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Jean-Bertrand Azapmou à l’IATF: La Commission de l’UA, partenaire clé de la Tunisie

Lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) tenue à Alger, un panel dédié à la Tunisie a mis en lumière les opportunités d’investissement liées à la participation active du pays dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce séminaire a notamment été l’occasion d’échanger sur la stratégie tunisienne en vue de renforcer son intégration économique sur le continent, avec un accent particulier sur l’industrie automobile.

Dans ce cadre, Jean-Bertrand Azapmou, conseiller principal au département développement économique, commerce, tourisme, industrie et minerais à la Commission de l’Union africaine, a exprimé son admiration pour cette quatrième édition de la foire. Il a rappelé dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Commission est co-organisatrice de cet événement depuis 2018, soulignant l’importance du séminaire tunisien qui met en avant les opportunités d’investissement dans le cadre de la ZLECAf.

Selon lui, la Tunisie figure parmi les pays africains qui ont rapidement cru en la ZLECAf, en adoptant très tôt une stratégie claire et ambitieuse. Il a insisté sur la nécessité de multiplier les sessions de partage d’expériences entre pays pour renforcer cette dynamique d’intégration.

Jean-Bertrand Azapmou a souligné, s’appuyant sur le rapport 2024 de la Banque africaine d’import-export, que la Tunisie affiche une très bonne performance dans le commerce intra-africain au cours des trois dernières années, en lien étroit avec la mise en place de la ZLECAf.
Il a mis en avant la capacité du pays à tirer pleinement profit de la foire intra-africaine, une plateforme essentielle réunissant acheteurs et producteurs pour intensifier la participation tunisienne dans le commerce continental.

Le message clé qu’il adresse à la Tunisie et à ses acteurs économiques est clair : « Vous êtes sur le bon chemin » et il est primordial de poursuivre cet effort, la Tunisie constituant un exemple inspirant que nombre d’autres pays africains souhaiteraient émuler.

Enfin, il a assuré que la Commission de l’Union africaine restera un partenaire engagé auprès de la Tunisie, en particulier alors que le pays développe son secteur automobile en intégrant progressivement des chaînes de valeur sur le continent. Ce modèle, a-t-il conclu, est à encourager, car c’est toute l’Afrique qui en sort gagnante.

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Intra-African Trade Fair (IATF) | Entre ambitions et déceptions

Alors que les dirigeants africains et les délégations économiques se réunissent une nouvelle fois pour célébrer les ambitions du commerce intra-africain lors de l’Intra-African Trade Fair (IATF), du 4 au 10 septembre 2025, à Alger, un silence assourdissant plane sur l’écart abyssal entre les discours enthousiastes et la réalité amère vécue par les entrepreneurs sur le terrain.

Leith Lakhoua *

L’IATF est présenté comme le fer de lance de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un cadre destiné à dynamiser les échanges et à unir le continent. Pourtant, sur le terrain, les obstacles protectionnistes, le manque de coordination et l’absence de volonté politique effective réduisent souvent ces belles intentions à de simples coquilles vides.

Le récit officiel est séduisant : un marché uni de 1,3 milliard de personnes, une croissance économique boostée par la libre circulation des marchandises. Mais pour de nombreuses entreprises, la réalité est tout autre.

Des barrières qui persistent

Prenez l’exemple récent et emblématique d’une société tunisienne spécialisée dans le montage d’usines clés en main. Après avoir remporté un marché, elle s’est retrouvée paralysée par le blocage arbitraire de ses machines et équipements aux frontières algériennes. Ce cas n’est pas isolé ; il est symptomatique d’un malaise profond.

Comment peut-on parler d’intégration économique lorsque des produits africains se voient refuser l’entrée sur le territoire d’un pays voisin, sous des prétextes administratifs opaques ou pour des raisons protectionnistes déguisées ? Cette situation révèle un manque criant de coordination entre les administrations douanières et une absence de volonté politique pour appliquer les principes pourtant largement affichés.

