Tunisie» en bonne voie à l’Unesco est apparu en premier sur Kapitalis.

Du nouveau sur les transferts en devises des étudiants tunisiens

Une nouvelle circulaire de la Banque centrale de Tunisie (BCT) révise les plafonds et les modalités des transferts en devises pour les étudiants et les stagiaires à l’étranger, dans le but de faciliter leur mobilité internationale.

Selon la circulaire, publié vendredi 5 septembre 2025, les frais d’installation passent de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire et les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000, auparavant.

Une nouveauté importante concerne les stages académiques à l’étranger, qui peuvent désormais bénéficier des transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales.

Les étudiants peuvent effectuer leurs transferts via virements bancaires, chèques ou cartes de paiement internationales nominatives, spécifiquement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

La circulaire introduit également de nouvelles garanties, comme le dossier simplifié avec la possibilité de soumettre des documents provisoires en l’absence du certificat d’inscription, avec régularisation obligatoire sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés doivent être récupérés sous 15 jours et rétrocédés en dinars dans un délai maximum de 60 jours.

L’article Du nouveau sur les transferts en devises des étudiants tunisiens est apparu en premier sur Kapitalis.

Medlink pour l’intégration énergétique Afrique-Europe

Le projet d’interconnexion énergétique Medlink, impliquant la Tunisie, l’Algérie et l’Italie, a été inclus par la Commission européenne (CE) dans la liste des projets transfrontaliers prioritaires de l’Union européenne (UE) en matière d’énergies renouvelables. Le statut CB RES garantit une meilleure visibilité et une meilleure éligibilité au financement du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, tant pour les études que pour la construction.

Cette nouvelle, rapportée par l’agence de presse tunisienne Tap, fait suite à la mise à jour officielle de la liste, portant le nombre total de projets reconnus à 13.

Plus précisément, Medlink vise à installer environ 10 GW d’énergie photovoltaïque et éolienne terrestre, avec des systèmes de stockage par batteries, en Tunisie et en Algérie, pour la consommation locale et l’exportation.

L’initiative devrait générer 30 TWh de production annuelle et 4 GW de nouvelles capacités de transfert entre l’Afrique du Nord et l’Europe.

Selon la fiche d’information de la Commission sur Global Gateway, l’impact attendu comprend également une réduction d’environ 8 millions de tonnes de CO₂ par an dans l’UE et un processus d’intégration industrielle et réglementaire entre les rives méditerranéennes. Les étapes prévues comprennent des campagnes de mesure, la conception de base et une étude d’impact environnemental et social.

Dans le paquet approuvé, la Commission précise que Medlink comprend deux connexions HVDC de 2 GW chacune permettant d’exporter jusqu’à 22,8 TWh par an vers l’Italie. Ces infrastructures sont indiquées comme étant hors du champ d’application spécifique du projet CB RES, mais complémentaires du plan global d’intégration au réseau.

Le statut CB RES reste une condition préalable à l’accès au financement du MIE et consolide le soutien des États membres, avec un processus qui comprend une période d’examen de deux mois par le Parlement et le Conseil avant publication au Journal officiel.

Sur le plan procédural, Cinea a lancé la semaine écoulée le cinquième appel à candidatures pour le statut CB RES, avec une date limite fixée au 5 février 2026 et une journée d’information virtuelle le 23 septembre.

CB RES soutient des projets de coopération entre États membres, ou entre ceux-ci et des pays tiers, et couvre des technologies telles que l’éolien, le solaire, la biomasse durable, l’énergie marine et la géothermie, ainsi que les solutions hybrides et de stockage.

L’inclusion de Medlink parmi les projets prioritaires de l’UE représente une étape concrète vers un corridor vert entre l’Afrique du Nord et l’UE, avec des bénéfices attendus en termes de décarbonation, de sécurité énergétique et d’intégration des marchés. Pour la Tunisie et l’Algérie, le paquet de 10 GW et les investissements industriels associés ouvrent de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable et des exportations stables vers l’Italie, tandis que le processus européen renforce sa bancabilité et son calendrier de mise en œuvre.

L’article Medlink pour l’intégration énergétique Afrique-Europe est apparu en premier sur Kapitalis.

Quand l’IA devient le front-end du iGaming

Le secteur du iGaming change vite, et l’interface devient un facteur essentiel pour retenir les joueurs. L’intelligence artificielle (IA) y prend une place croissante, modifiant la manière dont les sites conçoivent leur présentation et leurs interactions. Les joueurs profitent ainsi d’environnements plus fluides et mieux organisés.

Ces évolutions reposent sur des outils capables d’observer le comportement en temps réel et d’adapter l’affichage. Les opérateurs veulent rendre l’accès aux jeux plus rapide et plus intuitif. La possibilité de Afropari télécharger permet d’améliorer l’interaction entre l’utilisateur et la plateforme.

Les améliorations portent autant sur l’aspect visuel que sur la logique de navigation. L’IA peut réorganiser les menus, optimiser le temps de chargement ou proposer des contenus en fonction de l’activité passée.

Interfaces réactives et adaptées

Les interfaces gérées par IA peuvent analyser de nombreux paramètres pour ajuster l’affichage. L’appareil, la vitesse de connexion et les préférences du joueur influencent la disposition et les éléments mis en avant. Cela rend la navigation plus simple et plus ciblée.

Parmi les usages déjà présents :

  • Menus ajustés selon les jeux favoris
  • Réduction des animations lourdes
  • Suggestions de contenus en lien avec les habitudes
  • Guides interactifs intégrés
  • Optimisation selon mobile ou ordinateur

Prévision des besoins et adaptation

Les modèles prédictifs permettent d’anticiper les actions du joueur et de lui proposer des raccourcis vers ses jeux ou options préférés. Cette logique réduit le nombre d’étapes pour atteindre un objectif.

Interaction et assistance immédiate

Les systèmes automatisés gérés par IA traitent désormais une grande part des demandes fréquentes. Ils peuvent guider un nouvel utilisateur, expliquer une règle ou proposer un tutoriel rapide. Cela allège la charge du service client et accélère les réponses.

L’IA peut aussi repérer les signaux d’un départ imminent. Dans ce cas, elle propose un jeu, une offre ou un contenu susceptible de retenir le joueur.

Performance visuelle et technique

Un affichage rapide et stable reste indispensable. Les algorithmes surveillent les performances et modifient en continu les éléments qui ralentissent le chargement. Cette optimisation est cruciale sur mobile, où la moindre latence peut nuire à l’expérience.

Exemples de mesures appliquées :

  • Compression des images ;
  • Ajustement automatique du contraste ;
  • Chargement progressif des visuels ;
  • Suppression du code inutile ;
  • Mise en avant prioritaire des zones interactives.

Fiabilité et sécurité

L’IA contribue aussi à protéger l’accès en détectant des comportements inhabituels. Elle peut bloquer une action douteuse ou afficher un avertissement. Cette vigilance rassure le joueur et maintient un environnement stable.

Les alertes discrètes ou les rappels intégrés donnent à l’utilisateur le sentiment de garder le contrôle.

Alliance entre design et intelligence artificielle

Les équipes créatives et les développeurs IA travaillent ensemble pour concevoir des espaces où le visuel et la fonction avancée s’harmonisent. Le but est d’offrir une expérience qui réagit aux choix de l’utilisateur en temps réel.

Prochaines étapes

Les futures innovations pourraient inclure la navigation par commande vocale ou des thèmes visuels générés à la demande. Avec plus de puissance de calcul disponible côté utilisateur, les ajustements seront encore plus rapides.

Ces avancées laissent envisager un iGaming capable de créer, pour chaque joueur, une interface unique qui évolue au rythme de ses actions.

Bilan

Les plateformes qui investissent dans ces technologies renforcent leur compétitivité. Elles offrent un environnement qui répond instantanément aux choix de l’utilisateur, tout en garantissant stabilité et sécurité. Cette combinaison améliore l’engagement et réduit le risque d’abandon.

À mesure que ces solutions se perfectionnent, elles devraient devenir la norme. Le front-end du iGaming s’oriente vers un modèle où l’IA n’est plus un ajout technique, mais une composante centrale de la conception et de la relation avec l’utilisateur. Les opérateurs qui sauront exploiter ce potentiel prendront une avance durable sur le marché.

L’article Quand l’IA devient le front-end du iGaming est apparu en premier sur Kapitalis.

Le décret-loi 2022-54 et la culture de la censure en Tunisie

Le décret-loi n° 2022-54, adopté en septembre 2022, prétend encadrer la diffusion de fausses informations sur Internet. Mais dans la pratique, il est perçu comme un outil de contrôle qui restreint la liberté d’expression. Cette tribune analyse ses implications sur la culture de la censure et sur la confiance des citoyens dans les institutions tunisiennes, et plaide pour une inflation de liberté plutôt qu’une répression mal appliquée.