Des fissures structurelles

L’IATF brille par ses annonces de milliards de dollars de deals et ses promesses de collaboration. Mais une fois les lumières éteintes et les stands démontés, que reste-t-il ? Trop souvent, les mêmes vieux démons ressurgissent : la bureaucratie kafkaïenne, les réglementations contradictoires d’un pays à l’autre et une méfiance tenace qui étouffe l’initiative privée.

La question se pose : ces grands événements ne servent-ils qu’à offrir une vitrine politiquement correcte, une poudre aux yeux pour masquer l’incapacité des États membres à harmoniser leurs politiques et à véritablement coopérer ?

Cette absence de coordination a un prix. Elle freine la croissance économique en empêchant les entreprises de saisir des opportunités transfrontalières, décourage les investisseurs qui voient dans ces blocages un risque politique et administratif rédhibitoire, et, last but not least, maintient le continent dans une dépendance aux marchés extérieurs, alors même que l’objectif affiché est l’autosuffisance et le commerce entre pairs.

Passer des paroles aux actes

L’idée de l’IATF et de la Zlecaf est puissante et nécessaire. Mais il est urgent que les États membres dépassent les beaux discours et s’attaquent enfin aux véritables barrières.

Cela nécessite une volonté politique ferme de simplifier et d’harmoniser les procédures douanières, la création de mécanismes de règlement des différends efficaces et rapides pour les entreprises confrontées à des blocages arbitraires, et une véritable transparence dans les règles et réglementations commerciales.

Le potentiel de l’Afrique est certes immense. Mais il ne se réalisera pas grâce à des foires commerciales si celles-ci ne sont pas suivies d’actions concrètes et coordonnées. Il est temps de combler le fossé entre les ambitions affichées et la coopération effective. Le temps des excuses est révolu ; celui de l’action est indispensable.

* Consultant en logistique et organisation industrielle.

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Médias et politique | Que se passe-t-il à Mosaïque FM ?

Amina Ben Doua, journaliste et animatrice jusqu’à récemment des talk-shows socio-politiques « Forum » et « Midi Show » sur Mosaïque FM a posté hier soir, mercredi 27 août 2025, sur sa page Facebook, un commentaire qui a suscité, tour à tour, la surprise, l’incompréhension et la sympathie, soucieuse et inquiète, d’un grand nombre d’internautes.   

«La liberté n’est pas dans la présence permanente, mais de se retirer quand la présence est une contrainte…», a écrit notre consœur, dans ce qui ressemble à la justification d’une absence ou d’un silence imposé par des contraintes professionnelles.

Et puis, quand un journaliste parle de liberté, on comprend aussitôt qu’il déplore son absence ou le rétrécissement de son champ d’exercice.

On constatera aussi, en passant, qu’Amina Ben Doua n’est pas la première mais la dernière d’une longue liste de journalistes et de chroniqueurs (après Haythem El Mekki, Zied Krichen, Kaouther Zantour…) qui ont été poussés vers la sortie au cours des douze derniers mois après avoir longtemps animé les émissions phares de la première radio privée en Tunisie, et sans doute aussi en Afrique du Nord.

Ces départs ont clairement coïncidé avec un changement remarquable – et très vite remarquée – de la ligne éditoriale de ladite radio, où les voix différentes, et pas nécessairement opposantes, ne sont plus tolérées.

Par ailleurs, et quand on sait que le premier responsable de la radio, Noureddine Boutar, fait l’objet de poursuites judiciaires et que le changement constaté a commencé avec sa sortie de prison et sa mise en liberté sous caution, on ne peut ne pas mettre une relation de cause à effet entre la nouvelle ligne éditoriale de la radio et les démêlées judiciaires de son patron. Ceci est nécessairement expliqué par cela, même si on peut déplorer la désertification en cours du paysage médiatique national où règne, désormais, la pensée unique. Ce qui n’est pas un signe de santé intellectuelle et encore moins politique.

I. B.

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