Ilyes Bellagha *

Le décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication, prétend encadrer la diffusion de fausses informations sur Internet. Mais dans la pratique, il est devenu un instrument paradoxal : au lieu de protéger, il restreint et intimide. Dans un pays qui se cherche encore après les bouleversements de décembre 2010 et janvier 2011, ce décret-loi est souvent interprété de manière large et utilisé comme un bâillon contre les voix critiques.

Menaces réelles pour la liberté d’expression

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que des responsables de diverses institutions menacent avec ce décret-loi, en inventant de toutes pièces des atteintes supposées. Et nous savons tous qu’ici, comme ailleurs, il est plus difficile de prouver son innocence que de nier sa culpabilité.

Mais le problème dépasse la loi elle-même. Toute loi tombe naturellement sous la houlette de l’interprétation, et notre société est culturellement formatée pour accepter la soumission – si ce n’est vis-à-vis du gouvernant, du moins vis-à-vis des juges. Le peuple, n’ayant pas encore acquis pleinement sa dimension de citoyen d’une république, confond le président avec le pouvoir : par conséquent, toute entorse aux règles est perçue comme sa responsabilité, et la liberté d’expression se retrouve encore plus bridée.

Héritage historique et culture de la peur

Le réflexe de peur que l’on observe aujourd’hui s’explique historiquement. Avant ce décret-loi, le cadre juridique existant contre la diffamation – principalement le Code pénal – servait déjà souvent à réprimer la parole publique. Ceux qui dénoncent aujourd’hui cette loi ou alimentent la polémique ont raison de craindre une régression du droit à l’expression, car cette peur est héritée des pratiques anciennes.

À cela s’ajoute le poids de la culture sociale : dès l’école, parfois dès la famille, nous apprenons ce que nous pouvons ou ne pouvons pas dire, sous peine de réprimande ou de honte. Tous ces codes et tabous façonnent nos comportements bien avant que la justice n’intervienne. Le décret-loi 2022-54, en criminalisant certaines publications en ligne, institutionnalise un mécanisme de contrôle déjà profondément enraciné.

Le problème qui se pose aujourd’hui est essentiellement un problème de confiance. Seule l’instauration de toutes les instances constitutionnelles et, en attendant, la création d’un vrai ordre professionnel des journalistes, distinct du syndicat, avec son conseil de discipline indépendant, pourra restaurer cette confiance et protéger la liberté d’expression.

Inflation de liberté plutôt que répression

Au lieu de nourrir le débat, ce décret-loi installe la peur et l’autocensure. Pourtant, ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’une répression excessive, mais d’une inflation de liberté : plus d’espace pour dire, critiquer, proposer et expérimenter. Chaque opinion exprimée librement participe à la maturation de notre démocratie naissante, bien plus que des sanctions qui étouffent la parole.

Il est temps de reconnaître que la véritable protection d’une société ne se mesure pas par le contrôle des mots, mais par sa capacité à accueillir la diversité des voix, même discordantes. Le décret-loi 2022-54, tel qu’il est appliqué aujourd’hui, reste un obstacle à cette ambition. Il est temps de le repenser ou de le dépasser pour que la liberté d’expression devienne enfin un moteur de progrès et non un frein à notre renaissance collective.

* Architecte.

L’article Le décret-loi 2022-54 et la culture de la censure en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisair coule… en se la coulant douce  

Les clients de Tunisair sont fatigués de se plaindre des désagréments que leur cause sans cesse leur compagnie nationale, laquelle continue de sombrer, sans que le gouvernement ne bouge vraiment pour essayer de mettre fin à ce véritable calvaire national. On laisse couler la compagnie en criant à la souveraineté nationale, laquelle «souveraineté» est pourtant piétinée quotidiennement par Tunisair : vols annulés, retards au départ et à l’arrivée, gabegie sur ses vols au départ des aéroports étrangers…   

C’est dans dans ce contexte d’une faillite annoncée mais différée que Tunisair a publié sur le site de la Bourse de Tunis sa situation financière au 31 décembre 2021 (vous avez bien lu : 2021, avec 3 ans de retard), faisant apparaître un résultat net négatif de 335 millions de dinars (MDT). Il n’est pas difficile de deviner les déficits qui se sont accumulés depuis, qui seront connus, Inchallah, Si Dieu le veut, dans trois ou quatre ans, et qui, d’ici là, seront résorbés en puisant dans l’argent des contribuables que nous sommes.

Selon les données de Tunisair, ses revenus en 2021 ont augmenté de 20,7 % à 640,5 MDT, contre 530,6 MDT en 2020.

Cette hausse est principalement due à l’augmentation des revenus du transport aérien en 2021, grâce à une productivité globale en hausse de 5 % par rapport à 2020 et à une augmentation de 10 % du nombre de passagers sur la même période, nous explique-t-on sans ciller.

Cependant, quand on sait que Tunisair a le monopole de fait des lignes de et vers Tunis et qu’elle fait payer plein pot à ses clients, cette performance cesse d’en être une.     

La compagnie annonce aussi un chiffre d’affaires en hausse de 8 % au deuxième trimestre 2025, atteignant 403,7 MDT, portée par un nombre de passagers dépassant 660 000. Et, sans doute, grâce à des tarifs carrément imposés à une clientèle prise en otage, serions-nous tentés de dire pour être honnêtes avec nos lecteurs qui sont aussi, en majorité, des clients obligés de Tunisair, un grand malade dont presque plus personne n’espère une guérison.   

I. B.

L’article Tunisair coule… en se la coulant douce   est apparu en premier sur Kapitalis.

Mélenchon appelle à l’épreuve de force | La France bloquée  

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise (LFI), a salué ce week-end depuis Lille l’«honnêteté républicaine» de François Bayrou, Premier ministre français. Ce dernier a choisi de soumettre son gouvernement à la confiance de l’Assemblée nationale, une décision rare sous la Ve République.

«Le 8, sera posée la question de confiance et on pense que la réponse sera que l’Assemblée nationale ne fait pas confiance, c’est-à-dire que le gouvernement tombera», a déclaré Mélenchon. Selon lui, François Bayrou aura eu le mérite de «poser la question qu’aucun de ses prédécesseurs n’a voulu poser».

Ce geste s’inscrit dans un contexte politique tendu. Confronté à une crise budgétaire et à une majorité affaiblie, le gouvernement Bayrou se trouve à la merci d’une opposition déterminée à précipiter sa chute. La décision de convoquer un vote de confiance, qui aura lieu le 8 septembre, témoigne d’une volonté de transparence mais pourrait déboucher sur une crise institutionnelle majeure si le gouvernement est renversé.

Pour Mélenchon, cette éventuelle défaite de Bayrou n’est qu’une étape. Le leader insoumis entend capitaliser sur le mécontentement social grandissant pour ouvrir une séquence politique plus large. Il appelle à transformer la journée du 10 septembre en mobilisation nationale sous le slogan «Bloquons tout». Ce mouvement, d’abord apparu sur les réseaux sociaux, a rapidement gagné en audience et bénéficie du soutien de plusieurs syndicats, dont Sud Rail, Solidaires et certaines fédérations de la CGT.

Les organisateurs appellent à des grèves massives, des blocages routiers et une paralysie économique, avec pour objectif d’exprimer une colère sociale que Mélenchon juge «profonde et légitime». Selon lui, «ce n’est pas par caprice que les gens vont tout bloquer, c’est parce que la situation est devenue invivable pour beaucoup».

Un sondage récent indique que près de 63 % des Français soutiennent cette journée de mobilisation. Si certains y voient un écho des Gilets jaunes, la dimension institutionnelle – avec la chute possible du gouvernement Bayrou le 8 – confère à ce mouvement une portée particulière.

Ainsi, la rentrée politique française s’annonce comme un moment charnière : un exécutif fragilisé, une opposition revigorée et une rue prête à se mobiliser. Entre institutions et contestation populaire, l’équilibre politique paraît plus incertain que jamais. Et si elle fait l’affaire de Marine Le Pen et de l’extrême droite, qui se tiennent en embuscade, prêts à rafler la mise, cette atmosphère d’instabilité institutionnelle ne va pas faire l’affaire de l’économie française qui continue de s’enfoncer avec des déficits record.  

D. G.

L’article Mélenchon appelle à l’épreuve de force | La France bloquée   est apparu en premier sur Kapitalis.

Le poète du dimanche │ ‘‘Poèmes’’ de Khaled Najjar

Khaled Najjar est une voix discrète et à l’écriture moderniste de la poésie tunisienne. Il vit entre Tunis et les Pays-Bas. (Photo : Annet Haak).

Né en 1949 à Tunis. Etudes de lettres arabes à l’Université de Tunis. Poète, journaliste et éditeur. Il collabore à de nombreux journaux arabes.

Voix discrète et à l’écriture moderniste de la poésie tunisienne, il a coanimé la revue Alif. A dirigé des numéros importants du Livre des questions, ouvrages bilingues, Ed. Tawbad. Dans cette dernière dont il est le fondateur, il a traduit et fait paraître de nombreux poètes, à l’échelle mondiale. Son recueil, (en arabe)  »L’ange perdu ».

Tahar Bekri

I

Après minuit

passent les pâtres vers le sud

passe une mouche

par ma fenêtre

II

Il n’y a ni source dans la cour

de ma demeure

ni vagues dans la mer

Et moi, gelé comme un ours

III

Ma poupée est dans le golfe

mon été est sans insectes

et moi, voué à la poussière

IV

Ils m »ont volé mon enfance et ma folie

Ils m’ont volé mes vents les caisses de bois

de mes habits

aux portes du Sud

Ils m’ont volé le coassement de mes grenouilles

et les miroirs de ma mère

V

Où s’en va la nuit

quand poussent les murs

les lumières du jour ?

Traduit de l’arabe par Tahar Bekri.

Revue Europe «Littérature de Tunisie», octobre 1987.

L’article Le poète du dimanche │ ‘‘Poèmes’’ de Khaled Najjar est apparu en premier sur Kapitalis.

Victime d’un bavure policière en France, Abdelkader Dhibi enterré à Kasserine

Plusieurs centaines d’habitants de Kasserine ont accompagné l’enfant de la ville Abdelkader Dhibi, à sa dernière demeure, ce samedi 6 septembre 2025, au cimetière Ouled Bouallègue.

Le défunt avait été tué par balles par des policiers français, le 2 septembre, dans le quartier de Belsunce, à Marseille. Il détenait une carte de séjour et vivait, sans problème jusque-là, avec son épouse française.

Le jour du drame, il s’était disputé avec son employeur et hébergeur qui ne l’avait pas payé depuis quelque temps et avait jeté ses affaires dans la rue.

La dispute dégénéra et il se saisit de deux couteaux chez un charcutier du coin et en blessa 5 personnes. Dans la cohue de la chasse à l’homme qui s’ensuivit, des policiers appelés à la rescousse lui tirèrent dessus et l’abattirent de plusieurs balles, alors qu’ils auraient pu l’immobiliser en lui tirant sur les jambes, d’autant qu’il ne portait pas d’arme à feu.

Les habitants du quartier Ezzouhour où habitent les membres de la famille du défunt exigent de connaître la vérité sur les circonstances exactes de ce qu’ils considèrent comme un meurtre et de sanctionner les éventuels auteurs, rapporte Diwan FM.

I. B.

L’article Victime d’un bavure policière en France, Abdelkader Dhibi enterré à Kasserine est apparu en premier sur Kapitalis.

Football | Ali Jaber rejoint l’équipe de Tunisie

La Fédération tunisienne de football (FTF) continue de détecter les jeunes joueurs talentueux à l’étranger pouvant renforcer les rangs des Aigles de Carthage en perspective des prochains rendez-vous et notamment la Coupe du monde 2026 aux Etats-Unis.   

Dans ce cadre, la FTF vient d’annoncer l’intégration du défenseur central Ali Jaber dans l’équipe de Tunisie.

Ce dernier, né en Allemagne de parents tunisiens, le 31 mars 2008, a été formé dans l’académie de la célèbre équipe Herta Berlin où il s’est illustré dans l’équipe des moins de 16 ans et joué quatre matches sous les couleurs de l’Allemagne U16.

Au début de cette saison 2025-2026, il a rejoint Bologna FC, l’équipe italienne de Série A, où il s’entraîne avec l’équipe séniors et ne tardera pas d’être titularisé.

Défenseur central de 1,92 m, bon gabarit pour un poste aussi exigeant sur le plan athlétique, Ali Jaber va faire partie du contingent des joueurs issus de la diaspora qui ont souvent fait le bonheur des entraîneurs successifs des Aigles de Carthage pour la qualité de leur formation et leur expérience du haut niveau européen. Parions que, malgré son jeune âge (17 ans), il ne tardera à s’intégrer au collectif.

I. B.

L’article Football | Ali Jaber rejoint l’équipe de Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

❌